Braquage d'une maison de commerce à Cap-Haitien, la sécurité continue de se détériorer. Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti. www.reseaucitadelle.blogspot.com Cap-Haitien, il est 7 heures pm. Une maison de commerce dénommé MEGACELL, spécialisée dans la vente des cartes de recharge pour les compagnies de téléphones mobiles, situé à la rue 15 L vient d'être attaquée par 3 bandits armées. Selon les témoignages, les bandits, opéraient tranquillement sans difficultés. Les trois (3) hommes sont entrés dans le magasin MEGACELL devant tout le monde. Malgré l'appel au secours du propriétaire qui se trouvait à l'Etage, ils ont pu emporter le contenu de la caisse. Après avoir réalisé leur forfait, ils ont pris la rue 14, marchant tranquillement à travers les rues avec leurs armes à la main. Le niveau de sécurité dans la ville du Cap-Haitien continue sa descente de façon vertigineuse. On signale une recrudescence des civils circulant avec leurs armés à feu, comme au temps des chimères d'Aristide. L'intégration de certains lavalassiens extrémistes, connus pour leur caractère violent, au regroupement INITE semble être une autorisation tacite à reprendre les actes de banditismes de jadis. Les commissariats de la zone ne sont pas équipés. Celui de l'Acul du Nord qui est responsable de la zone de La Rivière Salée réputée pour les cas d'enlèvement, n'a pas de véhicule de service en état. Faute de batterie et/ou de pneus, les policiers ne peuvent pas patrouiller dans leur espace qui est paradoxalement la commune du Président du Sénat Kelly C. Bastien. Le pire, les policiers n'ont pas de munitions pour les revolvers de calibre 38 qu'ils utilisent. Ils sont bien obligés de conserver les 6 cartouches restantes pour leur défense personnelle. Quant aux bandits arrêtés, ils sont vite relâchés sur demande d'un ''élu du peuple''. Mêmes les bandits qui violent les femmes du coté de Carrefour Cangnette ont bénéficié de la protection bienveillante d'un parlementaire. Sur RTV (Radio Télé Venus), à l'émission TI KOZE avec La Mairie animée par le Maire Michel Saint-Croix, Michel Castel Jean-Michel un accidenté dénonce les menaces d'un nommé RORO NIKE ainsi connu qui voulait l'exécuter à l'Hôpital Justinien où il est hospitalisé. Le bandit a erré sur la personne de Jean-Michel, un professionnel spécialisé dans la réparation des sièges de voiture. Il est arrivé avec son arme, toujours d'après Michel Castel, semant la panique dans la salle où se trouvait le patient. La direction de cette institution se plaint des cas répétés d'hommes armés à la recherche de patient pour les achever. A Saint-Raphaël, il y a de cela 8 jours, deux jeunes ont été atteints par des balles venant de l'équipe du Député de Circonscription. Une bagarre électorale qui s'est terminée en fusillade avec comme conséquences deux blessés graves dans un état critique. Voila la situation dans laquelle la PNH évolue. On se demande s'il y a dans ce pays un parlement pour pressurer le DGPNH Mario Andresol. Paul Denis aujourd'hui Ministre de la Justice se fera t-il complice de cette vague de violence ? Faut il une mobilisation ''gason pa kampe fam pa chita'' pour forcer les hommes de Port-au-Prince à respecter leur obligation de service envers la population ? Quelle est la position de la Mission de l'ONU face à cette situation qui constitue l'élément fondamental de sa MINUSTAH ? Il est triste d'affirmer qu'en Haiti à l'approche de joutes électorales une main invisible, toujours liée aux pouvoirs organise la violence dans le but de faire régner la terreur, d'intimider les citoyens et d'emporter haut la main les élections. Croyez nous, on ne sent plus en sécurité dans la ville de Cap-Haitien. Les bandits sont bien connus, les commissariats de police sous équipés, les responsables sont imbus de la situation. Même quand récemment, du coté Plaisance, la PNH/Nord a procédé aux arrestations de deux kidnappeurs membres du réseau de Willy Etienne, le chef de gang recherché depuis deux ans pour ses multiples actes d'enlèvements dans le nord, selon nos sources cela reste un cas qui témoigne des efforts sans moyens des policiers qui souhaitent faire leur travail. Cependant, on ne sent pas le poids du Haut Commandement de la PNH. Nous ignorons pourquoi le Haut Commandement de la Police et les forces de la MINUSTAH ferment les yeux. RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 28 décembre 2009, 20 hres 22. |
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