lundi 31 août 2009

Bulletins Dimanche 30 et lundi 31 aout 2009

Bulletin météo du lundi 31 août 2009
Valable jusqu'au 02 sept. 2009

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique :

La large zone de basse pression continue son évolution ce matin en produisant de la pluie et des orages à environ 960 km Est de l'arc antillais. Le système présente des signes d'organisation et une dépression tropicale pourrait être formée éventuellement dans les prochaine 24 à 36 heures. Les petites Antilles sont les premiers concernés par cette perturbation. Le CNM suit attentivement la progression de ce système afin d'avertir la population dans le meilleur délai.


Prévisions pour Haïti :
- Partiellement ensoleillé ce matin ;
- Passages nuageux cet après-midi et ce soir ;
- Températures peu agréables dans la journée, plus ou moins agréables en fin de nuit ;
- Possibilité de pluie et d'orages pour le centre, le nord-est , l'ouest, le sud, le sud-est et la grand' anse .


Prévisions pour Port-au-Prince et environs:
· Partiellement nuageux ce matin ;
· Nuageux en début d'après midi et en soirée ;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 23ºC ;
· Possibilité de pluie et d'orages pour le bassin de P-au-P.


Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince :
Aujourd'hui 31 août.
Lever : 05h 35 mn
Coucher : 06h 04 mn


Mardi
01 sept
Lever : 05h 35 mn
Coucher : 06h 03 mn


Mercredi
02 sept
Lever : 05h 35 mn
Coucher : 06h 02 mn


Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Bulletin météo marine du lundi 31 août 2009:
Valable jusqu'au 01 sept 2009

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Lundi & Mardi
* Vent du secteur est: 10-15 nœuds;
* Hauteur des vagues : 4 pieds ;
* Mer peu agitée.

Golfe de la Gonâve :
Lundi & Mardi
* Vent du secteur est: 15nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 pieds ;
* Mer peu agitée.

Zone côtière sud :
Lundi & Mardi
* Vent du secteur est : 15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 pieds
* Mer peu agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

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Bilten Meteyo Dimanch 30 Dawou 09
Pou rive jouk 01 Sektanm 09


SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB LA AK SOU ATLANTIK LA


Yon laj zòn ba presyon k'ap bay lapli ak kout loraj, chita kò'l maten an dèyè Ti Zanti yo. L'ap kontinye pi byen òganize'l epi yon ond tropikal kapab fòme nan 24 trè ki pral vini yo.Gen gwo chans pou Ti Zanti yo se premye zòn systèm sa touche. CNM ap swiv ak atansyon kòman systèm nan ap avanse epi l'ap toujou kenbe popilasyon an anba enfòmasyon.

PREVIZYON POU AYITI

- Tan an gen solèy tout kote maten an;
- Ap gen nyaj tanzantan nan syèl la, aprè midi a ak nan aswè ;
- Tanperati a ap yon ti jan bon nan fen lannwit lan;
- Gen chans pou gen lapli pasipala nan aprè midi sou tèt mòn yo.


PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE'L YO

- Gen solèy maten an;
- Ap gen nyaj k'ap pase nan syèl la nan fen jounen an;
- Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se 35°C , pi ba l'ap desan'n se 23°C;
- Kèk kout loraj nan aprè midi sitou sou tèt mòn ki pi prè basen pòtòprens lan.

Leve ak kouche solèy pou pòtoprens

Jodia 30 Dawou leve : 05 è 34 mn kouche :06 è 05 mn
Lendi 31 Dawou leve : 05 è 35 mn kouche :06 è 04 mn
Madi 01 Sektanm leve : 05 è 35 mn kouche :06 è 03 mn

Previzyon pou Lanmè a
Dimanch 30 Dawou pou rive 31 Dawou 09

Zòn kotyè Nò
Dimanch & Lendi

* Van an ap soufle nan sektè Lès: 10- 15 ne;
* Vag yo ap monte 5 pye;
* Lanmè a ap yon ti jan ajite;

Gòlf Lagonav
Dimanch & Lendi

* Van an ap soufle nan sektè Lès: 15-20 ne;
* Vag yo ap monte : 4 - 7 pye;
* Lanmè a ap yon ti jan ajite;

Zòn kotyè Sid
Dimanch & Lendi

* Van an ap soufle nan sektè Lès: 15-20 ne;
* Vag yo ap monte : 7 pye;
Lanmè a ap yon ti jan ajite;

L'opération des US Coast Guard n'a été qu'un exercice.

 
Les fouilles des Gardes Cotes américains n'étaient que des exercices.
 
 Cyrus Sibert
 

Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com

 

''Le Ré.Cit. - Réseau Citadelle partage avec le public cette note rectificative du bureau régional de la MINUSTAH.''

 

Note reçue le 31 Août 2009 de la Section Information et communication du Bureau régional de la MINUSTAH :

 

" Les US Coast Guard invités par le gouvernement haïtien ont procédé à des exercices de formation en compagnie de la police maritime des PNH de CAP HAITIEN...


Exercices d'abordage de bateaux en mer, exercices de fouille de navires...

Les exercices se sont déroulés dimanche 30 août, le bateau des US Coast Guard a du quitter la rade de CAP HAITIEN la nuit dernière."

 

Nous souhaitons que les prochains exercices seront précédés d'une note d'information en faveur du public et de la presse. Nous n'allons pas jusqu'à insinuer que le fait de qualifier d'exercice le déploiement spectaculaire de ce dimanche 29 Août 2009 vise à cacher les informations autour de cette opération des Gardes cotes américains dans le Port du Cap-Haïtien. Toutefois, il parait curieux que des agents de la sûreté du Port n'aient pas été informés. Le pire, ils avaient reçu l'ordre de rester à l'écart.

 

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit.), le 31 Août 2009, 15 heures 45.


dimanche 30 août 2009

Flash! Flash! Cap-Haitien : Des gardes cotes américains fouillent les bateaux mouillés dans le Port.

Cap-Haitien : Des gardes cotes américains fouillent les bateaux mouillés dans le Port.

 Cyrus Sibert

Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com

Depuis 14 heures, un contingent composé d'officiers des gardes cotes américains et haïtiens et des policiers de la DEA/Homeland Security mènent une opération de fouilles sur des bateaux mouillés dans le port de Cap-Haitien. Ils seraient à la recherche de drogues et de voyageurs clandestins. Les bateaux de cabotage, les bateaux en panne  qui sont au large en attendant d'être réparés aux USA ou aux Bahamas ont été fouillés en conséquence. Le corps de sécurité du Port a été exclu de l'opération.

Faut-il signaler que des rumeurs circulaient sur la passivité - ou l'implication - des policiers des Gardes Cotes haïtiens stationnés au Cap-Haitien face aux trafics illicites et l'organisation des voyages clandestins. Des journaux américains avaient rapporté les déclarations du Maire de la ville Michel Saint-Croix en ce sens. Il parait que les unités américaines sont dans le port du Cap-Haitien pour forcer la police haïtienne à faire son travail.

Nous avons essayé en vain de contacter le Directeur Départemental de la Police pour plus d'informations.

L'opération se poursuit. Le bateau des Gardes Cotes américains est toujours dans la rade du Cap-Haitien. ''Le Ré.Cit - Réseau Citadelle'' vous tiendra informer de l'évolution de la situation.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 30 Aout 2009, 19 heures 19.

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''DEPI GUEN PATRIOT, AYTI PAKA  PERI''

samedi 29 août 2009

In U.S., young Haitians mobilize to help their nation

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In U.S., young Haitians mobilize to help their nation

Lawrence Gonzalez wants to invest his energy, sweat and time in Haiti. And he believes he has found just the way to do it: Create a corps of Haitian students in the United States to work on service projects in the Caribbean nation.
 
At a recent Haitian diaspora conference in Sunny Isles Beach, elbow-to-elbow crowds of participants swapped business cards, passed out policy papers, and pitched earnest plans to develop Haiti.
 
Gonzalez, 25, was busy, too. In small groups and large, he talked about the United Haitian Students of Florida, an organization he heads to get students more involved in Haiti.
``A lot of us, the younger ones, haven't even been to Haiti,'' said Gonzalez, who lived in Haiti until he was 9 and is now a graduate student in accounting at Florida State. ``But they want to contribute to Haiti.''
 
From Washington's corridors of power to South Florida's classrooms and conferences, Gonzalez and other young Haitians from outside the country are developing ways to help rebuild from decades of economic devastation and civil strife.
 
The effort comes at a crucial moment for Haiti. The country enjoys a semblance of political stability not seen in years, and former President Bill Clinton, the United Nations' special envoy to Haiti, is trying to lure foreign investors after the country suffered widescale destruction from last year's spate of hurricanes and tropical storms.
 
At the diaspora conference, where Clinton urged Haitians overseas to play an active role in what happens in Haiti, the idea of youths helping Haiti popped up repeatedly.
 
The basic premise is for first-, second-, or third-generation Haitians to travel to the country during their junior or senior year of college, or after graduation. The in-the-trenches work ranges from teaching computer skills to planting trees.
 
One conference speaker likened the role of young Haitians going to Haiti to the rite-of-passage trip many young Jews take to Israel. The reason: It's a chance to do good, to forge meaningful ties with culture and community.
 
``This is an opportunity to create bonds that are not artificial bonds, that are not familial bonds,'' said David Elcott, a professor of public service at New York University.
At the diaspora conference, Elcott urged Haitian parents outside the country to encourage their children to volunteer in Haiti. The work, Elcott noted, is in keeping with President Barack Obama's inaugural call for public service.
 
Opportunities to visit Haiti are likely to increase now that the United States has downgraded its travel advisory to the country. It no longer advises against nonessential travel.
 
Robert Maguire, an international affairs professor at Trinity Washington University in Washington, D.C., has worked on the idea for the past seven or eight years, though political unrest in Haiti had thwarted progress.
 
Development in Haiti rests heavily on building the health and education systems, Maguire said, and so the diaspora is ideally suited for teaching, in part, because of its knowledge of Creole.
 
Maguire has passed the idea on to State Department officials.
 
``The U.S. authorities are certainly aware of this,'' said Maguire, an expert on Haiti. ``I introduced the idea as a kind of mechanism that would facilitate productive engagement of Haitian youth.''
 
A spokeswoman from the State Department said that the agency has received the proposal and looks forward to discussing it soon with Maguire.
 
Maguire and other advocates of such ties say the benefits of a diaspora connection are countless.
 
Carolyn Rose-Avila, a former Peace Corps volunteer and director, has helped draft a proposal for a diaspora youth program, which she said would help fill a void since the Peace Corps no longer operates in Haiti.
 
The Peace Corps suspended its Haiti program in June 2005 because of security concerns and shut down entirely in April 2006. It is not clear when or if it will resume work in Haiti; a Peace Corps spokeswoman said the agency has not received an invitation from the Haitian government to reestablish a program.
 
Its absence moved Rose-Avila to consider the Haiti Volunteers in Education Corps. Young people, she said, view the country without cynicism.
 
``I was driven by the fact that the Peace Corps was no longer in the country,'' said Rose-Avila, a board member with the Favaca volunteer nonprofit and its former executive director.
 
``Since [the Peace Corps] is not in Haiti, I thought it was a major disconnect. Young people tend to work in a different space -- they don't try to know all the answers. They don't come in thinking Haiti's a `basket case,' but that it presents a wonderful experience.' '
 
Along with a few colleagues, Rose-Avila hammered out a program sketch, which would require $1 million to start. The project would target college students or recent graduates as volunteers to help teach computer skills, environmental conservation, math, reading and English for at least one semester.
 
Axelle Latortue is among those interested in creating a youth program. The 27-year-old daughter of Haiti's Miami Consul General, Ralph Latortue, she sees the diaspora's involvement as instrumental to Haiti's development.
 
``You have people not as politically engaged or politically polarized as the older generation,' ' Latortue said. ``They come with creativity in approaching Haiti's problems.''

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''DEPI GUEN PATRIOT, AYTI PAKA  PERI''

La révolution haïtienne, trop longtemps occultée, par Jean-Michel Caroit

Analyse

LE MONDE

Rendre justice à la révolution haïtienne dont la portée universelle a été longtemps occultée après la révolte victorieuse, en 1791, des esclaves de Saint-Domingue. Dans ce but, l'Unesco a organisé, du 21 au 23 août à Port-au-Prince, un colloque international sur "la révolution haïtienne et l'universalité des droits de l'homme". La commémoration et le travail de mémoire avaient été troublés en 2004, année du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti, par les violents affrontements qui avaient précédé le départ en exil de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide.

"La révolution haïtienne a été un moment-clé de l'histoire de l'humanité", a souligné Pierre Sané, le sous-directeur de l'Unesco. Elle a donné corps au concept de l'universalité des droits humains. La première République noire est aussi devenue "le catalyseur de la libération des oppressions esclavagiste et coloniale". Elle a apporté "la première contribution majeure et concrète au combat antiraciste mondial naissant".

Cette révolution était "impensable" , selon le mot de l'anthropologue Michel-Rolph Trouillot, en raison de sa radicalité face à la pensée dominante de l'époque. Elle a dépassé les révolutions française et américaine en étendant le concept de droits humains à l'ensemble de l'humanité, sans distinction de race ou de sexe. Les rédacteurs de la déclaration française de 1789 se référaient à l'homme occidental "blanc" lorsqu'ils écrivaient : "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit." La révolution haïtienne ajoutera l'adverbe "tous": "Tous les êtres humains..."

L'insurrection des esclaves de Saint-Domingue, la plus riche des colonies françaises, était considérée comme une "aberration de l'Histoire" par les puissances du XVIIIe siècle. Elle remettait en cause les fondements du système économique dominant : la plantation, productrice du sucre, dont l'importance dans le commerce international est comparable à celle du pétrole aujourd'hui, l'esclavage et la traite négrière. Face à la Société des amis des Noirs, le club Massiac, représentant le parti colonial, soutenait que la fin de l'esclavage provoquerait la faillite de l'économie française. Craignant la contagion dans leurs colonies, les grandes puissances de l'époque ont mis la jeune République noire au ban des nations.

En Europe et aux Etats-Unis, la presse a construit l'image d'une insurrection sanguinaire et sauvage ne méritant pas le nom de révolution. Les historiens, de Michelet à Renan, ont nié ou minimisé son impact. Dans l'histoire officielle, le corps expéditionnaire de Napoléon, envoyé pour rétablir l'esclavage et la colonie de Saint-Domingue, n'a pas été défait par les combattants haïtiens, mais par les épidémies. L'intellectuel haïtien Laënnec Hurbon a déploré que l'esclavage demeure "un impensé de la philosophie politique moderne ", y compris chez des auteurs comme Michel Foucault ou Jürgen Habermas.

Le Martiniquais Aimé Césaire (Cahier d'un retour au pays natal), le Trinidadien C.L.R. James (Les Jacobins noirs), le Cubain Alejo Carpentier (Le Royaume de ce monde) et l'Afro-Américain Frederick Douglass ont été les premiers à rendre compte de la dimension de la révolution. "Haïti est la terre mère idéologique de la Caraïbe, le lieu où la lutte pour la liberté a produit une conscience collective, une nouvelle façon de penser la question raciale et de concevoir l'identité nationale", a relevé l'universitaire Michael Dash. Pour Césaire, Haïti est le lieu "où la négritude se met debout pour la première fois" et Toussaint Louverture est le restaurateur de la dignité des Noirs.

L'onde de choc de la révolution a accéléré l'abolition de l'esclavage dans les autres colonies françaises des Antilles et la fin de la traite, d'abord décrétée par le Danemark, en 1803. Internationalistes, les révolutionnaires haïtiens ont apporté leur soutien aux mouvements d'indépendance latino-américains : au Vénézuélien Francisco de Miranda dès 1806, à Simon Bolivar, au Mexique, et à la Colombie.

Certes, plus de deux siècles après cette épopée, la révolution est inachevée. Les droits humains ont été bafoués durant de longues périodes de dictature comme celle des Duvalier au XXe siècle. Haïti est aujourd'hui un des pays les plus pauvres de la planète, soumis à un semi-protectorat qui ne dit pas son nom. Sa souveraineté est limitée par la présence de 9 000 casques bleus. Plusieurs dizaines de milliers d'enfants, les restaveks, travaillent comme domestiques. "Haïti n'a pas su entrer dans la modernité", a regretté le chercheur haïtien Watson Denis. "Le doute persiste sur la portée universelle de la révolution haïtienne car Haïti a raté sa sortie de l'esclavage" , a renchéri M. Hurbon.

Plusieurs intervenants ont suggéré d'ancrer Haïti "dans le destin africain". M. Sané s'est prononcé pour son adhésion à l'Union africaine. Il a préconisé "l'érection de l'ensemble d'Haïti en Patrimoine de l'humanité comme symbole de la résistance triomphante face à l'esclavage" . En hommage aux révolutionnaires haïtiens, le président du conseil exécutif de l'Unesco, le Béninois Olabiyi Yai, a appelé tous les pays du monde à inclure la lutte contre l'esclavage et la traite négrière dans les manuels scolaires.

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Correspondant en Amérique centrale
Jean-Michel Caroit
Article paru dans l'édition du 30.08.09

Haïti-Élection 2010 : Tournée du candidat à la Présidence du Parti Reconstruire Haïti.

Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com


Olicier Pieriche, Secrétaire Général du Parti Reconstruire Haïti est en tournée dans le Nord. Réseau Citadelle a eu la chance de participer à un débat entre le Candidat à la présidence et des membres de la société civile capoise. A la rue 14 I, durant environ 2 heures, Monsieur Pieriche a présenté sa vision, ses projets et sa stratégie pour sortie Haïti du bourbier. Il se dit optimiste et croit que son parti sortira gagnant des élections de l'année 2010.


Une rencontre se tiendra ce dimanche 30 Aout 2009 sur la coordination du Parti dans le Nord et les stratégies de compagne.


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 29 Aout 2009, 18 heures 25.

The courting of Haiti by the international community


Published on Saturday, August 29, 2009

By Jean H Charles

Haiti, along with Cuba, is shunned by the American travel industry. Europe and Canada have succeeded in circumventing that boycott in the case of Cuba. Haiti is still visited only by its own nationals living abroad and by missionaries and international workers. Yet, lately a constant flow of major international conferences have chosen Haiti as their venue to ponder and reflect where they have been and what else they can do to reach their mission with a new vigor.

Jean H Charles MSW, JD is Executive Director of AINDOH Inc a non profit organization dedicated to building a kinder and gentle Caribbean zone for all. He can be reached at: jeanhcharles@aol.
It was first COPA (Confederation of Parliamentarians of the Americas, and the Caribbean), the legislators from Latin America and the Caribbean descended unto Port au Prince. They met during three days, the 19th to 22nd of August 2009, at the beautiful Montana hotel. Montana is certainly not the Jade Mountain of St Lucia with a swimming pool in each room facing the Pitons but it is coming close. At the Montana you feel like tempting God. The world is at your feet; scintillating at night, with an aroma of jasmine at your nostril and an attending staff ready to fill most of your desires.

The theme was: the objective of the Millenary for the development and the challenge for the Antilles and the Caraibes. Experts from Haiti and from the region debated subjects that ranged from the environment and its implications for small islands, migration the common problems and solutions for the future, the partnership for development.

The show was stolen by the international expert from Cuba, Professor Esther Maria Guilera Morato. She advocated with numbers to prove her point the power of the South–South cooperation. My personal intervention reaffirmed her contention. Most of the delegates coming from Jamaica, Trinidad, Honduras or Argentina, must pass through to Miami, Florida to reach Port au Prince, Haiti. The colonial route is still the preferred highway of the world, in spite of the emancipation that now dates centuries for some countries.

In terms of south–south cooperation, Cuba has produced more than 6,000 medical doctors for the Caribbean; it has equipped the Caribbean with efficient light bulbs in all the homes. For this the delegate from Jamaica, Honorable Othneil Lawrence representing North West St Ann, thanked the people of Cuba on behalf of the people of Jamaica.

The delegate from the Dominican Republic lamented the culture of supplication of the presenters. After all, they are authorized to bring about concrete change as legislators, it was important to create a permanent bureau that would bring about change for the areas, such as a weekly ferry that would go from the Bahamas to Guyana with regular stops in Cuba, Haiti, Jamaica, Antigua, St Lucia, Dominica, Barbados and Trinidad. The flow of goods and people through the ferry service would certainly change the mores, the values and the boredom in the area. It was my proposition. Hoping some attentive ears have taken up the suggestion.

In the same week from the 21st to the 23rd of August, at the Karibe Convention center, another majestic setting in Haiti, was taking place, the conference on the Haitian revolution and its universality for the concept of human rights. It was sponsored by the Commission of the 60th Anniversary of the Universal Declaration of Human Rights.

Haiti was not only the grandfather of the issue of human rights through its revolution two hundred years ago that set slavery as a cruel and inhuman institution, it was also the incubator in 1948 of the articles 62 and 68 of the Charter of the United Nations that called for the fundamental rights of human beings. The Haitian delegate, Emile St Lot being the reporter of the third Commission of the General Assembly of the United Nations saw most of its language enshrined into the final document that was ratified on December 10, 1948. He was inspired by Franklin Delano Roosevelt, who came out a champion from the darkest of human spirit, the Nazi doctrine, to instill in people the voice of liberty of expression, liberation from needs from fear, need for equality and justice for all without discrimination in terms of race, language and religion.

At the conference, experts such Robin Blackburn of the University of Essex, Carolyn Fick of Concordia University and Charly Gabriel M'Bock of UNESCO put the emphasis on the role of Haiti in seeking to internationalize the right to auto determination of people and nations. Haiti provided direct help to Venezuela, Columbia, Africa, Belgium, Greece, Libya and Ethiopia in their struggle for independence.

I tried to inject the idea that Haiti since 1820 has stopped its saga of proud revolutionary nation in terms of human rights. Its culture of social, economic and political exclusion against its rural world, its culture of legal political exclusion against its Diaspora and its de facto political exclusion against the mulattoes put the country in the rank of pariah state. The hour was into the celebration of the Haitian contribution, Professor Pierre Buteau; the coordinator of the Conference did not care to delve into that area.

The brethren from Africa wanted to bring home solutions and ideas to continue the struggle to make life more hospitable to their citizens in the continent. I told them, in a-parte the best solution I could find so far is the Renan Doctrine that prescribes the obligation of the leader to leave no one behind in the process of nation building.

Haiti was also at the same time the host of the City of Miami in the representation of its Commissioner Michelle Spence Jones. She has become a champion in helping the city of Port au Prince to obtain surplus material from Miami to clean up the city. She has found an able ally in the persona of the Mayor of Port au Prince, Yves Jason. They have signed a sister–sister city agreement between Port au Prince and Miami. Miami is the home for the third largest concentration of Haitian people after Port au Prince and New York. It was fitting, said Commissioner Jones, that Mayor Jason of Port au Prince is also her mayor (hors les murs). She brought with her a well refurbished garbage truck with all the paraphernalia, gloves, uniform, bags, and brooms to help in the cleaning of the city. Five more trucks are on the way, to seal and enhance the international cooperation.

I have been advocating for the case of the city of Cape Haitian, the tourist capital of Haiti. She needs a champion like Michelle Spence Jones to help this historical jewel to reclaim her splendor of the past. I have sat down with the director of the municipal historic iron market who is seeking only an amount of $8,500 per year to keep the market in a complete hygienic condition. I am an eager volunteer to make the connection with this Maecenas of the world who will help half a million Haitian people who claim the city as home to enjoy shopping in a setting where human rights and proper public hygiene are a natural staple of life.

Human rights must come down to the daily enjoyment of the different aspects of life, sleeping in an adequate setting, shopping and eating in a place where public hygiene and wholesome food are ordinary. Work creatively and well compensated for such labor.

Haiti will have to clean up its own room in making its nation hospitable to most and than reclaim its tradition of leadership and service in the Caribbean.
 

vendredi 28 août 2009

Commentary: Haiti, this unfortunate nation!

Published on Saturday, August 22, 2009

By Jean H Charles

It was destined to be the lantern of the world! Christopher Columbus, on his journey to find spice, silk, and other exotic stock from India through a shorter way, stumbled into the Western Hemisphere. When he arrived in Salvador, a small island of the Bahamas, he fell in love with the land and the people. The Indians told him their island was nothing compared with the main one named Ayiti. Keep sailing down you will find not only gold but people with innate renaissance values.

Jean H Charles MSW, JD is Executive Director of AINDOH Inc a non profit organization dedicated to building a kinder and gentle Caribbean zone for all. He can be reached at: jeanhcharles@aol.
When Columbus arrived one day later into the beautiful natural port that he named Bay St Nicholas to correspond with the fiesta of St Nicholas on December 6, 1492, he exploded with the exclamation: "This is marvelous indeed!" The land was beautiful; the people were genuinely hospitable, immensely organized. Yet it took Christopher Columbus only one generation, 25 years, with guns, forced labor and imported disease to exterminate the entire indigenous population, more than one million Tainos.

Akin to the Greeks, the Tainos civilized the entire region; the Caribs inhospitable and cannibal used to effectuate frequent raids into Ayiti to kill the men and captivated the women who finally civilized them. To dig the gold and create a commercial outpost for Spain, La Casas, a Spanish priest who fell in love for the Indians and their fate, obtained the permit from the Queen to import black slaves from Africa more resistant to the hard labor than the Indians.

As such, for three centuries, they came bonded, gagged, chained, sold and resold to toil the land, mine the gold, and be the work force for the thousand of engines to produce the sugar so prized in the old world. The revenue created the basis of the wealth and the capital of the financiers of France, Holland, Portugal, Spain and England. The island of Ayiti was so prized that it was coveted by all and called: the Pearl of the Islands.

Through the generations, the blacks, the mulattoes (products of white men and black women) and the white settlers created a splendid but racist society with its aspiration to enlighten, freedom, culture and hospitality. This human urge to elevation was crystallized in 1789 with the destruction of the monarchy in France.

The commoners in France, as well as the slaves in Ayti were thirsty for democracy, a government for the people and by the people. The freedom talk had echo from France to Ayti. Toussaint Louverture, a transcendental soul that arrives once a generation, galvanized the aspirations of all the people, black white and mulattoes into creating a society that would be hospitable to all. His governance was similar to the young, independent nation named the United States that ten years earlier has shaken the British yoke to create their own independent nation.


Both nations were helping each other, until the unfortunate election of 1800 when John Adams lost the election to Thomas Jefferson. In France, Napoleon Bonaparte with his hegemonic ambitions wanted to dominate not only the nations of Europe but also the entire Western Hemisphere. He temporarily found an ally in Jefferson who authorized the colonial flotilla of 100,000 French soldiers to sail through the Atlantic to reach Haiti to quail the black insurrection.

Napoleon had an early success by using sentimental feelings to capture Toussaint Louverture. His two sons, Placide and Isaac were used as a Trojan horse on one of the boats. Toussaint wanted to see them. He was soon kidnapped, imprisoned and jailed in France. He died two years later on April 7, 1803, of tuberculosis.

Napoleon's plan to regain colonial Ayti did not work out as planned. A combination of bravura of Haitian generals such as Jean Jacques Dessalines, Henry Christophe and Alexandre Petion, mixed with the stings of the mosquitoes, causing death through yellow fever, decimated the entire French army. Haiti busted into its final independence day on January 1, 1804.

Haiti became a curse than and now! Traveling through the towns and the cities of the country, I can fairly say that the only place the Haitian experience has not failed is its population two hundred years later did not face the fate of the original Indian population. It has endured three hundred years of slavery; it has also survived two hundred years of post slavery that did not fare better.

Alexandre Petion and his successor Jean Pierre Boyer have succeeded where Napoleon has failed; they have created an ethos of social, economic and political structure that set Haiti to fail within and without. While Toussaint, Dessalines and Christophe were contemplating the establishment of a nation hospitable to all, Petion and Boyer created a country built on expedient policies with demagogic land distribution to soldiers in 1809, destroying forever the economy that enriched the island for 300 years. They also made believe they were anti-foreign power advocates while using the colonial empires to keep them in power and rule as chief predators.

Boyer accepted to pay to France a tribute of 2 billion dollars to receive the French recognition of its sovereignty. Unable to obtain the money to pay, he borrowed from France at usurious terms to meet the installment payments. Haiti dragged this debt for more than a century compromising its development in education, infrastructure and economy.

The United States recognized Haiti as an independent country only in 1864. The Latin American countries that received money, munitions and assistance from Haiti in their struggle for independence shunned the country in regional and international support. Finally, in 1915, the United States invaded Haiti. The invasion lasted 15 years; it did not plant the seeds of development nor democracy. It did, indeed, reinforce the culture of inhospitality towards the large majority of Haitians, the rural sector.

Jean Price Mars, the grand-father of negritude: black is beautiful did try to set Haiti into the right course in 1918 with his seminal books, as told by the uncle and the vocation of the elite... The politicians Lorimer Denis, Francois Duvalier, Dumarsais Estime prostituted the concept to mean: power to the few blacks who could detain and retain the strings of the government.

Haiti is being ruled with the support of the international community under that formula. Using any standard, even the lowest, I could not find in Haiti a benevolent government concern about and interested in the welfare of its people. The rural areas, the small towns, the large ones the capital are all shanty towns where electricity is sporadic, potable water is nonexistent, a public health system is scarce, school overcrowded and in dilapidated condition while the combination of public officials and international workers live in a luxury that leave Croesus and the ancient Romans as orphans.

The year 2011 is a turning point for Haiti. Will those in power with the help of the international community (represented through MINUSTHA) maintain the status quo? Or will the Haitian people choose without pressure a government that has at heart their welfare and their progress? Stay tuned...!

Bilten Meteyo Vandredi 28 Dawou 09

 

                                  Pou rive jouk 30 Dawou 09

 

 

SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB LA  AK SOU ATLANTIK LA

 

 

  • Yon mas lè sèk epi ki rete anplas (bon tan) ap enfliyanse meteyo a sou preske tout zòn Karayib la maten an. Malgre sa, lapli fèb modere nan kèk zòn ap toujou kenbe sou Ayiti aswè a.

 

PREVIZYON POU AYITI

 

- Tan an gen solèy maten an;

- Ap gen nyaj tanzantan  nan syèl la, aprè midi a ak nan aswè ;

- Tanperati a ap yon ti jan bon nan fen lannwit lan; 

- Gen chans pou gen lapli pasipala sou kèk depatman nou yo  aswè a.

 

 

   PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE'L YO

 

-    Gen bon tan  maten an;

-    Ap gen nyaj tanzantan nan syèl la  nan fen jounen an;

     -     Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se 35°C , pi ba l'ap desan'n se 23°C;

-          Gen chans pou gen lapli fèb nan kòmansman lannwit lan.      

 

Leve ak kouche solèy pou pòtoprens

 

Jodia                28  Dawou          leve  :  05 è 34 mn                    kouche :06 è 06 mn

Samdi              29  Dawou           leve :   05 è 34 mn                    kouche :06 è 06 mn

Dimanch          30  Dawou           leve :   05 è 34 mn                    kouche :06 è 05 mn 

 

                                               

Previzyon pou Lanmè a

Vandredi 28 Dawou  pou rive 29 Dawou 09

 

 Zòn kotyè Nò

 Vandredi & Samdi

 

v  Van an ap soufle nan sektè Sidès : 10- 15 ne, l'ap vin'n sektè Lès-Sidès: 15-20 ne samdi;

v   Vag yo ap monte 5 - 7  pye;

v  Lanmè a  yon ti jan ajite;

 

Gòlf Lagonav

 Vandredi & Samdi

 

v  Van an ap soufle nan sektè Lès: 15-20 ne;

v  Vag yo ap monte : 4 - 7 pye;

v  Lanmè a  yon ti jan ajite;

 

Zòn kotyè Sid

 Vandredi & Samdi

 

v  Van  an ap soufle nan sektè Lès: 15-20 ne;

v   Vag yo ap monte : 4 - 7 pye pou jodi a men l'ap vin'n 6-8 pye samdi;

v  Lanmè a  yon ti jan ajite;


jeudi 27 août 2009

Notes de point de presse de la MINUSTAH, jeudi 27 aout 2009


United Nations

Stabilization Mission

In Haïti

MINUSTAH
NATIONS UNIES
Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti


Notes de POINT de presse

Jeudi 27 août 2009


Point de presse de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), animé par Sophie Boutaud de la Combe, Porte-parole de la Mission, en compagnie de :

-Fred Blaise, Chargé de communication pour la UNPOL. ;

-Lieutenant-colonel Fernando Pereira, Chef du bureau de la communication de la Force militaire ;

-Stéphanie Ziebell, Chef de l'unité Suivi et évaluation de la section RVC ;

-Dieudonné Munyinga, officier de la section des droits de l'homme ;

- Intervention de Sophie Boutaud de la Combe (SBdlC) :

Bonjour à toutes et à tous,

Cette semaine nous parlerons du lancement de la réduction de la violence communautaire à Cité Soleil et à Morne-à-cabrits ainsi que de la prochaine visite de l'Expert indépendant aux droits de l'homme pour Haïti. M. Michel Forst, mais avant cela nos collègues UNPOL et Militaire vont nous parler de la situation et de leurs activités respectives.

Sans plus tarder j'invite Fred Blaise, du bureau de la communication UNPOL à prendre la parole.

Intervention UNPOL

Merci de votre présence, aujourd'hui on va parler de la réduction du Kidnapping grâce a l'effort de la PNH / UNPOL avec la participation de la population qui a contribué en nous fournissant des bonnes informations. Comme vous le voyez sur le tableau le nombre de cas de kidnapping a connu une réduction de 80% pour le mois de Mai 2009 (par rapport au mois de mai 2008), 82% de réduction pour le moi de Juin 2009 (par rapport à juin 2008) et 66% de réduction pour le moi de Juillet. Donc on a une réduction de 74% dans les cas de kidnapping depuis le début de l'année par rapport à 2008 sur la même période.

Je voulais aussi reparler un peu du bilan des accidents de la circulation qui continuent d'être très problématique. Selon les statistiques que vous pouvez lire sur le tableau : pour l'année 2009 du 1er au 26 aout on a enregistré 407 accidents non mortels faisant 1295 blesses et 151 accidents mortels faisant 244 victimes. Pour 2008 on avait enregistré 325 accidents non mortels faisant 1273 blesses et 158 accidents mortels faisant 269 victimes. Donc on constate une augmentation de 21% sur le nombre d'accidents avec blessés et une faible réduction d'accidents mortels. Je prends l'occasion pour rappeler la population et tous les chauffeurs commerciaux, professionnels et privés les principales règles de sécurité :

- il est interdit de boire de l'alcool avant de conduire,

- il faut maintenir vos véhicules en bon état,

- il faut attacher vos ceintures de sécurité,

- et surtout il faut éviter les excès de vitesse en respectant la vitesse maximum affichée.

Maintenant on va parler et sensibiliser la population sur le phénomène du Lynchage: on a enregistré 60 Lynchages depuis le début de l'année ce qui constitue une augmentation de 18% en comparaison de l'année dernière en 2008 où on avait enregistré 47 Lynchages. Je voudrais insister sur un point à ce sujet : un LYNCHAGES est MEURTRES. Si vous vous rendez coupable de lynchage, si vous participez à un lynchage vous êtes coupable de meurtre. La PNH et la UNPOL travaillent ensemble pour traduire les coupables devant la justice. La population doit laisser le système judiciaire faire son travail.

Merci pour votre écoute et à la semaine prochaine.

SBdlC : Merci Fred. Je vous demande maintenant votre attention pour la présentation du Chef de la communication militaire, le Lieutenant Colonel Fernando Pereira.


Intervention Militaire

Bonjour Monsieur, bonjour madame,

En plus de son mandat d'appui à la PNH pour le maintien de la sécurité et la consolidation de la stabilité, la MINUSTAH fournit les services de ses ingénieurs militaires pour appuyer les efforts de l'Etat dans la construction et la réhabilitation de quelques infrastructures routières, mais aussi de bâtiments publics dans les différents départements du pays.

En plus de l'appui technique de ses ingénieurs et techniciens, la MINUSTAH met à la disposition de ces projets les engins de terrassement et d'autres équipements lourds de ses deux Compagnies d'Ingénierie Militaire situées à Port-au-Prince : la Compagnie d'Ingénierie Chilienne et Équatorienne et la Compagnie d'Ingénierie Brésilienne.

La participation des Compagnies d'Ingénierie Militaire de la MINUSTAH vise à garantir l'exécution des projets dans les délais appropriés, à développer l'appropriation locale des travaux achevés, posant ainsi les fondements pour l'entretien et la maintenance à venir. Cette contribution permet également de réduire le coût pour Haïti, puisque la MINUSTAH apporte dans ce cadre d'importantes contributions à l'exécution de ces projets d'infrastructures grâce au financement de QIP (Quick Impact Project) ou Projets à Impact Rapide, en français.

Ces projets valorisent aussi le rôle de la communauté locale en engageant des ouvriers haïtiens et en achetant des matériaux et matériels dans les régions où la construction sera faite.

Les services d'ingénierie exécutés par la MINUSTAH vise la protection, la mobilité et la sécurité des activités propres de la MINUSTAH, mais ces projets consistent aussi à améliorer ou protéger les infrastructures existantes, parfois même à les créer pour faciliter la circulation de la population, les activités administratives ou économiques et favoriser la sécurité.

En ce moment de nombreux travaux sont en cours depuis janvier 2008 notamment :

· La construction et la réparation de plusieurs tronçons de routes qui ont mobilisé plus de 170.000 mètres cubes de terre et permis la réalisation de 700.000 mètres carrés de terrain rasant et de 25 kilomètres de route asphaltée,

· L'installation d'un Pont métallique entre Dondon et Saint Rafael (le Pont de Don Don).

· La construction des terre-pleins des installations de la douane à Malpasse et à Belladère en soutien du projet financé par l'Ambassade canadienne.

· La continuation des travaux d'Amélioration de la Nouvelle École Nationale "La République de Guatemala".

· Des travaux de drainage, de terrassement et d'asphaltage pour l'Amélioration de l'Aéroport de Port au le Prince.

· La Construction de 2 rampes et l'amélioration de 2 autres pour permettre les opérations maritimes des gardes cotes pour le contrôle de la mer autour d'Haïti.

· La construction de la route d'accès de 1,4 km à Truttier avec le financement par la Banque de Développement Interaméricaine.

· La construction de la Route Martissant 23 avec le financement de la Banque Mondiale.

· Ces quelques exemples des travaux actuellement en cours illustrent l'appui des compagnies d'ingénierie Militaires situées à Port-au-Prince : la Compagnie d'Ingénierie Chilienne et Équatorienne et la Compagnie d'Ingénierie Brésilienne depuis janvier de 2008.

Si vous souhaitez effectuer des visites de terrain pour faire des reportages sur ces travaux merci de me l'indiquer à la fin de ce point de presse. Merci Beaucoup.

SBdlC : Merci Colonel. Comme annoncé nous accueillons cette semaine de nouveau Stéphanie Ziebell, chef de l'unité Suivi et évaluation de la section de la réduction de la violence communautaire qui va nous parler des deux nouveaux programmes lancés par sa section au profit des communautés vulnérables du département de l'Ouest.

Intervention de la section RVC (Réduction de la violence communautaire)

Hier, le 26 août, la Mairie de Cité Soleil en partenariat avec la Commission Nationale de Désarmement, de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) et la MINUSTAH a lancé officiellement 7 projets dans la commue Cité Soleil. Ces sept (7) projets incluent des projets de conservation de sol, de curage de canaux, de formation professionnelle, de formation en entreprenariat pour les femmes, de socialisation, d'appui à la prise en charge des enfants en situation de rue et des femmes victimes de violence.

Le nombre de bénéficiaires se chiffre à environ deux mille cinq cent personnes (2,500). Les projets sont financés par la MINUSTAH à hauteur de cinq cent soixante mille ($560,000) USD et seront exécutés par des partenaires comme l'OIM, le Groupe de Recherche d'Initiatives pour un Développement Alternatif et Participatif (GRIDAP), Médecins du Monde-France, Aide Médicale Internationale, et HPCD (Haitian Partners for Christian Development).

La cérémonie a été marquée par la présence du maire adjoint de la commune de Cité Soleil, M. Jean Robert Jean Charles, du président de la CNDDR, M. Alix Fils-Aimé, de l'Inspecteur du commissariat de Cité Soleil, M. Rosemond Aristide, des membres du Forum communautaire de Cité Soleil, de la société civile, et du Représentant spécial adjoint principal pour la MINUSTAH, M. Luiz Carlos Da Costa.

Demain, le 28 août, une autre cérémonie de lancement de projets aura lieu à Morne-à-Cabris, dans la commune de Thomazeau. Au cours de cette cérémonie, le maire de cette commune lancera un portefeuille de 3 projets de conservation de sol et de socialisation. Les activités des projets de conservation de sol seront réalisées conjointement par des membres de la communauté de Cité Soleil, de Simon Pelé et de Thomazeau.

En raison de son caractère expérimental impliquant trois communautés dans les activités de conservation de sol, ce projet sera accompagné par un projet de socialisation et d'animation réalisé et dirigé par GRIDAP (Groupe de Recherche, d'Initiatives pour un Développement Alternatif et Participatif), une organisation haïtienne experte dans ce domaine. La cérémonie de lancement aura lieu sur la place de Morne-à-Cabris à 10h et tout le monde sera bienvenu.

Merci Stéphanie. Nous passons la parole à Dieudonné Munyinga de la section des droits de l'Homme de la MINUSTAH.

Intervention de la section des droits de l'Homme

Merci Sophie, bonjour,

L'Expert Indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Haïti, Monsieur Michel Forst, va effectuer une visite de travail en Haïti du 29 août au 7 septembre 2009. Cette visite est destinée à évaluer le processus de certification (vetting) en cours au sein de la Police nationale d'Haïti (PNH) ainsi que la situation des droits économiques, sociaux et culturels.

A cette fin, M. Forst rencontrera le Président de la République, René Préval, la Premier Ministre, Michèle Pierre-Louis, les membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires de la PNH. Il s'entretiendra également avec les représentants du système des Nations Unies et ceux de la MINUSTAH, des représentants de la société civile et des ONG haïtiennes de défense des droits de l'homme ainsi qu'avec des intellectuels haïtiens et représentants du secteur des affaires.

Ces rencontres et visites de terrain qu'il va effectuer dans les départements du Nord-est et du Sud lui permettront de dresser un bilan de l' état du processus de certification en cours au sein de la PNH ainsi que de l'état de la situation des droits économiques, sociaux et culturels qui constituent les thèmes prioritaires de son prochain rapport qu' il présentera devant le Conseil des droits de l'homme à Genève.

Il s'agit de la troisième mission de M. Forst en Haïti depuis sa désignation en qualité d'Expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Haïti par le Secrétaire Général des Nations Unies le 18 juin 2008.

SBdlC : Merci Dieudonné. Un avis à la presse vous sera distribué sur cette visite. Nous ouvrons maintenant le temps des questions.

QUESTIONS/REPONSES

1-(TRADUIT A PARTIR DU CREOLE) A propos des cas d'accidents que vous venez de mentionner, est-ce que les véhicules impliqués appartiennent au transport public ou bien ce sont des véhicules privés?

Fred Blaise (TRADUIT A PARTIR DU CREOLE): Ces véhicules appartiennent tant au secteur du transport public que du privé. Nous n'avons pas de statistiques précises, mais la majorité des cas d'accident mortel ou faisant des blessés est plutôt le fait de camions ou de bus car ils transportent beaucoup de passagers.

2- Est-ce que ces accidents ne sont pas liés au fait qu'il n'y a pratiquement pas de surveillance policière sur les routes qui conduisent dans les régions ?

Fred Blaise (TRADUIT A PARTIR DU CREOLE): Certainement, nous n'avons pas encore atteint l'effectif policier nécessaire pour le pays. Cependant même dans ce cas, il ne sera pas possible d'avoir des policiers installés tout au long des routes haïtiennes. Le mieux que l'on puisse faire c'est d'établir des points de contrôle dans le but de vérifier les conditions dans lesquelles les camions transportent les passagers. Il revient en grande partie aux chauffeurs de contrôler la vitesse à laquelle ils roulent, et de vérifier l'état de fonctionnement.

SBdlC (TRADUIT A PARTIR DU CREOLE) : Et il revient aux chauffeurs de ne pas boire d'alcool lorsqu'ils prennent le volant.

Si vous permettez, je vais ajouter quelque chose. Il y a deux volets dans le travail de la police : la prévention et la répression. Les deux aspects sont importants, mais la première responsabilité en matière de sécurité routière revient, comme l'a dit Fred, aux chauffeurs privés et de transport public. On ne peut pas mettre un policier derrière chaque individu, ni en Haïti, ni ailleurs dans le monde. Il est de la responsabilité de tout un chacun d'être prudent sur la route.

S'il n'y a pas d'autres questions, je vous rappelle de ne pas oublier l'invitation de la section RVC pour Morne à Cabrits demain.

Et la semaine prochaine, le 3 septembre, le point de presse aura pour invité l'Expert indépendant pour les droits de l'homme en Haïti, M. Michel Forst dont nous vous avons annoncé la visite.

FIN

**********************
Contacts media :
Sophie Boutaud de la Combe, Porte-parole de la MINUSTAH
Téléphones : (509) 2244 20 50 – ext : 6099, 6555, 3347, 2543 ; Cell : (509) 3478-6278
E-mail : boutaud-de-la-combe@un.org, ou consultez le Site Internet de la Mission :
http://www.minustah.org/

Fissures dans les relations Haïtiano-Cubano-Vénézuéliennes.

Cyrus Sibert

Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/


(De sources diplomatiques)

Ingrats, irresponsables et irrespectueux sont trois adjectifs utilisés par des diplomates cubains et vénézuéliens pour qualifier les dirigeants haïtiens. Une fissure semble exister dans les relations tripartites haïtiano-cubano-vénézuéliennes. L'interruption du courant électrique que connait la ville du Cap-Haitien depuis le 17 Aout 2009 est une conséquence significative de cette situation.


Ingratitude

Les œuvres réalisées par les techniciens cubains avec l'aide financière du Venezuela en faveur d'Haïti ne sont pas considérées aux mêmes titres que les travaux de l'USAID (Etats-Unis), de l'ACDI (Canada) ou de la Coopération française/Union Européenne. Le gouvernement haïtien ne donne pas de publicité aux projets de la coopération tripartite. Il néglige d'inaugurer, avec l'éclat que l'on connait, les ouvrages achevés. Quand il décide exceptionnellement d'organiser une cérémonie d'inauguration, il oublie d'inviter les vénézuéliens et les cubains. Ce fut le cas, mardi 17 Aout 2009, l'Hôpital de Raboteau (Gonaïves) construit par des cubains grâce au financement du Venezuela a failli être inauguré en absence des représentants de Castro et de Chavez. On ne sait pas sous quelle pression la cérémonie a été renvoyée. Finalement, les cubains et les vénézuéliens doivent se faire représenter à la dite cérémonie qui se tiendra à une date ultérieure. Entre-temps, on réévalue la coopération, officieusement.


Irresponsabilité

Le gouvernement haïtien ne respecte pas ses engagements. Aussi insignifiante qu'elle soit, sa contribution n'est pas versée à temps. Il y a toujours du retard. Les frais de service de maintenance des moteurs des centrales électriques fournies par la coopération tripartite étant de la responsabilité de l'Etat haïtien, il y retard, les dirigeants haïtiens prennent du temps pour faire venir les techniciens sud-coréens. Les médecins haïtiens boursiers du gouvernement cubains ne sont pas intégrés dans le système de santé haïtien. Ils sont obligés d'aller travailler en République Dominicaine, en Espagne et/ou dans d'autres pays d'Amérique latine et d'Afrique, d'autres boursiers sont aux Etats-Unis ou au Canada cherchant à passer les examens obligatoires pour obtenir leur licence comme médecins.


L'Hôpital de Raboteau, qui, suivant le projet tripartite, devrait accueillir des malades sans frais de service, est entouré d'employés de l'Etat qui exigent que les pauvres malades payent avant d'avoir accès au local de l'Hôpital. Normalement, le malade ne devrait payer aucun frais. Les médecins et les médicaments ayant été mis à la disposition des malades par le gouvernement cubain grâce au financement du Venezuela. Le Ministère de la Santé publique dirigé par la FUSION ne fait rien pour un bon fonctionnement des centres de soins. La ''mafia médicale'' contrôle les institutions. Le poisson est pourri de la tête aux pieds – la corruption est généralisée, elle existe de l'administration jusqu'au personnel de soutien. Les pauvres n'ont pas accès aux soins de santé, et les mafieux les laissent mourir s'ils n'ont pas assez d'argent pour payer des médicaments, souvent, reçus comme dons.


Irrespecteux

Le gouvernement haïtien ne fait pas preuve de respect pour son peuple. Il considère ses partenaires du Sud avec préjugés. Les diplomates du Sud et leurs dons ne sont pas considérés au même rang que les occidentaux. Malgré le fait que la contribution de Cuba et de Venezuela est, selon nos sources, plus importante pour le développement durable d'Haïti que les fonds occidentaux jeter dans des ONGs sans éthique, les dirigeants haïtiens n'adoptent pas un comportement respectueux à l'endroit de ses partenaires du Sud.


A entendre ces critiques de la part de diplomates cubains et vénézuéliens, nous sommes en droit de prévoir un consensus international, toutes convictions idéologiques confondues, contre le statu quo néo-féodal en Haïti qui défie tout programme de redressement. Car, qu'on soit capitaliste ou socialiste, on ne pourra pas changer la situation qui prévaut en Haïti. Toute action de développement sera paralysée par le cynisme des dirigeants, le désordre administratif et la corruption qui y règne. Il faut des mesures structurelles de type révolutionnaire.


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 27 Aout 2009, 18 heures 00.

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''DEPI GUEN PATRIOT, AYTI PAKA PERI''