samedi 30 juillet 2016

Liste des ambassadeurs d’#Haïti — Daniel Supplice nouvel Ambassadeur d’Haiti près le Royaume de Belgique.-

Liste des ambassadeurs d’#Haïti et leur poste — Daniel Supplice nouvel Ambassadeur d’Haiti près le Royaume de Belgique.-
Le Nouvelliste publie les noms des chefs de mission diplomatique d’Haïti ainsi que leur poste. Aujourd’hui, la République d’Haïti compte trente ambassades ou missions permanentes. Plusieurs changements ont été opérés durant ces dernières semaines au niveau de la diplomatie. Pour harmoniser le travail des ambassadeurs, le gouvernement a organisé jeudi et vendredi la troisième conférence des chefs de mission diplomatique d’Haïti.
- Afrique
Ambassade d’Haïti en Afrique du Sud : Ambassadeur Jacques Bari Junior
Ambassade d’Haïti au Benin : Jean Especa, chargé d’affaires
- Amérique
Ambassade d’Haïti en Argentine : Celestin Myrtho,Chargé d’affaires
Ambassade d’Haïti aux Bahamas: Ambassadeur Généus Jean Victor
Ambassade d’Haïti au Brésil : Ambassadeur Madsen Chérubin
Ambassade d’Haïti au Canada : Ambassadeur Frantz Liautaud
Ambassade d’Haïti au Chili : Rosny Smarth, Chargé d’affaires
Ambassade d’Haïti à Cuba : Ambassadeur Jeri Guerda Benoit
Ambassade d’Haïti en Equateur : Ambassadeur Lesly David
Ambassade d’Haïti aux Etats-Unis D’Amérique: Ambassadeur Paul Altidor
Ambassade d’Haïti au Mexique : Ambassadeur Guy Lamothe
Ambassade d’Haïti au Panama : Ambassadeur William ExantusAmbassade d’HaïtiI en République dominicaine : Ambassadeur Idalbert Pierre-Jean
Ambassade d’Haïti au Venezuela : Ambassadeur Lesly DavidMission permanente d’Haïti auprès des Nations Unies : Ambassadeur Denis Régis
Mission permanente d’Haïti près L’organisation des Etats américains : Ambassadeur Jean Victor Harvel Jean Baptiste
- Asie
Ambassade d’Haïti au Japon : Ambassadeur Louis Harold Joseph
Ambassade d’Haïti au Vietnam : Ambassadeur Jean Lesly Benoit
Ambassade d’Haïti en République de Chine à Taïwan : Ambassadeur Rachelle Coupaut
Bureau de développement commercial d’Haïti en République populaire de Chine : Ralph Latortue, représentant permanent nommé
- Europe
Ambassade d’Haïti en Allemagne : Madame Dominique Raymond Chargé d’affaires
Ambassade d’Haïti près le Royaume de Belgique : Ambassadeur Daniel Supplice
Ambassade d’Haïti près le Royaume D’Espagne : Antonio Rodrigue, Chargé d’affaire a.i.
Ambassade d’Haïti en France : Ambassadeur Venessa Matignon
Ambassade d’Haïti près le Royaume de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord : Ambassadeur Edmond Brocchit
Ambassade d’Haïti en Italie : Emmanuel Charles, Chargé d’affaires
Ambassade d’Haïti près le Saint-Siège : Ambassadeur Guiteau Carl-Henry
Mission permanente d’Haïti auprès de l'Organisation mondiale du commerce : Ambassadeur Pierre André Dunbar
Mission permanente d'Haïti auprès de l'Office des Nations Unies à Genève : Ambassadeur Pierre André Dundar
Délégation permanente d'Haïti auprès de l'Unesco: Ambassadeur Lila Desquiron.

mercredi 27 juillet 2016

#Haiti - Enquête PetroCaribe : Pour le Sénateur Latortue tous les Thierry sont Thierry Mayard-Paul.— Ala Pay!

En accusant, dans une conférence de presse, Me Thierry Mayard-Paul de recevoir des pots de vin venant de compagnies dominicaines, sur la base d’un document non authentique fourni par la journaliste dominicaine Nuria Piera, le Sénateur Youri Latortue continue de trainer la commission d’Enquête Sénatoriale dans la boue.
Car, dans ce fichier excel, s’il y a un Thierry, rien ne dit qu’il s’agit de Me Thierry Mayard-Paul. Et sur ce point, le Cabinet Mayard-Paul est clair, il ne s’agit pas Me Thierry Mayard-Paul. Ainsi, le Sénateur Latortue prête le flanc à de sévères contre-attaques.
Plus d’un pense que le Premier Sénateur de l'Artibonite cherche à faire chanter des hommes de Préval actuellement au commande ou à détruire ses anciens alliés TET-KALE pour mieux propulser son parti AAA.
Cette confrontation avec le Cabinet Mayard-Paul offre une preuve de plus que nous avions raison d’alerter l'opinion publique sur les manoeuvres politiciennes du Sénateur Latortue qui au lieu d’enquêter sérieusement sur l’utilisation des fonds PetroCaribe, se livre dans des accusations fantaisistes, sans fondement qui justifient une multitude de démentis.
Lisez:
1- #Haiti - PetroCaribe : Trois (3) démentis documentés pour une enquête sénatoriale.-http://reseaucitadelle.blogspot.com/2016/07/haiti-trois-3-dementis-documentes-pour.html
2- #Haiti-PetroCaribe : Le Sénat mène t-il une enquête ou s’agit-il d’un théâtre national? http://reseaucitadelle.blogspot.com/2016/05/haiti-petrocaribe-le-senat-mene-t-il.html

lundi 25 juillet 2016

Daniel Supplice, Duvalier et le commerce des paysans travailleurs haitiens dans les batayes.-

Le professeur Daniel Supplice ne se rend-il pas compte que ses déclarations dans la presse, même quand elles seraient fondées, ont servi à justifier la politique migratoire — souvent discriminatoire ou raciste — de la République Dominicaine contre les ressortissants haïtiens et surtout contre les dominicains d’origine haïtienne?
On se demande, si le Professeur Supplice ne dispose pas dans ses fameuses archives personnelles, des copies de contrats entre son ami-protecteur Jean-Claude Duvalier et le Président Dominicain Joachim Balaguer sur les ventes de paysans haïtiens dans les batayes, les fameux braceros.
Faut-il rappeler qu’au début des années 80s, en cette période florissante des relations haitianodominicaines basées essentiellement sur le commerce des travailleurs agricoles haïtiens, Daniel Supplice, l’ami personnel du Président A vie Jean-Claude Duvalier était à la tête des ministères de l’intérieur, des Affaires Sociales, après un long passage dans la diplomatie.
Son CV publié sur le web rapporte : “J’ai occupé les postes suivants : Consul général à Tokyo, Japon (1973-1974) ; Premier secrétaire, ambassade d’Haïti, Rome, Italie (1974-1976) ; Premier secrétaire, ambassade d’Haïti, Mexico, Mexique (1976-1977) ; Directeur général adjoint de l’Immigration et de l’Emigration (1977-1979) ; Directeur général de l’Immigration et de l’Emigration (1979) ; Sous-Secrétaire d’Etat de l’Intérieur et de la Défense nationale (1979-1981) ; Sous-Secrétaire d’Etat des Affaires sociales (1981-1983) ; Secrétaire d’Etat des Affaires sociales (1983-1985) ; Secrétaire d’Etat de l’Immigration et de l’Emigration (1985) ; Secrétaire d’Etat de la Sécurité sociale et du Logement (1985) ; Ministre des Affaires sociales (1985-1986)"

dimanche 24 juillet 2016

#Haiti - Lettre de Daniel Supplice à François Guillaume pour parler de sa bibliothèque et de son français!

#Haiti - Lettre de Daniel Supplice à François Guillaume : Ô français! Cette langue qui cache la malveillance des élites haïtiennes.— On n’a jamais vu avant Monsieur Supplice, un Ambassadeur, blâmer son gouvernement dans un dossier qui l’oppose au pays hôte.-
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Depuis le 6 février 2016, la société haïtienne est en lutte avec une phrase française qui sème confusion et division : « Le mandat du Président provisoire est de 120 jours maximum à partir de la date de son installation. Le cas échéant l’Assemblée Nationale prendra les dispositions qui s’imposent ». Une phrase simple dont les intellectuels se servent pour garder le pouvoir illégalement. [ Lisez : http://reseaucitadelle.blogspot.com/2016/06/haiti-accord-7-fevrier-le-francophone.html ]
Ce week-end du 22 juillet, réagissant à une lettre de François Guillaume II, ex-ministre des haïtiens vivants à l’Etranger, le Professeur Daniel Supplice, lui aussi ex-Ministre des Haïtiens vivants à l’Etranger, a publié dans le Journal LeNouvelliste, un texte dont le but est de mettre en évidence sa “Bibliothèque personnelle”, ses “archives personnelles” et surtout son “français”.
Ô français! Cette langue qui symbolise l’exclusion, la ségrégation, la manipulation et la confusion en Haiti.
Pourtant, les deux hommes s’entendent sur le point essentiel du désaccord: “le Premier ministre Lamothe n’avait pas entravé le processus de négociation avec la République dominicaine en rapatriant le dossier de la question d'expulsion des Dominicains d'origine haïtienne.”
Honnêtement, Daniel Supplice assume ses reproches à l’encontre de Laurent Lamothe et du Ministre Francois Guillaume en ces termes :
“ le PM et toi, à l'époque ministre du MAHVE vous auriez dû vous référer aux archives du ministère et aux correspondances du mois de janvier 2012 écrites par moi et adressées à la Primature mentionnant que le gouvernement dominicain en la personne du chancelier Carlos Morales Troncoso avait déjà accepté la Carte d'identification nationale (CIN) pour l'identification des Haïtiens. La question est et reste : pourquoi le gouvernement Lamothe a-t-il proposé de donner trois documents à savoir : la CIN, l'acte de naissance et un passeport pendant que les bureaux centraux n'arrivent pas à fournir ces pièces dans un délai raisonnable ici à Port-au-Prince ?” -Fin de citation-
Le professeur Supplice ne réalise pas que la CIN est le document d’identité le plus difficile à obtenir en Haiti et cela même quand on a de quoi payer. Généralement, l’Etat haitien ne parle de CIN qu’en période électorale. De plus, François Guillaume avait signalé l’absence de suivi du dossier après le départ du gouvernement Lamothe.
Si on n’était pas en Haiti — si on était dans ces pays où la langue est un moyen de communication mais non une fin, les échanges entre les deux hommes auraient pu s’arrêter là. Mais, il faut que l’ex-ministre des haïtiens vivants à l’étrangers on y ajoute des phrases hors contexte et avilissantes pour le poste qu’il occupait — toujours dans ce complexe du “français-être”
A François Guillaume, Daniel Supplice écrit:
“ ..ton trop long séjour aux Etats-Unis t'a fait perdre le sens des mots, phrases et expressions français”
“ Cela fait quarante ans (40) que je travaille sur le problème migratoire haïtien et sur le volet dominicain en particulier. Mes mémoires universitaires, articles, livres, rapports de consultations locales et internationales, conférences attestent de ma maîtrise de ce dossier.”
Ne parlons pas des attaques et allégations qui diminuent celui qui cherche à trainer son successeur à la tête du MHVE dans la boue. Un véritable règlement de compte.
Le Professeur Daniel Supplice peut expliquer ce qu’il veut, mais il est un fait que les auditeurs qui l’écoutaient ce matin au micro de Madame Marie-Lucie Bonhomme Opont partagent les observations de monsieur Francois Guillaume. Il est clair que son intervention visait à blâmer le Premier Ministre Laurent Lamothe et son équipe. Du moins, il l’insinuait.
Aussi, se demande t-on à quoi servent les 40 années de recherche et d’expertise du Professeur Supplice, si l’on considère ses commentaires critiques à l’endroit d’Haiti au moment même que le pays engageait un combat diplomatique avec la République voisine. Ne se rend-il pas compte que ses déclarations dans la presse, même quand elles seraient fondées, ont servi à justifier la politique migratoire — souvent discriminatoire ou raciste — de la République Dominicaine contre les ressortissants haïtiens et surtout contre les dominicains d’origine haïtienne? On n’a jamais vu avant Monsieur Supplice, un Ambassadeur, blâmer son gouvernement dans un dossier qui l’oppose au pays hôte.
“Le linge sale se lave en famille!” dit-on. Plus d’un inscrit l’initiative de Daniel Supplice dans une logique de succès personnel, l’égoïsme. Ses camarades duvalieristes ou Jean-Claudistes se disent habitués à ce genre de manoeuvre de Monsieur Supplice qui n’avait pas attendu le 3e chant du coq pour se distancer de Jean-Claude Duvalier, son bienfaiteur.
On se demande, si le Professeur Supplice dispose dans ses archives personnelles, des copies de contrats entre son ami-protecteur Jean-Claude Duvalier et le Président Dominicain Joachim Balaguer sur les ventes de paysans haïtiens dans les batayes, les fameux braceros.
La langue française ne doit pas servir à paralyser les débats, ni à intimider la diaspora et le peuple. Elle ne doit pas nous empêcher de poser les bonnes questions, d’aller droit au but, comme ceux qui ont séjourné très longtemps aux Etats-Unis, un pays où l’on évalue les gens à partir des résultats.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 juillet 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr @reseaucitadelle

samedi 23 juillet 2016

#Haiti-Election : L’internationale attend le CASUS BELLI pour réagir.-

L’ “optimisme naïf” est la maladie des putschistes. Leurs organes de presse saluent les déclarations de la Communauté internationale supportant la décision du Président de facto Jocelerme Privert d’organiser des “élections libres et transparentes” le 9 octobre prochain. Le 21 juillet 2016, le journal LeNouvelliste a crié victoire dans un article titré “Elections : l’international monte à bord du processus”.

Dans ce texte du plus ancien quotidien haitien qui prend des libertés avec la réalité dans le cadre de ce qu’on pourrait qualifier de campagne de manipulation de l’opinion en faveur du régime de facto, nous lisons:  — La communauté internationale est entièrement acquise à la cause des élections. Les déclarations se multiplient pour saluer la décision du président provisoire de mettre le cap sur les élections. Jeudi, c’est la France qui a salué l’acte de Jocelerme Privert de fixer les élections au 9 octobre prochain. Côté américain, le coordonnateur spécial du Département d’Etat pour Haïti, Kenneth Merten, est arrivé au pays pour, dit-il, renfoncer le support de son pays aux élections. C'est un changement de ton notable dans la position américaine. Il faut souligner que les Américains étaient les seuls avec l'Union européenne à être réticents face aux élections haïtiennes. — Fin de citation.

Si les amnésiques et les profanes se laissent manipuler facilement, l’homme averti comprend rapidement que cela ne va toujours pas pour les nouveaux putschistes. Car, l’international ne fait que chercher le CASUS BELLI nécessaire pour agir et neutraliser Privert et ses hommes. L’élément déclencheur recherché réside dans le groupe de mots “ELECTIONS LIBRES ET TRANSPARENTES”.

Le Communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis sur la récente visite du Coordonnateur Spécial pour Haïti, Monsieur Kenneth Merten, insiste sur le “support du gouvernement des Etats-Unis à l’organisation d’élections CRÉDIBLES et HONNÊTES en Haïti” et “l’urgente nécessité d’avoir des représentants élus à tous les niveaux du gouvernement” “pour le retour à l’ordre constitutionnel en Haïti” en ajoutant “Les Etats-Unis sont engagés dans le développement démocratique à long terme d’Haïti”.

S’il est clair que toutes les manoeuvres de monsieur Privert visent à détourner les élections au profit de sa famille politique, il est impossible d’atteindre cet objectif sans manipuler les élections, les résultats, en un mot, sans frauder massivement. Le Président de facto Privert et le Président du Conseil Electoral Léopold Berlanger sont ainsi attendus au pied du mur. Organisez des élections crédibles, libres et transparentes qui sous-entend remettre le pouvoir à celui qui remportera le scrutin (forte chance que ce soit Jovenel) ou disparaissez!

Il faut être naïf pour espérer qu’après tant de manoeuvres, le consortium Privert/Lavalas/Aristide remettra gentiment le pouvoir à travers des élections “libres, honnêtes et démocratiques”. La communauté internationale ne croit pas non plus à ce scénario. Donc, sa décision d’accueillir favorablement l’arrêté convoquant le peuple en ses comices n’est rien qu’une manoeuvre stratégique de se rapprocher du processus pour mieux le dénoncer.

Dans la dernière lettre des Sénateurs Américains demandant au Département d’Etat de ne pas financer les élections du 9 octobre prochain, il est recommandé de supporter son observation. Un point qui peut paraitre étrange et contradictoire. Mais, l’OBSERVATION ELECTORALE est une forme de tribunal qui validera ou non le scrutin. C’est l’institution par laquelle le scandale arrivera, si Privert met à exécution son projet de fraudes massives au profit de sa famille politique. 

Contrairement aux déductions fantaisistes des “putschistes naïfs”, en “montant à bord du processus”, l’international décide de placer Privert, ses sbires, ses flatteurs invertébrés des droits humains, ses Abolotchos et sa famille politique sous un puissant projecteur.

Cette situation rappelle Serge Beaulieu, ce journaliste Duvalieriste qui durant le coup d’Etat de 1991 à 1994, conseillait aux militaires putschistes de se montrer prudents face à l’international. Monsieur Beaulieu critiquait la décision des militaires d’aller signer l’Accord de “Governors Island”. Selon lui, ils se sont faits piéger par les lobbyistes d’Aristide et l’international qui en ont profité pour prouver au monde entier qu’il n’y avait pas de pouvoir civil en Haiti. Beaulieu leur avait conseillé de mettre en évidence les autorités civiles et de rester dans leurs casernes “Stay behind”. Mais, les officiers mégalomanes n’ont pas pu renoncer à rencontrer des diplomates étrangers qui insistaient à avoir des militaires pour interlocuteurs. Durant les trois (3) années du coup d’Etat, les délégations étrangères se sont toujours rendues au Grand Quartier Général des FADH faisant des Généraux les tenants réels du pouvoir d’Etat.

Le feu Directeur et propriétaire de Radio Liberté avait insisté sur le fait que l’internationale était en train de piéger les militaires haïtiens. Les Généraux devaient refuser toute discussion avec des diplomates et leur demander de se rendre au Palais National, à la Chancellerie haïtienne, bref, les autorités civiles.  Malheureusement, les amis putschistes du journaliste n’ont pas suivi ses conseils. Ils ont préféré se confier aux blancs manipulateurs qui leur donnaient de fausses garanties. On connait la suite… au jour J, les supporteurs blancs disparaissent et ils se sont retrouvés seuls face aux représailles; la nation humiliée, le territoire occupé dans l’intérêt des puissances étrangères.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
23 juillet 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
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Lisez aussi : #Haiti - Privert, son passage en force vers l’exil et la table-rase! http://reseaucitadelle.blogspot.com/2016/07/haiti-privert-son-passage-en-force-vers.html

jeudi 21 juillet 2016

#Haiti : Privert, son passage en force vers l’exil et la table-rase!

Les dernières positions des Etats-Unis face à Haiti débordent le cadre diplomatique. Le traitement infligé à Jocelerme Privert par la communauté internationale indique clairement une hostilité ouverte. Du retrait des observateurs de l’Union Européenne, à la récente demande de remboursement de fonds alloués par les Etats-Unis pour des élections, en passant par les incidents successifs entourant le voyage du Président Provisoire à New York, son absence sur la scène internationale et l’accueil peu agréable de Léopold Berlanger à la résidence de l’Ambassadeur Américain à Port-au-Prince le 4 juillet dernier, il y a assez de faits prouvant une confrontation ouverte et annonçant des jours difficiles en Haiti.
Pour des raisons non-révélées, les Etats-Unis s’opposent catégoriquement au projet Lavalas de reprendre le pouvoir par la force au moyen de méthodes antidémocratiques. Le grand voisin semble disposer de renseignements que les vulgaires parlementaires corrompus, les hauts gradés ignorants de la Police Nationale d’Haiti (PNH), les politiciens traditionnels limités et les cadres hébétés de l’administration publique n’arrivent pas à percer.
La décision du Président Obama d’endosser Madame Hilary Clinton, sous-entend que le Clan Clinton exerce plus d’influence sur la gestion de plusieurs dossiers dont celui d’Haiti. La stratégie politique de Jean Bertrand Aristide de chantage consistant à se venger des Clinton en utilisant des dossiers liés à leur engagement en Haiti ne restera pas sans conséquences. On doit se souvenir de ce texte d’accusation contre la famille Clinton publié par l’organe LAVALAS, le site web TOUT-HAITI et qui a été repris par le journal New-yorkais Wall Street.
Il y a aussi la position du Secrétaire d’Etat Hilary Clinton contre le projet CONTINUITÉ de Préval en 2010 par un coup d’Etat électoral. La crise post-électorale de 2015 atteint une dimension internationale.
Nous pensons que Jocelerme Privert, ses conseillers et ses flatteurs - comme ceux des droits humains, se retrouvent dans l’oeil d’un cyclone qu’ils ne maitrisent pas. Ces incrédules n’arrivent même pas à saisir qu’en début de l’année en cours, l’Ambassadeur Kenneth Merten avait annoncé une série de rencontres au Canada, en Europe et au Brésil, sur le dossier d’Haiti. Des démarches qui rappellent l’Initiative d’Ottawa de Denis Paradis révélée dans l’article du journaliste canadien Michel Vastel qui avait annoncé en 2003, la mise sous tutelle d’Haiti — Avant la création même de la MINUSTAH.
En effet, à la fin de l’année 2003, le Journaliste Français/Québécois Michel Vastel publia dans le Journal Actualité un article prophétique titré “Haïti sous tutelle de l'ONU ?” que nous reproduisons intégralement au bas de ce texte — pour les amnésiques.
En conclusion, nous pensons que la Communauté internationale n’est pas prête à accepter ce retour en force d’Aristide/Lavalas au moyen d’un coup d’Etat au pouvoir. Tous ceux qui sont engagés dans ce projet connaitront un avenir tourmenté et désastreux. Ils connaitront le sort des militaires putschistes du Général Cédras et de leurs supporteurs de la classe politique, de l’administration publique et du secteur privé.
Nous sommes partis pour de bon vers des jours difficiles. Le caractère ouvert de la confrontation entre la communauté internationale menée par les Etats-Unis et l’équipe Privert annonce des jours extrêmement difficiles. Si le Président De Facto s’expose à l’exil, ses collabos risquent des sanctions ciblées, mise ne quarantaine et le parlement corrompu donc croupion à la table-rase…. Le sort des putschistes de 1991 peut nous servir d’aide-mémoire.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti, 21 juillet 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr @reseaucitadelle
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Haïti mise en tutelle par l’ONU ?
Il faut renverser Aristide. Et ce n’est pas l’opposition haïtienne qui le réclame, mais une coalition de pays rassemblée à l’initiative du Canada !
15 mar. 2003 par Michel Vastel
La dernière fin de semaine de janvier, une rencontre secrète s’est tenue à Ottawa et sur les bords du lac Meech, dans le parc de la Gatineau. Le secrétaire d’État du Canada pour l’Amérique latine, l’Afrique et la Francophonie, Denis Paradis, a invité des représentants de l’Organisation des États américains (OEA), de la Commission économique européenne (CEE) et de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie à « brasser des idées » sur le drame haïtien. La France avait délégué son ministre de la Coopération, Pierre-André Wiltzer; le Secrétariat d’État américain avait envoyé deux fonctionnaires de haut rang; et le Salvador, sa ministre des Affaires étrangères, Maria Da Silva.
Le groupe réuni par Denis Paradis (et qui porte pour l’instant le nom de code « Initiative d’Ottawa sur Haïti ») n’est pas prêt à attendre les élections de 2005 pour que le régime change. En fait, la communauté internationale souhaiterait régler cette question avant le 1er janvier 2004 et le bicentenaire de la plus ancienne république des Antilles.
« Je ne veux pas finir comme Roméo Dallaire », a dit le ministre Paradis à ses invités. Les événements de 1994 au Rwanda ont en effet exposé au grand jour les horreurs auxquelles peut conduire l’inaction de la communauté internationale: les Casques bleus de l’ONU, placés sous le commandement du général canadien Dallaire, assistèrent, impuissants, au massacre de 500 000 à un million de personnes.
En Haïti, ce sont 8,2 millions de francophones (plus que la population du Québec) qui vivent dans un état de pauvreté « écoeurante », a constaté Denis Paradis au cours d’un premier voyage, en 2000, à l’époque où il était secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères, John Manley. « Si les Canadiens traitaient leurs animaux comme les autorités haïtiennes traitent les citoyens, dit-il, on les mettrait en prison. »
Un taux de chômage officiel de 60% et un produit intérieur brut par habitant de 469 dollars par année, une espérance de vie de moins de 50 ans pour les hommes et de 54 ans pour les femmes: Haïti se classe, selon l’Indice de développement humain des Nations unies, 150e sur les 173 pays recensés. L’anarchie est telle qu’au moins un milliard de dollars en aide internationale sont retenus par les bailleurs de fonds, qui craignent que les sommes ne soient utilisées à d’autres fins.
La misère des Haïtiens, qui échoue à l’occasion sur les côtes de la Floride et des îles françaises de la Guadeloupe et de la Martinique, reste le secret le mieux gardé de la planète. L’île est loin du siège social de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, à Paris. La France est trop préoccupée par ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Les pays membres de l’OEA sont divisés sur la façon d’intervenir en Haïti, qui serait aussi une importante plaque tournante du trafic de la drogue. Et les États-Unis, obsédés par leur sécurité intérieure, ne s’intéressent guère à cette république de 27 797 km2 – plus petite que la Belgique -, sans pétrole, sans intérêt stratégique, où l’on parle français de surcroît.
Le Canada s’est toujours senti une responsabilité particulière envers ce petit pays francophone des Antilles, d’autant qu’on estime à 120 000 le nombre d’Haïtiens qui vivent au Québec – le président Aristide a lui-même étudié à la faculté de théologie de l’Université de Montréal. Le gouvernement Mulroney appuyait le retour au pouvoir de Jean-Bertrand Aristide, qui avait été destitué et condamné à l’exil après un coup d’État, en septembre 1991. Mais les élections de novembre 2000 ont créé une impasse entre le Lafanmi Lavalas – le parti du président – et l’Organisation du peuple en lutte, qui contrôle le Parlement. Depuis, c’est un véritable régime de terreur qui s’est installé.
La communauté internationale entend, selon un nouveau principe des Nations unies, se prévaloir de sa « responsabilité de protéger ». Ce principe a été établi en décembre 2001 par la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des États, créée par le Canada en septembre 2000, à la suite d’un appel du secrétaire général des Nations unies. La responsabilité de protéger est ainsi définie: « Quand une population souffre gravement des conséquences d’une guerre civile, d’une insurrection, de la répression exercée par l’État ou de l’échec de ses politiques, et que l’État en question n’est pas disposé ou apte à mettre un terme à ces souffrances ou à les éviter, la responsabilité internationale de protéger prend le pas sur le principe de non-intervention. »
C’était la première fois que la Communauté économique européenne et l’Agence intergouvernementale de la Francophonie participaient à une réunion avec l’Organisation des États américains. Aucune décision n’était à l’ordre du jour, mais dans les milieux diplomatiques français, on indique qu’on a beaucoup parlé d’une sorte de « mise en tutelle », comme au Kosovo.
Pour Denis Paradis, qui, avec la complicité de Jean Chrétien, en avait fait une croisade personnelle au retour de son voyage, en 2000, c’est l’aboutissement de plus de deux ans de campagne de sensibilisation dans une vingtaine de capitales. Accompagnant le premier ministre en Afrique l’an dernier, il avait d’ailleurs sensibilisé tous les chefs de gouvernement qu’il avait rencontrés. « En Afrique, j’ai vu la pauvreté dans la dignité, raconte Denis Paradis. En Haïti, il n’y a même plus de dignité! »
Le groupe « Initiative d’Ottawa sur Haïti » se réunira de nouveau à la mi-avril, au Salvador. Il se propose d’y rédiger un projet de résolution qui sera déposé aux Nations unies. On y parlera sûrement de respect des droits de la personne et de rétablissement de l’État de droit. Même si les Nations unies ne souhaitent pas que ce genre d’intervention conduise à une occupation militaire, celle-ci pourrait être inévitable jusqu’à ce que des élections aient été organisées. La communauté internationale devra ensuite, comme à la fin des années 1990, surveiller la mise en place d’une police et d’une armée démocratiques.
Les besoins sont énormes: la population, dont 80% vit sous le seuil de pauvreté, n’a généralement pas accès à l’eau ni à l’électricité. Et le temps presse, car on estime que le nombre d’habitants en Haïti pourrait atteindre 20 millions en 2019. Vingt millions de francophones, dans un état de misère abjecte, aux portes des Amériques. « C’est une bombe à retardement, qu’il faut désamorcer tout de suite », plaide Denis Paradis.

samedi 16 juillet 2016

L’échec de l’Accord du 6 février 2016 est aussi l’échec de l’#OEA en Haiti.-

#Haiti : L’échec de l’Accord du 6 février 2016 est aussi l’échec de l’#OEA #OAS #MINUSTAH #CoreGroup, les garants de son application. Le Secrétariat Général de l’#OEA ne peut pas blâmer les parlementaires haïtiens qui défendent les acquis démocratiques face au projet dictatorial d’un usurpateur qui garde le pouvoir sans droit ni qualité/Coup d’Etat. Discrimination ou corruption, cette position est contraire à la politique de soutien au Parlement Vénézuélien en lutte avec le Président ÉLU Nicolás Maduro. La Commission InterAméricaine des Droits de l’Hoe a pourtant constaté le caractère illégal et anti-démocratique du pouvoir de facto en Haiti et parlé de violation des droits politiques du peuple.

#Haiti - Quand #AAA signifie ABOLOTCHO AN AKSYON :

1- Le Président de l’Assemblée Nationale lance une séance, avant un accord entre les blocs au parlement, dans l’objectif d’acculer le Pouvoir législatif;
2- Les articles de la Constitution interdisant le prolongement du mandat d’un Chef d’Etat brandis sur les médias n’étaient que des moyens de chantage;
3- On prétend enquêter sur PetroCaribe sans évoquer le kidnapping de Robert Marcello, ce directeur de la Commission Nationale de Passation de Marché, victime de crime d’Etat parce qu’il ne voulait pas cautionner des contrats sans appels d’offre du CNE de Jude Célestin;
4- On négocie en secret pour porter la CSCCA (Cour Supérieure des Comptes) à valider ses contrats - ( trafic d’influence) et on utilise une question de cimenterie et des promesses de 5000 emplois pour masquer sa stratégie affairiste visant à accorder le plein pouvoir à des apprentis-dictateurs qui en 120 jours n’ont fait qu’humilier les Pouvoirs Législatif et Judiciaire tout en utilisant assassinats, intimidation, abus de pouvoir, persécution judiciaire et corruption pour se maintenir illégalement au pouvoir;
Il est temps que ces pratiques politiques immorales cessent. L’homme honnête ne doit pas chercher à gagner à tous les coups. On ne peut pas transiger sur les principes. Le relativisme qui domine le discours politique en Haiti n’est autre qu’immoralité et corruption. La démocratie et le progrès se construisent d’abord sur des principes non-négociables.

#Haïti : Le Secrétaire Général exprime sa préoccupation face aux récents évènements à l’Assemblée Nationale.-


Communiqué-#OEA-
15 juillet 2016
Le Secrétaire Général de l’Organisation des États Américains (OEA), Luis Almagro, a exprimé aujourd’hui sa profonde préoccupation devant l’incapacité prononcée des parlementaires haïtiens à se réunir en Assemblée Nationale pour statuer sur la voie à suivre pour garantir la stabilité institutionnelle et favoriser la poursuite du processus électoral.
« Compte tenu de l’importance des enjeux et des sérieux risques qui pèsent sur la stabilité du pays, il est particulièrement troublant que l’Assemblée nationale devant se tenir hier, 14 juillet, ait été une fois de plus avortée pour défaut de quorum», a-t-il déclaré.
« Haïti ne peut plus se permettre d’être prise en otage par des mesures dilatoires et autres artifices. L’heure est des plus grave; le temps de prendre une décision depuis longtemps échu», a ajouté le Secrétaire Général.
« Il est impératif que les acteurs politiques haïtiens, notamment les parlementaires et ceux qui gouvernent le pays de façon provisoire, assument pleinement leurs responsabilités envers la Nation. Les intérêts du Peuple Haïtien se doivent de primer sur les intérêts partisans. Tout doit être mis en œuvre afin que les élections présidentielles, législatives et locales se tiennent sans retard et dans un climat de calme » a-t-il conclu.
Référence : F-082/16