samedi 16 octobre 2021

Dernier mandat de 9 mois pour le #BINUH. Neuf mois pour libérer Haiti des lobbyistes d'assassins de Jovenel Moise et des oligarques corrompus.-

Madame Helen La Lime et des cadres de son cabinet

Après des divergences entre la Chine et l’Etats-Unis, dans la soirée du vendredi 15 Octobre 2021, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a renouvelé le mandat de sa mission en Haïti, pour une durée de neuf (9) mois. Mais, avec les mêmes personnes et la même méthode, le #BUNUH est devenu une démagogie internationale, suspecté de collusion avec les assassins du président Jovenel Moïse, et qui ne fait plus rêver le peuple haitien. On ne peut qu’espérer une reprise en main de la situation par le peuple haitien en juillet 2022. Nous voici face à 9 mois de mobilisation nationale pour faire échec aux oligarques corrompus, aux assassins du président Jovenel Moïse et à leurs supporters du corps diplomatique.


Texte de Cyrus Sibert, @reseaucitadelle, #LeReCit


Tout le génie international en Haïti consiste à faire les mêmes choses dans les mêmes conditions et  s’attendre à des résultats différents.


Un ami qui a travaillé à l’ONU m’a demandé “Comment Haïti peut-elle atteindre ce niveau de crise, après tout le travail que nous y avions fait au sein de la MINUSTAH?”


Ma réponse fut claire et nette : Parce que durant tout votre passage dans le pays, vous vous êtes contentés de renforcer la Police Nationale d'Haïti sans toucher l’essentiel : La réforme des partis politiques et du système judiciaire.


Car, sous un faux discours de souveraineté - que l’international aime bien pour mieux cacher sa politique d'ingérence permanente et agressive - l'ONU est passée à côté de la plaque. 


Le problème en Haïti est fondamentalement politique. La classe politique refuse le jeu démocratique, et, aidée par les oligarques corrompus de la minorité dirigeante, elle se livre à des stratégies extrémistes de subversion institutionnelle et culturelle qui fragilisent l'État, la société, détruisent les valeurs et les liens traditionnelles servant de ciment de contrôle entre les individus. Ce qui provoque l'éclatement social manifesté aujourd’hui sous la forme de gangs de rue, et de zones de non-droit.


Depuis les élections du président Jovenel Moïse, à aucun moment, la communauté qui avait observé favorablement le scrutin n’a pressé les extrémistes politiques qui refusaient de respecter le jeu démocratique. Ces derniers ont pourtant fait leurs menaces sur les ondes des médias. C’est le cas de André Michel qui a menacé d’appliquer la violence de rue, pour empêcher le président élu de diriger jusqu’à le forcer de quitter le pouvoir.

Aussi, le Sénateur Nenel Cassy a déclaré sur Radio Scoop FM qu'Haïti ne connaîtra pas de paix si le pouvoir d’État n'est pas remis à Lavalas.


Le Sénateur Evalière Beauplan quant à lui, a ordonné publiquement, sur des stations de radio, à ses partisans de répandre de l’huile de moteur sur les routes d'Haïti, causant plusieurs accidents, des blessés et des morts.


Jamais, les diplomates de l’ONU affectés en Haïti n’ont exercé de pressions sur ces dirigeants politiques pour qu’ils respectent le jeu démocratique, en les menaçant de sanctions internationales s’ils continuent dans la violence.


Pourtant, les diplomates étrangers affectés en Haïti savent pertinemment que des pressions diplomatiques et des sanctions contre des dirigeants politiques qui refusent de respecter le jeu démocratique peuvent-être efficaces. 


Ils ont pourtant vécu cette expérience en 1992 contre les leaders politiques et les hommes d'affaires qui supportaient le coup d’État du Général Raoul Cédras; et en 2011, quand le Département d’État Américain exigea du parti INITE qu’il respecte le jeu des élections démocratiques. Dans ces quelques exceptions, ça a marché.


Car, les extrémistes politiques en Haïti fonctionnent grâce aux soutiens des oligarques et du secteur de la drogue. Deux secteurs qui ont extrêmement peur que l’international leur mette sous projecteur.


Quant à la justice, il n’y a aucun effort réel de l’international pour renforcer ce secteur. On accuse l'Exécutif du dysfonctionnement de la justice, alors qu’il existe un pouvoir judiciaire indépendant. Ce qui rend les responsables de ce pouvoir judiciaire, non-responsables des abus de la justice, des détentions prolongées sans procès, de la corruption judiciaire et même de l’immixtion des juges dans le jeu politique.


Ces dernières années, nous avons assisté aux manœuvres des juges pour déstabiliser le président de la République. Malgré les multiples appels du Président de la Cour Suprême du pays condamnant ces pratiques, les diplomates de l’ONU n’ont rien fait pour dissuader les juges putschistes de cesser leur manœuvre inacceptable. Au contraire, les communiqués des diplomates du #BINUH et du #Coregroup allaient dans le sens des juges putschistes qui a chaque fois se croyaient au-dessus des lois, des institutions et du jeu démocratique. Ils les renforçaient dans leurs manœuvres subversives jusqu’au décès dans des conditions troubles du président de la Cour Suprême et le 7 juillet 2021, du président de la République d'Haïti Jovenel Moïse.


Aujourd’hui, tous les extrémistes envahissent le pouvoir et prouvent aux citoyens non-violents que seuls les violents obtiendront ce qu’ils veulent, sous l'œil tolérant de la communauté internationale. Ce qui renforce le règne de la violence, de la terreur des gangs.



En fait, le nœud du problème Haïtien, c’est la corruption des diplomates en poste à Port-au-Prince. Ils ont développé des liens et des complicités avec les oligarques et la minorité bourgeoise qui les empêchent de garder la neutralité nécessaire pour rapporter les faits, la vérité, sans obstruction aucune. Leurs rapports sont des textes de propagandes avec des omissions, des demi-vérités, des déformations... 


Les missions de l’ONU, le #Coregroup rappellent les compagnies esclavagistes du temps de la traite des noirs. Ils sont plus au service des colons, des oligarques corrompus. Ils font preuve de cynisme au point de ne pas voir les souffrances du citoyen lambda. Ils fonctionnent comme les compagnies de service lobby, des canaux privilégiés pour désinformer ceux qui prennent les décisions au niveau des instances internationales.


On n’a qu’à voir les interlocuteurs du #BINUH et les personnalités qu’il présente devant le Conseil de Sécurité de l’ONU pour se faire une idée du caractère partisan de ses missionnaires.



L’ONU ne pourra rien changer en Haïti sans changer d’approche. Si l'évolution politique en République Dominicaine est le fruit de l’accord entre dirigeants politiques dominicains, en 1994, pour respecter le jeu démocratique, et régler les différends par des procédés non-violents, on peut facilement comprendre l’origine de  l’instabilité en Haïti.


Il suffit d’un peu de bonne foi pour diagnostiquer le problème et apporter les bonnes contributions au changement. Car, si cela continue, l’effondrement se poursuivra avec une aggravation des conséquences que nous sommes en train de vivre.


Vive la renaissance d’Haiti !!!


Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

16 Octobre 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669


Lisez : 


MYSTIFICATION : Le rôle opérationnel des diplomates du @BINUH et #Coregroup dans l’assassinat du Président Jovenel Moise.-

https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/10/mystification-le-role-operationnel-des.html



Besoin d'un gouvernement de COVER-UP en Haiti. L’assassinat du président Jovenel Moïse est devenu embarrassant pour les États-Unis.- https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/07/besoin-dun-gouvernement-de-cover-up-en.html 


Avant les diktats internationaux des années 80, les haïtiens quittaient rarement leur pays.- #LeReCit (Texte de Cyrus Sibert)


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