vendredi 17 juillet 2020

La politique Blackout des oligarques contre l’EDH et le peuple haïtien.- #LeReCit


La politique Blackout des oligarques contre l’EDH et le peuple haïtien.- (Texte de Cyrus Sibert)

Fournir de l’électricité à la population haïtienne est devenu un enjeu majeur. D’un coté cela renforcerait l’utilité de l’entreprise publique EDH, le prestige de l’État et la légitimité du Président de la République, dans un autre sens, cela confirmerait les accusations contre les oligarques du Groupe Blackout, ce regroupement privé qui a empoché des centaines de millions de dollars américains sans honorer leur contrat de production d’électricité.

En conséquences, le groupe Blackout n’a pas seulement capturé l’#EDH (Electricité d’Haiti), il a aussi capturé le syndicat de l’#EDH dont certains membres avaient incendié les moteurs des centrales de Varreux en vue de justifier l’adoption du contrat en faveur des compagnies privées. Aujourd’hui encore, il est bruit qu’une main invisible a mélangé le carburant des centrales à un produit inconnu dans le but de détruire les moteurs. C’est le cas au Cap-Haitien et à Varreux. De plus, dans plusieurs quartiers de la capitale, on s’attaque aux pilonnes électriques. Il s’agit d’une véritable guerre de guérilla contre l’EDH en vue de l’empêcher de fonctionner correctement.

Il y a aussi la privatisation des FAKE organisations de droits humains qui n’ont jamais dénoncé ces contrats scandaleux ni la corruption au sein de l’EDH ou au niveau de l’État. Sous les yeux de militants de droits humains, des oligarques corrompus avaient capturé des centrales électriques de l’État. Le Président de la République, Jovenel Moise a ainsi mis fin à cette monstruosité, faisant ainsi preuve d’un courage et d’une détermination rares en Haiti.

Aujourd’hui, Syndicat , “prétendus militants de Droits humains” et certains médias continuent de défendre les intérêts de ces oligarques du Groupe Blackout — ces nuls que nous appelons #BoujwaSalop; Le marché de l’électricité en Haiti étant évalué à environ 200 millions dollars américains par an.

En effet, au niveau de #LeReCit, nous avions vu juste. A partir de la décision du Président Jovenel Moise de remettre l’État en possession des centrales électriques de Varreux, nous avions suggéré un nettoyage complet au sein de l’institution, en commençant par le renvoi du Directeur Général suivi des saboteurs qui reçoivent de l’argent pour affaiblir l’institution et l’empêcher de fournir l’énergie électrique.

Car, il était clair que tout allait se jouer sur la capacité de l’EDH à prouver qu’elle est capable de fournir de l’électricité et qu’un contrat privé de gestion n’était pas nécessaire. Tout l’enjeu était autour de la capacité de l’EDH de produire une quantité raisonnable de megawatts en vue d’améliorer la situation dans le pays — de passer de BLACKOUT à la LUMIÈRE. Comme d’habitude, on a hésité et le résultat est catastrophique. Pour le bonheur de ceux qui ont vu leurs contrats résiliés, la situation s’est aggravée.


Si vous avez constaté une baisse d’intensité dans notre présence sur les réseaux sociaux et surtout dans les habituelles polémiques politiciennes, c’est parce que nous étions occupés à suivre une formation intensive sur l’“Energy Journalism”. Car, après 18 ans de journalisme politique incluant 12 années d’enquête sur les abus sexuels des pédophiles, il fallait changer de perspective. C’est toujours mieux d’avoir de nouvelles perspectives, de nouveau champ de travail.

Une formation qui nous permet d’être conscient de l’évolution des forages, de la production, la distribution, de la modernisation, des recettes financières, des retombées économiques, de la corruption, de toutes les conséquences que le secteur de l’énergie peut avoir sur la vie des peuples, des régions du monde, de l’environnement, etc.

Les avancées technologiques sont spectaculaires. A chaque fois qu’on posait des questions sur la situation en Haïti, c’était embarrassant : Pourquoi pas une raffinerie dans votre pays? Quelles sont les perspectives dans ce secteur? Quel est le niveau de développement de la production d’électricité en #Haiti? etc, etc.


En ce sens, nous avions pris part à la Conférence de l’“Energy Chamber” sur invitation de la Compagnie Nationale de Gaz “NGC” de Trinidad & Tobago. On peut en déduire que la Caraïbe est très dynamique. Il y a des explorations de pétrole et/ou de gaz naturel, un peu partout. C’est le cas à Trinidad & Tobago, à la Barbade, Guyana, Belize, Bahamas, République Dominicaine, Cuba…partout, les centrales électriques se modernisent. 




La présentation de Madame Dionne Nugent, la Directrice de J.P.S. (la Compagnie d’Electricité de la Jamaique) a été pour nous la plus touchante. Un niveau d’expertise, une clarté dans la démarche, des précisions, une vision claire pour la modernisation de l’entreprise en tenant compte des difficultés. On est loin des histoires de “gérants de Delco d’État” que nous avions eu en #Haïti avec la SOGENER dans les centrales de Varreux. La responsable jamaïcaine compte augmenter les stations de recharge pour des voitures électriques dans son pays.

Qu’est-ce qui empêche à Haïti d’avoir une telle gouvernance au niveau de l’électricité?

Alors que nous perdons notre temps dans des polémiques inutiles, les dominicains sont en train de construire une centrale à charbon d’une capacité de 752 Megawatts, extrêmement polluante, dans le cadre d’un projet dénommé PUNTA CATALINA, tandis que d’autres pays de la caraïbe exécutent des plans de dé-carbonisation qui consistent à appliquer les nouvelles technologies visant à transformer les usines à Diesel en usine à hydrogène LNG (Liquified Natural Gaz) ou à ammonia (NH3), ….des produits qui ne rejettent pas du gaz carbonique dans l’atmosphère, mais de l’hydrogène ou de l’azote inoffensive.
( https://www.power-technology.com/projects/punta-catalina-power-project
 )


Telle est la réalité autour de nous. Tous les noirs de la caraïbe ne perdent pas leur temps dans des idioties. Le niveau est spectaculaire chez nos voisins. Il fallait voir la qualité des présentations, des illustrations au Power-Point…

Cette expérience me porte à croire que nous devons tout faire pour faciliter l’intégration de nos jeunes dans toutes les activités de la région. Cela passe par l’intensification de l’enseignement de l’anglais et de l’espagnol. Nos jeunes doivent pouvoir intégrer l’Université West Indies — où on ne perd pas son temps dans des interminables manifestations de rue.


La mer….

Pourquoi avons nous Haiti abandonné la mer? Lors des interventions de plusieurs responsables de compagnies maritimes sur la stratégie de de-carbonisation des navires, nous avons observé le volume d’opportunités dans le transport maritime que des jeunes haïtiens pourraient bénéficier. C’est complètement insensé que nous ayons décidé d’abandonner la mer. 


Ce site peut aider sur les activités maritimes : https://www.dnvgl.com/about/index.html#


Si depuis quelques temps, nous re-publions des articles du site https://caribbeanbusinessreport.com
 de la Chambre de Commerce du Secteur Privé de la Caraïbe, c’est pour attirer notre attention sur le niveau et la qualité des reportages et des sujets abordés chez nos voisins. Nous devons penser à être plus productifs. Car, avec la destruction sans fin que nous avions initiée en 1986, la pauvreté, la misère ou la précarité ne peut que s’aggraver.

En réalité, à la base de cette haine que vous voyez dans les débats publiques, sur les médias et les réseaux sociaux, il n’y a que la précarité, le désenchantement d’une classe moyenne qui se croyait épargnée et dont malheureusement l’existence devient de plus en plus difficile, vivant dans une situation de quasi-pauvreté.

Dans la nature, ceux qui subsistent sont ceux qui peuvent s’adapter. Notre société est enkystée (un être vivant immobilisé à l'intérieur d'un kyste) dans des bêtises de destruction répétitive. Toujours les mêmes histoires, les mêmes scandales, les mêmes bulletins d’info. Faisons un effort pour briser ce cercle vicieux qui nous empêche de grandir .

Commençons par nettoyer nos rues, assurons la sécurité publique, négocions la stabilité politique. Ne laissons plus des “journalistes-limités” nous faire croire que la criminalité des gangs est une affaire qui ne regarde que la Police, la Justice, le Gouvernement et Jovenel Moise. Tous ces événements regrettables ont une répercussion sur notre niveau de vie.

Les réseaux sociaux doivent nous permettre de voir ce qui se passe ailleurs, autour de nous. Prenons le temps de regarder et d’imiter les gestes positifs.

Car, si nous n’avançons pas, nous reculons.


Cyrus Sibert,
#LeReCit @reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
17 juillet 2020
Whatsapp: +509-3686-9669
www.reseaucitadelle.blogspot.com

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