27/07/2012 14:55:48
Mme Martelly a profité de cette rencontre, pour promouvoir le nouveau départ d'Haïti dont le Président Michel Martelly, est le principal promoteur. Elle a remercié l'épouse de l'ex-Président américain, Georges W. Bush, pour l'engagement du Gouvernement américain en faveur des personnes vivant avec le VIH-SIDA à travers le PEPFAR (President's Emergency Plan for AIDS Relief), une initiative lancée par son mari, durant son mandat.
En effet, le PEPFAR et d'autres bailleurs, fournissent une aide importante dans le traitement basique de la trithérapie, en dépit du fait que cette action ne prend pas en compte certains facteurs clés. Il est vrai que les femmes ne meurent plus de VIH, mais elles continuent d'être victimes de cancer du col de l'utérus. Non seulement le traitement coûte cher, mais les centres de prise en charge ne sont pas accessibles. Pour cette raison, la Première Dame a voulu requérir l'accompagnement de Laura Bush, dans un plaidoyer international, de manière à ce que la santé globale et intégrale de la femme, vivant avec le Sida, soit prise en compte dans les enveloppes octroyées par les bailleurs et les Nations Unies.
Par la suite, accompagnée de Florence Duperval Guillaume, la Ministre haïtienne de la Santé, Mme Martelly a été l'invitée de la journaliste Amita Parashar de l'émission « Tell me more with Michel Martin » diffusée sur NPR dans le Massachussetts. L'interview a porté essentiellement sur la politique de développement social et les programmes de santé menés en Haïti depuis le 12 janvier 2010 et le rôle de la Première Dame aux côtés du Chef de l'État dans la lutte contre la stigmatisation des personnes infectées. Sophia Martelly en a profité pour souligner que la prévalence du VIH qui était de 6,2% dans les années 80 en Haïti, avait baissé à 2.2% aujourd'hui. Elle a fait un véritable plaidoyer pour que les fonds alloués par les bailleurs qui soutiennent Haïti prennent en compte la santé d'une manière globale et intégrée.
En fin d'après-midi, accompagnée du Dr.Jean-Robert Brutus, Directeur du Programme « Aba Grangou », Mme Martelly a rencontré quelques membres du Bureau des Affaires Etrangères du Département de l'Agriculture des Etats-Unis autour de la politique alimentaire menée en Haïti, du programme de financement de la production locale et de la lutte contre la faim et la malnutrition. La Première Dame croit qu'il est temps que l'aide au développement octroyée à Haïti, soit qualitative et tienne compte de l'approche intégrée et transversale du Gouvernement haïtien.
Source: HL/ HaïtiLibre
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus SibertReconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
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