jeudi 15 novembre 2018

#Haiti #Ranquitte : La victime abusée sexuellement par le père Eugener Bruno, placée en captivité.-

Père Eugener BRUNO
L’Archevêché du Cap-Haitien doit rappeler à l’ordre certains de ses membres qui exécutent actuellement l’une des opérations les plus sales, dans le but de protéger le père Eugener BRUNO, ce prédateur sexuel en série, connu, qui a abusé des enfants et/ou des jeunes filles de moins de 18 ans, dans plusieurs paroisses de l’Église catholique de la Région du Nord d’#Haiti.

Selon les témoignages, ce prête qui avait l’habitude de faire avorter des jeunes filles de moins de 18 ans dans la paroisse de la commune de Plaisance, a été, une fois, sanctionné pour ses pratiques au niveau de la “Pastorale des Jeunes”.

Les responsables de l’Église, qui agissent au nom et sous la supervision de Vatican, l’ont pourtant gardé comme prêtre, en le transférant d’une paroisse à une autre, où il continue ses pratiques d’abus sexuels sur mineures et/ou de prédation sexuelle en générale.

Récemment, à Ranquitte, il s’est retrouvé face à des membres de la famille d’une jeune fille victime qui refusaient tout compromis et exigeaient que l’affaire soit déférée devant la justice.

Alors, dans la stratégie habituelle de l’Église : silence + pressions + destruction de preuves + corruption, certains responsables ont contacté la mère biologique de la fille pour la forcer d’accepter de l’argent afin de soustraire l’enfant de toute enquête judiciaire, de faire obstruction à la justice et de détruire les preuves….; en conséquences, on doit s’attendre à un avortement forcé.

Ainsi, le week-end écoulé, la mère biologique refait surface pour réclamer la garde de la fille. Nous avons appris par la suite que cette dernière n’était pas orpheline, qu’elle a seulement été confiée par son père et sa mère, dès l’âge de 5 ans, à son oncle.

Toujours, selon nos informations, la fille serait actuellement (en captivité) dans la localité de Garde-Hiram avec sa mère Éranise; elle pourrait être transférée à Croix des Bouquets chez son père Louis, réparateur de pneu (caoutchouc-man); tout cela, dans l’unique objectif de l’éloigner des autorités qui enquêtent sur sa situation.

Mais, c’est sans compter sur le fait que si les autorités haïtiennes de la BPM (Brigade de Protection de Mineurs) et de l’IBESR ne font pas leur travail de suivi et de protection de la victime, le 7 janvier 2019, la victime aura atteint l’âge de 18 ans et pourra librement porter plainte et poursuivre en justice l’Église catholique et son prêtre pourri.

Le temps joue contre ces “Marchands du temple” qui profanent l’Église catholique en Haiti. A #LeReCit @ReseauCitadelle, nous aimons bien ce cas d’espèce qui permet de mettre sous projecteur, ces prêtres séculiers qui pratiquent la traite sexuelle des enfants et/ou des jeunes filles d’Haiti, en toute impunité, abusant ainsi la foi des fidèles et l’évangile du Christ. Une réalité qui fait de notre pays, le paradis sexuel des pédophiles et les missionnaires pervers du monde entier.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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