mercredi 13 septembre 2017

Ce 12 septembre 2017, Lavalas vient de rééditer #Benghazi en #Haiti.-

Ce 12 septembre 2017, Lavalas vient de rééditer #Benghazi en #Haiti.- (Texte Cyrus Sibert)

12 septembre 2017 marque le cinquième anniversaire de l’attaque de l’ambassade des Etats-Unis dans la ville de Benghazi au Libye, par des terroristes déguisés en manifestants pacifiques qui protestaient contre un documentaire dans lequel certains commentaires étaient interprétés comme avilissants pour l’image de Mahomet, le prophète de l’Islam.

En effet, des hommes armés, liés à Al-Qaeda, avaient utilisé une manif pacifique pour exécuter l’attaque planifiée d’une ambassade occidentale, dans la deuxième ville Libyenne. Ce jour-là, c’était l’ambassade des Etats-Unis. Les assaillants avaient dans un premier temps jeté des pierres sur le local de la mission diplomatique, avant de le prendre d’assaut, de l’incendier et de tuer par asphyxie, l’ambassadeur en poste qui tenait à défendre sa position, de ne pas se rendre aux terroristes. Plusieurs soldats américains qui assuraient la sécurité du bâtiment ont péri lors de l’attaque. Benghazi reste et demeure un cauchemar dans l’histoire de la diplomatie américaine.

Drôle de coïncidence, hier, 12 septembre 2017, des groupes terroristes de l’opposition politique ont utilisé la même stratégie de façade de manif pacifique pour attaquer des ambassades dans la capitale haïtienne et incendier des maisons de commerce et de services professionnels.

Derrière cette action terroriste — si l’on considère le terrorisme comme un acte violent sur des civils innocents non-combattants dans le but de contraindre une entité à changer de position politique — il y a les mêmes planificateurs qui avaient organisé et lancé l’Opération Bagdad à Port-au-Prince suite au départ du President Jean-Bertrand Aristide en 2004. On doit se souvenir des crimes odieux commis sur des innocents, sur des policiers lors de l’Opération Bagdad revendiquée fièrement par le Sénateur Evalière Beauplan à l’occasion de l’éventuelle nomination du Me Bernard Gousse comme Premier Ministre en 2011, sans oublier les rumeurs impliquant Antonio Cheramy alias Don Kato dans l’assassinat du journaliste Jacques Roche dans le cadre de cette fameuse “Opération Bagdad".

En janvier 2016, ce groupe lié à Lavalas et à son rejet “Plate-forme Pitit Dessalines”, avait orchestré dans le pays toute une série d’attaques contre des bureaux de vote dans le but de faire échouer le processus électoral et de faire main basse sur le pouvoir d’Etat à travers leur complice Jocelerme Privert, lui aussi accusé de massacrer des innocents dans la ville de Saint-Marc en 2004, spécifiquement dans la localité de La scierie.

Lors de leurs différentes interventions sur les médias de la capitale haïtienne, ces apprentis terroristes politiques n’ont jamais caché leur implication dans la violence politique en 2004 et en 2016. Me Danton Léger sur Radio Caraïbes, Nenel Cassy sur Radio Scoop FM, Antonio Cheramy Don Kato, Evalière Beauplan, ils ont tous vanté leur capacité à organiser la violence politique au profit de leur famille politique Lavalas.

Faut-il rappeler que Moise Jean-Charles de la Plate-Forme Pitit Dessalines qui, à plusieurs reprises, avait pris l’Ambassade des Etats-Unis pour cible, a passé les cinq (5) ans de la Présidence Martelly à répéter sur les médias son objectif de créer dans le pays un chaos politique par la violence politique. Ils ont tous organisé ouvertement, ont appliqué la violence pour bloquer les élections et faire main basse sur le pouvoir d’État en dehors du processus électoral.

Nous voici dans une démocratie dans laquelle des groupes violents menés par des hommes politiques connus se croient autorisés à violenter des maisons de commerce, des professionnels, des passants, des marchands de rue et des ambassades.

Il est donc impératif de réclamer la coopération internationale pour faire cesser ces pratiques et combattre toutes velléités terroristes en Haiti.

Durant toute sa campagne électorale, Jovenel Moise n’a jamais cessé de répéter que “la stabilité politique est le premier des biens publics”. Il doit aussi respecter cette promesse électorale en adoptant les dispositions pour mettre les apprentis terroristes hors d’état de nuire.

Aussi, le Président Jovenel Moise doit-il se demander sur qui peut-il compter pour faire face aux apprentis terroristes. Car, il est bruit que

1- les policiers n’ont pas encore reçu leur paie,

2- ce n’est pas un secret que le DGPNH Michael Gédéon est sous contrôle de Privert et de ses apprentis terroristes,

3- le Président serait en totale désunion avec sa base politique TET-KALE,

4- une mauvaise gestion du salaire minimum qu’on pourrait maintenir à 6.50 U.S. comme au temps de Laurent Lamothe lorsque le dollar américain valait 42 gourdes,

5- trop de temps aux Cayes alors que les grandes villes sont abandonnées,

6- décision annoncée contre les ONGs qui ont le contrôle effectif et réel du terrain,

7- conflit avec des pétroliers français, des producteurs d’asphaltes et d’électricité….

trop d’ennemis en même temps, dans un contexte de conflits politiques internes.

Il est temps de penser à une retraite politique pour rectifier le tire. Mais, quant aux apprentis terroristes, il faut les combattre jusqu’à leur dernier retranchement.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
13 Septembre 2017
WhatsApp: 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
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