Haiti-Observateur.
Soumis à Réseau Citadelle le Jeudi, 17 Jan 2008 11:43:00 -050031
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Dr Gérard Etienne.
En Haïti,on va à la politique non pas en citoyen libre ( liberté ici au sens d’émancipation et d’indépendance par rapport aux institutions étatiques,)mais en subordonné à un chef de qui l’on attend quelque gratitude.On trouvera toujours des prétextes pour illustrer son attitude,entre autres la certitude de décrocher un emploi magistralement bien rémunéré et surtout celle de franchir le seuil du pouvoir sans lequel on est une blatte qu’on écrase en .lisant GOUVERNEURS DE
Sauf qu’à la fuite planifiée par les « amis d’Haïti» du dernier monarque J.B.Aristide, nous étions persuadés que les habitants du pays allaient engager un dialogue d’adulte pour montrer au monde qu’ils pouvaient retrouver les moments épiques qui ont marqué leur collaboration avec les autres nations du monde.C’aurait été, après les Duvalier,un dialogue vraiment patriotique qui aurait comblé nos insuffisances du 19e siècle et ceci malgré les grands événements et malgré le discours non démagogique des penseurs pour qui Haïti fut une psychose de grandeur.Nous pensons à la révolution de Goman/Acaau ( révolution anti féodale )aux affrontements aux forces féodales menés avec tact et stratégies par le parti libéral sous la direction du Noir Anténor Firmin et du mulâtre Boyer Bazelais.Même sous le gouvernement de Salomon on notait des actes qui faisaient d’Haïti une terre souveraine. C’est avec cette photographie de notre pays que nous avions à l’esprit l’urgente nécessité d’un dialogue comme moteur de notre entrée dans le 21e siècle.
Mais qui était placé pour représenter, à l’instar de Dumarsais Estimé,le leader incontesté de production,les forces productives, l’Education, l’Economie,
Cependant la constitution de 1987 est venue mettre un peu d’ordre dans les désordres, dans les dérapages des gouvernementaux qui assassinaient leurs adversaires et dilapidaient les fonds publics.De Moncton (N.-B.)Canada j’avais reçu une dizaine d’exemplaires de ce document qui, en soi, était un reniement d’une politique articulée autour de la présidentielle monarchique. Quelques mois après l’adoption de la constitution de 1987,un chef féodal en donnait la version machiavélique :« une constitution,
Cependant après la fuite de son jumeau Jean Bertrand Aristide, Beaucoup d’entre nous vivaient avec l’espoir de voir un parlement exercer un pouvoir parallèle à celui de l’exécutif. C’était mal évaluer les forces intellectuelles de nos parlementaires puisque rien n’a changé dans leur comportement ni dans le fonctionnement d’un régime parlementaire de type occidental. En effet ils continuent à payer le prix de parlementaires domestiques selon la politique traditionnelle haïtienne qui préfère la puissance d’un petit nombre au salut du peuple. La 48e législature projette l’image non pas de représentants élus du peuple pour en défendre les intérêts, mais de sujets nommés du Monarque président pour en recueillir des récompenses. Car ça fait longtemps que les actes pervers de l’exécutif auraient dû alerter une législature dont le rôle consiste à sanctionner la moindre erreur ayant une influence sur la sociologie populaire. Sur ce point le gouvernement Préval/Alexis franchit le seuil de l’inacceptable même dans une colonie qui a perdu son statut de République. Car graisser la patte aux Don Costes,Joseph Jean avec des millions qui auraient pu nourrir des milliers d’enfants,nommer à la tête de
ALORS QUE FAIRE?
Savoir d’abord que les parlementaires représentent un pouvoir dont l’essence rappelle dans le fonds et dans les formes, celui du Palais national.Savoir aussi qu’on symbolise une action politique dont les résultats contribuent à l’épanouissement ou au coma du peuple. A partir de ce moment on vise une liberté qui consiste à inviter au Parlement des Chefs afin qu’ils répondent à toutes les questions qui entravent le développement du peuple sur tous les plans. Un Parlement averti n’aurait jamais dû accepter la nomination d’un Boukman à la tête d’une commission d’Etat ni celle d’un repris de justice dans un organisme d’Etat. Sans parler de toutes les magouilles mentionnées plus haut au sujet des élections.
Non seulement ces élections dénotent l’incapacité de la 48e d’y jouer un rôle proportionnel au pouvoir conféré par le peuple, mais à défaut d’une cohésion indispensable aux Parlementaires.
Avec l’absence d’un siège dû au décès du Sénateur Noël Emmanuel Limage le Parlement aura droit à 11 postes de Sénateurs à
CONCLUSION.
Nous interpellons nos parlementaires en leur donnant cet avertissement : si jamais ils continuent à se mouvoir dans leur panier de crabes au point d’être les domestiques zombi fiés d’un pouvoir qui perd le sens des pôles, alors ils porteront le poids de l’apocalypse qui s’abat sur le pays et qui nous fait perdre notre souveraineté de peuple.
Dr Gérard Etienne.
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