[ Le mouvement mondial des planteurs blancs et des affranchis esclavagistes a échoué seulement en #Haiti.]
L’enseignement de l’histoire d’Haïti dans les écoles nationales empêche aux citoyens de comprendre le contexte global dans lequel nos ancêtres ont fondé la 1ère République Noire Indépendante, les contraintes auxquelles notre jeune État faisait face après 1804 et leurs conséquences sur notre situation actuelle.
De ce fait, il est impossible de comprendre les causes de notre situation socio-économique, nous prenons les victimes pour des bourreaux, nous comparons notre bilan avec d’autres pays plus favorisés que nous qui n’ont jamais d’harcèlement, ce “bulling” permanent au niveau international. Ce qui engendre une tendance à considérer nos problèmes comme une singularité, conséquences de notre nature d’haïtiens, allant dans le sens du complexe d’infériorité injecté et entretenu par les eurocentristes, les “suprémacistes blancs” qui contrôlent notre éducation et influencent notre culture.
Si dans la première partie de ce plaidoyer pour une histoire comparée nous avions analysé le massacre des français ordonné par l’Empereur Jean Jacques Dessalines en décrivant les pratiques d’extermination collective qu’utilisaient les généraux de l’Europe et d’Amérique comme stratégie de conquête, dans ce papier nous allons réfléchir sur le mouvement global des planteurs et des affranchis.
Car, dans notre esprit d’haïtien, nous avons tendance à croire que les mouvements des affranchis et des blancs furent uniquement une réalité historique de Saint-Domingue. Sans approfondir, nous avons à l’idée l’échec du mouvement de Ogé et Chavannes. Aussi, commettons nous l’erreur de croire que le mouvement des blancs se résume à l’Assemblée de Saint-Marc détruite sur ordre de Sonthonax, ce Commissaire envoyé par la Métropole française secouée par la Révolution Républicaine des Jacobins. Nous remémorons la “Guerre du Sud” opposant les leaders mulâtre et noir, André Rigaud et Toussaint Louverture, respectivement dont le Général Dessalines fut le commandant sur le terrain.
Ayant été vainqueurs lors de la Bataille de Vertières où nous avions humilié les troupes de Napoléon commandées par le Général Leclerc, nous avons tendance de croire que l’histoire s’est arrêtée là. Dans notre esprit d’esclaves victorieux, nous supposons que tous ces mouvements racistes et esclavagistes ont été anéantis; donc, c’est de l’histoire ancienne. Eh bien, c’est faux.
Les mouvements de Blancs, d’Affranchis et d’esclaves noirs, constituèrent une mouvance globale qui s’est transformée avec le temps, sans changer d’objectif : Faire échouer la prétention des esclaves de Saint-Domingue de voir leur peuple et leur race vivre libre, dans une ambiance de progrès et de bien-être généralisé.
Au moment ou nos ancêtres vainquirent les forces militaires napoléoniennes dans la partie ouest de l’ile de Saint-Domingue, aux États-Unis les Planteurs blancs massacrèrent et expulsèrent les indiens, afin de récupérer leur terre. Ils pratiquèrent l’esclavage et firent la guerre aux mexicains et aux indiens de Séminole parce qu’ils acceptaient que leurs territoires servent de refuge aux esclavages marrons. Séminole vient du mot marron en espagnol (cimarrón).
(The lies my teacher told me — Everything your American History Textbook got wrong, James W. Loewen. p.151)
Les États-Unis furent créés par des Planteurs blancs racistes et esclavagistes. Donc, en Amérique du Nord, le mouvement des Planteurs blancs avait réussi et servait d’exemple aux colons de Saint Domingue. George Washington avait consenti un prêt de plusieurs centaines de milliers de dollars aux planteurs de Saint Domingue pour les aider à rétablir l’esclavage. Il avait donné son accord à Napoléon pour qu’il envoie ses expéditions en vue de rétablir l’esclavage dans les colonies françaises d’Amérique.
“George Washington…. his administration loaned hundreds of thousands of dollars to the French planters in Haiti to help them suppress their slaves.” (op.cit. p.150)
Les États-Unis ont refusé de reconnaitre notre indépendance parce que nous sommes un peuple nègre qui représentait un mauvais exemple pour les esclaves noirs qu’ils exploitaient sur leur territoire.
L’enseignement de l’histoire d’Haïti dans les écoles nationales empêche aux citoyens de comprendre le contexte global dans lequel nos ancêtres ont fondé la 1ère République Noire Indépendante, les contraintes auxquelles notre jeune État faisait face après 1804 et leurs conséquences sur notre situation actuelle.
De ce fait, il est impossible de comprendre les causes de notre situation socio-économique, nous prenons les victimes pour des bourreaux, nous comparons notre bilan avec d’autres pays plus favorisés que nous qui n’ont jamais d’harcèlement, ce “bulling” permanent au niveau international. Ce qui engendre une tendance à considérer nos problèmes comme une singularité, conséquences de notre nature d’haïtiens, allant dans le sens du complexe d’infériorité injecté et entretenu par les eurocentristes, les “suprémacistes blancs” qui contrôlent notre éducation et influencent notre culture.
Si dans la première partie de ce plaidoyer pour une histoire comparée nous avions analysé le massacre des français ordonné par l’Empereur Jean Jacques Dessalines en décrivant les pratiques d’extermination collective qu’utilisaient les généraux de l’Europe et d’Amérique comme stratégie de conquête, dans ce papier nous allons réfléchir sur le mouvement global des planteurs et des affranchis.
Car, dans notre esprit d’haïtien, nous avons tendance à croire que les mouvements des affranchis et des blancs furent uniquement une réalité historique de Saint-Domingue. Sans approfondir, nous avons à l’idée l’échec du mouvement de Ogé et Chavannes. Aussi, commettons nous l’erreur de croire que le mouvement des blancs se résume à l’Assemblée de Saint-Marc détruite sur ordre de Sonthonax, ce Commissaire envoyé par la Métropole française secouée par la Révolution Républicaine des Jacobins. Nous remémorons la “Guerre du Sud” opposant les leaders mulâtre et noir, André Rigaud et Toussaint Louverture, respectivement dont le Général Dessalines fut le commandant sur le terrain.
Ayant été vainqueurs lors de la Bataille de Vertières où nous avions humilié les troupes de Napoléon commandées par le Général Leclerc, nous avons tendance de croire que l’histoire s’est arrêtée là. Dans notre esprit d’esclaves victorieux, nous supposons que tous ces mouvements racistes et esclavagistes ont été anéantis; donc, c’est de l’histoire ancienne. Eh bien, c’est faux.
Les mouvements de Blancs, d’Affranchis et d’esclaves noirs, constituèrent une mouvance globale qui s’est transformée avec le temps, sans changer d’objectif : Faire échouer la prétention des esclaves de Saint-Domingue de voir leur peuple et leur race vivre libre, dans une ambiance de progrès et de bien-être généralisé.
Au moment ou nos ancêtres vainquirent les forces militaires napoléoniennes dans la partie ouest de l’ile de Saint-Domingue, aux États-Unis les Planteurs blancs massacrèrent et expulsèrent les indiens, afin de récupérer leur terre. Ils pratiquèrent l’esclavage et firent la guerre aux mexicains et aux indiens de Séminole parce qu’ils acceptaient que leurs territoires servent de refuge aux esclavages marrons. Séminole vient du mot marron en espagnol (cimarrón).
(The lies my teacher told me — Everything your American History Textbook got wrong, James W. Loewen. p.151)
Les États-Unis furent créés par des Planteurs blancs racistes et esclavagistes. Donc, en Amérique du Nord, le mouvement des Planteurs blancs avait réussi et servait d’exemple aux colons de Saint Domingue. George Washington avait consenti un prêt de plusieurs centaines de milliers de dollars aux planteurs de Saint Domingue pour les aider à rétablir l’esclavage. Il avait donné son accord à Napoléon pour qu’il envoie ses expéditions en vue de rétablir l’esclavage dans les colonies françaises d’Amérique.
“George Washington…. his administration loaned hundreds of thousands of dollars to the French planters in Haiti to help them suppress their slaves.” (op.cit. p.150)
Les États-Unis ont refusé de reconnaitre notre indépendance parce que nous sommes un peuple nègre qui représentait un mauvais exemple pour les esclaves noirs qu’ils exploitaient sur leur territoire.
“Slave owners still obsessed with Haiti as a role model” (op.cit. p.150)
Ce fut aussi le cas dans tous les territoires français, anglais, espagnoles du continent américain. Dans la caraïbe, notre jeune état était entouré de planteurs esclavagistes en République Dominicaine, à Cuba, à la Jamaïque, aux Bahamas, dans toutes les iles environnantes, en Amérique centrale. Il faut être un peuple extraordinaire pour préserver cette indépendance, la défendre face à ces criminels sans coeur ni pitié.
Aujourd’hui encore, à leurs yeux, Haiti doit échouer pour décourager toute velléité indépendantiste dans les Départements ou Territoires de puissances occidentales comme ces possessions française en Amérique, surtout en Guyane où la station de lancement des fusées spatiales Arianne se trouve. C’est d’ailleurs une base stratégique pour toute l’Europe.
A côté de nous, en Dominicaine devenue après République Dominicaine, il y avait cette réalité historique blancs, affranchis contre les noirs. John Duarte, illustre leader dominicain, peut être considéré comme le Rigaud de la partie Est de l’ile. Faut-il rappeler que le Président Jean-Pierre Boyer occupa l’Est de l’Ile sur l’invitation des métisses dominicains, les Ti-rouges de chez nous ,qui avaient peur que les hispanophiles comme Duarte ne les soumettent en l’esclavage.
Au Venezuela, Simon Bolivar et les autres généraux étaient des mulâtres de première génération i.e. de père blanc, quand ils sont pas des espagnoles indigénisés. Pour preuve, lors de la première réunion au Panama, en 1826, autour de l’idée de la création d’une organisation regroupant les États souverains de l’Amérique, Haïti n’était pas invitée comme membre parce que nous sommes des noirs. Ils avaient accepté un haïtien comme observateur à condition qu’il soit un haïtien à peau claire, un mulâtre de première génération.
Telle est la réalité.
On doit bien connaitre cette réalité pour comprendre l’environnement hostile dans lequel nous avons évolué comme nation nègre, comme État fondé par des noirs sortis directement de l’esclavage, par des hommes et des femmes “dont les pères sont en Afrique”.
Ce ne fut pas une mince affaire. Car, de la Terre de feu (Chili) jusqu’au Détroit de Behring (Alaska), en passant par le Canada, les états sont dominés par des planteurs racistes, esclavagistes qui ont attendu jusqu’à la fin du 19e siècle pour abolir l’esclavage sur leur territoire.
Cette liste chronologique de l’abolition de l’Esclavage dans le monde peut aider à comprendre les misères d’Haïti au 19e siècle, au milieu d’États riches et puissants, armés de poudre et de canons, racistes et esclavagistes, dominant les mers, le commerce international et les échanges de toutes sortes :
1791 Révolte de Saint-Domingue menée par Toussaint Louverture.
1793 Abolition de l'esclavage à Saint-Domingue.
1794 Abolition de l'esclavage dans toutes les colonies françaises.
1802 Rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises.
1821 : Pérou : José de San Martín décrète la liberté de tous les enfants des esclaves nés à partir de cette date, l’émancipation graduelle de ceux nés auparavant et l’interdiction du trafic négrier. L'État du Liberia est fondé en Afrique de l'ouest par une société américaine de colonisation pour y installer des noirs libérés. En 1847, le Liberia est un des premiers pays africains indépendants.
1823 : 24 juillet, abolition de l'esclavage au Chili.
1824 : 17 avril, abolition de l'esclavage au Costa Rica puis le 23 avril dans plusieurs États d'Amérique centrale (Honduras, Panama, Belize, Salvador, Guatemala).
1825 Abolition de l’esclavage en République Dominicaine par le Président Jean-Pierre Boyer.
1829 : le président Vicente Guerrero abolit par décret l'esclavage au Mexique.
1830 : abolition de l'esclavage en Uruguay.
1833 Abolition de l'esclavage dans les colonies britanniques.
1838 : 12 novembre, abolition de l'esclavage au Nicaragua.
1848 Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises.
1851 : 21 mai, abolition de l'esclavage en Colombie. 18 juillet, en Équateur.
1853 Abolition de l'esclavage en Argentine.1854 Abolition de l'esclavage au Venezuela, sous la présidence de Jose Gregorio Monagas.
1857 Abolition de l’esclavage, au Mexique.
1860 Abolition de l'esclavage dans les colonies hollandaises.
1865 Abolition de l'esclavage dans l'ensemble des États-Unis d’Amérique.
1873 Abolition de l'esclavage à Porto Rico (alors colonie espagnole).
1869 Abolition de l'esclavage dans les colonies portugaises.
1886 Abolition de l'esclavage à Cuba; l'abolition définitive de l'esclavage, prévue pour 1888 par la loi de 1880, est avancée de deux ans.
1888 Abolition de l'esclavage au Brésil.
1919 Pacte de la Société des Nations condamnant la traite et prescrivant l'abolition du travail servile.
1926 Convention de Genève sur l'esclavage, ratifiant les mesures du Pacte de la S.D.N.
Aujourd’hui, les médias occidentaux aiment qualifier Haïti de pays le plus pauvre de l’Amérique, sans mentionner tous les complots, les hostilités, et manigances opérés par les racistes, les esclavagistes, les eurocentristes et/ou les “White supremacists” pour miner son développement, donc la réussite de la décision de nos ancêtres de se dire au monde que le noir est une personne humaine égale à un blanc, sans réserve.
On peut voir avec quel acharnement les États-Unis imposent un embargo sur Cuba parce que les dirigeants de ce pays ont osé les défier. On se demander pourquoi Washington qui entretient de bonnes relations avec la Chine ou le Vietnam, est-il si dur avec les cubains? C’est la GIFLE HISTORIQUE que représente cet événement pour cette grande puissance. L’humiliation qu’il a ressentie quand cet état minuscule dans son backyard décida en pleine guerre froide, de le défier! Cela laisse un gout amer pour l’orgueil national qui empêche d’avancer, de changer de politique.
Eh bien, pour la France et ses amis eurocentristes, white supremacists, l’indépendance d’Haiti est une GIFLE HISTORIQUE qui justifie la mise ne place d’une politique secrète contre Haïti. Avec la seule différence que l’État Américain a eu le courage d’afficher ouvertement son hostilité contre Cuba alors que dans le cas d’Haïti, la France, les Européens, les racistes et eurocentristes se cachent derrière une Amitié hypocrite.
Ils ont continué l’exploitation servile des haïtiens en République Dominicaine, dans les plantations de canne de leurs firmes multinationales; ils cautionnent la déchéance de la nationalité des dominicains d’origines haïtiennes en plein 21e siècle. Ils financent depuis deux (2) siècles l’instabilité en Haïti et s’arrangent pour drainer nos ressources financières vers leurs banques commerciales. Le Général Dessalines fut assassiné parce qu’il était contre la contrebande transnationale organisée entre les blancs et les mulâtres au détriment d’Haïti.
Les colons n’ont jamais quitté notre territoire. Ils se sont déguisés en importateurs, hommes d’affaires étrangers, ils continuent d’exploiter grâce à l’aile rétrograde de la bourgeoisie “nationale” qu’ils supportent de façon absolue; parfois ils envoient leurs diplomates ou bateaux de guerre menacer nos dirigeants politiques et le peuple en général d’accepter leurs forfaits; après, ils nous accusent de corruption, comme une maladie haïtienne qui leur est étrange.
Aujourd’hui, ils imposent un embargo d’armes sur l’État d’Haïti, alors que les gangs armés s’approvisionnent aisément en armes et munitions fabriquées dans chez eux.
Ils nous envoient des criminels d’origines haïtiennes expérimentés pour renforcer les gangs de chez nous; nous demandent de lutter contre le trafic de drogue, alors qu’ils négocient des réductions de peine avec des barons de drogue pour les envoyer reprendre du service chez nous. Cela, sans compter les nombreux dossiers scellés par la justice américaine pour raisons “diplomatiques” ou “politiques”.
Ils facilitent l’ascension au pouvoir des éléments les plus piètres et les plus nuls, en barrant la route aux gens qualifiés. Et après, ils nous envoient leurs correspondants de presse pour critiquer la mauvaise performance de ces dirigeants nuls qui seront toujours en position de force, vu que la politique étrangère de ces grandes puissances face à Haïti est de permettre aux trafiquants de drogue, à la corruption et à l’argent sale, de dominer la scène politique haïtienne, condamnant les gens honnêtes à l’impuissance.
Ils imposent en Haïti la stratégie du chaos permanent et utilisent une pseudo démocratie de type anarchiste, défendue par des pseudo organisations de droits humains; alors qu’en République Dominicaine ils encouragent le progrès et se montrent intolérants face aux fauteurs de trouble.
Sur ce point, l’haïtien d’aujourd’hui doit réaliser qu’à l’Est de l’ile, il existe une République mulâtre, coloriste, refuge ou “Patrie de rechange” des mulâtres d’Haïti qui se sentent chez eux, comme un poisson dans l’eau, après avoir franchi la frontière terrestre avec des ressources volées chez nous.
En clair, sans vouloir déresponsabiliser les haïtiens, on peut comprendre qu’il existe une hostilité permanente, une rancœur, une haine contre Haïti et son peuple qui a existé depuis la volonté de nos ancêtres de vivre libre ou de mourir; et que cela continue sous d’autres formes.
Sans développer de haine à l’encontre de quiconque, nous devons être conscients de cette réalité et décider d’être nous-mêmes; d’exercer pleinement notre doit de souveraineté pour nous entendre, en vue d’adopter des décisions allant dans le sens de la continuité du projet de nos ancêtres.
L’exploitation de l’homme par l’homme est l’idéologie dominante de ce monde. Le racisme définit l’histoire de notre planète. Haïti est le microcosme avant-gardiste qui a subi toutes les formes de répression occidentale basée sur les préjugées. En nous qualifiant de « #Shithole country » le président américain Donald Trump n’a fait que révéler l’objectif fixé par les classes dominantes de ce monde depuis 1804. L’eurocentrisme, le “white Supremacist”, le racisme, l’anti-haïtianisme est le raisonnement normal en occident. Ne vous laissez pas bercer d’illusion. Soyons nous même et travaillons ensemble pour défendre les intérêts de notre nation.
Les israéliens l’ont compris. Ils n’oublient pas que
l’antisémitisme fut formalisé en France par une décision du Roi V ( Saint Louis Roi de France) au 10e siècle qui ordonna par un édit royal (un acte législatif du souverain) que les juifs portent une marque qui les distingue du reste de la population ;
les eurocentristes et white supremacist du continent européen, comme en Amérique, n’aiment pas les juifs;
Le Ku Klux Klan et les racistes américains ont toujours persécuté les noirs, les asiatiques, mais les juifs aussi;
En ce sens, le peuple juif a coopéré avec toutes ces nations qui historiquement les ont persécuté, pourchassé, massacré, qui refusèrent d’accueillir les exilés juifs menacés d’extermination par Hitler, pour fonder leur État “Israel”, développer leur économie et construire leur défense, en jurant — sans rancune : “plus jamais, nous ne serons les dindons de la farce”.
Nous, Haitiens, devons faire la même chose : Être conscients notre réalité historique, nous unir et continuer à construire le rêve de liberté de nos ancêtres — sans rancune ni esprit de vengeance.
Toussaint Louverture croyait que l’arbre de la Liberté des noirs était enraciné profondément dans le terre d’Haïti. Comme Matin Luther King après lui, il a eu un rêve, celui de voir cet arbre repousser par ses racines profondes et nombreuses. Soyons à la hauteur de ce pari qu’il a fait aux français !
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
20 janvier 2020
WhatsApp : 509-3686-9669
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reseaucitadelle@yahoo.fr
Lisez aussi :
Pour un manuel d’histoire comparée dans les écoles d’Haiti ! (1ère Partie) #LeReCit
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2019/12/pour-un-manuel-dhistoire-comparee-dans.html