lundi 6 octobre 2025

Trump ne doit pas récompenser l’extrême gauche et les globalistes qui ont détruit Haiti. (Texte de Cyrus Sibert)

L'Ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Henry T. Wooster, fait preuve d'un dynamisme appréciable. Avec son équipe, M. Wooster manifeste un engagement pour la sécurité et le redressement d’Haïti qui ne peut que provoquer confiance et espoir de la part du peuple haïtien. Ainsi, la réalité - regrettable - de voir des forces étrangères renforcer leur présence sur le sol national peut être perçue comme une opportunité à saisir pour sortir notre pays du chaos, détruire les gangs terroristes et leurs soutiens au sein de la classe politique du secteur privé et de la criminalité transnationale, notamment les réseaux de trafiquants de drogue qui font main basse sur notre territoire.

J’ai d’ailleurs proposé à mes concitoyens d’avoir une attitude positive, de se regrouper en cellules d'observation afin de veiller à l’application intégrale de la résolution 2793 du Conseil de sécurité de l’ONU et j’ai invité l’aile saine de la société à se préparer à combler le vide qui sera créé par l’impossibilité des supporteurs de gangs de continuer d'occuper le devant de la scène politique.

Cependant, il est nécessaire de mettre en garde contre l’idée de vouloir reconstruire avec les acteurs qui ont détruit Haïti durant les quarante (40) dernières années : ces mêmes leaders communistes et d’extrême gauche, ces anti‑nationaux et globalistes qui, à la faveur du départ du dictateur Jean‑Claude Duvalier en 1986, ont envahi la scène politique, capturé l’État et l’administration publique, et ont affaibli les forces de sécurité au nom de leur obsession idéologique anarchiste, anti‑ordre public, hédoniste, épicurienne et nihiliste.

Telle est la vérité qu’il est difficile d’entendre en Haïti parce que, depuis 1986, ces extrémistes ont systématiquement accusé toute personne ayant une idée contraire d’être duvaliériste ou tonton macoute. Toute idée de droite, tout mouvement de droite fut tué dans l’œuf. Ceux qui ont tenté de résister ont été persécutés, menacés par des hordes incendiaires, ou assassinés. Le pasteur Antoine Leroy, membre du Parti MDN ci-après "Grand Front Centre‑Droit" du professeur Hubert Deronceray, a été assassiné en sa résidence de refuge le 20 Août 1996 par un commando du Palais national sous la présidence de Jean‑Bertrand Aristide, leader du mouvement d’extrême gauche dénommé Lavalas. Aujourd’hui encore, les sbires d'Aristide et ses collaborateurs occupent paisiblement des postes au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) ou au bureau du Premier ministre Alix Didier‑Fils‑Aimé. 

Des informations circulant dans les milieux politiques présentent le père de ce dernier, le feu député Alix Fils-Aimé, comme un membre des commandos terroristes qui assassinaient des officiers des Forces Armées d'Haiti après le retour d'exil du président Aristide en 1994. Il y a aussi les déclarations du Député haitien Patrick Norzeus attribuant l’attentat terroriste du 5 décembre 1990 au marché public de Pétion-ville, à ce secteur. Ce massacre de pauvres marchands était juste un sacrifice pour mieux polariser l’électorat, diaboliser les partis de la droite, justifiant ainsi le lynchage ou la mise à mort continue de leurs membres. En quarante (40) ans, ces leaders d’extrême gauche ont détruit toutes les institutions d’Haïti.

Ils ont instauré une dynamique de terreur tout à fait conforme avec la théorie bolchévique de "dialectique de la violence" apprise par dans les manuels du KGB ou à l’université Patrice Lumumba de Moscou. Ces gens ont été entrainés à des techniques subversives visant à disloquer les sociétés capitalistes. À leurs yeux, les institutions de l’État sont la représentation de la classe dominante qu’il fallait détruire. La communauté, la famille, l’Église, la justice, l’armée, l’appareil répressif de l’État — comme ils aiment à le répéter —, toutes ces institutions doivent-être diabolisées, harcelées, déstabilisées, noyautées et/ou capturées. De fait, ils ont détruit l’armée haïtienne (FAd’H) et tout le système de police rurale (chefs de section, garde champêtre ), de surveillance et de contrôle du territoire, mis en place par les Marines américains de 1915 à 1934. Ils ont décidé de maintenir la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans un état faible, sous la pression permanente des groupes de fanatiques armés des quartiers populaires appelés chimères et dont la majorité sont devenus membres des gangs terroristes qui sèment le deuil et le chaos en Haiti.

Faut‑il rappeler qu’en 1995, le président Jean‑Bertrand Aristide avait ordonné la suspension du programme de formation des États‑Unis en faveur des policiers qui étaient transportés par avion de l’USAirForce dans une base militaire du Missouri. À son retour au pouvoir en 2002, Aristide a ordonné la mise hors service des équipements fournis à l’unité SWAT par la Secrétaire d'Etat Américain Madeleine Albright. Pour bien analyser ces décisions insensées, il faut comprendre la grille des repères idéologiques de ces extrémistes de la gauche démagogique d’Haiti. Ces gens sont bloqués dans le temps, ils sont incapables d’évoluer et de se moderniser.

Tout le drame d’Haïti réside dans l’échec de l'ingénierie sociale de la gauche anti‑nationale d'Haïti, asservie par des ultra‑globalistes du système international qui cherchent à imposer les points suivants :

  1. au début des années 1980, l’extermination des cochons créoles en vue de déstabiliser le milieu rural haitien, de provoquer l’exode et transformer les paysans en travailleurs-sans-frontière, donc en des migrants. C’est l’échec de ce plan qui transforme Port-au-Princela capitale haïtienne, en  bidonville. En majorité, les jeunes recrutés comme soldats par des gangs terroristes viennent de ces bidonvilles;

  2. en 1995, la campagne pour la démobilisation des forces armées d’Haïti, laissant un vide, aujourd’hui comblé par des gangs criminels et des trafiquants de drogue ;

  3. des diktats globalistes du FMI (Fonds monétaire international) et de la Banque Mondiale en faveur de l'ultra-libéralisme économique et de la libre circulation pathologique des biens et des personnes. Ce qui a détruit la production nationale d’Haïti, aggravé le chômage et annihilé l’autorité familiale ;

  4. de nouvelles idées reçues sur les mœurs, au bénéfice du libéralisme culturel, qui détruisent les valeurs traditionnelles et délégitiment l’encadrement communautaire ;

  5. l’affaiblissement continu de l'État-nation d’Haïti au profit d’une gouvernance internationale de globalistes pervers; un États-fantôme parallèle d’ONGs qui passent plus de temps à promouvoir leurs nouvelles idées ultra-progressistes, au lieu de se concentrer sur  les besoins réels des populations.

C’est l’échec de tous ces diktats de l’ingénierie sociale globaliste mondialiste qui provoque le chaos actuel en Haïti. 

Ainsi, tout plan de redressement qui ignore ces causes profondes est condamné à l'échec. Car, s’il faut neutraliser ou éliminer les terroristes des gangs comme Gran Grif et Viv Ansanm, la solution durable au problème est idéologique. La dictature de l’idée unique d’extrême gauche doit cesser en Haïti. Et Dieu seul sait combien le peuple haïtien croit en lui (l’expression "Si Dye Vle", "Si Dieu le veut” ). Dans sa grande majorité, mon peuple est guidé par des valeurs comme : la communauté (lakou, bitasyon), la famille traditionnelle et nombreuse (pitit se kanè bank), l’attachement à la terre natale (lakay se lakay), la religion, l’éducation, sa culture indigène (afro-creole), l’effort, le respect des aînés (pawol nan bouch granmoun pa santi); l’Haïtien est fier des fruits de son travail et se sent diminué dans l’assistanat.

Il faut reconnaître que Haïti est la première victime de l’ingénierie globaliste de la super-classe mondiale qui méprise les peuples et les nations. Après quarante (40) ans de destruction, le second mandat du président Donald Trump qui rejette le globaliste au profit des peuples et des nations doit-être pour nous haïtiens une opportunité d’apporter des corrections en profondeur. 

Au nom de tous mes compatriotes terrorisés par la tyrannie des foules d’extrémistes Lavalas ou neo-Lavalas, au nom de tous ces haïtiens honnêtes, l’aile saine de la société, qui sont obligés d’abandonner la scène politique parce qu’ils sont non-violents ou ne veulent pas s’associer à l’argent sale de la drogue ou de la corruption, au nom de la grande majorité des haïtiens condamnés au silence, je partage ce témoignage historique pour qu'enfin Haïti ne rate pas une occasion si favorable de renaissance nationale.

06 Octobre 2025

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