mardi 2 février 2016

Menm jan Madam Liliane rekonsilye ak Lavalas, lap gen pou rekonsilye ak Martelly.-

Mwen vrèman regrete vye polemik #Martelly/ #LilianePierrePaul la. Mwen pa wè ki sa lap itil peyi a. Prezidan pat bezwen rive la. Bagay sa parèt twò pèsonèl, epi sanble zafè moun Kapital kite abitye viv ansann epi ki gen problèm yo. Pou jan mwen wè Madame Liliane atann li jodia ak Lavalas kite voye katouch bay li nan anvlop, pou jan mwen wè li byen ak Moise Jean-Charles, mwen pap sezi si yon jou li rekonsilye ak Martelly. Jou sa, ni Madam Liliane ni Prezidan Martelly pap kontakte'm pou mande'm sa mwen panse.
Sèlman, sou entèvansyon li fè jodia, map di, Madam Pierre-Paul di laprès etranje pagen dwa bay laprès peyi d'Ayiti leson, epi tout swit apre li pran editoryal jounal Miami Herald ki se yon Jounal ke Ara Kuzban ki se avoka Aristide ap dirije kòm manb konsèy administrasyon epi li vle prezante sa editorial la di a tankou se levanjil. W paka di la près lòt peyi paka bay laprès Ayiti leson epi pou'w panse yo kapab bay pèp Ayisyen leson, atake Prezidan Aysyen. Mwen pajanm tande media peyi d'Ayiti atake yon Prezidan Ameriken. Se bagay sa yo mwen pa dakò, nou paka ap preche kont yon bagay epi fè menm bagay sa lè li bon pou nou. Gen twòp ògèy ak espri vanjans lè nap analize bagay yo nan peyi d'Ayiti. Bagay sa yo fè nou aji tankou demagòg.
[Audio - Commentaire de Madame Liliane Pierre-Paul] Liliane Pierre Paul Radio Kiskeya - Repons pou Kanaval Sweet Micky a

lundi 1 février 2016

Flash !! Possible démission du Premier Ministre Evans Paul.-

Le Premier Ministre Evans Paul vient d'adresser une lettre aux membres de son gouvernement les exhortant à "prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de la fourniture ininterrompue de service à la population" et leur demandant de "surseoir à toutes décisions susceptibles d'être préjudiciables à leur gestion".
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle

Nouvelle manifestation au ‪#‎CapHaitien‬, ‪#‎Haiti‬, pour la poursuite des élections.-

Nouvelle manifestation au ‪#‎CapHaitien‬‪#‎Haiti‬ ce lundi 1er février 2016, pour condamner les attaques contre les centres de vote, le Coup d'Etat du G8+Lavalas et réclamer l’achèvement du processus électoral. “ABA transition” scandaient les manifestants.







#Haiti : LE CALENDRIER DE SORTIE DE CRISE A L’ETUDE AU PARLEMENT EST UNE ENTREE DANS LA GUERRE CIVILE!

APPEL AUX DEMOCRATES : LE CALENDRIER DE SORTIE DE CRISE A L’ETUDE AU PARLEMENT EST UNE ENTREE DANS LA GUERRE CIVILE!

January 31, 2016 By `

En dehors de la passation du pouvoir d’un président élu à un président légitimement élu, toutes les formules, dites consensuelles, de sortie de crise à la situation électorale actuelle, représente une entrée dans les sentiers de la guerre civile. Voilà pourquoi:
Les contradictions que traine l’histoire d’une société aux coefficients d’injustice, d’inégalités aiguës sont encore vives. Alimentées par les successives dictatures et prises de pouvoir à des fins d’enrichissement de secteurs politiques et de catégories économiques monopoleuses, elles n’ont trouvé de frein à leur expansion qu’à travers la CONSTITUTION DE 1987. C’EST L’ACQUIS FONDAMENTAL DES 200 ANNEES DE LUTTES DU PEUPLE HAITIEN POUR LA MISE EN PLACE D’UN REGIME DE DROITS ET DE DEVOIRS.

Tout comme les gouvernements des Duvalier et de Aristide doivent être vus l’un comme le summum de la dictature, l’autre comme le pic de l’anarchie, LA CONSTITUTION DE 1987 DOIT ETRE CONSIDÉRÉ COMME LA RÉPONSE ULTIME À CES ARRIÉRATIONS DE NOTRE HISTOIRE, C’EST À DIRE LE CARRÉ FINAL DE RUPTURE AVEC LES MODALITÉS DE GOUVERNANCE DU PASSÉ.

Sans détour, nous disons que, faute d’un cheminement de progrès qui établirait les bases d’un progrès durable, c’est la Constitution de 1987 qui protégé la nation des dérives totalitaires et toutes autres résurgences politiques similaires. Par son idéalisme, son contenu de générosité aux allures de changements pacifiques, ses mécanismes institutionnels barrant la voie à tous les monopoles, sa lettre et son esprit opposés aux dérives totalitaires, elle a mis une sourdine à ces contradictions qui attendent le développement durable qui doit changer les conditions de vie du peuple
S’attaquer à la CONSTITUTION, vouloir le contourner, comme le font les Présidents de deux chambres, JOCELERME PRIVERT et CHOLZE CHANCY, c’est délibérément et volontairement faire entrer le pays dans la crise, annonciatrice de guerre civile. Car,
1- le consensus qui aboutira au choix du Premier Ministre de cette dite transition ne durera pas.
2-Il y a au parlement actuel, comme dans la plupart de nos parlements des blocs majoritaires, eux-mêmes non issus de partis majoritaires.
3-Ce Premier Ministre dit Rassembleur ne résistera pas aux appétits et ambitions des parlementaires composant ces Blocs.
4-Fidéles aux vœux et calculs intéressés de certains chefs de partis et parlementaires, ce fameux Rassembleur à la petite semaine se retrouvera seul, désorienté, sans autorité aucune pour faire face à la transition post 7 Février.

S’il ne démissionne pas, il sera déboulonné par les turbulences nées de contradictions entre les blocs au parlement, entre les blocs et les partis, entre les parlementaires et leurs propres partis.

Le Premier Ministre Rassembleur, issu de cette calendrier de sortie de crise, n’est rien de moins qu’un nommé, dépourvu d’une légitimité que le Parlement ne saurait assurer sitôt que le Président Martelly lui aura remis les clefs de la Maison Nationale.

Il y a là matière à réflexion. Plus encore, lorsque le nouveau Président de l’Assemblée Nationale reconnaît et déclare: ”L’Exécutif et le Parlement, en tant que co-dépositaire de la souveraineté nationale, ont la responsabilité d’empêcher le pays de tomber dans le chaos.”

En ce cas, le nouveau PM choisi, va-t-il remplacer le Président Martelly, avec ses attributions constitutionnelles?

Paradoxe! Le Parlement tourne dos au principe démocratique et stabilisateur, qui exige qu’un Président légitimement élu remplace un Président élu et, en lieu et place, intronise un Premier Ministre Rassembleur! Sans doute pour rassembler les calamités et les destructions qui s’en suivront.

Voilà un cas flagrant de violation de la Constitution par des Parlementaires à l’orée de leur entrée en fonction. C’est déjà un cas à soumettre à la HAUTE COUR DE JUSTICE et à LA COUR CONSTITUTIONNELLE, dés que ces deux institutions verront le jour.

En somme, bâti autour de la démission du Président Martelly le 7 Février et autour du choix d’un nouveau Premier Ministre dit Rassembleur, ce calendrier de sortie de crise à l’étude au Parlement, est la formule idéale pour l’entrée du pays dans la turbulence, porteuse de guerre civile.

A ce projet macabre, visant à allonger sur une longue durée, car PLUSIEURS RASSEMBLEURS SESUCCÉDERONT, l’organisation des élections, la majorité silencieuse de ce pays, les démocrates doivent faire entendre leurs voix.

Il est clair que des forces occultes veulent faire reculer l’avancement, de la construction de la démocratie sous le couvert de la quête d’une solution consensuelle à la crise électorale.

EN AUCUN CAS, stipule l’article 111.8 de la Constitution, LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS OU LE SÉNAT NE PEUT ÈTRE DISSOUT OU AJOURNÉ, NI LE MANDAT DE LEURS MEMBRES PROROGÉS”.

Article auquel fait écho l’article 136, ainsi stipulé: LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEH DE L’ETAT, VEILLE AU RESPECT ET À L’EXECUTION DE LA CONSTITUTION ET À LA STABILITE DES INSTITUTIONS.IL ASSURE LE FONCTIONNEMENT REGULIER DES POUVOIRS PUBLICS AINSI QUE LA CONTINUITE DE L’ETAT.”

Entre la lettre et l’esprit de ces deux articles, il n’y a pas de place pour les jeux piégés de salons politiques, auxquels on donne le nom de consensus. Les enjeux sont trop grands. Il est question de l’amélioration des conditions de vie de 12 millions d’habitants et de la consolidation du processus démocratique en Haïti.
La stabilité constitutionnelle est l’unique garantie à la finalisation du processus électoral. Haïti ne doit, sous aucun prétexte renoué avec les démons du passé. Pour en finir avec la transition qui n’en finit pas, il faut qu’UN PRESIDENT LEGITIMEMENT ELU REMPLACE UN PRESIDENT ELU.
C’EST LA VOIE CONSTITUTIONNELLE.
http://3.bp.blogspot.com/-OT27f1cmSMM/VL4OPoBSULI/AAAAAAAAEQw/WqtMCL6PIBg/s1600/boulos.png
http://www.radiotelevisioncaraibes.com/files.php?file=newsphoto/JOCELERMEPRIVERT_491761554.jpg
http://4.bp.blogspot.com/-_BBFcCUBLek/VKiOgCfAyyI/AAAAAAAC6-U/P0LIW15-RDI/s1600/paul.jpg

dimanche 31 janvier 2016

Haiti : Michel Martelly, victime d'un Coup d'Etat, sous les yeux de la MINUSTAH.-

Michel Martelly
Entre le 15 et le 22 janvier 2016, des ennemis de la démocratie ont fomenté un Coup d'Etat en Haiti. Plusieurs commandos lourdement armés ont saboté 15 centres de vote, attaqué les résidences de responsables de Bureaux Electoraux Communaux (BEC) forçant le CEP (Conseil Electoral Provisoire) à annuler les élections du 24 janvier 2016. Aujourd’hui, des bandits qui de prêts ou de loin ont planifié et supporté ces actes criminels cherchent à tirer profit de leur forfait espérant faire main basse sur le pouvoir d’Etat sans passer par des élections. 

Depuis lors, Haiti vit une situation de coup d'Etat - qui ne dit pas son nom, condamnable et condamné par la Charte Démocratique des Amériques et la Convention Inter-Américaine des Droits de l'Homme. Les Etats-Unis, l’OEA et l’ONU ont condamné ces actes de violence planifiés, financés et exécutés par des criminels dans le but précis de faire échouer le processus électoral et d’accéder au pouvoir sans passer par des élections. Ils appellent à conclure le processus tout en exigeant que les coupables soient jugés suivants les lois haïtiennes. Aussi, le Président Martelly, a t-il sollicité l’aide du Conseil Permanent de l’OEA. Le peuple haitien réclame une nouvelle date pour aller aux urnes exercer ses droits civils et politiques.

Cette nouvelle technique de prendre le pouvoir par la force sans passer par des élections doit être combattue et punie conformément à la Charte démocratique des Amériques et la Convention InterAméricaine des Droits de l’Homme.

Le Président Martelly a l’obligation de garantir les doits civils et politiques des citoyens. Il doit prendre au mot la communauté internationale et exiger une enquête approfondie sur ces attentats quasi terroristes, tout en envisageant un plan de renforcement du système de sécurité nécessaire à la poursuite et l’achèvement sans délai du processus électoral. Des observateurs pensent que la responsabilité de la MINUSTAH dans ces attaques est à élucider. Les casques bleus ont failli à leur mission de stabilisation fixée par les dernières résolutions du Conseil de Sécurité sur Haiti. Où étaient les casques bleus lors de ces attaques? Une évaluation du dispositif de sécurité est nécessaire. 

Négocier un nouveau gouvernement dans l'état actuel de la situation, c’est récompenser les criminels qui ont saboté les bureaux électoraux et les centres de vote. Le Président Martelly doit engager l’Etat en vue de pouvoir adopter les mesures qui s’imposent pour conclure le processus électoral avec l’assistance de la communauté internationale. Le peuple haitien se mobilise et réclame la possibilité d’exercer librement son droit de vote.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti, 
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle,
1 février 2016. 

Flash!! ‪#‎Haïti‬ : le Conseil de sécurité invite les parties à trouver un accord d'ici au 7 février pour conclure le processus électoral.-

Selon le Conseil de Sécurité de l’ONU, les acteurs haitiens doivent s’entendre, avant le 7 février 2016, sur les modalités pour conclure le processus électoral. En ce sens, c’est l'achèvement du processus électoral qu'il faut négocier. Les attaques terroristes contre des centres de vote en janvier 2016 constituent un COUP d’ETAT classique visant à récupérer le pouvoir par la force violente en dehors des élections. La position du Président Martelly doit-être de négocier avec les 3 pouvoirs comment faire aboutir le processus électoral. Le Premier Ministre Evans Paul devrait rester à la Primature en attendant l’élection d’un nouveau Président. Esseyons d’éviter une mission internationale afin d’organisation des élections en Haiti pour les haïtiens, comme on l’a vu au Kossovo.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=36529#.Vq6j5MehRPN
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#Haïti : le Conseil de sécurité invite les parties à trouver un accord d'ici au 7 février pour conclure le processus électoral.-

29 janvier 2016 – Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit préoccupé vendredi par le récent report du second tour de l'élection présidentielle en #Haïti et a encouragé les parties à trouver d'ici au 7 février un accord permettant de mener à son terme le processus électoral.-

Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil « ont exprimé leur vive préoccupation devant les événements ayant mené au report à une date indéterminée du dernier tour des élections en Haïti, initialement prévu pour le 27 décembre, puis pour le 24 janvier ».

Craignant que le report du scrutin puisse réduire la capacité d'Haïti à faire face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux auxquels le pays est confronté, les membres du Conseil « ont fortement encouragé l'exécutif, le parlement et les acteurs politiques concernés à trouver un accord d'ici au 7 février, fournissant une feuille de route contrôlée par les Haïtiens eux-mêmes pour une prompte conclusion du cycle électoral actuel en permettant au peuple haïtien de voter pour leurs représentants dans un scrutin libre, équitable, inclusif et transparent ».

Ils ont également salué la Mission de l'ONU pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et la Police nationale haïtienne « pour leurs efforts afin de contenir la violence et protéger la population civile ».

Les membres du Conseil ont « réitéré leur vive condamnation de toute tentative de déstabiliser le processus électoral, en particulier par la force, et ont exhorté tous les candidats, leurs partisans, les partis politiques et les autres acteurs politiques à rester calmes, à s'abstenir de toute violence illégale ou de tout acte susceptible de perturber davantage le processus électoral et la stabilité politique, à résoudre leurs éventuels différends électoraux en recourant aux mécanismes juridiques existants et à faire rendre des comptes aux responsables de telles violences ».

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait lui aussi exhorté le weekend dernier toutes les parties prenantes en Haïti à travailler sans tarder à la conclusion du processus électoral de manière pacifique et à s'abstenir de toute violence.

Selon la presse, le second tour de l'élection présidentielle, qui était prévu dimanche 24 janvier, a été une nouvelle fois reporté sur fond de manifestations violentes et du refus de participer de l'opposition. Ce second tour devait initialement se dérouler le 27 décembre 2015.

Au premier tour du scrutin présidentiel le 25 octobre, le candidat du pouvoir Jovenel Moïse a recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% pour Jude Célestin. Ce dernier, qui n'a pas fait campagne, a dit qu'il refusait de participer au scrutin de dimanche dernier.


Un rapport de la Commission d'évaluation électorale indépendante a conclu que les élections qui se sont tenues le 25 octobre ont été entachées d'irrégularités. Il s'agissait du premier tour de l'élection présidentielle, du second tour des élections législatives et des élections municipales. Le processus électoral avait commencé le 9 août dernier, avec le premier tour des législatives.

Échanges sur la politique haïtienne, ma position en faveur de @MichelJMartelly, au regard d'un l'éditorial de Miami Herald.- (Texte de Cyrus Sibert)

Échanges entre @CyrusSibert et un bon ami sur la politique haïtienne, sa position en faveur de @MichelJMartelly @PHTKHaiti au regard d'un l'éditorial du Journal Miami Herald.-
Position de Cyrus Sibert:
Cher ami,

Miami Herald est manipulé par les amis d'Aristide au Black Caucus. Son travail en Haiti semble être intéressé. Le travail de ce journal en Haiti parait être pro-Lavalas. On dirait qu'il est manipulé par le même groupe d'intérêt qui a contribué au retour d'Aristide en Haiti en 1994 et en 2011: Les lobbyistes qui ont accumulé des millions de la caisse publique du pays dit le plus pauvre de l'Amérique. Ecrire un éditorial sans rappeler les efforts du Président Michel Martelly de mettre en place un Conseil Electoral Permanent pour organiser les élections, n'est pas une preuve de neutralité. De plus, les leaders de l'opposition n'ont jamais caché leur intention de faire échouer le processus électoral et d'entrainer le pays dans un situation chaotique d'ingouvernabilité. Moise Jean-Charles a toujours répété sur les ondes des médias que leur mouvement vise à créer un KATCHOUBOUMBE (le chaos) dans le pays. Le 22 janvier dernier, le CEP a décidé de suspendre les opérations électorales pour cause de VIOLENCE. Des centres de vote ont été incendiés. N'est-il pas indécent que Miami Herald et d'autres personnalités de la société civile haïtienne ignorent ces faits et rendent le Chef de l'Etat responsable de la situation actuelle? Je sais que parce que certaines personnes de la société n'aiment pas Martelly, elles sont prêtes à accepter n'importe quoi. Aujourd'hui, Moise Jean-Charles et Maryse Narcisse sont les leaders des anciens membres de la Convergence Démocratique (l'opposition à Aristide) ou du mouvement GNB. Ce n'est pas ma position. Je n'accepterai pas, en silence, le retour de Lavalas au pouvoir. Je serai toujours là pour les dénoncer. Et, dans le future, quand ils auront à reproduire ce qu'ils savent faire le mieux - détruire des vies et des biens -, je serai toujours là pour vous rappeler vos erreurs fatales. 

La société haïtienne devrait pouvoir penser à autre chose qu'au retour de Lavalas. Elle n'a rien fait et s'est contentée de détruire Martelly. Un comportement traditionnel de politiciens jaloux. 

Appeler ma position de la propagande ne me dérange pas. Car, je sais que dans un avenir proche, je serai témoin des désillusions de tous ceux qui pensent corriger la situation actuelle avec Lavalas. Comme exemple, en 2014, la propagande anti-gouvernementale présentait Laurent Lamothe comme le problème d'Haiti. Aujourd'hui, cette même presse garde le silence devant la gouvernance désastreuse d'Evans Paul que je respecte pour sa militance politique en faveur de la démocratie mais qui n'est pas mieux que Lamothe. Les indicateurs sont là: Le gouvernement de consensus dirigé par Evans Paul est un désastre. Mais, le Miami Herald qui offrait aux manifs une large publicité internationale, ne le dit pas. 

Sur ce point, la société civile haïtienne a déjà commis l'erreur de vouloir remplacer Lamothe par Evans Paul (K-Plim); elle remplacera sans doute Michel Martelly par Moise Jean-Charles ou par Maryse Narcisse, le zombie d'Aristide. Ne parlons pas de Jude Célestin qui est déjà écarté au profit de Me Samuel Madistin, le nouveau leader de l'opposition sur tous les médias. Après le départ de l'inoffensif Martelly qui ne pouvait pas paralyser ses opposants par la violence et les actes d'intimidation, Aristide et ses hommes rentreront en scène ouvertement et feront le grand ménage. Les épouvantails qui se croient leaders de l'opposition seront exterminés. Et, fort de son lobby Nord-Américain, Titid se vengera comme d'habitude et personne ne réagira. Les exemples sont là : on ne parle plus de Jean Dominique, d'Oriel Jean ni de Venel Joseph. Ceux qui ont incendié les maisons des leaders politiques, les locaux des partis et tué leurs partisans le 17 décembre 2001 sont aujourd'hui des invités vedettes des médias haïtiens. 

Vous allez sans doute continuer dans cette voie anti-Martelly qui risque de créer un vacuum au profit des anarchistes les plus violents... Moi, j'aurai toujours la conscience tranquille d'avoir été cohérent, d'avoir toujours combattu les criminels anarcho-populistes, ceux qui ont tué des centaines de militaires parce qu'ils étaient seulement membres des FAD'H, ceux qui ont assassiné des journalistes comme Brignol Lindor, Jean Dominique et massacré des civiles innocents à La Syrie (Saint-Marc), à l'Université d'Etat d'Haiti le 5 décembre 2003, pour ne citer quelques exemples. 

Pour moi, Martelly a toujours été une stratégie pour sortie Haiti de la domination politique Lavalas. En effet, le chef d'orchestre a surpris tout le monde quand à son comportement et à ses réalisations, vu qu'on n'attendait pas de lui une gouvernance extraordinaire. Si aujourd'hui, l'esprit de jalousie pousse des gens à se liguer contre lui sans tenir compte de l'Etat dans lequel se trouvait Haiti quand il a pris fonction, UN JOUR, on comprendra qu'il avait fait de son mieux et que Cyrus Sibert avait raison de le supporter. 

Martelly devait-être pour l'opposition un pont vers un ère post-Lavalas, post-Aristide, vers un Etat de Droit. Malheureusement, cette opposition a préféré le combattre, le laisser à la merci d'amis de mauvaise réputation au lieu de l'encadrer. Elle n'était pas à la hauteur de cette réalité historique et souffre d'infantilisme politique. 

Comme la mer se retire, pour revenir en force lors d'un tsunami, Martelly quittera le pouvoir à la fin de son mandat, mais attention à la force populaire qui risque de voir en son mouvement TET KALE l'unique possibilité réaliste de finir avec le traditionnel nihiliste et de sortie Haiti du sous développement.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 
1 février 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle 
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Message reçu de mon ami : Mr Sibert, Editorials (Miami Herald) rarely get any more brutal, nasty and on-target than this. Just take it for what it is worth. Blind propaganda can't be a substitute for the plain truth and reason. In the name of human decency stop defending the irrational.
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

samedi 30 janvier 2016

Peut-on récompenser la violence politique en ‪#‎Haiti‬.-





Peut-on récompenser la violence politique en ‪#‎Haiti‬ en remettant le pouvoir aux politiciens violents qui n'ont jamais caché leur intention de faire échouer les élections en vue d'entrainer Haiti dans une situation chaotique? N'est-on pas en train de cautionner un mauvais précédent? Les démocrates qui aujourd'hui utilisent leurs désaccords avec Martelly comme prétexte pour justifier leur support aux anarchistes et politiciens violents, auront-ils la légitimité morale pour condamner d'autres actes de violence?

Deux poids, deux mesures ou quand une partie de la presse est muette et souffre de cécité !


S'il y avait un quelconque doute sur l'opportunisme, la partialité et la mauvaise foi des grosses pointures de la presse haitienne, aujourd'hui il est levé!

Si on avait de la peine à croire qu'il existe une presse confortable dans sa position de presse de l'opposition, aujourd'hui point n'est besoin de se leurrer..

Une grande partie de la presse haïtienne patauge carrément dans l'irrespect des principes de déontologie et d'éthique qui servent de guide à l'exercice de ce métier.

Hier s'est tenu à travers les grandes villes du pays dont Port-au-Prince la plus grande démonstration de force des partisans de PHTK, proche du pouvoir. Des manifestations organisées à travers le pays avec un bilan qu'envieraient des activistes des plus grandes démocraties au monde!

Aucun pneu enflammé sur la voie publique, aucune casse, aucun véhicule incendié, rien!

Une vraie manifestation pacifique, ordonnée comme on n'en a jamais connu depuis longtemps!

Un coup de maitre! Un cri du cœur d’une population fatiguée des projets apocalyptiques d’une opposition stérile et haineuse!

Parallèlement le Président inaugurait un mega-projet sur le wharf de Jeremie dans la zone de cité soleil, un endroit jadis infréquentable qui servait de dépotoirs et de repère pour les porcs!

Aucune de ces deux activités n'a eu de couverture des médias. Le silence de ceux qui généralement servent de relais d'informations et de caisses de résonance pour les politiciens véreux de l'opposition, était assourdissant.

Frantz Duval, journaliste senior, éditorialiste du plus ancien quotidien d'Haiti, panéliste à Magik 9

Il l'est l'un des rares journalistes de sa génération à pouvoir utiliser les réseaux sociaux avec autant de dextérité. Il ne rate jamais les grands événements politiques ou culturels, les points de presse des grandes personnalités. Hier, pas un tweet, pas un post sur FB. Silence radio! L'indécence ne tue pas, sinon le ventru serait déjà bel et bien enterré !

Idem pour Tilili, qui a construit sa réputation sur l'opposition constante, perpétuelle qu'elle voue à tout régime au pouvoir, ce personnage ne réclame son existence que dans l'opposition, le face-a-face, ce que les “bredjenn” de nos jours appelleraient “beef”. Son rapport avec le pouvoir est problématique. Attirée par le pouvoir comme une femme peut l'être d'un homme, on dirait qu'elle reste bloquée, partagée entre son désir de toucher au fruit défendu et le faire disparaître! Les psys diraient qu'elle fait son oedipe!

Mais ça, c'est un autre débat ...car comme dirait Maurice Sixto, Tilili ta merite wè yon doktè serieux!

Hier à son singulier de Jounal Katrè qui est tout, sauf une édition de nouvelles, la manif n'était même pas mentionnée parmi les grands titres. A titre de rappel, il y a moins d'une semaine, Liliane Pierre-Paul avait reçu et interviewé de manière improvisée les représentants de la manif de l'opposition, manif soldée par des casses, des véhicules incendiés, de la terreur généralisée dans le centre commercial de Pétion-ville.

Patrick Moussignac, grand patron de media

Lui aussi, dans un degré moindre que Frantz Duval est présent sur les réseaux sociaux et partage souvent des liens qui refléteraient ses propres opinions. Lui qui selon un journaliste américain considère l’ancien President Jean Bertrand Aristide comme un grand patron de la mafia tout en déplorant du même coup sa popularité.

La radio de M. Moussignac, l'une des stations les plus populaires à Port-au-Prince a publié une seule photo prise au moment du départ comme pour signifier que la manif ne faisait pas recette.

Entre-temps, le commentateur vedette de Caraibes, Jean Monard Metellus a préféré donné lecture en onde à une longue correspondance sans mentionner la manif en cours.

Roberson Alphonse, protégé de frantz duval, éditorialiste à ses heures qui s'improvise poète avec une belle plume trop souvent mise au service des hypothèses tortueuses, des prévisions apocalyptiques...

Rien!

Ce qu'a retenu Robenson Geffrard c'est la phrase du Président Martelly qui annonce qu'il ne partirait pas sans s'assurer de la stabilité du pays.

Amélie Baron, journaliste française, envoyee speciale de RFI en Haiti, vivant ici selon ce qu'elle rapporte depuis 2009…

Le tremblement de terre n'a pas eu raison de cette étrangère égarée sur la terre de Dessalines. Elle a assimilé nos coutumes et nos moeurs. Elle est tombée amoureuse de ce pays! De ce pays et de ses gens. De ses hommes surtout.

Elle qui généralement suit les grandes manif à moto, sous le regard "fraternel" de ses pairs masculins a préféré couvrir le procès de Clifford Brandt.

Bien entendu, le flot d'auto-proclamés analystes politiques sur les réseaux sociaux, les "former/ex" d'un gouvernement ou d'une position, les blogueurs qui ne doivent leur popularité que du fait pendant ces 4 dernières années ils se sont livrés à l'exercice improductive de "déraciner Martelly", intoxiquer l'opinion publique à travers des rumeurs mal fondées, déverser leurs hargnes, leur haine, leur rogne et leur frustration d'être en dehors du pouvoir et des privilèges qui viennent avec, n’on rien trouvé pour mettre sous la dent!

Après avoir méchamment insinué que cette foule de milliers de personnes était seulement dû à une distribution d'argent, ils n'ont pas pu s'empêcher de mentir sur la quantité de manifestants, ou insinuer qu'il y eu des dérapages. La bêtise n'a pas de limite!

PHTK qui a gardé le silence pendant tout le temps des grands tapages cacophoniques de l'opposition a fait entendre sa voix. Dans une exercice que lui envieraient les activistes des plus grandes démocraties du monde: pas un pneu enflammé sur la voie publique, pas un jet de pierre, par un véhicule incendié, pas une victime!

Des milliers de partisans sont descendus dans les rues pacifiquement dans l'ordre, la discipline et le respect! Pas une photo de candidats de partis politiques déchirée!

C'est quand la dernière fois a t-on vu une pareille manifestation!

Ah cette presse partisane et opportuniste, elle est exceptionnelle! il est temps qu'elle révise ses copies ou qu'elle la ferme!

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