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Cap-Haïtien, le 04 Mars 2009 ; (Ré.Cit.).-
Antonio Désamours, le principal accusé dans le meurtre de Guy Salvant, arrêté par la police de Port-au-prince, le 28 février 2009, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Guy Salvant, a trouvé sa libération quelques heures après son interpellation.
Le lundi 2 mars 2009, Frantz Termilus, le Chef de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) était, comme tout le monde, étonné de voir que le détenu n’était pas dans sa cellule. Il était question de le transférer au Cap-Haïtien pour la suite de l’enquête.
Le Palais National aurait, ainsi, donné l’ordre de libérer le principal meurtrier de Guy Salvant, le frère de Hugues Célestin, abattu froidement à Milot, le 15 janvier 2004.
Le mandat d’amener du Juge d’Instruction Emmania Fatal, lancé contre Antonio Désamours et exécuté le samedi 28 février 2009, restera sans effet.
Antonio Désamours étant le bras droit de Moise Jean-Charles, Conseiller du Président René Préval pour le Nord, son crime restera impuni. Avec la candidature au Sénat de Moise Jean-Charles, l’avancement de l’enquête risque de nuire et de mettre la présidence et son parti dans l’embarras.
Dans une conférence de presse, donnée le Lundi 2 mars 2009, le Député Hugues Célestin accuse le Chef de l’Etat de faire obstruction à la justice. Selon lui, de tel comportement du Chef de l’Etat est inacceptable, il promet de consulter la Commission Justice et Sécurité de la Chambre Basse afin d’interpeller le Directeur Général de la Police Mario Andrésol, le Ministre de la Justice Jean-Joseph Exumé et le Secrétaire d’Etat de la Sécurité publique Luc Eucher Joseph.
Ce dossier met à nu l’intervention du Chef de l’Etat pour protéger les criminels et corrompus qui lui sont proches.
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