Jeudi, 23 septembre 2010 09:46 | Le chef de la Minustah fait obstruction à la justice selon des leaders politiques Des représentants de divers secteurs de la vie nationale condamnent le refus du chef de la Minustah d'autoriser une enquête sur le décès d'un adolescent dans un baraquement des casques bleus népalais. Des sénateurs et leaders politiques accusent le chef de la Mission Onusienne, Edmond Mulet, d'obstruction à la justice en refusant d'autoriser la comparution d'une interprète de la Minustah par devant le juge instructeur en charge du dossier.
Certains sénateurs de l'opposition dont Edmonde Supplice Beauzile (Fusion) et ceux du parti au pouvoir dont Kelly Bastien, exigent la poursuite de l'enquête sur l'assassinat de Gerald Jean Gilles. La sénatrice Beauzile se demande s'il ne serait pas nécessaire que des membres de la mission onusienne soient déclarées " persona non grata.
Le silence des autorités haïtiennes est également condamné par certains dirigeants politiques et des membres de la société civile. Le président du parti Jeunesse Pour la république (JPR), Fednel Monchery, soutient qu'il s'agit d'une exécution sommaire. Il révèle que les casques népalais avaient accusé la victime d'avoir volé 800 dollars. Le chef de file de JPR souligne que Gérard Jean Gilles a été pendu pour avoir commis le forfait.
Les dirigeants de JPR réclament le départ de la Minustah et annoncent la tenue d'un sit-in devant le ministère de la justice. M. Monchery lance un appel à un soulèvement populaire contre la Minustah qui selon lui a déclaré la guerre au peuple. Les dirigeants de la mission continueront à tuer par pendaison de nombreux citoyens haïtiens si le peuple ne se révolte pas, martèle M. Monchery.
LLM / radio Métropole Haïti |
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