Vendredi, 12 juin 2009 12:43
vendredi 12 juin 2009
La police nationale fête ses 14 ans d'existence
Vendredi, 12 juin 2009 12:43
NOUS PLEURONS LA MORT D'UN FilS UNIQUE DE LA PATRIE HAITIENNE, L'ETUDIANT : JEAN FRANCOIS / Omega Staff Writers
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12 Juin 2009
NOUS PLEURONS LA MORT DE JEAN FRANCOIS,UN FilS UNIQUE DE LA PATRIE HAITIENNE,DE TOUS LES PARENTS HAITIENS, D’UN JEUNE HEROS NATIONAL DONT L'AGE CACHAIT LA MATURITE POLITIQUE ET LE NATIONALISME AGISSANT, ET DONT <>.
Omega News
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12 Juin 2004
NOUS PLEURONS LA MORT D'UN FilS UNIQUE DE LA PATRIE HAITIENNE L'ETUDIANT JEAN FRANCOIS.
Un jeune Haitien , Jean Francois est mort, succombant aux graves blessures par balles et brulures subies lors d’une crapuleuse attaque armée des forces militaires etrangeres contre les etudiants de notre pays, manifestant pacifiquement contre l’incompétence, la gabégie administrative, la corruption et l’injustice sociale.
Un sacrilege ! Une honte nationale !
Pour cet etudiant decede dans des conditions encore obscures, Omega reclame une admission immédiate dans notre panthéon national, à titre de heros et de martyr, abattu dans son propre pays, dont il a legitimement voulu faconner l’avenir, dans un espace universitaire garant de sa sécurité, selon la constitution de son pays, mais tranformé en champ de bataille par des laches et des bandits portant l’uniforme militaire de pays etrangers, accompagnes des apatrides et des traitres qui continuent à vendre leur propre mère, et leurs propres frères et soeurs, contre quelques dollars qui leur sont jetés dans un bureau qu ‘ils n’occupent que comme figurants.
Jeunesse d’Haiti, avec vous, nous pleurons ce jeune heros dont l’âge cachait la maturité politique et le nationalisme agissant, et dont « la valeur n’a certainement pas attendu le nombre des années ».
En nous inclinant devant l’âme éternelle de ce jeune frère Haitien, dont la place est aujourd’hui aux cotés de nos pères fondateurs, le personnel entier de Omega Military Consultant présente ses condoléances à sa famille, ses amis, ainsi qu’à notre pays qui l’a perdu bien trop tôt, et renouvelle son respect, son admiration et son soutien à toute la jeunesse d’Haiti, gardienne de notre avenir de liberté et de prospérité dans un état de droit.
Que Dieu bénisse et garde notre jeunesse, nos enfants, dans leur lutte contre les forces rétrogrades et criminelles qui font aujourd’hui la loi en Haiti !
Omega Staff Writers
Omega News
301-272-4734
202-239-6567
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Propos d'adieu de l’Ambassadeur des Etats-Unis, Janet A. Sanderson,
Ambassade des Etats-Unis d’Amérique
Bureau des Affaires Publiques
Tabarre 41, Boulevard 15 octobre
Port-au-Prince, Haïti
Tél: 2229-8351 / 2229-8903
Le 10 juin 2009
No 2009 /02
Propos de l’Ambassadeur des Etats-Unis, Janet A. Sanderson,
à l’occasion du diner d’adieu organisé par la Chambre de Commerce Haitiano-Américaine
Port-au-Prince, Haïti
Mesdames et messieurs, merci de cet accueil chaleureux. Il y a trois ans, je me tenais devant vous à titre de nouvel ambassadeur américain en Haïti, exprimant mes souhaits pour ce pays et pour notre relation. Ce soir, avant de partir, je veux vous parler de ce que j’ai vu durant mes trois années ici, et je veux parler de l’avenir d’un pays qui m’a profondément marquée. Bien que je ne serai pas avec vous lorsque vous mettrez Haïti sur la voie du changement, sachez que je laisse une partie de mon cœur ici.
Je voudrais remercier la Chambre de Commerce Américaine (AMCHAM) d’organiser cette soirée. Le grand support que vous m’avez apporté et les sages conseils que vous m’avez prodigués durant ma mission ici ont eu un impact majeur sur ma conception de ce pays fascinant. L'Ambassade et l’AMCHAM partagent une longue histoire, et je sais que vous serez heureux d’accueillir le nouvel ambassadeur comme ce fut le cas pour moi. Laissez-moi saisir cette occasion pour féliciter les nouveaux membres récemment élus au sein du Conseil de l’AMCHAM. Le leadership dont ils feront montre durant la prochaine année sera important, et je suis confiante que, comme leurs prédécesseurs, ils laisseront leur empreinte.
Une de mes toutes premières rencontres ici a été avec l’AMCHAM. C'était, si vous vous souvenez, un contexte très sombre. Il n’y avait pas de président élu, pas de Parlement. Les kidnappeurs opéraient en toute impunité. Il y avait très peu d’agents de police dans les rues et les investisseurs se faisaient de plus en plus rares. Quand j'ai rencontré l’AMCHAM en juin 2006, j'ai parlé d'un nouveau départ pour Haïti – mais c'était plus un fervent souhait qu’un fait certain.
Trois années se sont écoulées, l’espoir demeure encore. Haïti a fait des progrès bien que le combat ait été difficile. Un gouvernement et un parlement démocratiquement élus ont été installés. La police haïtienne patrouille les rues, la presse est en plein essor, et la société civile réfléchit sur les questions politiques et sociales pressantes. Des entrepreneurs de la Corée du Sud, des Etats-Unis et de la République Dominicaine analysent les opportunités d’affaires ici. Le découragement fait place à l’espoir de changement.
Toutefois, l'histoire nous enseigne de ne pas être complaisants. Les terribles événements de 2008 – les cyclones, les troubles politiques, les déboires économiques – sont toujours présents. Les défis sont évidents et je crois qu’il revient au gouvernement et à la classe politique d’avancer rapidement et avec des objectifs précis pour pouvoir les contre-attaquer.
Pourtant, je crois que ce changement viendra.
Je le crois parce que ce pays a bravé des puissances étrangères, s’est libérée de l’esclavage en 1804, pour devenir la deuxième République indépendante de l’hémisphère.
Je le crois parce que ce pays a son caractère propre: un art, une musique et une littérature vivante.
Je le crois parce que le peuple haïtien l’exige.
Le père fondateur de ce pays, Toussaint Louverture, était célèbre pour son intelligence à reconnaître et exploiter une ouverture politique. Il a compris que rater des occasions était aussi condamnable qu’échouer. Et il savait que certaines fois, il faut créer son momentum et le saisir pleinement.
Aujourd’hui, ce moment est venu pour Haïti. Fermement supportée par ses partenaires internationaux, inspirée par son peuple et par son passé, Haïti a encore la chance de reprendre complètement ses élans. Cette fois, cependant, le combat est celui pour la prospérité et pour la paix. Cette fois, si les Haïtiens ne saisissent pas les opportunités, ils peuvent les rater à jamais.
La conjoncture exige qu’Haïti ait un leadership à la hauteur de Toussaint Louverture: un leadership responsable, visionnaire, et énergique. Les Haïtiens tournent leur regard vers les élus afin que ces derniers fassent preuve de ce leadership mais font également appel, comme l’a fait Toussaint Louverture, à tous ceux qui ont une part de responsabilité dans l’avenir de ce pays. Y compris vous qui êtes dans cette salle ce soir.
Le futur exige également un regain de l’engagement au dialogue et à la discussion de la part de tous ceux qui croient en une Haïti paisible, prospère et démocratique. Un dialogue national, largement encadré et efficacement structuré est, je pense, important pour l’avenir de ce pays.
L’écrivain Doris Kearns Goodwin, dans son livre intitulé «Team of Rivals», raconte comment Abraham Lincoln, confronté aux plus grandes menaces jamais connues dans l’histoire des Etats-Unis, a constitué un gouvernement avec des opposants. Ces hommes ont mis de côté leurs intérêts personnels et leurs ambitions politiques pour le bien-être de leur pays et de leur peuple. Et en agissant de la sorte, ils ont changé une nation. Lors de sa campagne électorale, le président Obama a noté que ces hommes avaient compris la relation essentielle entre responsabilité et destinée. Lincoln et ses collègues ont compris, comme Obama l’a dit, que nous sommes responsables de notre avenir.
Les problèmes d’Haïti sont sûrement différents que ceux qu’ont connus les dirigeants américains durant la guerre civile. Mais, nous partageons le même devoir qui est de tracer notre destinée. C’est pourquoi je crois fermement que ce qui arrive en Haïti dépend complètement des Haïtiens. Les Etats-Unis peuvent vous donner le support pour vous aider à réaliser vos rêves et organiser votre avenir, mais nous ne pouvons pas - nous ne ferons pas - le travail à votre place. L’avenir de ce pays est entre vos mains.
Toutefois, ne croyez pas que vous êtes seuls. Comme le Secrétaire d’Etat Clinton l’a dit au cours de sa visite ici, les Etats-Unis seront à vos côtés. Cet engagement a été ma passion durant mes années ici. Je suis fière que, travaillant de concert avec le gouvernement et le peuple haïtien, nous avons:
• Soutenu le développement du processus et des institutions démocratiques dirigées par des Haïtiens;
• Equipé et formé une force de police professionnelle qui respecte les prescrits des droits de l’Homme;
• Investi 20 millions de dollars à Cité Soleil à travers l’Initiative de Stabilisation pour Haïti (HSI);
• Fourni 160 millions de dollars dans l’assistance alimentaire, et dans d’autres programmes humanitaires;
• Commencé le processus de reconstruction suite aux passages des derniers cyclones, curé des rivières, construit et réparé des écoles et contribué à la promotion de la production nationale.
Durant ma mission ici nous nous sommes assurés que nos programmes d’assistance se focalisent sur les priorités du peuple haïtien. Encore, il faut que les Haïtiens jouent leur partition et prennent leur responsabilité.
Il est, je crois, néfaste pour Haïti de se poser en victime. Une telle attitude encourage un climat défaitiste pour un pays de tant de promesses et avec tant d’objectifs. Nous devons prioriser un système économique ouvert, un environnement bien régularisé et favorable à l’investissement et un secteur privé actif et engagé. Ce sont les clés de la croissance économique qui permettra le développement de ce pays.
Je suis donc très encouragée par le renforcement de la priorité accordée à la compétitivité. J’ai bien noté les récentes étapes entreprises par le gouvernement pour mettre fin aux anomalies et aux inefficacités qui ont gravement affecté cette économie au cours des années.
Juste avant de se rendre à la Conférence des Bailleurs – où elle a présenté une vision convaincante de l’avenir d’Haïti - le Premier Ministre Pierre-Louis a énoncé les priorités stratégiques de développement du pays. Elle a appelé au «courage, à la conviction et à la vision». Le Premier Ministre a laissé Washington avec la promesse d’une assistance importante. Elle a assuré les bailleurs qu’en retour de leur généreux engagement, le pays répondrait à leurs exigences qui sont d’être responsables et de rendre des comptes.
Comme les bailleurs, le peuple haïtien s’en tient à ce que le gouvernement, en effet, toute la classe politique, respecte ces exigences – Etre responsable et rendre des comptes. L'histoire nous relate qu’une classe politique qui ne fait preuve ni de compassion ni de compétences est incapable de donner de l’espoir à son pays. Et l’espoir est ce dont les Haïtiens ont le plus besoin aujourd’hui.
Vous qui êtes là ce soir devez être les porteurs et les acteurs de cet espoir. Vos réalisations sont nombreuses.
Certains d’entre vous jouissent de privilèges reçus à la naissance et d’une bonne éducation. Mais, votre succès est le fruit de travail ardu et d’opportunités dont vous avez bénéficiées. Ce qu’il vous revient de faire maintenant, c’est d’offrir ces opportunités à d’autres. Et ceux d’entre vous qui ont été chanceux – et nous savons tous qu’avoir de la chance, des fois, est aussi important qu’avoir du talent – alors, donnez un peu de chance aux autres.
Quand je suis arrivée ici il y a plus de trois ans, j’ai lancé un appel à ces chefs d’entreprises qui restaient inactifs, pour leur demander de réclamer le changement. L’AMCHAM a pris le devant dans cette initiative. Vos efforts dans la lutte pour l’adoption des lois Hope I et II, a conduit à la création de plus de 11.000 emplois. Votre support à l’étude de compétitivité entrepris par le groupe «On The Fontier» (OTF) a ouvert la voie à la création de la Commission Présidentielle sur la compétitivité et a contribué à susciter une discussion active sur le futur économique d’Haïti.
Mais, je vous exhorte à aller au-delà de ces efforts.
Je vous exhorte à investir dans la prochaine génération. Vos jeunes constituent un groupe remarquable: Ils nettoient les plages de la Côte des Arcadins, ils gèrent des usines, et ils créent des zones industrielles. Ces ressources ne doivent pas être gaspillées, mais conservées, organisées, entretenues et mobilisées. Vos jeunes dirigeants, de toutes conditions sociales, sont ceux qui vont entretenir ce pays et assurer son développement.
Je vous exhorte à renforcer le partenariat entre le secteur privé et le secteur public. Ceci est plus profond qu’une définition fantaisiste d’un nouveau modèle de coopération. C’est plutôt une façon de regrouper et d’engager les meilleures ressources de la société haïtienne, d’ici et d’ailleurs.
Je vous exhorte à combattre la corruption. Ce pays va progresser très lentement tant que ces pratiques qui affectent le système économique et politique ne seront pas éliminées. Ceux qui profitent de la corruption, qui la tolèrent, qui prennent avantage des incertitudes et des lacunes du système, devront tôt ou tard rendre des comptes à la nation.
Enfin, je vous exhorte à montrer le chemin. Je sais que les membres du secteur des affaires sont des citoyens de conviction, déterminés à prendre de grandes décisions. Vous avez une grande responsabilité en tant que dirigeants et modèles. Vos efforts, soient dans la construction d’écoles, soit dans les opérations de levées de fond, ou les offres de bourses d’études, sont des garanties pour l’avenir. Faites entendre votre voix – mais que cette voix soit constructive et positive.
Le temps n’est plus à la méfiance et à la dissension qui ont si longuement fait l’objet de débat public. Cela n’a aucun effet sinon que discréditer ceux qui élèvent la voix. Des voix plus calmes doivent montrer le chemin.
L’histoire d’Haïti a souvent été tragique, mais de diverses façons, elle a également constitué une source d’inspiration. Je crois en Haïti. Je crois que les Haïtiens sont prêts à saisir les opportunités du futur. Après ma mission ici, après avoir été témoin du combat, de la joie et de la détermination qui symbolisent Haïti, je crois que ce pays peut et va changer. Et je sais que le changement viendra avec le travail ardu et la détermination.
Je sais que les Haïtiens sont des gens courageux. Il faut du courage pour vivre sous une tente aux Gonaïves et chercher un emploi décent, de l’eau potable et de la nourriture pour la famille chaque jour. Il faut du courage à un journaliste pour faire la lumière sur des vérités dangereuses. Il faut du courage pour prendre des risques, espérer le changement dans le statu quo, même quand il paraît plus confortable – et profitable – de suivre le cours des choses. Du moins, c’est ce que je vous conseille, et ce dont je crois que ce pays a besoin – attend – de la part des dirigeants de la communauté des affaires.
Anpil fwa, mwen rankontre moun ki mande mwen, aprè twa lane mwen pase isit nan peyi Dayiti, si mwen kwè li ka chanje tout bon vre osinon si mwen panse pa gen okenn lespwa. Mwen gen anpil lespwa nan yon peyi kote manman yo, malgre tout difikilte, mete barèt nan tèt pitit fi yo pou voye yo lekòl, menm kan yo pap jwenn manje lè yo retounen lakay. Mwen gen anpil espwa nan yon peyi kote pwofesè kontinye ap bay ledikasyon menm kan se apre anpil mizè pou yo jwenn chèk yo. Mwen gen lespwa nan yon peyi, malgre tristès siklòn pote, ap travay pou li rekonstwi.
Epi mwen gen lespwa paske mwen konnen ke pèp ayisyen-an ap travay pou li viv tout bon vre deviz nasyonal li ya ki se: Linyon fè lafòs. Map gade lespwa paske mwen kwè Ayiti merite linyon sila-a.
Mèsi anpil. Merci beaucoup et au revoir.
(Fin du texte)
Micette Dubique
Information Assistant
US Embassy
lundi 8 juin 2009
Selon Nawoon Marcellus, Gérard Jean-Juste a été assassiné…
Cap-Haïtien, le 08 Juin 2009
Invité du journal local RTV (Radio Télé Vénus), dans le cadre des funérailles symboliques de Père Gérard Jean-Juste organisés le samedi 06 Juin 2009, Nawoon Marcellus l’ancien Député Lavalas de la Grande Rivière du Nord a affirmé que le Père Gérard Jean-Juste a été assassiné par les « forces anti-changement ». Le chef de file de l’aile radicale du parti de Jean Bertrand Aristide dans le Nord, a insisté sur le bien fondé de ses déclarations et dénoncé les agissements de ceux qu’ils appellent les « ennemis du peuple ».
La partie semble belle et bien terminée. Le Président Préval semble avoir le feu vert pour nettoyer les écuries d’Augias. Il vient d’organiser les élections sans le Parti Fanmi Lavalas. Les Lavalassiens modérés seront casés et/ou classés dans les multiples commissions présidentielles. Ils y évolueront mains dans la main avec les anciens ennemis de la Convergence Démocratique. Les plus radicaux seront pourchassés, persécutés et/ou isolés.
La tache est ainsi répartie : Les Etats-Unis utiliseront la lutte contre la drogue pour poursuivre ceux qui représentent un danger pour le nouvel agenda international, car pour des leaders comme Guy Philippe et Jean-Bertrand Aristide il y a toujours un tribunal de Miami pour leur rappeler de leur passé. Le leader haïtien René Préval s’activera à continuer la pacification du terrain.
Jean-Juste pouvait-il bloquer l’agenda clintonien ou représentait-il un allié sur qui Bill pouvait compter comme directeur d’opinion au sein de la diaspora haïtienne ? Nawoon Marcellus semble avoir plus d’explications sur ce sujet.
P.S. : Nous invitons le lecteur de ce texte à lire l’Editorial de Berthony Dupont du Journal Haïti Liberté (vol. 2 N0. 42 / du 06 au 12 Mai 2009) titré « Aristide veut-il retourner en Haïti ? », pour mieux comprendre les contradictions et luttes intestines qui traversent la Famille Lavalas, les épreuves de forces entre le Leader à vie Jean-Bertrand Aristide, des cadres du parti et les groupes de militants appelés Base du Parti.
RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 08 Juin 2009, 16 heures 50.
dimanche 7 juin 2009
ELECTIONS EN HAITI ET PLANIFICATION DE RENE PREVAL VERS LE PARTI UNIQUE ET LA DICTATURE PAR STANLEY LUCAS.
Tout est mis en place pour garantir la mise en place de douze senateurs du parti presidentiel haitien (Lespwa) le 21 Juin prochain et la mise en place d'une dictature calquée sur le régime Chavez du Venezuela. Aucune reflexion serieuse n'est en cours pour faire face aux consequences de ce nouveau coup d'etat electoral. Seuls les observateurs internationaux des Ambassades etudient des strategies pour empecher le secteur castriste de prendre en main les destinees d'Haiti apres avoir eu la main haute sur les mouvements gauchistes ( non de gauche) des Caraibes et de l'Amerique Centrale placee sous coupe reglée. La plupart des membres des commissions presidentielles kap souse zo sont muets et pour cause puisqu'ils travaillent pour un caudillo qui veut enfin accomplir le vieux reve d'Aristide (sans Aristide) : non pas avoir la majorité mais la totalité ! ---------------------------------------------------------------------
http://www.cep-ht.org/sen2009_2/actag.php?numero=SE4456&fs=1
http://www.cep-ht.org/sen2009_2/actag.php?numero=SE4520&fs=1
http://www.cep-ht.org/sen2009_2/actag.php?numero=SE1584&fs=1-------------------------------------------------------------------------------------------------
Au Tribunal de la Drogue
Le calvaire de Guy Philippe commencera en avril 1996 avec le départ de Robert Manuel et la mutation de Luc Eucher Joseph, comme ministre conseiller en Italie. Livrés à eux seuls, Guy Philippe et le groupe del'Équateur étaient devenus les collaborateurs obligés du Président Jean Bertrand Aristide. Selon les déclarations de Guy Philippe dans la presse dominicaine, après ses déboires avec Aristide, il avait reçu l'ordre de boycotter les élections du 21 mai 2000, au cas où les candidats de la CONVERGENCE les auraient emportées. Deux semaines avant, tous les Inspecteurs et les Commissaires de Police étaient convoqués à Tabarre pour recevoir les instructions. Le mot d'ordre viendrait du Directeur Central dela Police de l'heure, nul autre que Clarel Alexandre.
MESAJ SENATÈ BOULOS NAN RANMASE 6 JEN 2009 LA
Dirijan yo tèlmam enterese nan dechèpiye lajan ONA, lajan Petwo Karibe ak detounen èd imanitè, yo pa gen tan pou tande revandikasyon pèp la k ap fin trepase anba grangou klowòks-asid batri a.
Dirijan yo pa gen pwoblèm pou jwenn pakèt ak makòn milyon dola vèt pou bay kandida fofyèl Lespwa 3 fèy pwazon banbile nan eleksyon pike-kole. Men misèrere ak malsite travayè pa konsène yo.
Palman an vote salè minimòm 200 goud la pou wè kòman ouvriye ta rale yon souf ak fanmi yo. Otorite Leta pito fè mawonaj tan pou yo bay dizon yo sou vòt Palman an.
Men Kote Pwemye minis la ? Se pa yon kretyen vivan ou ye menm jan ak tout moun. Kote chofè kamyon an ? Ou se yon tèt mato k ap dòmi sou volan. Malfektè, sispann kabicha ! Ou pa wè ouvriye pa kapab bay pitit yo manje ni voye yo lekòl.
Pwemye minis, èske w kwè pou yon zafè 200 goud etidyan oblije pran lari, resewa kout baton, gas lakrimojèn epi riske vi yo anba bal mawon ?
Pwemye minis, lè yon malere redi di pou pitit li pase 12 lane sou ban lekòl pou rive nan Inivèsite, si l mouri pou 200 goud salè minimòm, pèsonn pap ka aksepte sa non, Madan Pierre-Louis. Se pa manman pitit ou ye tou, ou genlè pa konn doulè akouchman e dlo nan je manman ak papa pitit genlè pa briding ou.
Pou evite san pitit pèp la koule, pou pèmèt etidyan yo reprann aktivite yo nan Inivèsite a, mwen mande tout patwon patryòt sere ren yo kòm sa dwa pou bay 200 goud salè minimòm la, pou « pi ta pa pi tris », pou nou pa tonbe pi devan nan « Si m te konnen toujou dèyè »
Mwen mande tou pou Patwona ak tout Chanm komès yo chita ak Palman an ak Pouwa egzekitif la pou diskite sou mezi Leta dwe pran pou pèmèt yo sipòte chòk salè minimòm la, pou machin ekonomik la pa fware, pou krannkès ekonomi a pa kraze.
Nan sans sa a, fòk Leta ta sispann mete taks sou mas salaryal la, taks sou 200 goud la, fòk yo ta diskite zafè taks ONA ak OFATMA pou bese pwa l sou do patwon yo, san konte lòt mezi akonpayman tankou bese pri elektrisite ak taks sou Waf Pòtoprens la ki se pò ki pi chè nan Karayib la, malgre Ayiti se peyi ki pi pòv nan Amerik la. Konsa, patwon yo pap pèdi kontra, yo pap bezwen revoke ouvriye. Epi tou y ap kapab kreye plis travay nan peyi a.
Kidonk, mwen mande pou Egzekitif la pibliye vit e prese Lwa salè minimòm 200 goud la e chita san pedi tan ak Patwona a pou deside mezi akonpayman yo.
Patwon ki konprann soufrans pèp la, ann kole zepòl ak travayè yo pou rive ogmante pwodiksyon nan peyi a, ann kreye plis djòb pou jèn yo kapab viv ak diyite nan peyi a.
Konsa, n ap kreye plis richès, gato a ap vin pi gwo e n ap kapab pataje l pi byen ak tout pitit pèp la.
jeudi 4 juin 2009
ANDRE PIERRE EST ELU MAIRE DE NORTH MIAMI
Andre Pierre, un nouveau venu sur la scene politique en Floride, a reussi un coup de maitre, en eliminant successivement Jacques Despinosse dans les primaires des democrates le 12 mai, et finalement Frank Wolland, son rival republicain, un ancien maire et veteran dans la politique de North Miami, par plus de 300 voies.
A noter que l'adversaire de Andre Pierre aux primaires, Jacques Despinosse, a assidument fait campagne a cote de Andre Pierre dans l' election generale, de meme que le depute Ronald Brise qui a remplace Philippe Brutus a Tallahassee. Tandis que Leslie Prudent et Sister Carline Paul supportaient vigoureusement le "blanc" Frank Wolland dans les radios haitiennes de Miami.
Un autre Haitien, Jean Rodrique Marcellus, a battu egalement Michelle Garcia comme assesseur a la Mairie. C'est la premiere fois qu'il y aura une majorite "haitienne" a la Mairie de North Miami depuis le depart de Joe Celestin comme maire en 2005, a cause des luttes intestines a l'interieur de la communaute haitienne de North Miami.
La victoire de Andre Pierre a ete attribuee a une attitude plus cohesive dans la communaute haitienne locale, et surtout au support du Depute Ronald Brise, et du vieux briscard de la politique locale, Jacques Despinosse, qui se bat depuis des decades pour naturaliser tous les haitiens d'ici, pour convertir leur superiorite numerique (deuxieme apres les Cubains), en pouvoir politique.
Mais Monsieur Despinosse fait face a un gouvernemnt haitien refractaire et non cooperatif, qui insiste a refuser la double nationalite a la Diaspora, contrairement a la Republique Dominicaine, ou le President Leonel Fernandez est un Diaspora, a la Colombie, au Venezuela, au Perou, a l'Equateur, au Liban, a l'Italie, et au Mexique qui permettent a leurs citoyens ici d'aller voter a leurs consulats ici. Meme Hugo Chavez, qui sait que 95% des venezueliens de la Diaspora sont contre lui, leur permet de voter dans toutes les elections venezuelienes aux consulats venezueliens a l'exterieur.
Un autre fait a signaler, le Stadium FIU North, ou se joue les dimanches le Haiti Cup Mme Gougousse, est la propriete de la ville de North Miami, qui vient de faire un investissement de plus de $2 million de dollars dans un magnifique terrain artificiel avec une piste olympique autour, pour encourager le developement du sport dans la ville. On y reviendra.
Cordialement,
Joe Namphy
mardi 2 juin 2009
Mise au point sur mon texte à Stanley Lucas. De Cyrus Sibert.
Cyrus Sibert partage avec les internautes cette réponse adressée à ami sur ses commentaires à Stanley Lucas.
Rubens,
Je me souviens de ton nom. Je garde encore l'image de Rubens dans ma mémoire.
J'ai dit dans mon papier que le « texte de Stanley Lucas est une vérité de la Palice ». Alors, je suis d'accord avec vous et je partage les critiques de Stanley.
Toutefois, dans ce pays il y a une pratique d'aborder les problèmes seulement dans un sens. Si oui nous condamnons les journalistes corrompus, que comptons nous faire pour renforcer ceux qui résistent encore et prennent leur distance avec le pouvoir.
Tu es comme moi originaire du Cap ou du Nord. Tu connais très bien ASC. ASC (Association Sportive Capoise) est un club capois de football. Quand il a des difficultés financières, la société, ceux qui habituellement se présentent comme des fanatiques malades ne contribuent pas. Ils se contentent de critiquer le club. Abandonnant l'équipe sans ressources ni supports, jusqu'à ce qu'un jour, un homme comme ''Jean'' (prononciation anglaise Djin) trafiquant de drogue connu et criminel notoire, arrive et finance le Club à leur place. Tout en continuant à scander leur honnêteté ou leur droiture, ils acceptent que l'équipe capoise soit financée par un trafiquant de drogue pour ne pas disparaître. Ce DJIN a été le supporteur de plusieurs promotions d’écoles congréganistes de la ville du Cap-Haïtien. Parrain de promotion et sponsor des activités récréatives organisées par des élèves de ‘‘Chez les Sœurs’’.
En agissant ainsi, ils adoptent un comportement démagogique qui consiste à critiquer ''Djin'' et en même temps à applaudir ASC qui est financée par ce trafiquant criminel. Aujourd’hui, DJIN n’est plus, il a été abattu sur la route Frère, conséquences, ASC est en difficultés.
L'année dernière ce fut le cas pour FICA (Football Inter Club Association). Les fanatiques de FICA membres de la société civile capoise qui ne ratent aucune occasion pour critiquer Moise Jean-Charles n'avaient pas contribué pour permettre à l'équipe d'aller jouer son match à Hinche. Ils gardaient leur argent en lieu sur et acceptaient que ce même Moise Jean Charles qu'ils rejettent, finance le déplacement de FICA à coup de dollars venus du Palais National. Plusieurs bus ont été mis à la disposition des fanatiques de FICA et des dirigeants du Club pour le déplacement. Alors c'est trop facile de se dire contre le diable et de le laisser financer à votre place vos dépenses.
Tropicana et Septen sont deux orchestres passés de présentation, deux monuments du Nord. Ces deux orchestres font la promotion de Moise Jean - Charles depuis des années. Tous les membres de cette société civile qui supporte Tropicana et Septen, qui constituent le staff dirigeant de ces deux orchestres, acceptent le financement de Moise Jean-Charles. Qui pis est, depuis deux ans, dans tous les bals de ces deux orchestres, on danse au rythme : VIVE SENATEUR MOISE. SENATEUR MOISE BONÈ BONÈ. Et après, on critique, on se dit contre Moise Jean Charles, on se dit contre René Préval. Bref c'est de l'irresponsabilité.
Je suis connu pour un homme qui n'accepte pas de langage double. C'est trop facile de critiquer en ayant un comportement irresponsable. Je n'accepte pas cette tactique. La société civile haïtienne a une obligation de solidarité. ‘‘On n'abandonne pas un soldat sur le chant de bataille.’’ C’est un principe sacré de solidarité entre membres d’une armée engagés dans un même combat.
Il faut un comportement responsable qui consiste à dénoncer les agissements des journalistes corrompus et à supporter, sous forme de spots publicitaires, les medias qui résistent et conservent encore leur intégrité.
C’est trop facile de se placer du coté de ceux qui font des exigences. De plus, ces gens à financent les bandits, les criminels et les chimères, de peur qu’ils ne détruisent leurs biens. C’est courant. L’homme d’affaire qui refuse de payer un spot publicitaire sous prétexte de difficultés financières et/ou économique, finance en secret, à hauteur de plusieurs milliers de dollars US, les groupes violents liés au pouvoir. Après, il vous contacte pour se plaindre et critiquer le pouvoir et ses sbires.
Il faut finir avec cette pratique de Marron. Je ne suis pas un marron. Je dis ce que je pense. Je n’ai pas peur. Je sais que je dis haut ce que beaucoup pensent bas. J’ai la force de caractère nécessaire pour dire à qui veut l’entendre, ce que je pense.
02 Juin 2009
Cyrus Sibert,
O2 Juin 2009-06-02
Un ancien camarade de classe qui te conseille de faire un tour dans ta ville natale.
De : Jean-Baptiste Rubens Luc
À : forumculturel@googlegroups.com
Envoyé le : Lundi, 1 Juin 2009, 19h04mn 25s
Objet : Re : [Forum culturel] Cyrus Sibert à Stanley Lucas : Traitons le problème de la presse en profondeur.
Cyrus Sibert Vous etiez un de mes camarades de promotion au college Pratique du Nord du Cap-Haitien, mais franchement cette lettre a Lucas fait pitie quand bien meme. On peut faire opposition a Preval sans atteindre ce bas niveau de journaliste... J'avais commence a lire vos ecrits depuis environ un mois, je n'ai jamais partage tes points de vue, mais mon Dieu , maintenant ca frise l'indecense..... Merci bien cher ami, prenez soin de memoriser mon nom meme pour une seconde et vous verrez qui etiez avec vous au CPN ...... |
lundi 1 juin 2009
Cyrus Sibert à Stanley Lucas : Traitons le problème de la presse en profondeur.
Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com
Cap-Haïtien, le 1er Juin 2009
Concernant votre texte « En Prelude A La Journee Interamericaine De La Presse : Baillonnement Des Medias Par Preval Et Le Groupe De Bourdon » ( http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/06/en-prelude-la-journee-interamericaine.html) ne faut-il pas en profiter pour faire le procès du comportement de ceux qui se disent démocrates et malgré tout, se montrent indifférents face aux journalistes qui continuent de prendre leur distance avec le pouvoir ?
Le texte de Stanley est une vérité de La Palice. Je l'ai publié sur mon blog www.reseaucitadelle.blogspot.com. Mais je pense qu'il y aussi l'indifférence, l'absence de solidarité de la part de ceux qui se disent démocrates ou progressistes.
Alors que les hommes d'affaire du ‘‘Groupe de Bourdon’’ soutiennent comme vous le dites les journalistes corrompus, les journalistes indépendants qui résistent sur le terrain n’ont aucun support, ils ne sont pas encadrés. Les hommes d’affaire qui se disent démocrates ne font rien pour financer les médias indépendants. Ils ne donnent pas de publicités aux organes de presse qui refusent la corruption. Ils se contentent d’exploiter la bonne foi et l’esprit de sacrifice des journalistes qui agissent sur le terrain comme des soldats errants, des combattants abandonnés sans ressources ni logistique. Telle est aussi une réalité à présenter.
Le média intègre qui cherche des contrats sur le marché n’a aucune garantie. Les auditeurs qui vous disent : Kembe la pa Lague ; Wap fè yon bon travay ; Ou guen kouraj ; Ou se yon gwo gason, ne vous donnent rien comme publicités. Pourtant, un travail de journalisme professionnel non inféodé au pouvoir exige des ressources ; pour bien enquêter et traiter les dossiers, il vous faut des ressources. Les commerçants prennent le démarcheur en quête de contrats publicitaires pour un mendiant qui trouble sa tranquillité. C’est les cas pour d’autres membres de la société civile. Eux ils sont des professionnels qui travaillent dur pour mener une vie digne, le journaliste n’est qu’un parasite a être manipulé au moment opportun sur la route du pouvoir. Malgré tout, chaque matin il attend des nouvelles pour planifier sa journée de travail. De plus, il est très critique et exige mieux. Alors que sans moyen un média ne peut pas payer les services d’un vrai professionnel compétent. Sans moyens financiers, les émissions seront pauvres et médiocres. Les animateurs seront de piètres et incompétents. Pour preuve, aucun père de famille sérieux ne conseillerait son enfant à adopter le Journalisme comme profession en Haïti.
C’est aussi un élément essentiel à ne pas ignorer.
Le journaliste ou le média qui refuse l’argent de la drogue et/ou les subventions du pouvoir est un clochard en Haïti. S’il résiste, c’est grâce à la solidarité de sa famille. Une solidarité souvent accompagnée de reproches, car le journaliste intègre n’est pas en mesure de rassurer ses proches sur un avenir meilleur. Finalement, il est perçu au sein de sa famille comme un obsédé incapable d’identifier ses intérêts.
Comme aux USA, tout changement politique suppose une mobilisation de ressources. S’il y a des haïtiens qui croient dans le progrès, la démocratie, la liberté et dans un état-nation moderne, ils doivent aussi payer le prix. Ils doivent se montrer solidaires et non se contenter de prendre ‘‘roue libre’’ sur la presse. Le ‘‘Yes we can’’ d’Obama a été possible grâce à ‘‘Yes we spend’’. La presse haïtienne évolue dans des situations difficiles. Sans une prise de conscience de la société civile de ce pays, les journalistes et les médias intègres sont condamnés à disparaître. Car, les charges pour un média haïtien sont énormes, sans compter les risques pour des équipements non assurés et l’obligation de les renouveler périodiquement.
La société civile haïtienne et nos compatriotes de la diaspora doivent adopter un comportement responsable. On ne change pas un pays en comptant sur les financements de l’internationale pour supporter ses partis politiques, ses organisations de défense des droits humains, pour financer ses électorales, ses associations civiques et ses médias. Ceux qui ont la volonté de fournir les moyens feront main basse sur le pouvoir et tous les outils nécessaires à sa consolidation. Les journalistes qui souhaitent garder leur dignité n’auront d’autre alternative que de changer de profession. Les gens de bien doivent avoir aussi les moyens de leur politique.
RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 1er Juin 2009, 16 heures 28.