lundi 30 janvier 2012

Aucun risque d'échec quand on affronte les nullards qui ont détruit Haïti en 25 ans au nom de la démocratie et du changement. (Texte de Cyrus Sibert)

Aucun risque d'échec quand on affronte les nullards qui ont détruit Haïti en 25 ans au nom de la démocratie et du changement.

Explications à un lecteur sur Facebook.

Je suis un journaliste d'opinion. Je respecte les faits, mais j'ai une opinion sur les évènements que je commente. C'est d'ailleurs la situation de toute la presse haïtienne certains sont anti-duvaliériste, anti-Lavalas; Caraïbesfm est anti-Martelly, moi je soutiens Martelly. Certes, quelques médias s'efforcent à garder une certaine neutralité, cependant la majorité a des positions affichées. D'ailleurs, c'est la réalité un peu partout à travers le monde. Avec les élections américaines, "New York Times", "Los Angeles Times" et "Washington post" supporteront le Candidat Démocrate ou Républicain.

Étant un Capois authentique, c'est-à-dire un homme libre qui ne consulte pas les grands patrons des médias de Port-au-Prince avant d'adopter une position, je me positionne en fonction de ma compréhension de la réalité et surtout en fonction de mes souhaits de voir Haïti devenir un Etat moderne comme la République Dominicaine, le Costa Rica et d'autres pays de l'Amérique centrale. En ce sens, Je fais passer mes opinions sur les évènements et sur les dirigeants. Toutefois, je suis assez honnête pour respecter la vérité, les faits.

Dans la capitale haïtienne 80% des médias sont anti-Martelly. Ils ne le trouvent pas assez intellectuel pour diriger le pays, donc ils supportent mal que leur candidat, Madame Manigat, soit battu par un vulgaire musicien. Alors, ils font de la subversion, ils tombent souvent dans la propagande mensongère et ils diffusent les informations au rabais. Démonisation. Pour cela, ils utilisent Moise Jean-Charles qui ne fait que lancer des accusations sans fondement contre le Chef de l'Etat. Ils se cachent derrière son immunité liée à son statut de Sénateur pour créer une opinion hostile au Palais National. Alors, ces médias se sentent embarrassés quand je démontre le vrai visage de Moise Jean-Charles que j'ai toujours combattu pour ses actes de violence, de spoliation et ses crimes.

Nombreux sont les médias qui se prennent pour des faiseurs de pouvoir. Si un dirigeant n'est pas leur création, ou ne fait pas leurs quatre volontés, ils le détruisent même quand il n'y a pas une politique systématique de persécution contre la presse.

Ce sont des médias qui chaque jour avaient l'habitude de dénoncer, comme moi, le Maire de Milot Moise Jean-Charles pour ses forfaits. Aujourd'hui, ils en font leur vedette.

C'est la même situation pour Jean-Bertand Aristide. Ces médias qui en 2003 dénonçaient les crimes et violations de droits humains sur le régime lavalas, ne disent plus rien. Les victimes du massacre de La Syrie n'auront pas de justice. La femme de Jean-Dominique est plus intéressée à attaquer Jean-Claude Duvalier qui a exilé son mari qu'à porter plainte contre Jean-Bertrand Aristide et son régime sous lequel il a été assassiné. De même pour le Pasteur Sylvio Claude assassiné aux Cayes le 29 septembre 1991.

Mémoire sélective! Justice sélective! Relativisme!

Un criminel est criminel s'il ne partage pas la même idéologie que soi.

Pour Harry Jean-Philippe, "Moise Jean-Charles peut-être un assassin, mais il a le courage de dénoncer Martelly". Le même courage qu'il a eu pour ordonner à ces hommes d'abattre le militant Guy Salvant qui avait commis le crime de rappeler à des civils armés qu'ils n'avaient aucun droit de molester de paisibles citoyens.

Ce sont des gens sans principe qui peuvent encenser un criminel, un bandit qui a fait pleurer des familles dans le seul but de défendre leurs intérêts politiques et économiques.

Quant à mon ami Harry Jean-Philippe, c'est le symbole même des hommes de la gauche démagogique, errant dans les sociétés capitalistes sans boussole ni principe. L'instabilité en Haïti fait partie de leur fond de commerce. Ils peuvent se laisser instrumentalisés naïvement par les défenseurs du statu quo haïtien dans la défense de leur intérêt.

La bataille continue et la fin me donnera raison. Il n'y a aucun risque d'échec quand on affronte les nuls qui ont détruit Haïti en 25 ans au nom de la démocratie et du changement. Ces gens ont détruit ma génération, ils nous ont utilisés comme matière première de leur démagogie révolutionnaire en enfonçant Haïti dans une situation chaotique et honteuse. Heureusement, je garde encore le courage de les affronter.

Martelly doit pouvoir exécuter ses promesses. Il doit-être jugé sur résultat. Aucun démagogue des temps passés ne me fera croire que leurs idées préconçues sont capables d'anticiper son échec.

Sachez que le Président fait face à de grande résistance. Des duvaliéristes jaloux qui le voient comme un outsider ignorant qui a volé leur chance, des anciens amis et d'autres éléments insatisfaits, des éléments de la gauche nihiliste qui ont peur de sa réussite qui rendra leur retour au pouvoir impossible, les défenseurs du statu quo ante monopoliste qui voient en l'ouverture du marché haïtien un danger pour leur existence, des ONGs et lobbyistes qui souhaitent retrouver leurs contrats juteux du temps d'Aristide; tous, ils forment une grande coalition qui résiste, une coalition qui doit avoir en face d'elle de combattants déterminés à leur dire la vérité, même quand elle blesse.


Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde.
En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

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