lundi 10 mai 2010

Il nous faut maintenant affronter l’hydre dans son antre

Thèmes de l'Emission de la semaine

Orlando le 07 mai, 2010

Actualités Politiques : Grandes Lignes

D'octobre 2007 à nos jours, la stratégie du maintien du pouvoir de Préval a connu plusieurs mutations. Cependant deux éléments, la constitution et le contrôle des élections, demeurent jusqu'à présent les deux constantes, les axes principaux, des différentes versions de cette stratégie. Incapable de saisir et d'assimiler les notions relationnelles du pouvoir, Préval s'y accroche comme à un objet tangible qui lui soit propre, un bien qu'il possède, un doit qu'il exerce. Dans un tel état d'esprit, se succéder est indubitablement son choix préférentiel. Cependant l'une des deux options qu'offre la constitution, entre l'amendement et le remplacement, l'amendement aurait pour conséquence l'obligation pour Préval de se nommer un successeur, mais pas de se succéder. Si la constitution offre à Préval le choix entre deux options, les élections n'en offre qu'une. Quant le chef d'état jouit des pleins pouvoirs, les élections faites avec ou sans le CEP qu'il contrôle, constituent une distinction sans différence. Nonobstant les pleins pouvoirs, l'omnipotence présidentielle étant déjà par lui-même un levier politique formidable, elle lui donne automatiquement le contrôle de la machine étatique. Si le CEP administre et gère le processus électoral à travers ses instances BED, BEC, BI et BV. Les autorités territoriales, qui font partie de cette machine étatique, organisent de fait les élections au niveau de la base tant dans le milieu rural que dans le milieu urbain. Sans le contrôle du CEP, mais avec les pleins pouvoirs, la confiscation des élections, si elles se font sous Préval, reste et demeure une certitude pour Préval.


L'interprétation des déclarations d'Edmond Mulet chef civil de la Minustah, du Département d'état, et des autorités de l'OEA, font croire au public que l'internationale soit prête à refinancer la confiscation par Préval des prochaines élections, comme en avril et en juin 2009. Certes, le traditionnel «the devil I know » est de fait ce qui sous-tend et justifie ces appréhensions. Cependant, si l'on prend en considération l'organisation d'élections pour ce qu'elle est de fait, un acte de souveraineté. On se rend compte immédiatement qu'une opposition directe, par une autorité étrangère à l'intention exprimée par un chef d'état d'organiser des élections dans son pays, équivaux à un déni de souveraineté. L'apparence de quoi l'internationale, pour le moment, veut éviter à tout prix en Haïti.


Le lundi 26 avril au Brésil, Préval a demandé à Lula de financer les prochaines élections. Sans réponse, le jeudi de la même semaine, le 29 avril, son ministre des affaires étrangères a réitéré la même demande au Département d'état. Ceci devrait suffire pour nous faire comprendre que même quand l'internationale évite de porter atteinte au principe de souveraineté, en s'opposant ouvertement à la volonté de Préval de faire des élections. Elle est absolument consciente du fait qu'elle est en possession de la bourse et en contrôle des courroies de la bourse.


Il y a un autre fait qui peut paraître banal, mais qui est très significatif. A la promesse faite par Lula de financer un groupe de médecins cubains qui viendront donner des services de santé en Haïti. La mission militaire américaine, en contrepartie, s'est créée immédiatement un projet de soin de santé et d'ingénierie pour les villes autres que Port-au-Prince et particulièrement les Gonaïves. Cette surenchère est à noter ! Cette rivalité apparente à première vue, est-elle entre Cuba et les Etats-Unis, ou entre le Brésil et les Etats-Unis ? Cuba a pris l'initiative d'offrir le service. Le Brésil a accepté de la supporter. Dans le cadre de cette rivalité apparente, Préval pourra-t-il jouer à la fois le Brésil et les Etats-Unis pour se trouver le financement qu'il convoite ? Le besoin de s'affirmer comme nouveau pôle de l'Amérique latine et l'ambition de se rallier la Caraïbe, suffiront-ils pour porter Lula à miser à tort sur un gouvernement qui est à son crépuscule et en train de battre de l'aile ? Si la convocation des citoyens à leurs comices, est un acte de souveraineté. Qu'en est-il du fait de ne pas pouvoir la financer ? Cette souveraineté n'est que symbolique. Elle n'est pas réelle !


Est-il de l'intérêt du Brésil de retenir au pouvoir un régime qui continue à contribuer, par corruption et par incompétence depuis plus de 4 ans, à l'échec de la Minustah dont le Brésil assume le leadership ? Est-il de l'intérêt des Etats-Unis de permettre à Préval de se succéder, quant à sa dernière visite à Washington, le Département d'état a choisi de publier le même jour un rapport dénonçant ouvertement l'ampleur et la profondeur de la corruption de son gouvernement ? Préval en faisant la demande de prolongation de mandat, n'a-t-il pas provoqué mercredi l'humiliation dont sa femme a été victime quand la première dame française a refusé de la recevoir ? Le torchon brûle !


Préval a déjà fait son choix malheureusement. Au cours de la semaine il a organisé une réunion pour désigner les membres de la constituante. Entre-temps, Préval a présenté par-devant le parlement une demande de prolongation de mandat qui a été adoptée aujourd'hui par la 48e législature. Préval propose ce qui suit, un amendement de l'article 232 de la loi électorale du 9 juillet 2008 :

« a) La durée des mandats des élus des années 2006 et 2007 est fixée de la manière suivante : Le président de la république est élu pour cinq (5) et est en fonction jusqu'au 7 février 2011, au cas où les élections auraient lieu au plus tard le dernier dimanche du mois de novembre 2010. Dans le cas contraire, il reste en fonction jusqu'à l'installation de son successeur élu ou au plus tard jusqu'à la fin de son mandat de cinq (5) ans, soit le 14 mai 2011 ».


Bien que Préval ait réitéré en mainte fois en public et en présence d'autorités étrangères, son intention de laisser le pouvoir à la date prévue par la loi, le 7 février 2011. Des autorités étrangères et pas des moindres, telles qu'Edmond Mulet, Hillary Clinton, ont jugé bon de répéter ce que Préval leur avait garanti, pour calmer les inquiétudes et les appréhensions du public. Aujourd'hui Préval fait un revirement à 1800. Pourquoi change-t-il de discours ? Il est en train de se rétracter et de se dédire. En train de perdre les pédales, est-ce une réaction de panique ? N'ayant reçu aucune réponse rassurante de financement des prochaines élections, ni des Etats-Unis, ni du Brésil, se rappelle-t-il soudainement que, jusqu'au 12 janvier 2010, il n'avait pas reçu non-plus les 25 millions de dollars US pour le financement des élections du 28 février 2010 ? Il est évident que cette manœuvre n'a d'autre but, qu'un chantage contre les projets de reconstruction. Après 2 mandats et un patrimoine aussi exécrable que crapuleux, qu'est-ce Préval espère-t-il faire en 96 jours pour le réparer ? Espère-t-il entre-temps un miracle ou un Deus-ex-machina ? Non ! Préval croit que la menace d'un chambardement que sa présence au pouvoir après le 7 février provoquera, au moment où les projets de reconstruction seront mis en branle, forcera l'internationale à financer les élections qu'il veut à tous prix confisquer. L'internationale acceptera-t- elle à fléchir l'échine ? Ou va-t-elle empêcher à un chef d'état egocentrique et suicidaire de compromettre l'avenir d'un pays dévasté et d'un peuple à bout de souffle et aux abois ?


Il est évident que le fait de n'avoir pas identifié les victimes avant de les enterrer en masse, rend impossible la mise à jour du registre électoral, même s'il est récupéré dans son intégralité après le séisme. Le danger de faire des élections avec un registre inexact est incalculable. On ne peut pas exposer le pays à de tel danger au moment où il se prépare à renaître de ses cendres, et à sa réflexion sur la refondation de l'Etat. Le pays doit repartir, si on se soucie en vérité de son avenir, sur des bases solides dans le respect des normes, des règles et des principes. Dans ce cas, il faut après cette hécatombe où le chiffre exacte de ceux qui y ont péri est inconnu, refaire l'inscription électorale. C'est la solution la plus facile, la plus précise et la plus raisonnable. Il nous faut dans cette conjoncture, faire la distinction entre vitesse et précipitation. « Rien ne sert de courir. Il faut partir à point. » C'est aussi simple que ça !


Le remplacement de la constitution, voilà vraiment le moyen que Préval convoite depuis octobre 2007 ! Se succéder à la présidence voilà son ambition et sa détermination ! Alors que réciproquement, aujourd'hui il s'agit, pour nous Haïtiens, de rompre avec 53 ans de régime populiste, une condition sine qua non, pour que nous nous engagions dans cette réflexion sur la refondation de l'Etat et pour qu'Haïti puisse renaître de ses cendres après ce cataclysme. Certes, la communauté internationale veut, dans ces circonstances, nous offrir une opportunité, nous prêter main-forte, en nous accompagnant dans cet effort de reconstruction. Cependant, la refondation de l'Etat, c'est à nous de l'assumer.


Allons-nous permettre que les ambitions d'un seul homme puissent compromettre cette opportunité et l'avenir de toute une nation ? Allons-nous permettre que dans ce dialogue avec la communauté internationale, le seul interlocuteur valable et écouté soit seulement le tandem Préval/Bellerive ? Allons-nous accepter que seuls les intérêts politiques de Préval et de Bellerive soient la priorité des priorités ?


Il faut que nous nous fassions entendre collectivement à haute et intelligible voix, en tant que nation, aussi bien sur le béton, que partout ailleurs où se tient ce dialogue, pour défendre les intérêts de la nation ! Il ne faut pas que nous acceptions que Préval et Bellerive nous amènent, pieds et poings liés, à la boucherie ! Nous ne voulons ni de la présidence à vie duvaliérienne, ni du pouvoir à vie avec alternance présidentielle lavalassienne ! La continuité selon Préval.


Si dans nos consciences le ras-le-bol est réel et général, son extériorisation ne peut plus être sporadique. Elle doit devenir plus convaincante, en faisant ce saut qualitatif pour se transformer en expression de la volonté nationale. Un gouvernement qui ne possède ni le monopole de la force de coercition, ni une base politique qui lui soit propre, sur quoi se repose donc son autorité ? Quel est son point d'ancrage ? Certes, ce gouvernement est constitutionnel. Mais, a-t-il jamais eu à aucun moment de la durée aucune légitimité diffuse ou spécifique ? Il est absolument impossible à Préval de donner une réplique quelconque à aucune mobilisation nationale. Les rapports de forces, voilà où se forgent les décisions politiques. Il nous faut maintenant affronter l'hydre dans son antre !

HAPPY BIRTHDAY CYRUS SIBERT

Merci à OMEGA et à tous les membres de son personnel.


Cyrus Sibert.

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News : World

Last Updated: May 10th, 2010 - 14:17:34


 

Happy Birthday Cyrus Sibert
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May 10, 2010, 22:13

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Happy  Birthday Cyrus !!!

The Omega Staff would like to  Wish a Happy Birthday

To our  very dear friend Cyrus Sibert.

 

Omega Staff


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jeudi 6 mai 2010

Des juristes en Cassation contre la Loi sur l'Etat d'urgence.

infohaiti.net

Justice/ des juristes dont un sénateur de la république en Cassation contre la Loi sur l'Etat d'urgence

Trois avocats, parmi eux l'actuel sénateur de l'Artibonite de l'Ayiti en Action Youri Latortue ont déposé un recours en Cassation contre la loi sur l'Etat d'urgence votée le mois dernier dans les deux chambres du parlement. Youri Latortue, Me Reynold George et Me Osner Févry sont les initiateurs de cette action qui vise à obtenir que la plus grande instance de justice du pays déclare inconstitutionnelle cette loi qui accorde les pleins pouvoirs au président de la République et à sa Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH). Ces juristes étaient déjà en début de semaine dans la troisième ville du pays (les Cayes) pour attaquer l'illégalité d'un mandat d'arrêt émis contre le nommé Ti Pistol, militant lavalas qui avait manifesté contre le pouvoir en place et contre la loi d'urgence. "Nous espérons que la Cour Suprême va se montrer à la hauteur pour faire tomber cette loi qui est contraire à la constitution du pays", vient de déclarer le parlementaire au micro de Infohaiti.net.

Jean Senat Fleury - Reflexion autour du depot de la loi prevoyant le prolongement du mandat du president Preval



Réflexion autour du dépôt du projet de loi prolongeant le mandat du Président Préval

Jean Sénat Fleury, 5/6/10

Blog: www.jeansenatfleury.com

Le gouvernement haïtien a présenté hier mercredi un projet de loi prévoyant la prolongation de trois mois du mandat du président René Préval au cas où les élections ne pourraient pas se tenir à l'automne prochain comme prévu.

Ainsi, l'amendement prévoit que si les élections présidentielles n'ont pas lieu au plus tard le dernier dimanche du mois de novembre, le président « reste en fonction jusqu'à l'installation de son successeur élu, ou, au plus tard, jusqu'à la fin de son mandat de cinq ans soit le 14 mai 2011.»

Ce projet de loi, contrairement à l'analyse faite par le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive au cours d'une conférence de presse avec le chef de la diplomatie canadienne Lawrence Cannon, - Le premier ministre haïtien en ses mots-: « C'est un projet de loi qui rentre tout à fait dans le cadre constitutionel, puisque la constitution prévoit bien un mandat de cinq ans (...) il n'y a pas de dérives. » ; s'il est voté constituerait une flagrante violation à la Constitution du 29 mars 1987, une dérive encore pire que le vote de la loi d'urgence cautionné par les parlementaires haïtiens à la fin du mois d'Avril dernier.

Un texte en-dehors de tout logique

Sans même porter le débat dans le cadre de la Constitution où il est clairement prévu par quelle diposition constitutionelle on peut combler le vide présidentiel, le texte de l'amendement en lui-même est une insulte à l'intellingence et au bon sens. Ma question est : « Quel juriste a couvé ce texte. »

« L'amendement prévoit que si les élections présidentielles n'onront pas lieu au plus tard le dernier dimanche du mois de novembre, le président « reste en fonction jusqu'à l'installation de son successeur élu, ou, au plus tard, jusqu'à la fin de son mandat de cinq ans, soit le 14 mai 2011.» Analysons la logique des arguments. Le président « reste en fonction jusqu'à l'installation de son succeseur élu, ou au plus tard, jusqu'à la fin de son mandat de cinq ans, soit le 14 mai 2011.» Pourquoi un amendement pour cautionner une disposition déja existante dans la réalité de la passation de pouvoir en Haïti. Même si les élections devront être lieu en novembre prochain, le nouveau président élu ne peut rentrer en fonction qu'à la fin du mandat du président Préval qui reste en toute logique en fonction jusqu'à l'installation de son succeseur élu. La chronologie des dates nous montre bien si les élections sont impossibles en novembre prochain, pourquoi devront être possibles soit en décembre ou en janvier. En décembre ou en janvier –à supposer- , il n'y a aucun délai pour avoir un premier tour, puis un deuxième tour et arriver à une passation de pouvoir au plus tard au 14 mai 2011.

Quand on a entendu la déclaration du représentant du Secrétaire général de l'O.E.A. en Haïti Ricardo Seitenfus: « Des élections en Haïti avant la fin de l'année, techniquement possible », on se demande pourquoi du côté haïtien on se montre si pessimiste par l'emploi de la conjonction «si ». De plus, la présence du chef de la diplomatie canadienne Lawrence Cannon à côté du premier ministre Bellerive lors de cette conférence de presse où ce dernier a justifié le bien fondé de cet amendement, n'est-elle pas un signe que la communauté internationale est en train de se faire complice de ce coup d'état que prépare sournoisement l'équipe Préval /Bellerive.

Le refus du président Préval de nommer un président à la tête de la Cour de Cassation, le vote de la loi d'urgence provoquant des manifestations un peu partout à travers le pays, le conflit qui vient juste d'éclater au sein du Conseil Électoral Provisoire avec le dossier du conseiller Jean Enel Desir, sont des signes claires que non seulement on n'aura pas des élections en novembre prochain dans le pays mais bien plus vrai le président René Préval –malgré ses promesses réitérées de partir au plus tard à la fin de son mandat de cinq ans, ou, au plus tard le 14 mail 2011-, fera toutes les manoeuvres possibles pour rester au pouvoir après le terme de son mandat. Une décision qui ouvrira la voie à l'une des plus graves crises dans la société hatïenne.


Jean Sénat Fleury : Ma Reponse a Carlos Fuentes

Haïti-Reconstruction -Opinion

Jean Sénat Fleury condamne la déclaration de l'écrivain mexicain Carlos Fuentes pour un "protectorat" onusien en Haïti Invité spécial de la foire internationale du livre de Santo Domingo, l'écrivain mexicain Carlos Fuentes, considéré comme l'un des nobelisables potentiels, a proposé hier dimanche à Santo Domingo qu'Haïti devienne un "protectorat" dont la direction serait confiée aux Nations Unies afin, dit-il, d'éviter que ses "élites corrompues" fassent perdre au pays l'occasion de se relever des effets dévastateurs du séisme grâce aux efforts de la communauté internationale.
 
"Pour pouvoir reconstruire Haïti, il est nécessaire que les Nations Unies s'associent à la communauté internationale pour créer un protectorat capable de gouverner ce pays. Sinon, dans le cas contraire, les efforts déployés seraient vains", a estimé M. Fuentes lors d'une conférence de presse relayée par EFE.
 
À son avis, la "corruption traditionnelle" sévissant en Haïti constitue un obstacle majeur à la réalisation des objectifs de relance et de développement du pays.
 
"Le problème est qu'en Haïti il existe une élite corrompue qui ne permettra pas que ce pays puisse progresser", a martelé l'auteur latino-américain avant de conclure "la restauration ne sera possible que de cette façon avec un protectorat assumant la direction et le contrôle de ce qui doit être fait en vue d'aider cette nation à sortir de la misère… »
 
Ma réponse à  Carlos Fuentes,
 
Bien cher Monsieur,
 
J'ai lu avec la plus grande attention votre analyse pour justifier un protectorat onusien en Haïti.
 
Permettez que je vous dise, combien est pauvre votre réflexion enseignant que le destin d'Haïti est entre les mains des étrangers et non entre les mains de nous autres Haïtiens qui se montrent incapables à nous diriger.   
 
"Pour pouvoir reconstruire Haïti, il est nécessaire que les Nations Unies s'associent à la communauté internationale pour créer un protectorat capable de gouverner ce pays ». À cela, je peux répondre, de notre conviction, de notre détermination, de nos sacrifices seulement peuvent venir le développement d'Haïti. Car ni les Nations Unies  avec la mission de la MINUSTHA, ni les billions de dollars  promis à Haïti lors de la conférence des pays donateurs à New York, ne peuvent faire sortir le pays des conditions difficiles dans lesquelles il se trouve actuellement. 
 
Pour développer Haïti seul un gouvernement responsable doit appliquer un plan national pour apporter des changements dans la gouvernance de l'État et rendre les administrations publiques et les services publics plus efficients. Ce gouvernement en créant un cadre sécuritaire va encourager l'investissement et trouver un moyen pour réduire la pauvreté avec plus d'opportunités aux démunis. Cela signifie des emplois, du crédit, des routes, de l'électricité, de l'eau, des conditions sanitaires décentes, des logements sociaux, des écoles, des soins de santé.
 
Pour cela, il faut développer l'agriculture et l'industrie pour moins dépendre de l'étranger et conserver les devises. Il faut développer l'industrie de la pêche et surtout le tourisme. Accepter à mener la bataille contre la fraude financière pour prévenir et punir la corruption qui ronge la haute administration publique, les entreprises publiques et privées, sapant ainsi la légitimité de l'autorité de l'État face à la délinquance et à l'insécurité publique. Dynamiser l'économie nationale avec la mise en place d'un Plan national de Crédit aux entreprises et à la construction. Assurer les fondations de la croissance économique avec la mise en place des Bons Municipaux pour financer les travaux d'infrastructures à travers le pays. Garantir la libre circulation des biens et des personnes pour attirer l'investissement. Réduire les tarifs d'importation pour permettre à l'industrie de démarrer. Offrir un cadre d'accueil pour encourager les Haïtiens vivant à l'étranger et les investisseurs internationaux à investir dans le pays.
 
Le temps n'est plus au discours. Il est temps d'agir. À nous les Haïtiens de prendre notre destin en main pour déjouer le plan de tous ceux-là qui prônent le protectorat comme solution à Haïti.
 
À la croisée des opportunités, Haïti doit choisir, non pas en adhérant et donc en refusant, mais bien en gérant ses intérêts propres avec ses partenaires véritables. Avec les amis et les ennemis, avec les amis des ennemis. An gran moun."

Jean Sénat Fleury, 5/3/10

mercredi 5 mai 2010

Projet de construction de l’« Espace Urbain De Cap-Haitien. »

Projet de construction de l'« Espace Urbain De Cap-Haitien. »

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Avec la destruction de Port-au-Prince par le séisme du 12 janvier 2010, tous les esprits se penchent sur les modes de construction. On devient plus conscient de l'anarchie qui règne depuis les quartiers dits résidentiels jusque dans la construction des tombes aux cimetières. La notion qui stipule  « ce n'est pas les séismes qui tuent mais les constructions anarchiques hors normes » est bien assimilée et provoque des réactions et des propositions.

Entre la position défaitiste des gouvernants et l'exode de certaines familles, il y a des jeunes qui réfléchissent. « Nous ne pouvons pas abandonner notre pays. Nous devons nous adapter et vivre avec cette réalité sismique ; nous devons repenser l'urbanisation de notre espace vital. »

C'est en ce sens que dans le Nord, le vendredi 16 avril 2010, dans un bar du boulevard, des jeunes militants politiques de positions diverses – Lavalas et GNB- ont débattu la question. C'était une rencontre improvisée. Week-end oblige, fini le boulot, nous étions à la recherche de loisirs, nous avions décidé de nous installer dans un bar en face de la mer. Quelques minutes plus tard, un autre  groupe de jeunes ''Lavalassiens'' est arrivé. Nous avions échangé des mots cordiaux et exprimé que le moment n'est plus aux confrontations des temps passés. Après avoir adressé de part et d'autre, certains reproches pour des comportements extrêmes non-justifiés, nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité d'être conscients de la situation catastrophique du pays qui commande de repenser la lutte pour le changement. Car fondamentalement, ils sont nombreux ceux qui se sont laissés manipuler par soif de changement.  Nous avons exprimé la nécessité de développer des luttes spécifiques bipartisanes qui viseraient le bien-être de tous. Nous avions réfléchi ensemble sur le projet de construire un espace vivable qu'on appellerait ESPACE URBAIN DE CAP-HAITIEN ou ESPACE URBAIN DE LA PLAINE DU NORD.

Si dans la presse internationale on martèle la reconstruction et même la refondation d'Haïti, dans l'esprit  des dirigeants haïtiens rien n'a changé, Haïti étant Port-au-Prince, les projets resteront concentrés  dans la zone métropolitaine. Les ressortissants du Grand  Nord seront bien obligés de se déplacer vers la capitale à la recherche d'opportunité et de civilisation. La ville du Cap-Haitien souffre actuellement de cette même réalité qui a transformé Port-au-Prince en une ''capitale bidonville obèse''. Il n'y a eu aucun plan d'aménagement. On n'avait pas anticipé cette concentration spectaculaire de population. La colonisation des villes de province condamne les jeunes à émigrer vers un centre urbain incapable de les accueillir. Car, ils n'ont pas d'autres choix. Pour vivre en Haïti, on doit se créer un espace à Port-au-Prince.

Aussi, avec les alertes sur la ville du Cap-Haitien et le danger que représente la faille géologique septentrionale, est-il impératif de relocaliser les 700,000 personnes entassées dans  les taudis de la deuxième ville du pays, une forme d'évacuation en douceur. Nous avons conclu que la ville du Cap-Haitien doit-être incluse dans le plan de reconstruction. On ne peut pas attendre passivement notre lot de 500,000 morts.

Il est impératif de développer l'ESPACE URBAIN DE CAP-HAITIEN. RESEAU CITADELLE qui était représenté et avait pris part au débat était chargé de rapporter les idées qui consistent à :

1-     Interconnecter 7 communes de la plaine du Nord par un réseau routier intercommunal.

2-     Ces 7 communes sont : Cap-Haitien, Quartier-Morin, Limonade, Grande-Rivière, Milot, Plaine du Nord et Acul du Nord.

3-     Un cadastre déterminera les espaces : espaces agricoles et industriels,  espaces de lotissements, parcs écologiques,  sites touristiques, réserves d'eau,  nappes, phréatiques, etc.

4-     Dans cette zone, il y aura une intensification de la présence policière : augmentation de l'effectif, construction de nouveaux commissariats, renforcement  des postes de police en matériels et en équipements, une présence policière  jusque dans les sections communales de l'espace.

5-     Un service de transport intercommunal avec une flotte de bus disponibles à toute heure.

6-     Un centre de décharge ou de transformation commun qui respecte le cadastre de l'espace Urbain.

7-     Une distribution électrique dans toutes les communes de l'espace.

8-     Un service de pompier pour l'espace

9-     Un cimetière intercommunal fonctionnant suivant des normes qui respectent la dignité des personnes disparues pour diminuer la pression sur les cimetières communaux existants.

10-De grands marchés publics modernes en vue de déplacer les marchés improvisés qui détruisent l'image de la ville du Cap-Haitien et d'autres villes de la zone.

11-Le développement des lycées des communes de l'Espace et développement d'autres centres éducatifs et universitaires. Un campus de l'Université d'Etat d' Haïti. Un campus de formation technique.

12- Des stades, des centres sportifs et gymnasium. Le développement des centres hospitaliers existants.

13-Un espace de libre échange élargi : Zone franche, parc industriel intercommunal.

14-L'Aéroport et le Port du Cap-Haitien sont des infrastructures à consolider, vu qu'ils serviront à développer la circulation des personnes et biens.

15-Cette zone intercommunale sera un espace de strict respect de la propriété.

L'idée est de construire des infrastructures en dehors de la ville du Cap-Haitien qui redeviendra le CENTRE HISTORIQUE CAP-HAITIEN. Les infrastructures seront localisées dans des espaces intercommunaux qui démontreront qu'elles appartiennent aux 7 communes et non uniquement à la ville du Cap-Haitien. La construction de ces infrastructures facilitera la revalorisation des terres et des villes avoisinantes de Cap-Haitien. Elle stimulera des initiatives privées de construction de villages résidentiels.  Toute construction à l'intérieur de l'espace intercommunal doit répondre aux normes qui seront établies en matière de construction.  Il faudra encourager des banques haïtiennes ou étrangères à investir dans la construction de villages. Un architecte capois qui prenait part au débat nous a présenté des projets en ce sens. Il est possible d'avoir une maison décente qui répond aux normes parasismiques pour la modique somme de  30,000 à 50,000 dollars U.S. Une banque pourrait  financer un tel projet pour la majorité des familles haïtiennes. Les professionnels, les fonctionnaires et les commerçants doivent pouvoir rembourser une telle dette.

Avec l'application de ce projet, il sera facile d'appliquer une politique répressive dans le Centre historique de la ville du Cap-Haitien qui consistera à récupérer certains espaces comme le bord de mer, l'entrée de la ville, les rues et les places transformées en marchés, les mornes de la ville. Il faudra aussi interdire l'établissement d'écoles sans cour de recréation,  les maisons qui constituent le patrimoine bâti doivent être protégées i.e. la mairie de la ville devra contrôler le nombre de personnes par mètre carré, l'état des toilettes, l'état des maisons. Les bâtiments abandonnés doivent-être pris en considération. Les dispositions de sécurités imposeront la réglementation dans la façon de clôturer les maisons. Les murs de plus d'un mètre seront interdits et détruits.

Ce projet permettra de diminuer considérablement la pression sur la ville du Cap-Haitien. Le développement de l'Espace intercommunal de la Plaine du Nord développera un marché de biens et de services avec des infrastructures de base qui faciliteront le développement du Nord. Des haïtiens de la diaspora y trouveront un projet pour investir. L'Espace urbain de la Plaine du Nord représentera un point focal pour accueillir des professionnels et entrepreneurs étrangers et de la diaspora haïtienne ce qui encouragera le retour des cadres ou des professeurs à la retraite. Des compétences qui seront utiles même de façon saisonnière au développement de l'enseignement supérieur et au développement des affaires dans le nord. La zone métropolitaine de Port-au-Prince sera ainsi un autre espace mais non l'unique espace d' «opportunité ».

En termes de stratégie nous avons proposé de sensibiliser les populations des 7 communes concernées sur le projet. Les autorités des sept (7) communes seront invitées à s'asseoir sur la question. Les candidats, les militants politiques et les leaders religieux des communes seront touchés sur la question. Une plate-forme verra le jour pour forcer l'Etat central à adopter, à exécuter ou à faire la promotion des points du projet. Les haïtiens de la diaspora originaires de cette zone intercommunale sont invités à réfléchir et à se mobiliser en ce sens.

Quant aux parlementaires qui nous représentent, ils ont là une tache à exécuter. 

La réalisation de ce projet sera l'actif des gens du Nord. Elle ne sera mise au service d'aucune chapelle politique. Nous pensons avoir émis une idée partielle qui reste à approfondir, mais une idée à partir de laquelle le Nord peut au moins avoir un projet à soumettre dans cette logique de reconstruction d'Haïti.

RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 5 Mai 2010, 12hres 05.


Elisabeth Préval évalue l'implication des institutions françaises dans le processus de reconstruction.

Elisabeth Préval évalue l'implication des institutions françaises dans le processus de reconstruction

L'épouse du chef de l'Etat, Elisabeth Debrosse Préval, dirige une délégation haïtienne qui aura des entretiens ce mercredi 5 mai avec le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.

Les membres de la délégation participeront à une réunion de travail avec des représentants de fondations d'entreprise françaises mobilisées pour mener des actions de solidarité en Haïti. Le principal objectif de cette rencontre est de permettre aux acteurs d'échanger des expériences, d'apporter des éclairages du terrain et d'identifier des projets au plus près des besoins de la population haïtienne.

Dans un communiqué publié ce mercredi le Quai d'Orsay a indiqué qu'une vingtaine de représentants d'organisations intéressés au processus de reconstruction participeront à cette rencontre. « La société civile, les entreprises française et leurs salariés, grâce à ces fondations, n'ont cessé de témoigner de leur engagement dans l'urgence humanitaire, mais ont aussi décidé de prendre toute leur part dans l'effort de reconstruction et de relèvement d'Haïti sur le long terme », précise le communiqué

Outre Mme Préval, le ministre de la Jeunesse Evans Lescouflair, l'ambassadeur Pierre Duquesne, responsable de la Mission interministérielle pour la reconstruction d'Haïti (MIRH) et de Didier Le Bret, ambassadeur de France à Haïti font également partie de la délégation.

LLM / Radio Métropole

De nouvelles manifestations anti-gouvernementales en province

De nouvelles manifestations anti-gouvernementales en province

Pour la première fois, les opposants au gouvernement ont organisé une manifestation à Jacmel dans le Sud'Est contre la loi d'urgence. Plusieurs milliers de personnes avaient pris part à ce mouvement de protestation réalisé par la Coordination Régionale des Organisations du Sud-est (CROS).

Le chef de l'Etat et les parlementaires de la majorité étaient dans le collimateur des protestataires. Ils dénoncent la loi d'urgence comme un complot visant à favoriser un enrichissement illicite des proches du pouvoir.

La marche a été organisée à l'occasion de la célébration de la fête de l'agriculture et du travail ce samedi premier mai. Aucune présence policière n'a été remarquée lors de cette manifestation qui s'est déroulée sans aucun incident.

En réaction à la manifestation, la ministre de la culture et de la communication, Marie Laurence Jocelyn Lassègue a indiqué que manifester est un droit garanti par la démocratie pourvu que cela se fasse selon des normes et dans le respect de tous.

Parallement au Cap Haïtien dans la deuxième ville du pays, des partisans et des sympathisants de Fanmi Lavalas ont gagné les rues pour dénoncer la mauvaise gestion du gouvernement Préval /Bellerive. Mais un autre groupe de manifestants se réclamant d'une autre branche de Fanmi Lavalas ont attaqué à coups de pierres et de tessons de bouteilles les premiers manifestants.

Dans le même temps à, Port-au-Prince, plusieurs dizaines de membres de l'opposition avaient également gagné les rues pour critiquer les actions gouvernementales.

Ces dernières semaines des manifestations ont eu lieu à Miragoane, Léogane, Hinche, Cayes, Saint Marc, et aux Gonaïves. Des dizaines de militants des partis de l'opposition n'ont cessé de réclamer le départ du président Préval et le retrait de la loi d'urgence qu'ils qualifient d'inconstitutionnelle.

EJ/Radio Métropole Haïti

Préval estime que la liberté d'expression doit être protégée.

Préval estime que la liberté d'expression doit être protégée

Le message du chef de l'Etat à l'occasion de la journée internationale de la presse n'est pas différent des discours des dirigeants de syndicats ou d'associations de journalistes.

Appelant les travailleurs de la presse à faire montre de vigilance pour protéger les acquis de la liberté d'expression, le premier mandataire de la nation a réaffirmé son attachement au respect des principes de droit à l'information et de liberté d'expression. La liberté de la presse est une conquête des journalistes a rappelé M. Préval attirant l'attention sur le rôle des medias dans un système démocratique.

Dans ce court message en créole le président haïtien a appelé les membres du gouvernement à être tolérant à l'égard des journalistes qui sont appelés à critiquer les actions des autorités. Le chef de l'Etat préfère des " critiques éclairés " présentées avec un certains sens de responsabilité. En insistant sur cet aspect M. Préval a fait remarquer que la Presse contribue a former l'opinion publique nationale et internationale.

Dans le contexte de la reconstruction M. Préval estime qu'il est important de faire écho à la fois des choses positives et de celles qui sont négatives. Il croit que les critiques formulées dans le respect et avec professionnalisme peuvent être bénéfiques pour la nation.

Il s'agit d'une bonne répartition des taches indispensable pour le progrès économique du pays.

LLM / Radio Métropole Haïti

Premier pas en vue d'un renforcement de la coopération haïtiano-quebecoise.

Premier pas en vue d'un renforcement de la coopération haïtiano-quebecoise

La mission conduite par le ministre québécois des affaires étrangères Pierre Arcand pourrait faciliter la consolidation des relations entre le Québec et Haïti.

Vendredi dernier les membres de la délégation se sont entretenus avec le chef de l'Etat René Préval. L'implication du Québec dans le processus de reconstruction d'Haïti a été le thème central de cette rencontre. M. Arcand a réitéré l'engagement du Québec à œuvrer pour la relance économique et la bonne gouvernance..

Le député Emmanuel Duibourg, membre de la délégation, a expliqué que le gouvernement québécois a réalisé une extension du programme de regroupement familial. Plus de 4 000 haïtiens ont été accueillis au Canada depuis le séisme précise t-il.

De son coté, Gilles Bernier, ancien ambassadeur du Canada à Port-au-Prince, a annoncé le don d'un édifice pouvant abriter un hôpital. Cet immeuble sera construit dans un mois par une firme canadienne.

En plus des nouveaux projets, le Québec entend maintenir le programme de bourse en administration publique pour 300 fonctionnaires. Dans son intervention le chef de l'Etat a attiré l'attention sur l'ampleur de la tache après le violent séisme. Soulignant que le gouvernement s'est évertué à répondre aux besoins de la population, le président haïtien a dit comprendre les insatisfactions des citoyens qui se retrouvent sous les tentes.

Il a souhaité le renforcement de la coopération dans le secteur éducatif qui constitue l'une des priorités du gouvernement Considérant l'éducation comme un élément pour l'augmentation du PIB, M. Préval a attiré l'attention sur la stabilité et la continuité qui permettraient de consolider les progrès économiques.

LLM / Radio Métropole Haïti

Merci, President Fernandez!/ Agradeciendo al Presidente Leonel Fernandez / Prof Parnell Duverger Chairman Omega World News


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May 4, 2010, 02:43

Agradeciendo al Presidente Leonel Fernandez

Por Prof Parnell Duverger
Chairman Omega Consultant world News

p_duverger@omegaworldnews.com
p_duverger@yahoo.com

954-793-2960


Lunes 3 de mayo del 2010


Por un muy simple aviso, el gobierno del distinguido Dr. Leonel Fernandez, Presidente de la Republica Dominicana ha hecho publico la oferta por un periodo de de 3 años de amnistia a los imigrantes indocumentados, durante elcual dichos extranjeros podran hacer los tramites necesarios para la obtencion de la residencia permanente o la ciudadania dominicana.


Esta medida ofrece a los miles de transeuntes haitianos en el vecino pais, la oportunidad de legalizar su estatuto de inmigrante y gozar de todos los derechos y privilegios. Las entidades "Omega Consultants" y "World News" saludan muy alto esta iniciativa del honorable Presidente Frenandez, iniciativa que demuestra, una vez mas, la gran amistad que brinda este gran Hombre de Estado a sus vecinos haitianos, su vision de paz y progreso para toda la isla Hispaniola, como tanbien la solidaridad carismatica del pueblo dominicano.


Al nombre de todos los Haitianos quienes beneficiaron de este periodo de gracia y el pueblo entero que aprecia este bonito gesto amistoso y humano, la "Omega Consultants" y la "News World" agradecen al Presidente Fernandez, a los miembros de su prestigioso gobierno como tambien a las autoridades judiciarias de la Republica Dominicana, sin faltar el bravo pueblo dominicano en general que apoya esta accion solidaria.


Que la historia nunca se olvida de este acto de solidaridad quiskeyana!


Parnell Duverger
Chairman
Omega Consultants &World News


Traducido del idioma Frances por Frantz Simeon
Exclusivo para Omega Consultant & News


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Merci, Président Fernandez!



Parnell Duverger
Chairman

Omega Consultants & World News
p_duverger@omegaworldnews.com
p_duverger@yahoo.com
954-793-2960


Lundi 3 mai, 2010



Par une très simple annonce, le gouvernement du Très Honorable Dr. Leonel Fernandez, Président de la République Dominicaine, a annoncé l'octroi d'une période de grâce de 3 ans aux immigrants sans documents, durant laquelle ces étrangers vivant en situation irrégulière dans ce pays, pourront accomplir les démarches nécessaires à l'obtention de la résidence permanente ou de la citoyenneté dominicaine.


Cette mesure offre aux milliers d'haïtiens vivant en République Dominicaine l'opportunité de régulariser leur statut d'immigrant dans ce pays voisin, afin d'en jouir tous les droits et privilèges. La Omega Consultants et World News salue cette initiative du Président Fernandez, qui reflète la grande amitié que voue ce grand Homme d'Etat à ses voisins haïtiens, sa vision de paix et de progrès pour toute l'île d'Hispaniola, ainsi que la solidarité et la compassion du peuple dominicain.


Au nom de tous les haïtiens qui bénéficieront de cette période de grâce et du peuple haïtien qui apprécie ce geste d'amitié et de compassion, la Omega Consultants et World News remercie le Président Fernandez, les membres du gouvernement et les autorités judiciaires de la République Dominicaine, ainsi que le grand peuple dominicain dont l'action solidaire ne sera jamais oubliée.


Parnell Duverger
Chairman
Omega Consultants & World News
Lundi 3 mai, 2010


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[1] An adjunct professor of economics, Parnell Duverger is also the Chairman of the Louverture Center for Freedom and Development, a Public Policy, Research, and Service Institution of the Haitian Community of South Florida, ex CEO of Omega Military Consultant Economic Division. Professor Duverger was the recipient of the 2004-2005 Professor of the Year Award for Excellence in Teaching at Broward College (formerly Broward Community College), Willis Holcombe Campus, Downtown-Fort Lauderdale, Florida.


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