mardi 31 juillet 2018

Réactions des Réseaux Sociaux contre un Éditorial de Frantz Duval qui essaie de comparer le mandat du Président à celui du DGPNH?

Le fait par le Rédacteur en Chef du Journal LeNouvelliste de comparer le mandat du DGPNH à celui du Président de la République provoque des réactions sur les réseaux sociaux.

En bon créole, on dirait : Frantz Duval kite yo wè anba’l”.

Le problème avec ces médias, ils ne consultent pas des spécialistes indépendants sur les sujets parce qu’ils considèrent la politique comme une matière facile.

Or, la majorité des journalistes n’ont pas les compétences nécessaires pour comprendre la technicité du fonctionnement et de la dynamique de l’État. Ceux qui ont fait des études de droit, ont de grandes lacunes en Droit public (Droit constitutionnel, Droit administratif, Droit Parlementaire, Droit électoral, Finances Publiques,.....).

Il faut plus que des codes — civil, pénal ou de procédure, pour saisir les nuances du fonctionnement de l’État. De plus, lors même qu’on aurait suivi des cours d’introduction, il vous faut le verdict des experts.

L’un des personnages politiques qui bénéficient de cette situation est le Sénateur Youri Latortue. Il a une assurance ferme dans l’ignorance et l'incompétence de certains journalistes vedettes qu’à chaque interview, il n'hésite pas à redéfinir les concepts à son avantage.

Cette situation, n’aide pas la démocratie haïtienne dans un pays peuplé de gens ordinaires, sans défense intellectuelle, qui se livrent à ce qui se dit dans les médias.

Pas de rappel, pas de “facts-check”, pas de mise en contexte.

Enfin, on se demande qu’est-ce qui empêche aux médias haïtiens d’adopter le format “Partisan/Opposant” lors des interviews, comme on le voit sur tous les grands médias du monde : CNN, France24, TF1, Radio Canada, Fox News, MSNBC, Anderson Cooper360...? Si un média ne fait pas de politique, il devrait toujours s’arranger, pour avoir dans une même interview, les critiques de l’opposant et les précisions/positions du gouvernement ou de la partie adverse.

Sur ce point, il faut reconnaitre que certains comme Radio Métropole et “Nouvel Premye Okazyon” de Radio Caraïbes font des efforts. Il leur faudra, toutefois , équilibrer le temps de parole.

Nous n’avons pas la prétention de donner des leçons. Mais, nous sommes conscients de ce grave problème au niveau des médias qui se comportent en organes de propagandes. Ce qui justifie, notre travail d’anti-propagande, démolisseurs de campagnes mensongères visant à réinstaurer l’ordre ancien.

On n’a qu’à comparer les textes de certains médias sous le gouvernement de #Privert avec ceux d’aujourd'hui, pour réaliser que tous comptes faits, ils sont des organes de propagande de la “bourgeoisie Blackout” et du secteur politique néo-lavalas, engagés dans une lutte pour le pouvoir d’État.

Le seul bémol, ils n’ont pas le courage de s’afficher ouvertement.

#LeReCit @ReseauCitadelle
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Des notes sur l' article de Frantz Duval.

"Des commentaires envoyés a un ami"

Texte remanié.

J' ai lu l' article de Frantz Duval sur le bilan de Jovenel Moise pendant dix sept (17) mois de gouvernance. Je ne vais pas dire que Frantz Duval est en mission comme le pensent les proches de l' administration Jovenel/ Lafontant. J' ai beaucoup de respect pour ce monsieur que je considère comme un monument vivant. On a un seul Frantz Duval, conservez le. On aura besoin de sa plume et de sa réflexion même dans l' éternité.

Je dis tout simplement que Monsieur Duval n' a pas totalement raison. D' autres points de vue se justifient aussi. Je veux dire que j'ai des points de vue différents.

L' orgueil ne doit pas nous faire oublier que Jovenel Moise a été élu pour cinq (5) ans. Pas un jour de plus pas un jour de moins suivant la formule de Betancourt, à moins qu'il décide de se comporter comme un hors la loi. La démocratie ne se construit pas avec les gens pressés et les petits vites cosmétiques. Dans une démocratie, ce sont les principes qui doivent prevaloir. Nous devons rentrer dans le cycle de l'alternance pacifique du pouvoir politique.

Au cours de ces dix sept ( 17) mois, certainement il y a des leçons à tirer, des choses à corriger. Sur cette base, je souhaite que le président se réinvente, afin de pouvoir réaliser les promesses qu’il a faites devant la nation.

Le président Jovenel Moise a hérité d' un pays littéralement détruit et totalement vidé. Il a fait l' erreur de ne pas dire totalement la vérité au peuple. Il a fait quand même quelques efforts, mais il faut qu'on soit honnête pour ne pas cracher sur ses bonnes intentions.

Contrairement à Frantz Duval, je crois que le président doit rester dans ses rêves, c' est- à- dire dans la vision qu'il avait vendue au peuple. Ce dont le président a besoin d' après moi, c' est une équipe gouvernementale compétente qui viendra encadrer sa vision et ses rêves. La stratégie de la caravane est à repenser. Il n' y a pas "l' action présidentielle mais l' action gouvernementale". Seul le gouvernement est responsable devant le parlement. Il n' y a pas de mécanisme institutionnel pour contrôler l' action présidentielle. Le parlement qui avait voté la déclaration de politique générale du gouvernement est le seul responsable de cette dérive.

Je formule le souhait que le président soit entouré d' une équipe de patriotes dévoués au bien commun. Cette trilogie compétence, patriotisme, intégrité est nécessaire pour aborder la conjoncture actuelle.

Plus d' un se pose la question à savoir: où trouver les bons joueurs pour former cette nouvelle équipe?

Je pense que ces hommes et femmes compétents, patriotes et intègres sont dans tous les secteurs. Il faut savoir où aller pour faire le bon choix.

Dans cette conjoncture politique et sociale très explosive, le président n' a pas droit à l' erreur. Il doit faire preuve d’ intelligence politique pour ne pas aller vers la catastrophe.

Sur la question de la police, je ne suis pas d' accord avec Frantz Duval. Il dit que le directeur de la police a un mandat constitutionnel au même titre que le président. Comme a dit l' autre comparer les deux personnages est déjà tendancieux. Les mettre en situation d' équivalence l' est encore plus. En effet, le chef de la police tire sa "légitimité" du président qui l' a choisi. Ces deux personnages ne sont pas comparables. En démocratie, le principe qui définit le rapport entre le Chef de l' État et la police et l' armée, c'est la suprématie du pouvoir civil sur les institutions militaire et policière. Le président de la république, chef du pouvoir exécutif n' a pas de supérieur. Il n' est soumis à aucune autre forme de direction. L' article 136 place le Chef de l' État au dessus des institutions et fait de lui le gestionnaire des conflits et des contradictions de la société.

A mon avis, cette comparaison de Frantz Duval n' est pas seulement tendancieuse, elle est irrespectueuse des valeurs républicaines et des principes démocratiques.

Je me rappelle qu' à la suite d' un conflit au sein de l' armée dans lequel le général était impliqué, Leslie Manigat, Chef de l' État avait assigné en résidence surveillée ce dernier pour insubordination. On connait la suite. Mais cette mesure, quoique critiquée par ses adversaires était correcte au vœu de l' article 136 de la Constitution et en vertu des principes démocratiques qui guident la république.

Nous devons rappeler toutefois que nous sommes dans une république démocratique. Le président tire sa légitimité directement du peuple. Il a un mandat du peuple. De qui le chef de la police a t- il reçu mandat?

Il y a une différence fondamentale à faire sur cette question pour éviter des malentendus, des confusions et des réflexions absurdes qui peuvent nous amener à des situations regrettables.

Le chef de la police n' est pas élu, mais nommé. Il n' a pas de mandat populaire et représentatif Le fait qu'il avait été choisi par le président et ratifié par le sénat, il bénéficie d'une légitimité dérivée. Donc, il n' est pas placé dans le pallier hiérarchique de la démocratie. La police est une institution qui se situe donc sous la dépendance du ministère de la justice. Sur ce point, l' article de Frantz est une régression sur le plan de la réflexion démocratique. Il y a des précautions à prendre pour ne pas fragiliser davantage les institutions de la république.

Me Sonet Saint-Louis av
30 juillet 2018.

Pozisyon #LeReCit sou koze boujwa, milat, blan : Se pozisyon de klas ki detèmine klas sosyal, sepa orijin de klas.-

Gen yon seri piti sou rezo sosyo yo ki ap tante reponn nou ak yon bann eksplikasyon sou pwoblèm monopòl boujwa, privilèj milat, difikilte pou diaspora envesti...elatriye. Tout moun dakò ak yo sou pwen sa yo. Men yo kòmanse analyz yo a mal : Boujwa, blan.

Se toujou yon erè pou prezante boujwa, blan, kominote entènasyonal tankou yon gwoup uni, koyeran, omojèn. Sa pa egziste! Gen milat ak milat, gen blan ak blan. Al li liv Dr Sauveur-Pierre Etienne ki rele “Invasion des ONGs en Haiti”, nap konpran kòman distenge “ONG ak ONG”

Se là tout pwoblèm lan ye. Fòk w ka analyze konpòtman chak gwoup pou’w ka detèmine si yo pwogresis oubyen si yo reyaksyonè. Sepa Schiller Louidor, DonKato, Aristide, Privert ak Boujwa Blackout #GroupeBlackout ki pou deside ki boujwa, blan, milat, oubyen etranje ki pwogresis.

Paske, tout moun ki gen eksperyans konnen moun sa yo ap defann yon sektè ki tap fè gwo lajan sou #Aristide/Préval. Sektè sa touche 1.2 milya dola epi li vann leta blackout.

Pa pran pèp la pou enbesil! Mwen di nou sa deja : nou paka fè’m sot, ni mwen pap kite nou fè ti-pèp la sòt.

Lè nap pale de klas sosyal, al reli Marx ak Lenine. Se enterè ki detèmine pozisyon klas, sepa bagay folklorik, “naturaliste” tankou koulè po...se pa orijin de klas w dwe gade, men se pozisyon de klas.

Al fòme tèt nou avan nou vin kreye konfizyon nan tèt pèp la.

Pozisyon klas revolisyonè tankou Karl Marx, Lenine ak Fidel Castro te diferan de orijin klas yo. Yo tout soti nan klas mwayèn ki bay anpil ti boujwa, men sa pa’t anpeche yo defanm mas pòv.

Friedrich Engels ki te toujou ekri ak Karl Marx, sete yo boujwa ki gen izin.

Nan inivèsite, yo fè tout moun li teyori lit klas sosyal “Marx ak Lenine”; nan #INUJED yo te fè’m li lòt teyori tankou: kolaborasyon ant klas sosyal ke Saint-Simon ak Raymond Aron devlope. Pwoblèm yon bann politisyen aysyen, se sèl teyori Marxis-leninis la yo konnen, e yon konnen li mal. #LeReCit

https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1023968512874893312

lundi 30 juillet 2018

#Haiti - Missionnaires Pédophiles : Le silence des Églises, une insulte aux victimes.- #LeReCit

La liste des missionnaires accusés ou condamnés pour abus sexuels sur des enfants d’#Haiti est longue. Même quand la contribution de la justice haïtienne dans cette lutte est insignifiante — souvent au profit des prédateurs sexuels, chaque semaine, les autorités canadiennes ou américaines, enquêtent, arrêtent et condamnent leurs ressortissants pour abus sexuels sur des mineurs haïtiens.

Des centaines de jeunes victimes sont restés sans secours ni assistance. Les églises locales, catholique ou protestantes, gardent un mutisme révoltant.

Le dernier cas, en date, est ce dossier de Monsieur Jean-Claude Bergeron, un prêtre canadien condamné à une peine de prison pour attouchement sur des enfants canadiens, qui avoue avoir abusé sexuellement des petits garçons haïtiens, lorsqu’il était en mission en #Haiti. A ce moment là, il était membre de la Congrégation Rédemptoriste, une congrégation cléricale de droit pontifical, évoluant sous la supervision de la Conférence des Évêques Haitiens, la plus haute instance de l’Église haïtienne.

Ce nouveau dossier doit permettre de questionner et comprendre les responsabilités au niveau local : quels sont les complices? Quel a été le comportement des supérieurs hiérarchiques face à ce comportement criminel? Qui était au courant de ces abus sexuels sur des enfants haïtiens? Qu’est-ce qui a été fait pour recenser les victimes, les aider à traverser les traumatismes de ces abus sexuels?

Alors que partout dans le monde, l’Église Catholique sous la direction du Pape François 1er, fait des réformes et adopte des mesures pour résoudre ce problème des prêtres pédophiles, en #Haiti, les Evêques pratiquent un mutisme, une omerta qui n’est autre qu’un mépris profond pour les victimes de ces missionnaires pédophiles qui arrivent dans le pays avec la bénédiction, l’appui et le support total des plus hautes autorités de l’Église haïtienne.

Nous allons affronter ce comportement inacceptable, contraindre les responsables haïtiens à assumer leurs responsabilités, jusqu’à imposer des réformes, en termes de :

1-“Child Protection Policy”, Code de conduite protégeant les enfants, applicable aux missionnaires désireux de travailler dans le pays;

2- protocole de prise en charge globale des victimes;

3- obligation de dénoncer les pédophiles, de les rapporter aux autorités policières et de collaborer avec la justice;

4- formation du personnel des Églises sur les dispositions en vigueur, des comportements à adopter, en vue de protéger les enfants et la population en général.

La légitimité sociale du travail missionnaire dépend de la responsabilité — administrative, pénale et civile des religieux suivant leurs actes et les faits qui découlent de leur comportement. Le développement de l’Église en dépend.

Ainsi, déterminons les niveaux de responsabilités au niveau local. L’Église haïtienne ne peut nous faire croire qu’elle est au-dessus de la mêlée.
#LeReCit

Quelle le degré de responsabilité de l’Eglise Catholique d’#Haiti dans l’exploitation des enfants par des prêtres étrangers?

Ce prêtre catholique Canadien, JeanClaude Bergeron, de la congrégation #Redemptorist, a eu le courage d’avouer qu’il a abusé sexuellement des enfants en #Haiti. Que compte faire la conférence des Évêques haïtiens pour retrouver les victimes et leur porter assistance? #LeReCit @Pontifex_fr 

Lisez : Religieux emprisonné pour pédophilie: il avoue avoir fait d’autres victimes en Haïti
C’est la première fois que le rédemptoriste Jean-Claude Bergeron fait ces révélations

Religieux emprisonné pour pédophilie: il avoue avoir fait d’autres victimes en Haïti | JDQ #LeReCit


Le père rédemptoriste Jean-Claude Bergeron, qui purge une peine de quatre ans pour l’agression sexuelle de sept garçons, a admis pour la première fois avoir fait d’autres agressions de nature sexuelle en Haïti devant la Commission des libérations conditionnelles. Cette nouvelle information est « analysée » par la SQ.

« C’est majeur », lance Frank Tremblay, victime des Pères rédemptoristes et incitateur du recours collectif contre la congrégation. « C’est la confirmation de ce que je croyais », ajoute celui qui entend ces aveux pour la première fois.

L’homme de 77 ans a été condamné à quatre ans de pénitencier en 2016 pour l’agression de sept victimes âgées entre 12 et 16 ans, au début des années 80. Le 19 juillet dernier, Bergeron était de passage devant la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) afin de pouvoir bénéficier d’une libération conditionnelle complète, ce qui lui a été refusé. (Voir ci-dessous)

Dans le document, les commissaires indiquent cependant que « selon vos propres aveux, vous [Jean-Claude Bergeron] avez commis d’autres délits de nature sexuelle alors que vous étiez missionnaire en Haïti et que vous bénéficiez d’un statut privilégié d’autorité ».
La police vérifie

Cette déclaration constitue la première forme d’aveu du père Bergeron concernant des gestes à caractère sexuel alors qu’il était à l’étranger. « C’est la première fois que je l’entends », indique Frank Tremblay, qui a appelé l’enquêteur au dossier après avoir été informé de ces aveux par Le Journal.

La Sûreté du Québec, qui a mené l’enquête menant aux accusations contre les Pères rédemptoristes, dit être au « fait » de ces nouvelles informations. « C’est des informations qui sont analysées par la SQ », confirme le porte-parole Louis-Philippe Bibeau, sans en dire davantage.
Possible accusation ?

Les aveux de Jean-Claude Bergeron pourraient être importants puisqu’une disposition de l’article 7 du Code criminel permet le dépôt d’accusations pour des gestes à caractère sexuel commis à l’étranger. « Si un citoyen canadien est l’auteur d’une infraction sexuelle, même commise à l’étranger, il est réputé en droit de l’avoir commis au Canada », explique de manière générale le porte-parole du DPCP, Me Robert Benoit.

Une enquête doit toutefois être instituée et déposée sur le bureau du DPCP avant que des accusations puissent être portées. Au fait de cette disposition, Frank Tremblay a ainsi fait des démarches pour informer celui qui a été l’enquêteur au dossier à Québec.

« Pourquoi ? »

Jean-Claude Bergeron a commis ses agressions entre 1976 et 1980, après quoi il a été muté à la Mission des rédemptoristes à Port-au-Prince, en Haïti. « Pourquoi on l’a envoyé en mission ? Je me suis toujours posé la question : mais qu’est-ce qu’il est allé faire là », questionne M. Tremblay.
Le religieux déchu doit quant à lui rester en maison de transition jusqu’aux deux tiers de sa peine, soit à sa libération d’office, vu son lent cheminement quant à ses crimes.

EXTRAIT DU RAPPORT DE LA COMMISSION DES LIBÉRATIONS CONDITIONNELLES

« Selon vos propres aveux, vous avez commis d’autres délits de nature sexuelle alors que vous étiez missionnaire en Haïti et que vous bénéficiez d’un statut privilégié d’autorité. »
« Vous vous réfugiez dans des blancs de mémoire pour éviter de reconnaître pleinement que les gestes posés étaient à caractère sexuel. »
« Difficulté à faire face à l’autorité, étant habitué à être indépendant et autonome. »

QUI EST JEAN-CLAUDE BERGERON ?

Natif du Lac-Saint-Jean (77 ans)
1979-80 : Professeur et surveillant de dortoir au Séminaire St-Alphonse à Ste-Anne-de-Beaupré
Entre 1994 et 2005 (environ 12 ans) : missionnaire pour les Rédemptoristes en Haïti
Octobre 2010 : Arrestation à Québec
Mai 2016 : Il est condamné à 4 ans de détention