La décision des Etats-Unis de révoquer le visa de Moise Jean-Charles marque l’échec de ce secteur de la Communauté Internationale qui défendait l’idée d’une résolution endogène de la crise haïtienne, ce sans intervention externe... Et cela prouve aussi, que par leur position extrémiste, leur manque de responsabilité et de fierté citoyenne, des acteurs politiques haïtiens viennent de prouver au monde entier que les haïtiens sont inaptes à faire le jeu démocratique sans une certaine forme de pression internationale… même personnalisée… Leur insensibilité face à la situation des sinistrés du séisme du 12 janvier 2010, de l’ouragan Matthieu et des récentes inondations prouve leur manque d’humanité et leur motivation réelle. Haiti vit une situation économique difficile avec une inflation grimpante à deux chiffres, une gourde qui perd de la valeur dans un contexte de baisse de la production nationale, donc d’augmentation de l’importation.
Pendant plus d’un an, la communauté internationale a accepté toutes les décisions haïtiennes portant sur le renouvellement du personnel politique. Elle a observé passivement à la stratégie de blocage du vote d’une loi électorale et de la formation du CEP par le fameux groupe des six (6) Sénateurs qui se sont assurés d'entretenir des manifestations de rue violentes! Elle est témoin de la récupération du pouvoir exécutif par cette minorité qui, après avoir fait échouer violemment le second tour du scrutin du 28 janvier 2016, s’est vicieusement taillée une place au soleil pour s'enrichir aux dépens d'une population aux abois.
Les fauteurs de trouble n’ont pas caché leur intention d’entrainer le pays dans une situation chaotique. Le fameux mot créole “Katchouboumbe” qui signifie “chaos” était continuellement répété sur les médias haïtiens, une litanie qui panique, qui drogue, qui emprisonne tout bon sens... Après le départ du président Michel Martelly le 7 février dernier, l’ancien président Jean-Bertrand Aristide est entré en scène à visière levée. Il a promis de mettre le pays à feu et à sang, sa station de radio dénommée Radio Timoun accuse des membres de la population et du secteur privé. Au mépris de la liberté d’expression, son jeu sordide se révèle, il invite des fanatiques à assouvir ses pulsions criminelles, les ordonnant à mettre le feu aux biens et à attenter aux vies de ceux qu’il a mis sur sa liste démoniaque. Des journalistes font face à des menaces de mort, à des attaques et à des actes d’intimidation du Parti FANMI LAVALAS de Jean-Bertrand Aristide.
Profitant de la passivité de la communauté internationale, le président Jocelerme Privert est allé jusqu’à annuler des élections financées à hauteur de 100 millions de dollars U.S. Les Etats-Unis se sont contentés de réagir unilatéralement en retirant un support financier qu’ils ont dû remettre sur la table devant l’impasse causée par les dégâts de l’ouragan Matthieu.
Pourquoi ces politiciens haïtiens ne peuvent-ils pas comprendre que l’instabilité politique est une arme de destruction massive qui entraine des morts et des victimes de toutes sortes?
Après douze (12) années de tutelle internationale symbolisée par la MINUSTAH, nous avons échoué ce test de responsabilité. Et quand on a affaire à des politiciens égoïstes, seules des sanctions - affectant leur vie, le luxe de leur chère épouse, de leur famille, de leurs maitresses, en peu de mots, leurs intérêts personnels - peuvent les pousser à se calmer…dire qu'ils prennent conscience du désastre, serait leur prêter de trop nobles sentiments.
Il est temps pour les politiciens haïtiens de comprendre que la Souveraineté est l’affaire de peuple responsable. Comme les armes de destruction massive, l’incapacité de se comporter en nation responsable nous enlève toute aspiration au maintien de la Souveraineté.
En 1994, lors de la crise électorale opposant Joaquin Balager à Pena Gomez, les dominicains avaient décidé de négocier une solution pour éviter l’ingérence de la communauté Internationale, spécifiquement de l’OEA et des Etats-Unis. En Haiti, des extrémistes, apatrides, comme Jean-Bertrand Aristide, André Michel, Moise Jean-Charles et Schiller Louidor imaginent toutes formes de manoeuvres violentes pour intimider leurs opposants, le secteur des affaires et le peuple dans le but de faire main basse illégitimement sur le pouvoir d’Etat. Ces gens pratiquent définitivement une certaine forme de terrorisme qui détruit le pays et remet en question notre sécurité à tous les niveaux… Un état fragile peut se révéler vulnérable à tous les points de vue.
Depuis 2006, nous avons attiré l’attention de nos concitoyens sur les mauvaises utilisations de la Souveraineté nationale et leurs conséquences négatives sur notre indépendance. Nous vous invitons à lire le texte “Haïti : Qu’avons-nous fait de notre souveraineté ?” (http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/04/haiti-quavons-nous-fait-de-notre_8914.html ) que nous avions produit le 10 juin 2006 et qui a été publié par Monsieur Jean-Claude Bajeux, à la page 33 du Bulletin No2-3 / mai -Aout 2006, de la Commission Citoyenne pour l’Application de la Justice (CCAJ) - JUSTICE & VÉRITÉ; bulletin titré “Un pacte - Sauver la Justice”.
En 2006, face à la corruption endémique qui paralyse le fonctionnement de la justice haïtienne, certains experts de la Communauté Internationale envisageaient même de faire venir des Magistrats étrangers (francophones) pour faire fonctionner nos tribunaux. Comme d’habitude, nous nous sommes contentés de protester, de rejeter l’idée sans faire les réformes nécessaires. A quoi bon la justice, s'il faut laisser la voie libre aux quidams de tous genres qui sont à différentes positions de la fonction publique, dans les medias, nous initimidant et nous manipulant.
Faut-il signaler qu’un vrai patriote ou nationaliste ne traine pas les institutions de son pays dans la boue au moyen de mensonges, de fabrications ou d'utilisation de faux et de violence. Les politiciens haïtiens ne se rendent pas compte qu’ils sont en train d’ouvrir la voie à la communauté internationale pour que celle-ci organise des élections en Haiti à la place du CEP, comme ce fut le cas au Kosovo…
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
21 décembre 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
Pendant plus d’un an, la communauté internationale a accepté toutes les décisions haïtiennes portant sur le renouvellement du personnel politique. Elle a observé passivement à la stratégie de blocage du vote d’une loi électorale et de la formation du CEP par le fameux groupe des six (6) Sénateurs qui se sont assurés d'entretenir des manifestations de rue violentes! Elle est témoin de la récupération du pouvoir exécutif par cette minorité qui, après avoir fait échouer violemment le second tour du scrutin du 28 janvier 2016, s’est vicieusement taillée une place au soleil pour s'enrichir aux dépens d'une population aux abois.
Les fauteurs de trouble n’ont pas caché leur intention d’entrainer le pays dans une situation chaotique. Le fameux mot créole “Katchouboumbe” qui signifie “chaos” était continuellement répété sur les médias haïtiens, une litanie qui panique, qui drogue, qui emprisonne tout bon sens... Après le départ du président Michel Martelly le 7 février dernier, l’ancien président Jean-Bertrand Aristide est entré en scène à visière levée. Il a promis de mettre le pays à feu et à sang, sa station de radio dénommée Radio Timoun accuse des membres de la population et du secteur privé. Au mépris de la liberté d’expression, son jeu sordide se révèle, il invite des fanatiques à assouvir ses pulsions criminelles, les ordonnant à mettre le feu aux biens et à attenter aux vies de ceux qu’il a mis sur sa liste démoniaque. Des journalistes font face à des menaces de mort, à des attaques et à des actes d’intimidation du Parti FANMI LAVALAS de Jean-Bertrand Aristide.
Profitant de la passivité de la communauté internationale, le président Jocelerme Privert est allé jusqu’à annuler des élections financées à hauteur de 100 millions de dollars U.S. Les Etats-Unis se sont contentés de réagir unilatéralement en retirant un support financier qu’ils ont dû remettre sur la table devant l’impasse causée par les dégâts de l’ouragan Matthieu.
Pourquoi ces politiciens haïtiens ne peuvent-ils pas comprendre que l’instabilité politique est une arme de destruction massive qui entraine des morts et des victimes de toutes sortes?
Après douze (12) années de tutelle internationale symbolisée par la MINUSTAH, nous avons échoué ce test de responsabilité. Et quand on a affaire à des politiciens égoïstes, seules des sanctions - affectant leur vie, le luxe de leur chère épouse, de leur famille, de leurs maitresses, en peu de mots, leurs intérêts personnels - peuvent les pousser à se calmer…dire qu'ils prennent conscience du désastre, serait leur prêter de trop nobles sentiments.
Il est temps pour les politiciens haïtiens de comprendre que la Souveraineté est l’affaire de peuple responsable. Comme les armes de destruction massive, l’incapacité de se comporter en nation responsable nous enlève toute aspiration au maintien de la Souveraineté.
En 1994, lors de la crise électorale opposant Joaquin Balager à Pena Gomez, les dominicains avaient décidé de négocier une solution pour éviter l’ingérence de la communauté Internationale, spécifiquement de l’OEA et des Etats-Unis. En Haiti, des extrémistes, apatrides, comme Jean-Bertrand Aristide, André Michel, Moise Jean-Charles et Schiller Louidor imaginent toutes formes de manoeuvres violentes pour intimider leurs opposants, le secteur des affaires et le peuple dans le but de faire main basse illégitimement sur le pouvoir d’Etat. Ces gens pratiquent définitivement une certaine forme de terrorisme qui détruit le pays et remet en question notre sécurité à tous les niveaux… Un état fragile peut se révéler vulnérable à tous les points de vue.
Depuis 2006, nous avons attiré l’attention de nos concitoyens sur les mauvaises utilisations de la Souveraineté nationale et leurs conséquences négatives sur notre indépendance. Nous vous invitons à lire le texte “Haïti : Qu’avons-nous fait de notre souveraineté ?” (http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/04/haiti-quavons-nous-fait-de-notre_8914.html ) que nous avions produit le 10 juin 2006 et qui a été publié par Monsieur Jean-Claude Bajeux, à la page 33 du Bulletin No2-3 / mai -Aout 2006, de la Commission Citoyenne pour l’Application de la Justice (CCAJ) - JUSTICE & VÉRITÉ; bulletin titré “Un pacte - Sauver la Justice”.
En 2006, face à la corruption endémique qui paralyse le fonctionnement de la justice haïtienne, certains experts de la Communauté Internationale envisageaient même de faire venir des Magistrats étrangers (francophones) pour faire fonctionner nos tribunaux. Comme d’habitude, nous nous sommes contentés de protester, de rejeter l’idée sans faire les réformes nécessaires. A quoi bon la justice, s'il faut laisser la voie libre aux quidams de tous genres qui sont à différentes positions de la fonction publique, dans les medias, nous initimidant et nous manipulant.
Faut-il signaler qu’un vrai patriote ou nationaliste ne traine pas les institutions de son pays dans la boue au moyen de mensonges, de fabrications ou d'utilisation de faux et de violence. Les politiciens haïtiens ne se rendent pas compte qu’ils sont en train d’ouvrir la voie à la communauté internationale pour que celle-ci organise des élections en Haiti à la place du CEP, comme ce fut le cas au Kosovo…
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
21 décembre 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
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