Haïti est le seul pays du monde ou les éternels perdants se croient assez qualifiés pour conseiller les gagnants. J'ai suivi avec tristesse l'analyse de Himmler Rébu - cet ancien commandant du Corps des Léopards (Anti-guerrilla) qui n'a jamais fait ses preuves sur un champ de bataille (Exemple l'Ile de Latortue), cet officier puchiste de l'Armée d'Haïti qui n'a jamais réussi un coup d'Etat militaire, ce politicien verbeux des médias, candidat qui n'a jamais remporté une victoire électorale - sur une station de radio de la capitale haïtienne. C'était vraiment fatiguant de l'écouter revenir avec ses clichés macoutes, duvaliersites, lavalas, aristidiens, comme un peureux prêt à encenser le dictateur de Tabarre. Aucun recule pour comprendre la mise en scène de ce 8 mai 2013 comparable à Kita Nago, l'accueil à Hugo Chavez, à Messi… FORCE POPULAIRE N'EST PAS FORCE POLITIQUE, elle en est seulement une composante. Jean-Bertrand Aristide a été éjecté du pouvoir à deux reprises. Et dans les deux cas, il avait avec lui des foules, des partisans. Ceux qui dansent aujourd'hui sont-ils prêts à se battre? Ont-ils la conviction nécessaire, le rêve nécessaire pour faire le sacrifice nécessaire, le moment venu? C'est normal que des gens écartés de la gabegie administrative à la Téléco, à l'APN, dans les mairies et dans d'autres administrations publiques, soient contents quand ils voient le Chef d'orchestre du désordre des 25 dernières années arriver comme leader potentiel. Mais, quel est la réalité actuelle de l'Etat haïtien? Ce n'est plus le même pays, depuis l'arrivé de la tutelle internationale. Le Président Martelly est pressuré par sa base en quête de postes dans l'administration publique... il ne peut rien faire. Il y a des limites et des conditions déterminées par l'internationale. Il y a aussi des comptables publics dans chaque administration. Donc, le désordre Lavalas aura du mal à reprendre le pouvoir.
Un crétin des médias de la capitale avait annoncé que Kita Nago allait chambarder le pouvoir de Martelly à l'occasion du Carnaval 2013. Il n'a même pas eu le courage de reconnaitre qu'il avait erré sur ce point.
Himmler Rébu commet la même erreur sur le mouvement des militaires démobilisés. Il raconte toujours ses histoires de forces mobiles, de cibles effacées, sans analyser le niveau de conviction des militaires haïtiens qui, en majorité, ne sont réellement motivés que par l'argent de leur fond de pension. Peut-on espérer que ces gens risquent leur vie dans un engagement contre des soldats de l'ONU? Dans les clichés antiques de Himmler Rébu, il n'y a pas l'utilisation des technologies modernes sur le champ de bataille : les drones, les écoutes téléphoniques, les matériels de vision nocturne, les snipers, et surtout l'intervention de forces spéciales réelles de type SAS, Bérets Verts, Navy Seal, Delta force, qui peuvent changer la donne dans un pays libre et faible comme Haïti. Disons en passant que la majorité des pays qui envoient des troupes au sein de la MINUSTAH prennent la précaution d'y introduire une unité de leurs forces spéciales.
Donc, je suis un peu fatiguer avec ces intervenants dépassés. Et, sur l'événement de ce 8 mai 2013, je fais les remarques suivantes:
Himmler Rébu et les autres crétins de la classe politique haïtienne, n'ont pas pu comprendre que la mobilisation de ce 8 mai était une mise en scène d'Aristide supportée par des américains décus du fait que le Président Martelly ait remis en question des contrats juteux sur la reconstruction. La Commission créée par l'Administration Martelly-Lamothe pour réévaluer ces contrats a été un coup dur pour ces étrangers qui comptabilisaient à 2 milliards de dollars leurs gains et/ou commissions. Ce sont ces mêmes étrangers qui ont cherché à manipuler la presse et les acteurs politiques et/ou de la société civile haïtienne en cherchant à accuser le Président Martelly dans ce scandale des contrats signés avant son arrivée au pouvoir. Intelligent, le Président Martelly a eu le courage de ne pas porter le chapeau.
Ce groupe d'étrangers cyniques a manipulé la classe politique haïtienne, comme d'habitude, en les encourageant à détruire l'image du pouvoir en place au niveau des médias avec les fameuses "informations de bonne source". Ces crétins de la classe politique n'ont rien fait en termes de renforcement de leur structure politique. Comme en 2006, ils veulent tous le pouvoir en même temps, en abandonnant le terrain aux mains de criminels et narco-trafiquants puissants prêts à remporter les prochaines élections à coups de forte somme d'argent sale.
Le pouvoir en place, évoluant dans une utopie de bonne volonté démocratique, il ne développe aucune structure de confrontation pour faire face à ces groupes isolés de bandits à la recherche du pouvoir d'Etat. Qui pis est, ils envahissent tous les couloirs du pouvoir, rien n'est secret à la tête de l'Etat.
Conclusion, les crétins de la classe politique, Duvalier, Aristide, militaires démobilisés font le jeu des groupes d'intérêts transnationaux en quête de millions en Haïti. Ces groupes les utilisent comme des marionnettes pour faire monter la pression à volonté et les abandonner une fois l'objectif atteint. L'étranger ne travaillera jamais à résoudre des problèmes comme le dossier des militaires démobilisés, les liens de Lavalas avec la drogue et les crimes politiques et/ou Jean-Claude Duvalier. Moise Jean-Charles - "nul de son état"- est leur jouet préféré.
Les questions qu'on ne se pose pas: Qu'est ce qui explique que Jean-Bertrand Aristide qui n'avait pas répondu à la convocation du Parquet en Janvier 2013, accepte de se présenter tranquillement au Cabinet d'Instruction en mai 2013? Pourquoi Lavalas qui, dans les mois passés, organisait des manifestations réclamant le départ du président Martelly avait subitement mis fin à sa mobilisation? Le dossier des accusations sur la nationalité du Chef de l'Etat. Le comble, les gens qui critiquaient le Président Martelly parce qu'il questionnait l'opportunité d'organiser une seule élection en 2014, ne disent rien quand l'Ambassadrice des Etats-Unis prône la même idée. Ne parlons pas du retour de Jean-Claude Duvalier et de Jean-Bertrand Aristide. Quel est le niveau de consensus international sur l'avenir de Jean-Bertrand Aristide sur la scène politique haïtienne? Si avec l'unilatéraliste Georges W. Bush, la France avait son mot à dire, que dirait-on à l'ère Obama-Kerry?
Que des analystes comme Himmler Rébu prennent retraite. Car, ils ne comprennent rien dans la réalité politique haïtienne. Ce sont des gens trop jaloux et/ou trop orgueilleux pour atteindre le niveau rationnel nécessaire afin d'analyser objectivement le realpolitik. En 2006, Préval a pris avantage sur la campagne nationale du Groupe des 184 et ses "Caravanes de L'espoir" pour prendre le pouvoir en fondant une plate-forme électorale dénommée LESPWA. Les crétins de la classe politique haïtienne n'avaient pas compris la nécessité de se réunir en ce sens et de présenter un candidat unique. Durant les 5 ans de Préval, ils se sont contentés à faire de l'ANTI-PREVAL sans alternative. Le chanteur Michel Martelly en a profité pour transformer sa comédie musicale de "Président compas" en Pouvoir Politique au sommet de l'Etat. Aujourd'hui, comme toujours, la jalousie, l'ambition et l'orgueil guident les politiciens haïtiens qui se contentent de faire de l'ANTI-MARTELLY sans alternative. Ils passeront a coté du pouvoir.
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, (
But you can't fool all the people all the time."
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois,
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.
