Pour la deuxième journée consécutive, le pays était bloqué. Les banques commerciales, les petits commerces, les écoles n’ont pas fonctionné. Pour la plus grande joie des opposants farouches au pouvoir en place, la société dans toutes ses sphères a été quasi-totalement paralysée. Les professionnels de l’instabilité, les experts de la destruction gratuite imposent leur loi !
En conséquence, la peur qui s’est installée dans les esprits, à cause bien évidemment des menaces de toute sorte proférées à longueur de journée par l’Opposition en panne d’imagination transcendante, a immobilisé les gens chez eux. Que l’on ne s’y méprenne pas ! Ce n’est pas le mot d’ordre de grève des opposants qui a été respecté, c’est plutôt l’instinct de conservation qui a cloitré les citoyens dans leurs habitats.
Dans un pays comme Haïti où le nombre d’heures de classe nécessaires à la bonne formation des élèves est déjà insuffisant, la perte d’une seule journée scolaire est catastrophique. Pour leur bon plaisir, pour la satisfaction de leurs intérêts personnels, les opposants au régime en place ont fait perdre aux écoliers deux jours de classe. Aucune garantie que nos enfants seront en mesure d’aller à l’école durant les trois derniers jours de la semaine.
Pendant que des milliers d’écoliers à travers tout le territoire sont contraints de rester à la maison, privés de force du ‘’pain de l’instruction’’, les enfants des fossoyeurs du pouvoir se la coulent douce en terre étrangère.
Les fils et filles des ‘’lanceurs de grève et de mobilisation violente’’, André Michel, Moïse Jean-Charles, sénateur Antonio Chéramy dit Don Kato, entre autres, vont à l’école en toute quiétude chez le ‘’Blanc’’.
Paradoxe ! Ils prétendent défendre la cause du peuple pendant que leurs enfants ne font pas partie du peuple. Pour la cause personnelle des opposants, des citoyens manipulables et manipulés bloquent les rues, érigent des barricades de pneus enflammés, empêchant ainsi nos enfants de prendre le chemin de l’école.
Les opposants s’en foutent royalement puisque leurs enfants se forment dans les meilleures écoles et universités des États-Unis, de Paris, de Cuba…
Comprennent ceux qui ont la volonté de comprendre !
En tout cas, dans cette Haïti où l’impossible est possible et le possible impossible, vous ne vous étonnerez de rien, ou plutôt vous vous étonnerez qu’on puisse encore s’étonner de quelque chose.
Source : Haiti24
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