Lundi 22 mars, 07h20 John Whiteside et Donna Smith La Chambre des représentants a adopté dimanche la réforme du système de santé américain dont Barack Obama a fait la première priorité de son mandat en matière de politique intérieure. Le projet d'une ampleur sans précédent depuis près de 40 ans en matière de santé publique a été approuvé tard dans la soirée par 219 voix contre 212. Déjà adopté par le Sénat, il va maintenant être remis au président des Etats-Unis pour être promulgué. Le texte a pour objectif d'étendre l'assurance maladie à 32 millions d'Américains qui en sont dépourvus et d'interdire aux compagnies d'assurance de refuser de prendre en charge un client qui ne répondrait pas à des critères médicaux préétablis. Son adoption, qui met fin à une âpre bataille parlementaire coûteuse en terme de popularité pour le président, constitue une victoire d'envergure après l'échec de Bill Clinton, en 1994. "Ce soir, alors que les experts disaient que ce n'était plus possible, nous avons élevé le niveau de notre politique", s'est félicité Barack Obama, qui a pris la parole tard dans la soirée à la Maison blanche. "Ce dispositif ne réglera pas tout ce qui affecte notre système d'assurance maladie, mais il nous fait avancer dans la bonne direction (...) C'est à cela que le changement ressemble", a-t-il ajouté. Les élus démocrates ont laissé éclaté leur joie lorsque le seuil fatidique des 216 voix a été dépassé. "Yes we can!", ont lancé certains, toujours inspirés par le slogan de campagne de Barack Obama. "Nous avons aujourd'hui l'opportunité de terminer le grand chantier inachevé de notre société", a déclaré Nancy Pelosi, présidente de la Chambre, reprenant la formule d'Edward Kennedy, ardent promoteur du projet décédé le 25 août d'une tumeur au cerveau. "KILL THE BILL!" L'ensemble du groupe républicain a voté contre, tout comme 34 membres de la majorité. Dénonçant une vaste intrusion des pouvoirs publics dans le secteur de la santé, le parti conservateur prédit un creusement du déficit budgétaire et un recul de la liberté des patients. Le débat ne va toutefois pas en rester là, puisque les détracteurs de la réforme promettent de la contester dans leurs Etats respectifs. Le sujet restera en outre l'un des thèmes majeurs de la campagne pour les élections de mi-mandat, en novembre. "Les sénateurs républicains vont désormais faire tout leur possible pour remplacer les hausses d'impôts massives et les baisses de remboursement par les réformes que nos électeurs ont réclamées pendant ce débat", a averti Mitch McConnell, président du groupe à la chambre haute. Le vote de la Chambre des représentants a été précédé d'intenses négociations dans les rangs démocrates. Les élus de la majorité hostiles à l'avortement, qui menaçaient de voter avec les républicains, ont finalement apporté leur soutien après avoir obtenu des garanties de la Maison blanche. Le président leur a ainsi promis de réaffirmer l'interdiction du recours à des fonds public pour pratiquer l'avortement, une fois le texte adopté. Les élus ont également approuvé dimanche une série d'ajustements présentés dans la semaine pour rallier les suffrages des indécis. Ces ajustements seront intégrés à un projet de loi séparé dont le Sénat entamera l'examen cette semaine. Le vote, qui aura lieu à la majorité simple, devrait alors sceller la fin définitive du débat parlementaire. Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés dimanche devant le Capitole pour protester contre la réforme aux cris de "Kill the Bill!" ("Tuez le projet de loi!"). Beaucoup ont pénétré dans l'enceinte parlementaire pour interpeller directement les élus. Les débats ont même dû être brièvement suspendus. Les compagnies d'assurance ont combattu farouchement le projet, mais leur cote est repartie à la hausse, cette semaine sur les marchés financiers, lorsque les investisseurs ont réalisé que leurs pires craintes n'étaient pas fondées. Les laboratoires pharmaceutiques, les hôpitaux et bien d'autres acteurs du monde de la santé tireront parti de l'augmentation du nombre d'assurés et le texte adopté dimanche n'autorise pas les pouvoir publics à limiter les primes d'assurances ou les tarifs des soins. L'opinion reste, quant à elle, très partagée. Jean-Philippe Lefief pour le service français |
lundi 22 mars 2010
La réforme de la santé passe le cap parlementaire aux USA.
Lutte entre les ONG en Haiti.
Malgré tout ce qui a été accompli à Haïti, les travailleurs humanitaires ont mauvaise presse ces temps-ci, et cela dépasse largement les révélations de Radio-Canada sur la Croix-Rouge en Indonésie. À Montréal, il y a quelques semaines, le premier ministre haïtien a eu des mots très durs à l'égard du travail humanitaire. Et c'est sans compter sur les coopérants qui se critiquent à qui mieux mieux entre eux. La question se pose: à la prochaine catastrophe, envoie-t-on de l'argent?
«Trop d'amour nuit», a lancé une Haïtienne en plein colloque sur la reconstruction d'Haïti à Montréal, il y a quelques semaines.
Les travailleurs humanitaires, a-t-elle dit, «se sont rués comme des mouches sur un cadavre». «Ça fait combien d'années que ces gens nous aident? Des décennies! On nous humilie en tant que peuple.»
Cri du coeur d'une Haïtienne de Montréal un peu déconnectée des immenses besoins sur le terrain? En tout cas, cette indignation trouve beaucoup d'échos. «Ça fait 12 ans que je suis médecin en Haïti, raconte André-Paul Vénor. Que dire des ONG venues faire un "show de bedaine" à Port-au-Prince et qui se targuent au retour d'avoir sauvé les malheureux de la Terre? Le gouvernement haïtien dit tout le temps oui au premier aventurier qui débarque et qui se fait passer pour un humanitaire ou pour un agent de développement.»
«Il y a trop de touristes humanitaires qui cherchent désespérément à se mettre une victime sous le stéthoscope», se plaint à son tour Nago Lambert, lui-même président de Médecins du monde Suisse et médecin à l'hôpital Sainte-Justine.
Il évoque notamment cette ONG néerlandaise qui a planté une tente au coeur de Port-au-Prince pour y faire des accouchements et des césariennes. Le problème? «La tente, elle était plantée tout juste devant une clinique d'obstétrique déjà en place et fonctionnelle!» se désole le Dr Lambert.
«L'urgence, c'est un métier, poursuit-il. On ne peut pas, sous le coup de l'émotion, débarquer quelque part et faire n'importe quoi. Combien d'amputations ont été faites sans raison?»
Le premier ministre Jean-Max Bellerive, de passage à Montréal, n'était pas plus positif.
«J'ai peur que les enfants, les adolescents attendent le camion qui va passer avec l'eau, qu'ils attendent le camion qui va arriver avec la nourriture. Il faut donner un minimum aux gens, mais il ne faut pas tuer l'idée du travail.»
Outre-Atlantique, sur les ondes de France Info, Jean-Yves Jason, maire de Port-au-Prince, a prononcé le mot «catastrophe» en février pour évoquer non pas le tremblement de terre, mais la désorganisation totale du travail humanitaire qui a suivi!
Un travailleur humanitaire de retour d'Haïti qui demande l'anonymat - c'est un bien petit milieu, fait-il remarquer - est rentré scandalisé. Ce qu'il a vu? Des rivalités ahurissantes entre Américains et Français, au point où des médecins de «clans adverses» refusaient de se prêter des appareils médicaux. Des organismes arriver sauvagement et tasser les Haïtiens en poste, au point de tenir toutes les réunions de travail en anglais, langue que les Haïtiens maîtrisent souvent mal. «Plusieurs consultants ou experts arrivent avec des solutions toutes faites. Les décisions se prennent plus dans des hôtels de luxe que les deux pieds dans la réalité.»
Rivalités entre organismes
La pagaille est bien antérieure au tremblement de terre. Une collègue journaliste, de passage à Haïti il y a deux ans, se souvient de rivalités épiques entre les organismes humanitaires, des rivalités si vives que les gens d'un organisme tentaient de la convaincre de ne surtout pas faire d'entrevues avec l'organisme «rival».
Plus que de «coopération» internationale, elle se souvient surtout de chicanes de clochers et de combats de petits coqs.
Contre toute attente, Carine Guidicelli, directrice des communications au Centre d'étude et de coopération internationale (CECI) qui vient tout juste de rentrer d'Haïti, ne s'inscrit pas en faux contre ces affirmations et partage l'indignation de nos interviewés.
Les coopérants n'en sont pourtant pas à leur premier tremblement de terre. Ils en ont vu d'autres, et d'autres ouragans, des cyclones et des tsunamis. «En dehors des urgences, entre les catastrophes, il faudrait qu'on arrive à se parler. On doit se poser des questions, et vite», dit Mme Guidicelli.
«Les gens ont faim, les gens sont malades, ça devrait être simple, non?» demande Pierre Minn, qui prépare un doctorat en anthropologie à l'Université McGill sur l'aide internationale médicale et qui a passé deux ans et demi en Haïti.
Ça devrait être simple, mais ça ne l'est pas. C'est que les organismes humanitaires ne sont pas seulement motivés par le désir de faire du bien, relève-t-il. Chacune veut sa visibilité médiatique, sa gloriole. «Chacun a l'impression d'être le premier à débarquer, et le réflexe de chacun est de tout reprendre de zéro, tout le temps. Les organismes veulent bâtir leur propre hôpital, leur propre clinique. C'est pourquoi il n'est pas rare de voir deux hôpitaux ou deux cliniques être bâtis un à côté de l'autre... Une question d'ego, mais aussi d'autonomie: chacun veut faire les choses à sa façon.»
C'est qu'il y a, poursuit-il, course à la visibilité pour récolter le plus de fonds possible. C'est à qui recevra la subvention de l'ACDI, celle de la Fondation Gates...
Pas joli, joli, tout ça. Alors, on donne ou pas? Carine Guidicelli, du CECI, dit évidemment qu'il faut encore donner aux organismes, mais après avoir fait ses recherches. «Avant de faire un don, il faut se poser des questions. L'organisme était-il présent dans le pays avant la catastrophe? Depuis longtemps? A-t-il des partenaires crédibles sur place?»
C'est aussi ce que prône le Dr Réjean Thomas, cofondateur de Médecins du monde Canada, bien désolé de ce que la Croix-Rouge ait été éclaboussée en Indonésie. «De la corruption, il y en a partout, y compris chez nous, alors qu'on a en main tous les mécanismes pour la prévenir! En situation d'urgence, dans un pays pauvre, c'est sûr que la corruption a plus de risques de s'installer. Je continue néanmoins de penser qu'il se fait beaucoup plus de bien que de mal. Il faut donner, en choisissant un organisme fiable.»
Vérité sur la Corruption en Haïti.
Haïti / Corruption
Vérité sur la corruption en Haïti
Par Jocelyn JEAN
Jeudi 18 mars 2010
L'un des plus grands freins au développement d'Haïti a toujours été et demeure encore la corruption. De 1804 à nos jours, les corrupteurs et corrompus à tous les niveaux de la société haïtienne n'ont jamais chômé. Bien avant la publication du rapport du Département d'Etat Américain sur la gouvernance en Haïti, la corruption gangrenait tout le pays et embaumait l'air que nous respirons même si Président Préval a récemment nié l'implication de ses gouvernements (passé et actuel) à des actes de corruption au sein des pouvoirs publics. Face au reniement du Président de la République, je pense qu'il devient impératif d'établir la vérité sur la question de la corruption en Haïti.
La récente publication du rapport du Département d'Etat Américain sur la gouvernance en Haïti a défrayé la chronique sur le phénomène de la corruption au sein de la société haïtienne. Les avis et indexations à ce sujet ne manquent pas. Tous les responsables des pouvoirs publics, de la présidence en passant par les ministères pour arriver au parlement et dans les mairies disent être immaculés et qu'ils n'ont rien à voir avec cette pratique au niveau de l'appareil étatique et ailleurs. Comme si ce sont les arbres qui sont corrompus en Haïti. Alors, pour éviter toute confusion et diversion, je crois qu'il est un devoir de faire jaillir la lumière sur la corruption qui ne cesse de miner la vie politique, économique et sociale du pays.
La corruption, qu'elle soit grande ou petite en matière de typologie, constitue toute forme d'abus de pouvoirs conférés par un membre de la fonction publique ou privée à des fins d'enrichissement personnel ou autre. C'est un problème de société qui n'est pas un phénomène nouveau; elle s'est manifestée dans toutes les sociétés dites démocratiques, dictatoriales, anarchiques ou autres. Donc, pas de société, d'administration, de pouvoir politique sans corrupteurs et corrompus, bref sans corruption. Dans ce cas, seule la rigueur de poursuite judiciaire fait la différence.
La corruption peut être aussi considérée comme un ensemble complexe de pratiques que j'appelle indicateurs de la corruption. Ce sont: pots-de-vin, extorsion, dessous de table, évasion fiscale, favoritisme, détournements de fonds, abus de biens sociaux, conflits d'intérêts, délits d'initiés, concussion, pantouflage, blanchiment d'argent, saucissonnage, malversations, fraudes, fraudes fiscales, fraudes douanières, contrebande, racket, 'brasse'. Dans cette perspective, Il y a corruption chaque fois que l'un de ces indicateurs entre en jeu. Donc, comment comprendre que le chef de l'Etat a pu affirmer que les gouvernements de Bellerive, Michel Pierre-Louis, Jacques Edouard Alexis et Rosny Smart n'ont jamais enregistré l'une de ces formes? Entre nous, Monsieur le Président! N'est-ce pas que vous demandez des preuves?
Au cas où le Président de la République oublie
Pour l'histoire, je tiens à rappeler que la première action entreprise par le gouvernement Alexis Préval dès leur arrivée au pouvoir en 2006 fut la levée de plaintes déposées contre l'ancien Président Jean Bertrand Aristide et les autres dignitaires du régime Lavalas pour corruption. D'ailleurs, l'actuel Ministre de la Justice, Monsieur Paul Denis, connait parfaitement ce dossier. Plus près de nous, où sont les 197 millions de dollars américains dont le gouvernement Pierre-Louis/Préval en avait la gestion? Même les plus fous du pays se mettent d'accord que cet argent s'est volatilisé et disparait dans l'espace d'un cillement.
En plus, combien de cas de malversations qui ont été dénoncés dans les médias de la capitale sur une question d'émission de chèques de 400.000 à 600.000 gourdes par la Primature à l'endroit des députés de la 48ème Législature pour éviter un vote de non confiance au gouvernement de Jacques Edouard Alexis le 28 février 2008? Beaucoup. Pas vrai? Mais combien ont fait l'objet de poursuites judiciaires. Jusqu'à présent aucun. Sous quel gouvernement, des responsables de l'ONA ont détourné l'argent des contribuables pour voler au secours de la SHEC sous pression du Ministre des Affaires Sociales et du Travail d'antan? Oh! Pardonnez-moi. Quelle présidence je devais dire.
Que s'est-il passé dans le dossier d'abus de biens sociaux à la compagnie CNE au cours de l'année 2007? N'y a pas eu aussi de délit d'initié et d'intérêt où la liquidation de certaines entreprises publiques a été juste constatée? Bien sûre que oui. Lisez le journal du 27 juin au 3 juillet 2007 du journal Le Nouvelliste et vous verrez. Mais attendez! Le Président de la République avait déclaré l'année 2007, l'année de la lutte contre la corruption. Par contre, on dirait l'année de lutte pour le renforcement de la corruption au sien de l'administration publique. Quelle autre preuve voulez-vous, Monsieur le Président? Peut-être l'arrestation de Madame Pierre-Louis jusqu'à la justification des 197 millions de dollars? Ou de Monsieur Alexis sur la justification des chèques de la Primature à des parlementaires sous une forme ou sous une autre? Qui sait?
Et le rapport du Département d'Etat Américain sur la gouvernance en Haïti
Comme d'habitude le dernier rapport du département d'Etat Américain sur la gouvernance en Haïti ne nous informe pas, pour ne pas dire du tout. Rien de nouveau. Une sorte de "boyon rechofe". Les raisons sont multiples et diverses. A part Président Préval et quelques rares responsables des pouvoirs publics, tout le reste de la population haïtienne a toujours su qu'il y a de la corruption à tous les niveaux de l'appareil étatique. Les études de l'ULCC, de la Transparancy Inernational, de la Fondation Héritage et un mémoire de licence soutenu à la Faculté d'Ethnologie le 31 janvier 2008 dont le titre est 'Corruption et Tolérance des Pouvoirs Publics en Haïti de 2004 à 2008' peuvent en témoigner. Donc, il n'a jamais été un secret pour personne que des responsables au sein des pouvoirs étatiques sont corrompus. Juste l'impunité de la corruption, dans ce cas, ne fait que continuer de faire son chemin. D'ailleurs, comment demander à des corrupteurs et corrompus de poursuivre judiciairement d'autres corrupteurs et corrompus? Qui pis est, beaucoup d'entre eux ne sont pas même conscients qu'ils le sont. Vous pouvez ne pas le croire. Mais posez la question à un ministre du gouvernement Bellerive/Préval, un sénateur, député, juge ou un agent de la PNH, vous constaterez vous même le niveau de l'inconscient des membres du pouvoir public sur la question de la corruption.
A la vérité, les responsables des pouvoirs publics à eux seuls ne pourraient jamais détourner 197 millions américains, sans compter les autres millions. Il n'y a pas de doute qu'ils ne les gardent pas dans les banques haïtiennes. Question de prudence. Il faut qu'ils aient de toute façon des acquaintances au niveau de la communauté internationale pour déplacer ces fonds. C'est la grande corruption qui se diffère des actes de corruption d'un petit fonctionnaire des pouvoirs publics. Ceci permet de comprendre que la communauté internationale n'est pas du tout innocente dans la pratique de la corruption en Haïti. Et le rapport du Département d'Etat Américain, en lieu et place de la répétition des années précédentes, pourrait au moins s'orienter vers la saisie des fonds détournés par les grands fonctionnaires de l'Administration Publique et les remettre au futur gouvernement haïtien démocratiquement élu. Est-ce possible? Absolument. Aider le pays à restituer ces fonds pourrait rentrer dans le cadre de l'aide et de la coopération. Comme ça, moins d'argent serait détourné de l'Administration Publique et le peuple aurait aussi le service tant désiré et mérité.
Qu'en est-il des ONG? Vous arrive-t-il de questionner la gestion des ONG dans le pays? A qui donnent-elles des rapports sur les millions qu'elles prétendent dépenser chaque année pour l'amélioration des conditions de vie de la population haïtienne? Au Ministère de la Planification et de la Coopération Externe? Ministère de l'Economie et des Finances? Mais non, camarade. Je ne dis pas qu'elles ne nous ont pas aidé. Simplement je me demande où sont les résultats pour tous ces millions qu'elles dépensent régulièrement chaque année? Peut-on retirer les ONG de la liste des espaces contenant de grands corrupteurs et corrompus? A vous de me le dire.
Alors quelle perspective?
La pratique continue et sans relâche de la corruption soit pour enrichissement rapide, soit pour faire face aux problèmes socio-économiques confrontés ou pour acquérir un capital social, symbolique ou économique est due à la tolérance des pouvoirs publics dans la lutte contre ce fléau. L'impunité et l'absence d'une volonté politique réelle étant historiquement la règle, la corruption risque de devenir insaisissable et incurable si rien n'est fait pour barrer la route aux corrupteurs et corrompus.
Face à cet état de fait qui tend à hypothéquer davantage l'avenir du pays et les espérances de l'aspiration à un mieux être pour la majorité du peuple haïtien tant attendu depuis 1804, je pense que la bataille contre la corruption en Haïti doit être de nos jours repensée. La société civile haïtienne organisée doit entrer dans la lutte pour faire pression sur les responsables afin qu'ils puissent repenser le plus rapidement possible les textes de lois sur la corruption. Les dirigeants publics et les autorités politiques non encore infectés par ce virus ont leur partition à jouer dans ce grand combat contre l'impunité du délit de corruption et la question de l'épuration du système judiciaire doit être une réalité. Les autorités économiques, sociales et culturelles peuvent dans leur champ d'action aider à la campagne tendant à éradiquer ce phénomène.
Avec ses implications sur la société haïtienne, la corruption est devenue l'une des pierres angulaires du danger de l'effondrement convulsif de notre Etat-Nation. Il faut repousser l'idée pernicieuse qui tend à se répandre, que le mal de la corruption est partie intégrante de notre société et objet de peu d'intérêt. Haïti classée récemment (encore) sur le podium des états corrompus par la conclusion du rapport du Département d'Etat américain, le devoir de mémoire alors doit s'imposer.
Qui dit mieux?
En ce moment si difficile pour le peuple haïtien, l'amnésie ne doit pas être de mise. Il faut un devoir de mémoire, éthique citoyenne et construction d'une réelle démocratie républicaine pour combattre la corruption. Avec la collaboration multiforme de certains acteurs de la communauté internationale, en particulier dans la répression des trafics de drogue et d'armes, pour initier un développement durable et environnemental, cela relève encore de l'ordre possible. Donc, la lutte contre la corruption doit être inscrite et articulée dans tout Plan de Reconstruction qui va servir de plan global de développement pour le pays afin de mieux lutter contre ce fléau. Cependant, la volonté politique sera toujours la condition la plus importante d'une stratégie anti-corruption efficace. Voilà la vérité sur la corruption en Haïti.
Jocelyn JEAN
Bilan de l'effrondrement d'une Maison au Cap-Haitien! : NOTE DE SYMPATHIES À LA POPULATION CAPOISE
NOTE DE SYMPATHIES À LA POPULATION CAPOISE
Mes chers compatriotes,
Nos pensées vous accompagnent en ce jour de tristesse. Nous mesurons l'affliction dans laquelle est plongée la population Capoise, alors que celle de Port-au-Prince n'a pas fini de pleurer les siens, nous voici confrontés une fois de plus à une autre catastrophe. L'effondrement de cette maison, à Village Christophe causant des morts, des blessés et des disparus, nous rappelle combien le destin peut être cruel.
Nous sommes émus par ce deuil immérité et nous nous devons de travailler pour assurer que dans l'avenir de tels drames ne se reproduisent en consolidant nos structures et en veillant à ce que les constructions respectent les normes.
Croyez à nos sentiments de profonde sympathie et nos condoléances et de notre solidarité en la Patrie commune, Haïti pour toujours.
Paul Gustave Magloire
Ancien Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales
Président de MORN
dimanche 21 mars 2010
Le Matin-Editorial : Leonel ! par Daly Valet
Le Matin hebdo, Vendredi 19 au Jeudi 25 mars 2010 No 342010 Éditorial Leonel ! L'Inde a eu un Nehru pour la moderniser, repenser son économie et réinventer son système éducatif. Après les années folles de la révolution culturelle de Mao, la Chine a été bénie de compter parmi les siens le réformateur et le visionnaire Deng Xiaoping pour lancer, à la fin des années soixante-dix, ses quatre modernisations. Des transformations majeures qui touchaient les domaines de l'agriculture, l'industrie, les sciences et la technologie, puis celui de la défense nationale. Et la nouvelle Chine est née, celle qui effraie et fait trembler l'Occident, en tant que grande puissance économique et militaire d'extraction orientale, mais au rayonnement planétaire. De Mustapha Kemal de la Turquie à Lee Kuan Yew du Singapour, la liste est longue de ces hommes d'État qui ont su transformer des sociétés culturellement traditionnelles, introverties et économiquement sous-développées, en terres de prospérité, modernes et ouvertes. Nous attendons impatiemment notre modernisateur à nous. Entre-temps, les Dominicains ont eu les ou le leur (s). Leonel Fernandez, l'ami dominicain, comme nous devrions, désormais, le considérer ici en Haïti, n'a peut-être pas l'envergure et le charisme légendaire des forgeurs de destinée susmentionnés. Il faut néanmoins reconnaître que l'homme a pu engager la République dominicaine voisine dans un processus ininterrompu de modernisation économique et de transformation technologique. L'ambition de M. Fernandez a toujours été de faire de son pays le Singapour de la Caraïbes. La République dominicaine a encore beaucoup de kilomètres à parcourir avant de pouvoir se comparer à la « success story » du dragon asiatique. Mesurées à l'échelle régionale, les réalisations de l'héritier de Juan Bosch sont cependant assez enviables, impressionnantes et convaincantes. Elles s'étalent majestueusement tout près de nous, de l'autre côté de la frontière, à moins d'une heure d'avion de Port-au-Prince, notre capitale naufragée. L'inflation est maîtrisée. L'industrie touristique est toujours florissante en dépit du malaise né de la crise financière internationale de 2008. Les tunnels, les autoroutes et les échangeurs à l'américaine foisonnent. Les investissements directs étrangers affluent. D'un point de vue infrastructurel et macro-économique, avec ses maigres ressources, il a mieux fait pour transformer et stabiliser son pays qu'Hugo Chavez ne l'a fait dans son Venezuela riche en hydrocarbures. Même ses détracteurs de gauche latino-américains, qui n'ont de cesse de lui reprocher le peu de cas qu'il fait de la « question sociale » dominicaine dans son agenda de son agenda de gouvernement, saluent en Leonel Fernandez un grand leader régional. Et dire que le président dominicain entend aussi transformer Haïti ! Le président dominicain rivalise de vues avec nos partenaires nordaméricains, européens et autres influents leaders régionaux sur l'orientation à donner à la reconstruction d'Haïti. Il n'est pas en reste dans la valse des plans visant la refondation de ce pays. Il a fait preuve, cette semaine à Santo Domingo, d'une excellente maîtrise du dossier haïtien, et ceci mieux que certains officiels haïtiens. Repenser Haïti devra passer par l'éducation, estime-t-il. Dans la nouvelle ingénierie sociale à entreprendre chez nous, Leonel Fernandez promet de nous faire don d'une université pouvant accueillir dix mille étudiants. Notons qu'il a été très présent avec son peuple au lendemain de la tragédie du 12 janvier. Nous lui devons beaucoup. Il n'y a certes pas synchronie entre les deux ailes du même oiseau - l'île d'Haïti - dans la course vers l'azur du développement et de la modernité. Il n'en demeure pas moins vrai que Leonel Fernandez a placé les rapports de son pays avec Haïti sous des auspices plus cordiaux et plus cléments depuis le séisme. Il est définitivement un ami, ce Leonel ! Daly Valet |
Bulletin météo du dimanche 21 mars 2010.
Valable jusqu'au 23 mars 2010 Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique Un creux en surface (petite zone de mauvais temps) prend position dans le passage du vent. Il influence particulièrement le nord-ouest et le nord d'Haïti ce soir et demain. Un front froid de peu d'influence sera dans le passage du vent dès mardi soir et sa dissipation serait possible mercredi. De la pluie éparse et quelques orages isolés demeurent possibles sur les régions nord-ouest et nord d'Haïti aujourd'hui. Prévisions pour Haïti - Temps ensoleillé et venteux par endroits. - Nuageux pour certaines régions du nord-ouest et du nord. - Températures agréables en soirée ; - Pluie isolée faible à modérée et quelques orages isolés sont encore attendus aujourd'hui pour les régions suscitées. Prévisions pour Port-au-Prince et environs · Temps ensoleillé et venteux aujourd'hui ; · Tº. max. : 34ºC ; Tº min: 20ºC ; · Faible chance de pluie ce soir. Aperçu pour dimanche et lundi · Temps ensoleillé lundi ; passages nuageux mardi · Faible chance de pluie lundi mais possibilité de pluie en soirée du mardi ; Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince Aujourd'hui 21 Mars. Lever : 05h 52 mn Coucher : 06h 00 mn Lundi 22 Mars. Lever : 05h 52 mn Coucher : 06h 01 mn Mardi 23 Mars. Lever : 05h 51 mn Coucher : 06h 01 m Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM Bulletin météo marine du dimanche 21 mars 2010 Valable jusqu'au 22 mars 2010 Prévisions maritimes: Zone côtière nord : Dimanche & lundi * Vent du secteur sud-est : 15-20 nœuds ; * Hauteur des vagues: 4 à 6 pieds ; * Pluie et orages isolés possible aujourd'hui sur les cotes nord-ouest et nord ; * Mer plus ou moins agitée ; * Il est demandé aux voiliers d'être prudents en mer. Golfe de la Gonâve : Dimanche & lundi * Vent du secteur est: 20-25 nœuds, * Hauteur des vagues : 7 à 10 pieds * Mer plus agitée ; * De la prudence est recommandée dans le golfe de la Gonâve Zone côtière sud : Dimanche & lundi * Vent du secteur est : 20-25 nœuds, mais peut atteindre 30 nœuds lundi * Hauteur des vagues : 7 à10 pieds puis 9 à a13 pieds demain; * Mer agitée ; * Les voiliers doivent prendre des précautions en mer. Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM |
LE GRAND FRONT CENTRE DROIT INFORME
GRAND FRONT CENTRE DROIT ( GFCD)
Siege Provisoire : 1 Rue 4 Port-au-Prince , HAITI
Tel : 3-653-6383
------------ --------- --------- --------- ------
NOTE DE PRESSE
Le Grand Front Centre Droit (GFCD) informe le public en general et la classe politique en particulier qu'une reunion extraordinaire du directoire du parti s'est tenue immediatement apres les funerailles du Dr. Hubert de Ronceray( Coordonateur General) et Guivard Recule(Delegue) .Me. Deus Jean Francois a ete choisi comme nouveau coordonateur General Provisoire du GFCD pour une periode de deux ans allant jusqu'a la tenue de la prochaine Assemblee Generale du parti .
Le GFCD profite de l'occasion pour rappeller que le directoire du parti se compoose des personalites suivantes :
Me. Deus JEAN FRANCOIS , Coordonateur General Provisoire
Dr. Jacques LUCAS , Coordonateur General Adjojnt
Marcel Fils LOUIS JACQUES , Secretaire Executif
Joseph MIDOIUN, Responsable des Finances
Jean JACQUES JOSEPH , Charge des Relations Publiques
Lucmane DELILLE , Porte Parole
Hermann REGALA , Delegue
Le Grand Front Centre Droit (GFCD) rappelle au peuple haitien que le PROJET DE SOCIETE POUR HAITI elabore par le Prof. Hubert de Ronceray qui propose la decentralisation de l'Administration publique et l'implantation des villages UTD(Unites Tactiques de Developpement) a travers toutes les sections rurales du pays restent et demeurent le veritable plan operationel de developpement pour aider Haiti a renaitre de ses cendres.Le GFCD est pret a assumer ses responsabilites historiques dans la concertation des forces vives de la nation .
Le Service d' Information du GFCD
Réunion de membres de l'entourage de Préval le 2 Mars. Operation Bagdad II.
Des rumeurs inquiétantes: Message du 2 mars 2010 : Réunion de membres de l'entourage de Préval Le Président a donné l'ordre à ceux qui ont organisé la réunion des chimères, de discuter avec tous les gangs des rues et ceux qui se sont évadés du Pénitencier, pour se mettre d'accord avec eux sur un projet d'assassinat d'une liste de gros potentats, pour provoquer et maintenir l'intensité d'un scandale énorme dans le pays. A l'image de l'an 2000, l'année de la fin de son mandat, l'assassinat de Jean Dominique, a dominé l'actualité, en lui permettant de sortir en douce du pouvoir. Ceci lui a plu. La planification est complète avec les gros bandits, pour qu'au cours des jours qui viennent, on assassine, chaque semaine, une grosse tête, politicien, grands hommes et femmes d'affaire, les gens de la société civile, les gens des organisations des droits humains, les leaders d'étudiants et des gens importants de la classe moyenne. Le plan veut que les gangs frappent toutes les classes sociales du pays pour le déstabiliser. Il veut que P-au-P devienne comme Bagdad de l'Irak. Il fera tous ce qu'il peut pour imputer ces crimes aux prisonniers évadés du Pénitencier. Il y a des gens de l'entourage de Préval qui se demandent d'où vient ce plan ? Mais il y a des gens qui disent que c'est à son retour de l'Amérique du Sud. Ayant rencontré des gens comme Hugo Chavez qui lui ont mis ces idées en tête. Sous prétexte que ce sera une gifle donnée aux Américain pour leur mauvaise gestion de la crise haïtienne. Réponse du contact à P-au-P au message ci-dessus 2/3/10 Les nouvelles sont en train de confirmer : Que nous sommes dans une situation d'insécurité troublante. La semaine dernière on a tué un commerçant le père d'un commissaire de police. Aujourd'hui on a tué une autorité de la banque SHEK, près de la Cathédrale. Hier les bandits ont attaqué un employé de Radio Lumière qui revenait de la banque. Tout cela additionné aux tas de cas de kidnapping. En tout cas on maintien le contact. Traduction du message ci-dessus : Prezidan an te bay lord a moun ki te al fè reyinyon chimè yo, pou yo al diskite ak tout gwo gang ki nan lari ki sove nan Penitansye yo pou yo antann avèk yo pou yo asasinen yon lis gwo protanta nan peyi an , pou genyen anpil gro skandal ki kontinye ap fèt nan peyi an. Li vle di tankou nan Fain manda li nan Ane 2000 li te kontan Asasina Jn Dominique ki te kenbe Aktualite a pandan li tap regle tout afèl poul te soti dous nan Pouvwa a. Tout planifikasyon gentan fèt ak gwo bandi yo, pou nan jou kap vini yo chak semaine pou yo vide yon gwo tèt nan peyi an atè, Ni nan Politisyen , ni nan gwo Homme ak Femme d'affaire, ni nan moun nan sosyete sivil la ni nan moun nan Organizasyon dwa moun yo tou, ni nan moun nan gwo leader etudyan, ni nan moun nan klas mwayèn nan. Yo planifye pou fè group gang yo frape tout klas sosyal nan peyi an, pou peyi an destabilize. Li vle pou Port au Prince tounen tankou Bagdad nan peyi Irak. Lap fè tout sa pou yo mete chaj la sou kont tout prizonye ki sove nan penitansye yo. Genyen moun nan anvironnman Prezidan an ki di mezanmi kote Prezidan an soti ak vye plan sa a, Main gen moun ki di tou se kan li soti nan Amerik du Sud la, nan. Rankontre ak moun tankou Hugo Tchavez yo ki fè yo mete vye lide sa nan tèt li sou pretèks se Ameriken yo pral bal yon souflèt sou terain an kap mal gere kriz la nan peyi d'Haiti Traduction de la réponse : Nouvel yo koumanse ap konfime : nou nan yon sitiasyon ensekirite tet chaje semennn pase bandi touye yon komesan ki se papa yon komise PNH , jodia, bandi touye yon reskonsab bank CHEK nan zon katedral. ye bandi atake yon anploye Radio lumye ki te soti labank ;mete sou pil ka kidnapinng yo . antouka nap kebe kontak. |
Bilan de l'effrondrement d'une Maison au Cap-Haitien!
Information : Courtoisie De la Délégation : Pour information et suivi: A) 2 morts: 1) Mme Marcelin (Violette) JEAN 2) Wendy JEAN
B) 3 blessés 1) Benjina JEAN 2) Nouly DOLCE 3) Kesnel DELAMOUR
C) 2 disparus 1) Mme Massius JEAN 2) Sonson (ainsi connu) Tel est le bilan provisoire de l'effondrement d'une maison a Village Christophe, situe dans le Quartier de Vertières, au Sud Ouest du Cap-Haitien. L'incident est arrive aux environ de 1H00 du Matin ce dimanche 21 mars 2010. Le Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD) s'est mobilisé pour évaluer la situation et préparer la réponse. Les équipes de secours sont mobilisés pour tenter de sauver les 2 autres personnes encore sous les décombres. Beaucoup plus d'informations vous seront communiquées des qu'elles seront disponibles et vérifiées. Georgemain PROPHETE Délégué départemental du Nord Coordonateur du Comite départemental de Gestion des Risques et Désastres Tel. 34 62 39 20 |
samedi 20 mars 2010
Bulletin météo du samedi 20 mars 2010.
Valable jusqu'au 22 mars 2010 Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique L'axe d'un front froid est en train de traverser Haïti ce matin. De la pluie enregistrée sur la portion nord-ouest d'Haïti est due en raison de cette situation. Un autre front froid de peu d'influence sera dans le passage du vent dès mardi soir et sa dissipation serait possible mercredi. De la pluie éparse et quelques orages isolés demeurent possibles sur les régions nord, centre, l'ouest et le sud-est d'Haïti aujourd'hui. Prévisions pour Haïti - Temps ensoleillé ce matin par endroits. - Nuageux par moments pour les régions nord, centre, l'ouest et le sud-est; - Températures agréables à fraiche au cours de la journée et en soirée ; - Pluie isolée faible à modérée et quelques orages isolés sont encore attendus aujourd'hui sur les régions suscitées. En conséquence, le Centre National de Météorologie (CNM) demande une fois de plus à la population des zones à risques d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations, de rester vigilante et d'appliquer scrupuleusement toutes les consignes pratiques de sécurité lors de ces averses de pluie. Prévisions pour Port-au-Prince et environs · Temps ensoleillé aujourd'hui ; · Tº. max. : 31ºC ; Tº min: 19ºC ; · Pluie isolée légère encore possible cet après-midi et ce soir. Aperçu pour dimanche et lundi · Temps ensoleillé dimanche et lundi ; · Faible chance de pluie en fin de journée et en soirée ; Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince Aujourd'hui 20 Mars. Lever : 05h 53 mn Coucher : 06h 00 mn Dimanche 21 Mars. Lever : 05h 52 mn Coucher : 06h 00 mn Lundi 22 Mars. Lever : 05h 52 mn Coucher : 06h 01 mn Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM Bulletin météo marine du samedi 20 mars 2010 Valable jusqu'au 21 mars 2010 Prévisions maritimes: Zone côtière nord : Samedi & dimanche - Vent du secteur nord-est : 15-20 nœuds ; - Hauteur des vagues: 5 à 7 pieds ; - Pluie éparse et orages isolés possible encore aujourd'hui ; - Mer plus ou moins agitée ; - Il est demandé aux voiliers d'être prudents en mer. Golfe de la Gonâve : Samedi & dimanche - Vent du secteur sud-est: 10-15 nœuds, devenant nord-est à est : 15-20 nœuds dimanche ; - Hauteur des vagues : 4 à 6 pieds puis 6 à 8 pieds demain ; - Mer plus ou moins agitée ; Zone côtière sud : Samedi & dimanche - Vent du secteur est sud-est : 10-15 nœuds, devenant nord-est à est : 15-20 nœuds dimanche; - Hauteur des vagues : 4 à 6 pieds mais allant jusqu'à 8 pieds demain; - Mer plus ou moins agitée ; - Les voiliers doivent prendre des précautions en mer. Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM |