A l’Emission “Avec l’Opinion” du 10 mai 2017, jour de mon anniversaire, sur Radio Kontak Inter 94.9 FM, j’ai rappelé aux auditeurs ce que devrait être le principal objectif de la politique : le bien-être généralisé.
La politique doit avoir comme finalité de
- Aménager la meilleure qualité de vie possible pour tous les citoyens;
- Garantir une espérance de vie assez longue et paisible, par une gestion efficace de tous les risques et la fourniture des services appropriés, en vue de favoriser l’épanouissement de la personne.
Nous pensons qu’il est temps de libérer les citoyens de l’emprise du culte de la personnalité. Il est temps de replacer l’être humain au centre de la politique; donc, ces deux critères devraient pouvoir aider à évaluer le travail de nos représentants, de nos dirigeants, de nos élus.
Nous avons trop longtemps limité la vie politique de notre pays à des personnalités ou à des mouvements : des Dejoistes, des Jumelistes, des Duvalieristes, des Jean-claudistes, des Aristidiens, des mulatristes, des noiristes, des Lavalassiens, des TET-KALE, etc.
A partir des dernières élections mettant fin aux rivalités macoute/Lavalas/GNB,— le peuple ayant choisi d’ignorer les mots d’ordre de l’ancien leader charismatique de Tabarre au profit du projet BANNANN, le moment est venu de cesser le fanatisme politique. L’évaluation de nos dirigeants ou la décision de renouveler leur mandat doit-être une question de leur performance dans l’amélioration de la qualité de vie de ceux qui résident en Haiti et la gestion des risques.
En effet, le hashtag #AbaLajKapMonte que j’ai publié sur ma page facebook et sur Twitter n’était que de l’humour. Car, dans un pays où l’on meurt parce qu’on a été à la banque, chaque année vécue est un miracle de Dieu, une grâce et un privilège.
J’ai passé toute la journée du 10 mai à penser à tous ces gens qui sont morts parce que nos dirigeants n’avaient pas fait leur travail d’amélioration des conditions de vie en Haiti. On pouvait éviter tous ces orphelins dans un pays où la famille, —spécifiquement la mère, est un élément déterminant à la réussite des enfants.
La politique doit avoir comme finalité de
- Aménager la meilleure qualité de vie possible pour tous les citoyens;
- Garantir une espérance de vie assez longue et paisible, par une gestion efficace de tous les risques et la fourniture des services appropriés, en vue de favoriser l’épanouissement de la personne.
Nous pensons qu’il est temps de libérer les citoyens de l’emprise du culte de la personnalité. Il est temps de replacer l’être humain au centre de la politique; donc, ces deux critères devraient pouvoir aider à évaluer le travail de nos représentants, de nos dirigeants, de nos élus.
Nous avons trop longtemps limité la vie politique de notre pays à des personnalités ou à des mouvements : des Dejoistes, des Jumelistes, des Duvalieristes, des Jean-claudistes, des Aristidiens, des mulatristes, des noiristes, des Lavalassiens, des TET-KALE, etc.
A partir des dernières élections mettant fin aux rivalités macoute/Lavalas/GNB,— le peuple ayant choisi d’ignorer les mots d’ordre de l’ancien leader charismatique de Tabarre au profit du projet BANNANN, le moment est venu de cesser le fanatisme politique. L’évaluation de nos dirigeants ou la décision de renouveler leur mandat doit-être une question de leur performance dans l’amélioration de la qualité de vie de ceux qui résident en Haiti et la gestion des risques.
En effet, le hashtag #AbaLajKapMonte que j’ai publié sur ma page facebook et sur Twitter n’était que de l’humour. Car, dans un pays où l’on meurt parce qu’on a été à la banque, chaque année vécue est un miracle de Dieu, une grâce et un privilège.
J’ai passé toute la journée du 10 mai à penser à tous ces gens qui sont morts parce que nos dirigeants n’avaient pas fait leur travail d’amélioration des conditions de vie en Haiti. On pouvait éviter tous ces orphelins dans un pays où la famille, —spécifiquement la mère, est un élément déterminant à la réussite des enfants.
Les haïtiens comme moi qui ont pu dépasser la quarantaine — en Haiti — doivent-être assez humbles pour se demander “pourquoi moi?”
Nous devons-être conscients de la situation globale du pays.
Car, ce n’est pas normal que des gens continuent à perdre la vie
- à cause de la misère, la malnutrition;
- dans des accidents de la route que nous pourrions éviter;
- faute de soin d’urgence dans les hôpitaux;
- à cause de l’absence des conditions d’hygiène de base, dans un pays frappé par le choléra;
- lors des violences orchestrées par des agitateurs politiques;
- parce que les autorités n’ont pas fait leur travail de contrôle des produits que nous consommons;
- par absence de mesure de sécurité efficace pour neutraliser les délinquants et les bandits;
En parlant de délinquance, des programmes d’encadrement socio-économiques dans les quartiers défavorisés pourraient maintenir beaucoup de jeunes dans le droit chemin.
Ne parlons pas des empoisonnements liés à la sorcellerie.
C'est tellement facile de mourir en Haiti.
Il parait que nous ne saisissons pas le sens de cette réalité dans notre pays :
Un pays généralement pacifique, où la convivialité, l’hospitalité et l’entraide sont des valeurs bien ancrées, pourtant,
1- chaque jour des gens meurent parce qu’ils se sont rendus à la banque.
2- pas une semaine sans que des policiers soient tués dans l’indifférence du Haut Commandement de la PNH.
On dirait que les bandits sont autorisés à abattre les membres de la PNH en toute impunité. On rapporte même qu’en plus de certaines personnalités politiques, des responsables de la PNH ont leur propre gang, ce qui créent une situation de chefs de gang intouchables.
Alors que des responsables de la PNH vantent leur travail et leur mission “Protéger et servir”; en réalité, qu’est-ce qui reste d’un pays dans lequel une transaction à la banque peut occasionner la mort? C’est quoi, cet Etat où des membres de la Police sont obligés de cacher leur uniforme quand ils se rendent au travail ?
Les criminels les plus redoutés du monde, savent qu’il faut éviter d’abattre un policier. Car, cet acte peut causer l’anéantissement de toute leur structure, vu qu’il entrainera une guerre totale de la police contre les responsables du crime jusqu’à remonter aux chefs de gang. Pour éviter d’avoir la Police sous le dos, la mafia interdit formellement à ses membres de tuer des policiers. En Haiti, c’est un fait divers. Le commandement de la PNH continue de se vanter sans pouvoir élucider les circonstances dans lesquelles des policiers ont été tués dans l’exercice de leur fonction.
Tout changement passe par la prise de conscience. Nous devons être conscients de cette réalité insupportable.
La politique doit avoir comme unique critère le bien-être des citoyens; à savoir:
- Sécurité,
- Logement,
- Nourriture,
- Eau potable,
- Education,
- Service de santé,
- L’énergie (Electricité + Combustible),
- Hygiène publique (assainissement),
- Environnement,
- Emploi,
- Pouvoir d’achat,
- Loisir,
- Justice,
- Respect des droits et libertés fondamentaux….
En un mot, les indices de développement humain.
Est-ce que nos dirigeants travaillent à résoudre ces problèmes? Pourquoi devons-nous continuer à élire des personnalités incapables de contribuer à résoudre ces problèmes?
J’en profite pour remercier tous ceux — amis, supporteurs et adversaires — qui ont pensé à moi ce 10 mai 2017. Je ne me croyais pas mériter tant d’attention. Mais, à chaque moment de satisfaction personnelle, je ne peux m’empêcher de penser à mes compatriotes, aux malchanceux, à ceux qui sont victimes des conséquences de nos inconséquences.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
11 mai 2017
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