mardi 16 septembre 2008

Messe en mémoire des victimes des ouragans Hanna et Ike

Par Hansy MARS

hansymars@gmail.com

Cap-Haïtien, le 16 septembre 2008 ; (Ré.Cit.).-

L'archevêque du Cap-Haïtien, Mgr Louis Kébreau, le jeudi 11 septembre 2008, a célébré une messe d'action de grâce en la mémoire des victimes des dernières intempéries ayant causé la destruction et l'inondation de plusieurs villes du pays.

Par cette messe, l'archevêque compte sensibiliser les chrétiens catholiques sur l'importance de leur rôle dans de telles situations et pense qu'avec la force et l'appel de la Trinité dans la vie et la gestion du pays, la population connaîtra moins de souffrances. ''Enfin, il faut que les dirigés et nos soi-disant dirigeants accordent une place spéciale à Dieu dans toutes leurs actions et que le Saint-Esprit puisse nous venir en aide'' disait Mgr Kébreau dans son homélie de circonstance.

« Le pays aurait pu ne pas vivre de telles catastrophes, connaître autant de victimes, si oui, si les gens en qui nous avons placé notre confiance lors des élections, en leur donnant nos votes, avaient tenu leur promesse en planifiant des stratégies pour la sauvegarde de l'environnement. Car sans aucune planification le pays n'ira nulle part » clame l'archevêque en présence de dizaines de milliers de fidèles réunis en la Basilique Notre Dame du Cap-Haïtien. Mgr Louis Kébreau poursuit dans le même sens, en exhortant les autorités tant locales que nationales à faire preuve de bonne volonté dans les prises de décision afin de ne plus continuer à utiliser leur pouvoir à des fins personnels mais plutôt en l'utilisant au profit de la communauté et du pays.

Pour ce dernier, c'est le moment idéal pour que les parlementaires du Grand Nord fassent valoir leur capacité, en prônant la révision ou l'adoption d'un plan de développement humain. Car pour le prélat ce plan de développement qu'on a, n'est entretenu que par une répartition inéquitable des fruits de la croissance nationale entre la mégapole de Port-au-Prince accapareuse de l'essentiel des services publics collectifs et les administrés des périphéries provinciales pendant que la population crie, chante, rie et danse. Car le spectacle de la vie quotidienne ne porte pas toujours à l'allégresse.

A rappeler que durant le week-end écoulé, plusieurs organisations de la société civile capoise avaient entrepris des activités de levée de fonds en faveur des victimes des inondations aux Gonaïves.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 16 septembre 2008, 15 heures 17.

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