En moins d'un mois, les Sénateurs Moise Jean-Charles et Dr Kelly C. Bastien ont reçu des "prix" pour leur performance au parlement. Comme une épidémie de grippe, les deux hommes de LESPWA/INITE ont été atteints, ils ont connu le même sort. La presse en parle comme une grosse caisse. Fanfare et danse, le Nord a donné 2 champions. Faute d'obtenir l'acclamation de la population de leur département, les sénateurs se sont arrangés pour recevoir des prix. Dans la 2e ville du pays, on ne peut que ridiculiser ces informations. Car, les citoyens qui résident dans la région savent que ces deux parlementaires, s'ils sont champions, c'est par la queue. Comme dans un jeu "qui perd gagne", ils semblent avoir été récompensés pour leur mauvaise place au parlement.
De tous les départements du pays, seul le département du Nord n'a pas bénéficié de construction de routes sous Préval. Le voyageur qui part du sud en direction de Cap-Haitien, observera que la route est bonne jusque dans l'Artibonite. Après Gonaïves, c'est l'enfer. La route menant vers la deuxième ville est dans un état piteux. De tous les parlementaires, seuls les 2 sénateurs du Nord ont reçu des prix pour leur performance. Ils dépassent ainsi tous les autres qui ont su exiger que le budget national prenne en compte la construction de routes dans leur département. Les deux nuls qui n'ont pas pu mettre leur département sur la liste des priorités budgétaires de l'Etat sont, malgré tout, sortis champion.
Alors que le Sénateur Beauplan du Nord-ouest a pu imposer la construction de 8 ponts sur la route de Port-de-Paix, le Sénateur Latortue a su exiger des travaux d'infrastructure dans l'Artibonite, au Cap-Haitien, "Vorbes & Fils" piétine encore dans la rénovation des rues de la 2e ville. Trois (3) ans de chantier pour rénover quelques rues. Un travail très critiqué par la population, mais sur lequel nos Sénateurs Champion ne disent pas un mot.
Le port de la ville du Cap-Haitien, deuxième port international d'Haïti, a subi une politique du gouvernement Préval de boycott au profit de Saint-Marc, de Gonaïves, Miragoane et Port-au-Prince. L'Aéroport du Cap-Haitien accuse une baisse considérable de ses fréquentations. Des avions qui venaient des Bahamas et des Iles Turck sont découragés par les décisions de l'Etat central. L'homme d'affaire haïtien Harold Charles résidant dans les Bahamas, propriétaire de l'une des lignes aériennes, peut en témoigner.
Malgré la nouvelle Centrale électrique offerte en don par le Venezuela et Cuba, il existe un problème sérieux d'électricité dans le Nord. Car, l'Etat haïtien n'a jamais exécuté son engagement de refaire le réseau électrique de la région. Pourtant, les techniciens cubains avaient prévenu que l'état des vieux câbles et des transformateurs représenterait un problème pour la nouvelle Centrale.
Si dans l'Artibonite, le Parti Ayiti An Aksyon a lancé une université régionale, dans le Nord, aucun projet sérieux en faveur de l'Université d'Etat d'Haïti, en 5 ans. Des étudiants désireux de bénéficiers d'une faveur sont obligés de se transformer en laquais des parlementaires. Ce n'est que récemment, grâce à un don de la République Dominicaine, qu'on peut entendre parler d'Université dans le Nord.
A l'Hôpital Justinien où Dr Kelly C. Bastien évoluait comme médecin avant de se convertir en politicien traditionnel, la situation est grave. La contribution budgétaire de l'Etat est insignifiante, elle arrive toujours en retard, pour être mal administrée. Sous l'influence de Jacques Edouard Alexis, Premier Ministre et Maitre de LESPWA, mais avant tout, fondateur de l'Université privée Quisqueya, l'hôpital subit l'assaut des écoles privées de médecines qui le transforment en centre d'expérimentation pour des jeunes étudiants. Les malades du Nord sont ainsi réduits au rang de cobayes. Le nombre de personnes décédées à cause de mal-practice est élevé. L'argent payé par les Universités privées est séparé dans le plus grand secret et la plus grande complicité. Pourtant, le nombre d'ONG qui accompagne l'Hôpital est en nette augmentation. Aussi paradoxal que cela puisse être : plus d'ONGs, plus de ressources, moins de service. L'Hôpital Justinien n'a plus de résidents de l'Université d'Etat. Il évolue avec des résidents privés, pas facile à commander. De vrais rebelles qui décident de quels malades s'occuper, quel soin procurer, souvent sans l'avis d'un médecin expérimenté.
De tous les départements du pays, seul le département du Nord n'a pas bénéficié de construction de routes sous Préval. Le voyageur qui part du sud en direction de Cap-Haitien, observera que la route est bonne jusque dans l'Artibonite. Après Gonaïves, c'est l'enfer. La route menant vers la deuxième ville est dans un état piteux. De tous les parlementaires, seuls les 2 sénateurs du Nord ont reçu des prix pour leur performance. Ils dépassent ainsi tous les autres qui ont su exiger que le budget national prenne en compte la construction de routes dans leur département. Les deux nuls qui n'ont pas pu mettre leur département sur la liste des priorités budgétaires de l'Etat sont, malgré tout, sortis champion.
Alors que le Sénateur Beauplan du Nord-ouest a pu imposer la construction de 8 ponts sur la route de Port-de-Paix, le Sénateur Latortue a su exiger des travaux d'infrastructure dans l'Artibonite, au Cap-Haitien, "Vorbes & Fils" piétine encore dans la rénovation des rues de la 2e ville. Trois (3) ans de chantier pour rénover quelques rues. Un travail très critiqué par la population, mais sur lequel nos Sénateurs Champion ne disent pas un mot.
Le port de la ville du Cap-Haitien, deuxième port international d'Haïti, a subi une politique du gouvernement Préval de boycott au profit de Saint-Marc, de Gonaïves, Miragoane et Port-au-Prince. L'Aéroport du Cap-Haitien accuse une baisse considérable de ses fréquentations. Des avions qui venaient des Bahamas et des Iles Turck sont découragés par les décisions de l'Etat central. L'homme d'affaire haïtien Harold Charles résidant dans les Bahamas, propriétaire de l'une des lignes aériennes, peut en témoigner.
Malgré la nouvelle Centrale électrique offerte en don par le Venezuela et Cuba, il existe un problème sérieux d'électricité dans le Nord. Car, l'Etat haïtien n'a jamais exécuté son engagement de refaire le réseau électrique de la région. Pourtant, les techniciens cubains avaient prévenu que l'état des vieux câbles et des transformateurs représenterait un problème pour la nouvelle Centrale.
Si dans l'Artibonite, le Parti Ayiti An Aksyon a lancé une université régionale, dans le Nord, aucun projet sérieux en faveur de l'Université d'Etat d'Haïti, en 5 ans. Des étudiants désireux de bénéficiers d'une faveur sont obligés de se transformer en laquais des parlementaires. Ce n'est que récemment, grâce à un don de la République Dominicaine, qu'on peut entendre parler d'Université dans le Nord.
A l'Hôpital Justinien où Dr Kelly C. Bastien évoluait comme médecin avant de se convertir en politicien traditionnel, la situation est grave. La contribution budgétaire de l'Etat est insignifiante, elle arrive toujours en retard, pour être mal administrée. Sous l'influence de Jacques Edouard Alexis, Premier Ministre et Maitre de LESPWA, mais avant tout, fondateur de l'Université privée Quisqueya, l'hôpital subit l'assaut des écoles privées de médecines qui le transforment en centre d'expérimentation pour des jeunes étudiants. Les malades du Nord sont ainsi réduits au rang de cobayes. Le nombre de personnes décédées à cause de mal-practice est élevé. L'argent payé par les Universités privées est séparé dans le plus grand secret et la plus grande complicité. Pourtant, le nombre d'ONG qui accompagne l'Hôpital est en nette augmentation. Aussi paradoxal que cela puisse être : plus d'ONGs, plus de ressources, moins de service. L'Hôpital Justinien n'a plus de résidents de l'Université d'Etat. Il évolue avec des résidents privés, pas facile à commander. De vrais rebelles qui décident de quels malades s'occuper, quel soin procurer, souvent sans l'avis d'un médecin expérimenté.
Au niveau des collectivités locales, durant les 5 ans écoulés, les parlementaires du Nord se sont servis des mairies pour détourner les fonds du trésor public. Ils s'activaient à trouver des projets dans les ministères aux noms des municipalités, pour détourner une grande partie de l'argent en faveur de leurs bases (leurs partisans). Rien de sérieux en termes de renforcement de la gouvernance locale.
Malgré, une contribution énorme des ONGs comme Oxfam, OIM et CHF-KATA (Konbit Ak Tet Ansanm), les dirigeants politiques du Nord n'ont pas pu en profiter pour transformer leur région. Ils se sont contentés de faire des mairies des vaches à lait pour les gangs, en perspective des prochaines élections.
Aucune des principales revendications de la population du Nord n'a été prise en compte: sécurité, port, santé, route nationale # 1, route Labadie, le retour d'une partie des frais collectés par l'Etat à la station balnéaire de Labadie, agriculture, commerce... Même le Pont Neuf, principal pont construit par Jean-Claude Duvalier, reliant la ville à son aéroport, n'a pas été retenu au nombre des priorités des parlementaires du Nord. Le pont est aujourd'hui tombé en état de vétusté. Pourtant, ils le traversent chaque jour, et ont une idée de sa situation. Ce n'est que récemment, au début du mois de décembre 2011 que des soldats chiliens de la MINUSTAH ont évalué et réparé le pont Neuf de Cap-Haitien.
L'éclairage du stade a été l'œuvre de la DIGICEL.
Justice- Les parlementaires se sont contentés de faire pression sur les magistrats en faveur des bandits qui sont à leur service. La gare routière du Cap-Haitien lancée sous le gouvernement de Gérard Latortue a été interrompue, le terrain partagé entre les bandits. La télévision nationale n'est plus accessible dans le Nord. Les parents paient des sommes faramineuses pour envoyer leurs enfants dans les lycées qui comme la douane versent de l'argent chaque mois à des parlementaires. Quasi-impossible de faire sa carte d'identité ni son permis de conduire dans le Nord.
Comment ces sénateurs ont pu remporter leur trophée? S'agit-il de mise en scène complotée et planifiée dans le but de compenser leur échec?
Faut-il signaler qu'en 2006, la plate-forme politique de ces Sénateurs était très influente dans le Nord avec 3 sénateurs et un nombre important de députés soumis au service de LESPWA. A ce moment là, Moise Jean-Charles était le Conseiller du Président René Préval.
La vérité ! Durant le second mandat de 5 ans du Président René Préval qui n'a jamais visité la ville du Cap-Haitien, les 2 sénateurs couronnés par leurs amis qui les aident à couvrir leurs bêtises, avaient préféré s'aligner sur la politique du Palais national. Dr Kelly C. Bastien avait cautionné cette politique de mépris contre le Nord parce qu'il croyait que Préval allait faire de lui son successeur. Comme quand il était à la chambre des députés où il servait aveuglement René Préval au détriment de ses collègues députés de l'OPL, au Sénat, Kelly C. Bastien a choisi de rester dans l'ombre de son Patron-Président. Il a mené une politique égoïste basée sur ses ambitions personnelles. Les observateurs du Nord trouvent irresponsables ces instances qui s'amusent à octroyer des "Prix" à des sénateurs, sans avoir mené une enquête sur le terrain. Elles ne font que renforcer l'irresponsabilité qui détruit Haïti.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
Comment ces sénateurs ont pu remporter leur trophée? S'agit-il de mise en scène complotée et planifiée dans le but de compenser leur échec?
Faut-il signaler qu'en 2006, la plate-forme politique de ces Sénateurs était très influente dans le Nord avec 3 sénateurs et un nombre important de députés soumis au service de LESPWA. A ce moment là, Moise Jean-Charles était le Conseiller du Président René Préval.
La vérité ! Durant le second mandat de 5 ans du Président René Préval qui n'a jamais visité la ville du Cap-Haitien, les 2 sénateurs couronnés par leurs amis qui les aident à couvrir leurs bêtises, avaient préféré s'aligner sur la politique du Palais national. Dr Kelly C. Bastien avait cautionné cette politique de mépris contre le Nord parce qu'il croyait que Préval allait faire de lui son successeur. Comme quand il était à la chambre des députés où il servait aveuglement René Préval au détriment de ses collègues députés de l'OPL, au Sénat, Kelly C. Bastien a choisi de rester dans l'ombre de son Patron-Président. Il a mené une politique égoïste basée sur ses ambitions personnelles. Les observateurs du Nord trouvent irresponsables ces instances qui s'amusent à octroyer des "Prix" à des sénateurs, sans avoir mené une enquête sur le terrain. Elles ne font que renforcer l'irresponsabilité qui détruit Haïti.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
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