mardi 5 octobre 2021

« Pandora Papers » confirme le sens de l’engament de Laurent Lamothe en Haiti : internationalement bien établi, il fait le don de soi pour la renaissance de son pays.-

Le Premier Ministre Laurent Lamothe et des membres du syndicat des employés de l’EDH.
Photo crédit : Ministère de la Communication, 2014

[ « Pandora Papers » conforte l’image de Laurent Lamothe en Haiti : Un homme d’Affaire à succès international, mais attaché à Haiti par amour, par patriotisme et non par besoins matériels. Si des haïtiens, sans complexe, peuvent créer des compagnies multinationales compétitives, nous pouvons aussi changer Haiti. ]


« Pandora Papers » prouve la beauté de la démocratie, le droit pour les journalistes de poser des questions et l’obligation morale pour les personnalités d’y répondre dans les limites de leurs droits et liberté.

« Pandora Papers » démontre la force du journalisme d’investigation dans une démocratie. Car, il ny a pas de démocratie sans enquête journalistique, pas de démocratie sans presse d’opinion.

Cependant, « Pandora Papers » ne nous a rien appris sur Laurent Lamothe qui s’est toujours présenté sur les médias et lors de toutes ses conférences de presse comme un homme d’Affaire, un entrepreneur haïtien, qui sans complexe, a co-fondé le groupe GLOBAL VOICE qui offre des services divers dans plus de 45 pays.

Après la chute de Jean-Claude Duvalier, j’ai vécu le lynchage médiatique et politique de lhomme d'affaires Thomas Désulmé en Haïti par des jaloux et des rétrogrades haïtiens.  L’homme fut un industriel haïtien qui avait fait succès à la Jamaïque où il a créé plusieurs usines. Il rêvait de mettre son expérience au service de son pays. 

A travers son parti PNT (Parti National du Travail), il avait promis du travail à ses frères et sœurs d’Haïti. Mais, comme d’habitude, les gardiens du système l’ont combattu systématiquement. Aujourd’hui, le résultat est là : Des jeunes haïtiens qui fuient leur pays à la recherche du travail à l’étranger, en République voisine. Telles sont les conséquences de la "Résistance au changement de la politique d’exclusion de tous les haïtiens qui ont réussi ailleurs.

Je remémore encore la chanson de campagne du PNT “Désulmé se travay! An nou konbat la mizè avek travay. An nou vote Désulmé.”

L’histoire de Thomas Désulmé en Haïti m’a permis de comprendre la misère de Laurent Lamothe face à l’habituelle "résistance au changement".

Le président Jovenel Moise vient de le payer de sa vie.

Impossible de changer le statu quo. Ceux qui capturent l’État haïtien ne veulent pas de modernité. Ils se sentent agacés par les programmes « Gouvènman Lakay », les conseils de gouvernement en direct où tout est détaillé sur le petit écran. Ils ne veulent pas non plus de la “diaspora haïtienne”, ces gens qui ont vécu dans des sociétés industrialisées d’Amérique du Nord ou dEurope, qui accumulé assez d’expérience, de savoir-faire et de compréhension de ce qui ne va pas en Haïti, comment cela devrait être et les décisions à prendre pour changer la situation dans le pays. 

Résistance au changement!

Spectateur des déboires de Thomas Désulmé, j’ai vite compris la situation à laquelle fait face Laurent Lamothe en Haïti. Car, quand on associe la traditionnelle "culture de jalousie" de chez nous, avec les discours anti-capitalistes de la gauche démagogique durant ces 30 dernières années, cela rend lacceptation dun homme daffaire à succès plus difficile qu’au temps de Thomas Désulmé. 

Mais, en fait, que proposent ceux qui critiquaient Désulmé, ceux qui critiquent Laurent Lamothe et tous les autres haïtiens qui brillent à l'étranger…. RIEN! 

Ils n’ont rien proposé en 1990, n’ont aucune proposition aujourd’hui et n’avance rien en terme de perspective d’avenir. Ils se contentent d’être contre. Et daccuser ceux qui réussissent. Une façon de se donner bonne conscience : "Si j’ai échoué dans la vie, c’est parce que je suis un homme bon. Car, ceux qui réussissent sont tous mauvais."

Ils nous demandent de rester là, à attendre notre mort ou à fuir notre si beau pays pour pouvoir survivre. Ils transforment Haïti en un mouroir à ciel ouvert. Ils se contentent de critiquer à haute voix ceux qui font des efforts, pourtant en catimini, ils flattent les tenants du système jusque dans leurs hôtels où résidences privées où ils sont nourris, reçoivent quelques billets, quelques containers d’aide aux sinistrés, et pour les plus chanceux un magasin de motocyclettes.

Tel est le sens de la vie de ces valets du système qui ont vendu leur âme à l’élite économique la plus répugnante de l'Amérique, cette élite conservatrice et rétrograde qui maintiennent leur pays dans le sous-développement et la misère la plus abjecteMalgré leur niveau d’études supérieures, ces valets sont incapables de voir si Haïti est en voie de disparition. Car, il est impossible de changer le pays avec ce statu quo ante qui résiste au changement. Il faut changer de paradigmes.

Aujourd’hui, suite à la publication du rapport d’enquête journalistique “Pandore Papers”, ces fidèles serviteurs du système pensent pouvoir relancer leur manœuvre déloyale de fabrication de "bouc émissaire" et cherchent à faire de ce beau travail indépendant de recherches et de la transparence, orchestré par le Consortium de journalistes ICIJ, un réquisitoire contre Laurent Lamothe pour continuer à assassiner son caractère.

“Ils sont devenus tellement fous!” qu'ils narrivent pas à réaliser si « Pandora Papers » prouve ce que nous avions toujours dit : Laurent Lamothe est un homme a succès de niveau international. Sa présente sur la scène politique haïtienne est motivée uniquement par son patriotisme, son désir de voir Haïti évoluer; lobsession de replacer son pays sur la scène internationale, au rang des grandes nations, conformément à la dimension de son histoire. 

Toutes les compagnies co-fondées par Laurent Lamothe l’ont été avant 2010, date de son engagement dans la politique haïtienne. Aucune de ces compagnies n’a été créée lorsqu’il était au pouvoir. Ce sont des compagnies rétractables et qui de fait ont été retracées lors de l’enquête menée par 600 journalistes et qui a conduit au rapport « Pandora Papers »Aucune de ces compagnies ne travaille en Haïti. Elles sont plutôt engagées dans d’autres pays du monde.

Faut-il rappeler que Laurent Lamothe fut l’unique personnage à réclamer une enquête internationale sur la gestion des fonds Petrocaribe. Aussi, est-il le seul à proposer une enquête sur la traçabilité des fonds Petrocaribe. Ce que vient de faire le Consortium de Journalistes ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) a prouvé que les entreprises de Monsieur Lamothe n’ont aucun lien avec Haïti. Les tentatives d’implantation de Global Voice en Haïti ayant été combattues par les tenants du système, le groupe offre ses services au niveau international.

Comme nous l’avions toujours dit, il n’est pas difficile de retracer les fonds Petrocaribe. Il suffit de revoir la liste des entreprises, des compagnies et des institutions qui ont reçu des chèques à partir des comptes de l’État à la BRH, à la BNC, au BMPAD… C’est facile.

De plus, nous avions publier la liste des compagnies et institutions ayant reçues des Fonds Petrocaribe, et surtout les comptes bancaires sur lesquels les fonds ont été déposés.

1- Liste de comptes ayant reçu des fonds #Petrocaribe.- #LeReCit #Haiti

2- Liste des Firmes/Entreprises et Institutions publiques ayant reçu des décaissements en provenance directe des Fonds PetroCaribe.- (de 2010 à 2017)


Et comme vient de prouver le rapport “Pandora Papers”, les compagnies du Premier Ministre Laurent Lamothe ne travaillent pas en Haïti. Elles ont des contrats de télécommunications, de cybersécurité, de gestion de données, de logiciels de comptes prépayés, d'investissement et de l’immobilier, à l’extérieur d’Haïti.

Ceux qui attaquent lancien Premier Ministre sur ce point perdre leur temps. Ils orchestrent une campagne de propagande mensongère sans avenir et au final renforcera celui qu’ils croient détruire.

Laurent Lamothe ne finira pas comme Thomas Désulmé. De façon directe ou indirectement, sa vision de changement, de modernisation et renaissance d’Haïti aboutira. 

Si des haïtiens, sans complexe, peuvent créer des compagnies multinationales à succès, nous pouvons changer Haiti.

N’ayez pas peur, Haïti renouera avec la grandeur de son histoire. La résistance au changement est éphémère il suffit de persévérer.

VIVE Haiti!

Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

05 Octobre 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669



Lisez la Note de clarification au sujet des “Pandora papers”.-



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