samedi 20 août 2011

Les hypocrites disent : Cyrus Sibert est trop zélé. Eh bien, je suis zélé!

On ne sait quoi faire avec ces démagogues qui nous empêchent d'avancer.

Pierre André Joseph nous dit:

« Je n'aimerais pas vous influencer dans votre jugement, mais cette fois-ci vous vous êtes complètement trompé. Renseignez-vous avant d'avoir une quelconque prise de position car vous serez totalement déçu, M Sibert est trop zélé ce qui l'incite à avoir un manque d'objectivité. »


Ces hypocrites qui se prennent pour juges, n'avaient rien exigé de Ti Yvon et consorts qui s'amusaient à publier n'importe quoi sur le Président Martelly, sur son environnement, sur sa famille et sur son programme. Ils n'ont jamais lancé un débat sérieux avec des questions constructives sur le programme de l'éducation. Ils croyaient que nous allions rester en silence suivant cette logique destructrice: "LE SILENCE EST D'OR / MOUN SERYE PA REPONN " ; Une logique qui a créé un vide bien comblé par la racaille.

Eh bien, moi je fais le contraire. Je suis prêt à engager le combat sur n'importe quel terrain, avec ceux qui cherchent à paralyser le changement, à détruire mon pays.

Ces hypocrites n'ont jamais jugé de la nécessité d'envoyer les enfants haïtiens à l'école. Ils ont toujours préféré les garder en esclavage en qualité de RESTAVEK. Aujourd'hui, ils parlent de plan bien élaboré par des experts. Que de plans d'éducation, conçus par des "experts", qui n'ont rien donné comme résultat ? Ces hypocrites n'ont jamais analysé ces échecs ni proposé une alternative. Ils se contentaient d'empocher l'argent de l'aide internationale sous forme d'études interminables, toujours des études, jamais d'exécution.

Eh bien, aujourd'hui, nous adoptons la stratégie des Rwandais: Tout projet commence par la phase d'exécution. On corrigera s'il le faut. Le peuple ne peut plus attendre.

L'éducation haïtienne n'a pas un problème d'études, ni d'élaboration de plan. Il y a un problème de fonds. C'est un secteur qui fonctionne avec l'aide ponctuelle des bailleurs de fonds internationaux. Moins de 2% du budget national. Une situation précaire qui détruit le secteur.

Au lieu de continuer avec les interminables PALE METE LA, le Président Martelly propose une injection de ressources financières nationales stables. Il propose une augmentation budgétaire de 4 à 8 % à la fin de son mandat. Grâce aux opérations de collecte de frais sur les appels et les transferts le Fonds National de l’Éducation disposera de 134 millions de dollars US par année à partir de 2016. 135 millions sur un budget de 250 millions nécessaire pour envoyer 2,5 millions d'enfants à l'école gratuitement. Ces 250 millions augmenteront le budget national de l'éducation qui atteindra 4 à 8 % du Budget national en 2016.

Les hypocrites disent : Cyrus Sibert est trop zélé. Eh bien, je suis zélé! Il faut agir avec zèle et sans perdre de temps. Nous n'allons pas accepter que des gens sans conscience continuent à détruire toute idée de progrès parce qu'ils cherchent un échec qui justifiera leur décision de retourner sur la scène politique.

Dans le Nord, où je vis, j'ai l'expérience de l'aéroport du Cap-Haïtien. Depuis 1989, sous le gouvernement de Prospère Avril, l'aéroport est en construction. Le Général Avril faisait de cet aéroport un projet personnel pour se racheter aux yeux des gens du Nord ; Car, Henry Namphy qu'il avait renversé est un fils chéri de la Grande Rivière du Nord. A l'arrivée d'Aristide, des intellectuels de la trempe de ceux qui critiquent le Projet Éducation Gratuite du Président Michel Martelly sont venus au Cap-Haïtien pour rencontrer des jeunes avec leurs hypothèses, leurs palabres, leurs « sciences », « leurs expertises », pour nous expliquer que politiquement l'aéroport est une construction de la CIA qui cherche une piste pour ses avions clandestins, qu'on ne peut pas construire un aéroport dans une zone peuplée ; finalement, l'Ingénieur Frantz Varela, Ministre des travaux Publics d'Aristide, a ordonné la fin des travaux et le transfert des matériels de construction vers Port-au-Prince.

En fait, il s'agissait d'un complot de la bourgeoisie centralisatrice de la capitale qui voyait dans l'aéroport du Cap-Haïtien une menace pour son monopole.

Alors, je connais très bien la stratégie de ces RÉACTIONNAIRES qui ne veulent pas le progrès. Ce n'est pas un hasard, si 98% des grands médias de Port-au-Prince attaquent systématiquement le Président Martelly. C'est normal que leur appareil idéologique soit en action. Tout en encourageant le blocage au niveau du Parlement, ils ont les moyens de se payer les services des meilleurs mercenaires sans conscience pour attaquer et chercher à détruire sans réserves un Président politiquement inexpérimenté qui n'a que 100 jours au pouvoir.

Je n'ai pas de leçon à recevoir de Pierre André Joseph. Les vocables comme "ZELE, OBJECTIVITÉ, NEUTRALITÉ, PROPAGANDE" sont destinés à m'intimider et à paralyser mon travail. Car, au 21e siècle, grâce aux médias alternatifs, ils n'ont plus le monopole des moyens de communication. Ils n'ont pas pu empêcher au peuple de voter Martelly à plus que 70%, ils ne pourront pas empêcher au peuple de supporter ses projets. Seul Michel Joseph Martelly peut pousser le peuple à se désolidariser avec lui. S'il rejette ses promesses électorales, ce sera fini pour lui. Dans le cas contraire, yo fenk kare pale anpil.
AYITI YO PA VLE WE A, SE LI YO VA WE !

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire