Le compte à rebours a commencé pour Préval par Leslie Péan ( 31 janvier 2011) Le mouvement démocratique s'achemine-t-il vers un dékabès qui peut lui permettre de mettre sous les verrous deux des coquins qui ont fait des torts irréparables à Haïti ? Le retour de Jean-Claude Duvalier le 16 janvier 2011 constitue la cristallisation de la récupération de l'aile criminelle de Fanmi Lavasse et l'adoption de la version françoisiste du duvaliérisme par le président Préval. C'est cette symbiose qui a porté le politologue Sauveur Pierre Etienne a créé le néologisme de Duvalasse. Un méga-procès contre Jean-Claude Duvalier et René Préval, aiderait à mettre les pendules à l'heure une fois pour toutes. Ce serait l'occasion de dévoiler les complicités nationales et internationales dont ces chefs d'État ont bénéficié pour maintenir le peuple haïtien dans la soumission. Outre qu'il aiderait à mettre fin aux pratiques de corruption et d'abus de pouvoir qui ont marqué nos deux siècles d'histoire, ce méga-procès serait une thérapie pour toutes les victimes de ces régimes et servirait à mettre un baume sur leur malheur et celui de leur famille. Il serait un élément salvateur pour la santé mentale des nouvelles et futures générations qui ne savent comment gérer l'absence de culpabilité de leurs ainés. En effet, les duvaliéristes n'ont pas mauvaise conscience pour leurs crimes. Au lieu de se cacher, ils parlent à haute voix, renforçant ainsi les souffrances et la douleur d'une population traumatisée sans en être consciente. En plongeant Haïti dans la barbarie, les Duvalier ont curieusement entretenu de graves illusions sur leurs gouvernements pendant plusieurs générations. Contrairement aux Allemands qui ont fait la lumière sur les causes de la catastrophe hitlérienne, les Haïtiens ont fait l'impasse sur le passé duvaliérien en manifestant un refus d'éclairer les nouvelles générations sur ce qui s'est passé de 1957 à 1986. D'où le manque de repères et de valeurs éthiques et l'attrait du duvaliérisme pour des jeunes journalistes qui saluent avec révérence les assassins d'hier. Avec le recul, il est permis de penser aujourd'hui que le maintien de certains duvaliéristes à des postes clés de la diplomatie haïtienne ainsi que le retour de Jean-Robert Estimé dans l'entourage de Préval constituaient des bancs d'essai pour le retour de Jean-Claude Duvalier. Ayant sondé l'atmosphère générale et mesuré les frontières du faisable, Préval réalise ou utilise (ce qui revient au même) le retour de Jean-Claude Duvalier pour tenter de faire diversion afin de réaliser son fantasme de se perpétuer au pouvoir. Duvalier remplace les pratiques de l'occupation américaine par la pagaille C'était sans compter avec les protestations populaires, car la musique de la continuité duvaliériste prévalienne ne plaît pas aux oreilles du peuple haïtien. Le rêve prévalien se meurt, entraînant avec lui la prescription évoquée pour protéger Jean-Claude Duvalier. Cette mesure scélérate est un rideau de fumée. La loi n'est pas la justice, surtout quand elle est promulguée par des bandits soucieux de se donner l'impunité. Si ces fourbes persistent dans leur entêtement, il ne restera que le recours à la force pour faire triompher la justice. Pour faire abolir le décret criminel du 18 juin 1986 protégeant les détenteurs du pouvoir politique qui ont commis des crimes et délits entre le 22 septembre 1957 et le 7 février 1986. En évoquant ce décret dans la conjoncture actuelle pour absoudre Jean-Claude Duvalier et ses acolytes, les manœuvriers qui ont fait leurs classes dans le fascisme duvaliérien ne font pas que protéger leurs complices. Ils continuent de refuser de rendre des comptes à la jeunesse qui dès lors non seulement grandit dans le mensonge et l'injustice mais surtout n'arrive pas à maitriser son rapport aux générations antérieures, à son passé et à la nation. C'est un fait que certains se trompent de bonne foi et par ignorance. Il faut alors apprendre, car, comme le disait Albert Einstein, « Nous sommes tous très ignorants, mais nous n'ignorons pas tous les mêmes choses.» Dans notre pays où règne une ignorance cultivée, caractérisée par le voyé monté, les études et le savoir sont systématiquement combattus et remplacés par le tout voum se do. Trente ans d'hégémonie tonton macoute ont marqué le déclin de l'instruction et la possibilité de décrocher n'importe quel diplôme pourvu qu'on soit « chef » ou « fils de chef ». Nombre de cancres sont ainsi devenus médecins, ingénieurs, agronomes et avocats. C'est ainsi que Astrel Benjamin, analphabète à peine fonctionnel, tristement célèbre juriste des Cayes, diplômé de l'école de droit de Jérémie, a pu être proclamé lauréat de sa promotion. La bêtise a atteint une telle proportion que même Papa Doc s'est trouvé embarrassé par les résultats de son œuvre macabre. Dans ce dernier domaine, celui de la règle de droit, les dégâts sont particulièrement élevés. François Duvalier est intervenu personnellement à plusieurs reprises auprès de directeurs qui venaient de sanctionner l'indiscipline de subalternes en appliquant les règlements administratifs. Il leur disait de sursoir sur le retrait d'un trentième du salaire de ces employés coupables car ils étaient des tontons macoutes qui avaient délaissé leurs postes. À son avis, une telle sanction rappelait trop l'occupation américaine sous laquelle il avait lui-même fait ses classes. Ce faisant, il inaugurait la pagaille qui allait s'installer dans la fonction publique à partir de son administration. Exit les feuilles de présence, les retards injustifiés et l'absentéisme dans la fonction publique. Démanteler l'appareil judiciaire duvaliériste En fait François Duvalier a fait subir au droit haïtien le sort que les vainqueurs appliquent aux vaincus. Tout en utilisant tout ce que lui convenait dans l'appareil judiciaire, François Duvalier a changé les principaux codes (Code du travail, Code rural, etc.) afin de les adapter à sa volonté de domination et d'assujettissement du peuple haïtien. En déclarant la guerre à la société haïtienne, François Duvalier a utilisé la férocité des tontons macoutes pour semer la peur et faire accepter pour le droit ce qui n'était en fait que la défense de ses propres intérêts et de ceux de son gouvernement. Entre autres, il fera amender la Constitution pour abaisser l'âge de la présidence et introniser son fils de 19 ans comme président à vie. Les théories juridiques dont nous héritons aujourd'hui sont celles du pouvoir duvaliériste. On ne saurait nier la tentative de refonte de l'appareil judiciaire initiée dans la Constitution de 1987 (que René Préval considère d'ailleurs comme un obstacle) mais il convient de remarquer que les actes, lois et procédures d'application n'ont pas suivi, ce qui était nécessaire pour démanteler le duvaliérisme dans l'appareil juridique. Aujourd'hui, les successeurs de Duvalier continuent la guerre contre le peuple haïtien pour le forcer à accepter sa propre subjugation. Les discussions actuelles sur le droit, les lois, les prescriptions, l'État de droit, la justice, etc. reflètent et traduisent cette réalité contradictoire. « Les lois, comme nous l'apprend Michel Foucault sont des pièges. Ce ne sont pas du tout des limites de pouvoir, mais ce sont des instruments de pouvoir ; non pas des moyens de faire régner la justice, mais des moyens de faire servir les intérêts[1].» Les lois sont les sanctions des vainqueurs sur les vaincus. L'État de droit qui sort du Moyen-Age résulte de la conquête normande de Guillaume le Conquérant en l'an 1066 qui impose ce qu'il a conquis par le fer et le feu sous le masque du droit. L'édifice juridique sert d'instrument de justification aux pratiques des détenteurs du pouvoir et quand ils perdent le pouvoir, cet édifice sert d'instrument de limitation de leur pouvoir. On ne saurait considérer comme un acte de justice le décret du 18 juin 1986, du gouvernement d'Henri Namphy, considérant comme prescrits les crimes et délits commis entre le 22 septembre 1957 et le 7 février 1986. Ce décret est en contradiction avec les besoins de justice du peuple haïtien qui a été torturé et massacré par les tontons macoutes de Jean-Claude Duvalier et de son père. Le Conseil National de Gouvernement (CNG), on le sait, s'était donné pour tâche d'endiguer les revendications de justice de la nation. Contre le décret fasciste du 18 juin 1986 Déjà le 25 février 1986, le tortionnaire Luc Désyr avait failli prendre la fuite à l'aéroport avec la complicité de ses acolytes dans le gouvernement tandis que le colonel Albert Pierre (Ti Boulé), chef de la police politique, partait pour le Brésil dans un jet privé escorté par ses amis militaires du CNG[2]. Le 19 mars 1986, Diderot Sylvain, officier des Forces Armées d'Haïti, avait donné l'ordre à ses troupes à Martissant de tirer sur une foule protestant contre les mauvais traitements infligés à un chauffeur de camionnette innocent, assassinant Yvon Covin et quatre autres jeunes. Un mois plus tard, le 26 avril 1986, le CNG démontrait sa volonté de perpétrer d'autres crimes en tuant huit personnes lors de la marche pacifique des démocrates organisée à la mémoire des victimes de Fort Dimanche. Qu'on se rappelle les jeunes Fred Coriolan, Wilson Auguste, Yves Erié, etc. qui tombèrent alors sous les balles assassines. N'était-ce l'intervention de l'ex-officier François Benoît, debout, affrontant les balles pour donner aux manifestants des consignes de protection, le carnage aurait été plus grand. Les photos des soldats tirant sur une foule désarmée indiquent comment la violence est l'apanage des forces réactionnaires. C'est sur cette route de malheurs que le CNG d'Henri Namphy édicte le décret fasciste du 18 juin 1986 pour absoudre les criminels de tous les méfaits commis entre 1957 et 1986. Après un séjour en Haïti, dans le dernier éditorial qu'il fit à la radio à Montréal le 16 mars 1986, deux jours avant sa mort, le prêtre et philosophe Karl Lévêque devait ainsi résumer le duvaliérisme sans Duvalier qui se développait dans la transition : « Puisque le CNG refuse de nettoyer l'appareil gouvernemental des éléments macoutes, puisqu'il refuse de mettre sous les verrous ceux-là que tout le monde considère comme des assassins et des voleurs, le peuple continue à exercer la justice. Il s'agit bien entendu d'une justice symbolique, puisqu'il choisit de s'en prendre uniquement aux personnages les plus connus pour leur férocité à réprimer leur voracité à piller les biens publics[3].» L'appareil gouvernemental a instrumentalisé la corruption et organisé de multiples agencements pour rendre acceptable l'impunité et en faire la règle du jeu collectif. Mettre fin à la certitude d'impunité L'appareil judiciaire est gangrené jusqu'à la moelle. Qu'on se rappelle l'incapacité de Joseph Maxi, militant comme pas un, alors ministre de l'Intérieur, de procéder à l'arrestation de Roger Lafontant et de Williams Régala revenu en Haïti le 7 juillet 1990. Les plaintes déposées par le militant Sylvio Claude contre Roger Lafontant l'accusant de tortures sur sa personne en 1983 ont été ignorés. C'est aussi le cas pour les mandats d'amener délivrés les 7 et 9 juillet 1990 contre Roger Lafontant et Serge Conille. Il ne faut pas oublier qu'en Haïti les coquins ont plus d'audace que les honnêtes gens. Aussi, à la demande des avocats de Roger Lafontant, dont Emmanuel Clersaint, Osner Févry et Lhérisson Alézi, le mandat d'amener a été annulé par le juge Luc Fougère, la veille du jour où l'affaire Lafontant devait être entendue par Arnold Charles, doyen du tribunal civil. La police et la justice se sont donné la main pour ne pas arrêter Roger Lafontant. Lhérisson Alézi dira alors à qui veut l'entendre : « Il n'y aura pas de Nuremberg en Haïti [4]». L'infrastructure mafieuse au ministère de l'Intérieur a eu raison du ministre Joseph Maxi. Le candidat Marc L. Bazin devait protester contre cet état de fait en déclarant : « Il faut que les ministres qui se disent démocrates démissionnent. » L'histoire aurait pris un autre tour si Roger Lafontant avait été traduit en justice. Tout comme en 1987, si les militaires n'avaient pas réalisé le bain de sang de la ruelle Vaillant du 29 novembre pour empêcher l'accession du professeur Gourgue à la présidence, le pays n'aurait pas connu tous ses errements qui ont conduit à la dissolution de l'armée d'Haïti et au double effondrement de l'État haïtien, respectivement en 1994 et en 2004. Les forces de répression duvaliériste concentrées dans l'armée continueront avec une politique de cruauté pour assurer la certitude d'impunité. Aucun des gouvernements de la période de transition 1986-1990 n'a échappé à la pieuvre duvaliériste jusqu'à ce que Jean-Bertrand Aristide arrive au pouvoir et installe l'ancien tonton-macoute Bayard Vincent, ministre de la Justice. On connaît le reste, y compris l'éviction de Monique Brisson qui voulait nettoyer les écuries d'Augias, son arrestation et son emprisonnement au Pénitencier National par l'adjudant Yves Perrin des Forces Armées d'Haïti (FAD'H) le 7 mai 1991. Ce tristement célèbre adjudant avait tout bonnement refusé d'exécuter l'ordre du tribunal présenté par l'avocate Monique Brisson demandant la libération de cinq paysans de Cazale qu'elle défendait. L'engagement de Monique Brisson lui vaudra alors la prison. La démacoutisation n'a pas eu lieu comme la dénazification s'est faite en Allemagne après 1945. Les failles dans le raisonnement La leçon est amère pour les démocrates naïfs qui croyaient refaire l'unité du peuple haïtien sans la justice. Plus préoccupés par la prise du pouvoir, ils ont oublié l'essentiel. La génération post-1986 n'est pas spontanée. Après trois décennies, les valeurs duvaliéristes s'étaient infiltrées dans tous les interstices de la société. L'esprit de cette génération n'était pas une feuille blanche. L'imaginaire et le symbole du « chef » avaient été intériorisés. Les graines de la destruction duvaliériste ont germé puisque nous avons refusé de les extirper de notre sol mental. Le procès du duvaliérisme n'a jamais été fait. Ce n'est pas seulement de la naïveté, mais c'est aussi de la tromperie que de vouloir pardonner à Jean-Claude Duvalier et René Préval pour les crimes qu'ils ont commis. Il convient de souligner les failles de ce raisonnement à l'envers. En indiquant la continuité du système politique qui tire Haïti en arrière depuis deux siècles. En rappelant que le système de droit n'est jamais neutre. En appelant à un minimum éthique pour la vie en société. L'exemple sud-africain évoqué pour appeler à la réconciliation nationale ne sied pas à la conjoncture haïtienne. Un an avant la libération de Nelson Mandela le 11 février 1990, tous les mouvements politiques interdits ont été légalisés et les prisonniers politiques libérés par le gouvernement de Frédéric de Klerk. La défaite de l'armée sud-africaine lors de la bataille de Cuito Canavale en Angola en 1988 a sonné le glas de l'option militaire pour éliminer les bases arrières de la résistance armée sud-africaine. Il ne restait au pouvoir de Prétoria que la négociation. Ce que l'ANC a accepté en exigeant surtout un changement des représentations racistes dans la société sud-africaine. Le discours de l'ordre raciste a été éliminé. La conflagration a été évitée grâce aux changements opérés dans les conditions objectives et subjectives dans lesquelles vivent les dominants et les dominés. En Haïti, une telle nouvelle lecture de la société est encore introuvable. Les forces du statu quo haïtien qui ont bénéficié de la dictature duvaliériste ont préféré encourager l'anarcho-populisme pour préparer leur retour sous prétexte de stabilité. Haïti est prise dans le mouvement de balancier entre la dictature et l'anarchie depuis son indépendance en 1804. L'assassinat de Marcello et la cupidité du duo Célestin-Préval Il est non seulement possible mais impératif d'organiser un procès retentissant contre les criminels qui ont tué, entre autres, Ezéchiel Abellard en 1975, Gasner Raymond en 1976 sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier ainsi que contre ceux qui ont tué, entre autres, François Latour en 2007, Robert Marcello en 2009 sous le gouvernement de René Préval. Au sujet du kidnapping et de l'assassinat de Robert Marcello, il y a lieu de rappeler qu'en sa qualité de responsable de l'intégrité du mode de passation des marchés publics, il était un instrument privilégié de la lutte contre la corruption. Son refus de cautionner, la veille de sa disparition, un contrat de près de cent millions de dollars, préjudiciable aux intérêts de la nation que lui soumettait Jude Célestin, directeur du CNE, sous la recommandation expresse du président Préval, n'était pas un cas pendable. Sa rectitude ne nuisait en rien à la stabilité du régime Préval. Un décret peut être abrogé par un autre décret. On l'a vu en Argentine en 2003 quand le gouvernement de Nestor Kirchner a abrogé les décrets d'amnistie contre les militaires. Cette décision a été entérinée par la Cour constitutionnelle en 2005, annulant ainsi les décrets d'amnistie pris par le gouvernement de Carlos Menem de 1986 à 1990 pour les crimes commis sous la dictature militaire entre 1976 et 1983. Le président Kirchner a eu à demander pardon au peuple argentin en 2004 pour les crimes commis par la dictature militaire, mais aussi « pour la honte d'avoir tu pendant vingt ans autant d'atrocités ».[5] Nous sommes au jour J moins huit On ne saurait défendre non plus les bourreaux, subalternes et hommes de main qu'on a maintenant tendance à considérer comme de simples exécutants. Ils font partie intégrante de l'appareil de répression et de corruption et ils doivent être, eux aussi, tenus responsables de leurs actes. Laissons à leur conscience kolboso et élastique ceux qui veulent jouer aux avocats du diable, refusent de lever le petit doigt contre les malfaiteurs professionnels et contrôlent le pouvoir en Haïti depuis 1804. La meilleure façon d'aider le pays à assainir les mœurs politiques et à se préparer un avenir à la hauteur de son glorieux passé est de poursuivre le combat contre la résignation et le retour à la sauvagerie duvaliérienne. La comédie est jouée. Le compte a rebours a commencé. Nous sommes au jour J moins huit. [2] Marlise Simons, « Haitian Junta lets former Police Chief leave », New York Times, February 25, 1986. [3] Karl Lévêque, « Impressions d'un retour d'exil », Les Flamboyants, Montréal, Canada, 16 mars1986. [4] Lhérisson Alézi, « La déraison démocratique et ses implications », Haïti Libérée, P-au-P, 30 décembre 1986. [5] Sandrine Lefranc, "L'Argentine contre ses généraux : un charivari judiciaire ?", Critique Internationale, no. 26, janvier 2005, p. 34. Voir aussi Graciela Daleo, "La lucha contra la Impunidad de los crímenes cometidos por la dictadura militar en Argentina (1966- 1969)", Revista HMIC, número VII, Barcelona, 2009. "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
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