lenouvelliste.com Un sénateur républicain juge « risqué » l'investissement américain en Haïti Richard Lugar, sénateur républicain, a jugé « risqué » l'investissement américain en Haïti, six mois après le terrible tremblement de terre qui a secoué cette nation caribéenne. Très critique envers le président René Préval, M. Lugar réclame des réformes en Haïti qu'il conditionne aux investissements américains dans le pays. Haïti: « Les États-Unis risquent de gaspiller l'aide qu'ils offrent à Haïti suite au tremblement de terre qui a frappé ce pays. » C'est ce qui est indiqué dans un rapport du Sénat américain rendu public ce jeudi. « Le gouvernement n'a pas effectué les réformes de base qui doivent assurer la tenue d'élections transparentes et inciter l'investissement privé dans le pays », selon ce rapport dont copie a été distribuée à la presse à Washington. Cette information a été rapportée aujourd'hui par The Wall Street Journal sur son site internet. « Sans réforme, aucun retour à l'investissement privé n'est possible en Haïti », a fulminé le sénateur Richard Lugar. Ce « républicain indépendant » s'est montré très amer à l'égard du chef d'État haïtien, le président René Préval pour « son comportement pendant la crise », a rapporté le journal économique américain. « Les actions du président Préval ne suggèrent pas un début de la destruction de la politique suicidaire qui a maintenu Haïti, la nation la plus pauvre de l'hémisphère occidental, dans sa situation actuelle », déplore ledit rapport selon The Wall Street Journal. « Si des réformes... il n'y en a pas, les investissements américains en Haïti, hormis l'aide humanitaire essentielle, devraient être gelés », poursuit ce rapport très accablant pour l'administration Préval/Bellerive. Invité à commenter ce rapport, le Bureau de la Présidence à Port-au-Prince a préféré garder un profil bas, indique The Wall Street Journal. La censure du camp républicain de la Commission des Relations Extérieures du Sénat marque un tournant décisif dans les relations entre le gouvernement haïtien et son principal partenaire bilatéral. Dans le cadre des promesses visant la reconstruction du pays, les États-Unis ont promis de livrer plus de 2, 8 milliards de dollars à Haïti. Cependant, ces derniers mois, la promesse de cet argent a soulevé des mécontentements parmi certains législateurs américains. Il faut signaler aussi que les États-Unis font partie de ces donateurs qui ont davantage promis à Haïti suite à la catastrophe du 12 janvier dernier. Cependant à date, la quasi-totalité des donateurs, dont les États-Unis, n'ont pas encore honoré leurs engagements. Mis à part le Brésil et la Norvège, tous les autres donateurs laissent le pays vivre des promesses qu'ils ont faites à New-York le 31 mars 2010. Sur le terrain, les rescapés du 12 janvier, dont 1.5 million sont sans abri, sont à bout de patience. Des manifestations de rue s'organisent presque quotidiennement à Port-au-Prince, alors que la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) tarde à enclencher les projets viables dans le cadre de la mise en oeuvre de ce processus de reconstruction d'Haïti. S.B. |
samedi 24 juillet 2010
Le Sénat américain suggère des réformes en Haiti
vendredi 23 juillet 2010
Insécurité dans le nord : La PNH tente de reprendre le contrôle de la situation.
Insécurité dans le nord : La PNH tente de reprendre le contrôle de la situation. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : Le commandement Nord de la Police Nationale d'Haïti applique un nouveau plan de sécurité en vue de répondre aux actes de violence et de kidnapping qui tendent à se multiplier dans la région. Depuis le jeudi 15 juillet 2010 au soir, les habitants de la ville du Cap-Haitien et des régions avoisinantes peuvent observer une augmentation des patrouilles de police et de la MINUSTAH, des points de contrôles, des unités de militaires chiliens et de FPU Népalais embusquées dans des points inhabituels, les autorités policières semblent être à pied d'œuvre cherchant à rassurer les habitants de la région et au passage à limiter les dégâts pour les fêtes patronales à venir. On parle même de la construction d'un sous-commissariat dans la zone de Pont-blanc sur la route de Milot, une zone souvent utilisée par les bandits pour kidnapper les passants. Conséquences positives, nous n'avons pas encore enregistré des informations sur des personnes qui manquent à l'appel. Jusqu'à la publication de ce texte, aucun cas d'enlèvement n'a été signalé. Les fêtes patronales de Labadie, de Bas-Limbé, de Borgne et de Port-Margot le week-end dernier semblent avoir été mieux sécurisées. Le bal de l'Orchestre Septentrionale à Labadie a été un succès selon les témoignages recueillis. A Bas-Limé L'orchestre Tropicana a fait la joie des pèlerins. Les derniers cas de kidnapping n'ont pas effrayé ceux qui, habituellement, se déplacent à l' occasion de ce type de rendez-vous annuel. Il reste à trouver Willy Etienne. Le chef de gang évadé de prison, introuvable et réputé pour ses enlèvements spectaculaires est un défi humiliant pour les autorités policières de la région depuis environ 3 ans. Sur ce point nous avions rencontré une délégation de la PNH qui voulait nous rassurer de la volonté des forces de l'ordre de « Protéger et servir ». Selon, nos visiteurs, à aucun moment, le commandement de la Police dans le Nord n'a reçu des ordres de politiciens. Il s'agirait, selon eux, d'accusations mensongères de personnes qui se sentent gênées par le commandement en place. Des policiers punis pour comportements tendant à entraver le service auquel ils sont affectés ne sont pas exclus. Dans leur initiative d'explication, les représentants de la police dans le Nord ont mis l'accent sur un manque de moyen ; le DGPNH Mario Andrésol serait de bonne volonté, avec de bonnes intentions mais paralysé par l'absence de ressources. La PNH ferait face à des gangs possédant beaucoup plus de moyens financiers pour inciter les personnes de moralité douteuse à servir d'antenne en vue de leur informer des faits et gestes des Unités d'interventions. Les chefs de gangs arrivent à corrompre des personnes qui occupent des positions stratégiques. Par exemple il y a le problème des mandats. Alors que la police ne peut pas agir sans mandat, dès qu'on émet un mandat, la personne visée par la police est au courant. Un point essentiel a été mis sur la table. Les responsables de la police ayant l'obligation de silence, ils sont obligés d'encaisser les critiques sans expliquer à la population la situation, les causes des phénomènes et surtout l'Etat de l'environnement dans lequel ils évoluent. Les dirigeants politiques devraient pouvoir diagnostiquer la situation et fournir des moyens adéquats pour l'amélioration de la sécurité publique. Le comportement des compagnies de téléphones portables est un élément utilisé par les membres de la police qui sous couvert de l'anonymat voulait faire un diagnostic de la situation. Les compagnies de téléphones portables ont la technologie nécessaire pour localiser les bandits à partir des signaux émis par un portable. Les compagnies de téléphone refusent de mettre cette technologie au service de la police quand il y a enlèvement. Les autorités politiques et administratives devraient pencher sur ce problème. La police se dit compter sur la collaboration de la presse pour mobiliser la population en vue de combattre les comportements susceptibles d'apporter un support logistique aux bandits, de fournir des informations précises capables de permettre à l'institution de procéder à des arrestations. Les numéros suivants ont été communiqués : SDPJ : 3804-2222 / 3726-2575 Urgence : 3805 – 2222 (UDMO) Centre de Renseignement : 3806-2222 La notion suivante a été répétée durant toute la rencontre : Résultat = Une mission, un homme et des moyens. Tout en se disant prêts à utiliser le peu de ressources disponibles pour sécuriser le département, les responsables de la police dans le Nord demandent aux critiques de toujours penser à cette formule pour mieux comprendre pourquoi certains dossiers trainent, pourquoi il est difficile de mettre certains bandits hors d'état de nuire. Un haut responsable de la police questionné sur le dossier confirme que la Direction Générale de la Police a reçu une requête de moyens de la Direction Départementale Nord. La Direction Générale de la PNH a déjà penché sur la question, des équipements seraient en route. On nous a même annoncé la visite de Hauts Gradés de la Direction Générale dans le Nord pour remonter le moral des policiers et leur remettre des matériels. Toutefois, notre contact nous fait remarquer que le département du Nord est réputé comme destructeur de matériels. Les policiers affectés dans le Nord détruisent les matériels roulant en un temps record. Une observation qu'on peut facilement justifier par l'état des routes dans le Nord et la pression sur les matériels roulants en termes d'usage. En tout cas, la destruction de l'armée de kidnappeurs qui assiège les sites touristiques du Nord exige une forte concentration de moyens, des unités spécialisées supplémentaires, des voitures et surtout de l'argent. La MINUSTAH serait prête à donner une récompense de 2000 U.S. pour toute information précise menant à l'arrestation de Willy Etienne, le plus grand chef de gang jamais connu dans le Nord d'Haïti. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 23 Juillet 2010, 18 heures 31. ____________________ Pour vos activités Import-Export : TOTAL SHIPPING & TRANSPORT, Ltd., 57, Rue 14 I-J Cap-Haitien, Haiti, Tél: (509) 3740-4040, ralphdgeorges@gmail.com |
Haïti et l’Afrique des indépendances (1960).
Haïti et l'Afrique des indépendances (1960)
Par Marc Damord
Cette année, dix–sept pays Africains fêtent le cinquantième anniversaire de leur accession à l'indépendance. Des indépendances négociées à la pièce avec les métropoles européennes. La décennie de 1960 a commencé avec le Cameroun, le 1er. Janvier, suivit par les seize autres, la même année. Comme elle a fait pour la création de l'État d'Israël en 1947-48 avec son vote décisif, Haïti, pour la décolonisation du continent africain a été aux premières loges. Sa voix fut mise au service de tout le continent, pour réclamer, dire, dénoncer et soumettre, aux Nations-Unies. Comme l'écrivait Lesly Manigat : ''Haïti a joué un rôle d'étoile brillante au matin de la décolonisation africaine.''
Membre fondateur et rapporteur officiel à la création des Nations-Unies, Haïti fut une puissance diplomatique dans un monde post-deuxième-guerre mondiale qui cherche à cicatriser des blessures encore ouvertes des atrocités nazies. Émile Saint-Lot, le représentant d'Haïti, devint le diplomate le plus en vue de la nouvelle organisation crée sur les cendres encore fumantes des artilleries des belligérants d'hier. C'est lui qui prêta sa magnifique voix dans les débats animés des nations qui cherchent à trouver une nouvelle coexistence pacifique. De lui, un journal français écrivait : ''Si, si bien parler est Haïtien, nous sommes tous Haïtiens''
Les années qui ont précédé cette décennie de 1960 riche en politique et en diplomatie, tenaient le pays occupé sur le plan international. Haïti fut partie prenante de tous les débats et sollicitée de toutes parts, comme la voix autorisée du Tiers-Monde dans les forums internationaux. Hier, ce fut elle encore qui dénonça, l'agression de l'Éthiopie par l'Italie à la défunte Société des Nations(SDN), par la voix de son délégué d'alors, Alfred Nemours en mettant le monde en garde ainsi : ''Craignez d'être un jour l'Éthiopie de quelqu'un d'autre'' Paroles prémonitoires prononcées quelques années avant que les troupes hitlériennes ne marchent sur l'Europe.
Les années 60 ont consacré le pays comme le grand frère baptismal d'une multitude de nouveaux états surgissant de la longue nuit de la servitude coloniale. Ce fut une période d'or pour Haïti. Mais un des plus grands moments de la diplomatie haïtienne va être joué plus tard, dans la même décade des indépendances.
Haïti et le Nigéria
Le Nigéria, ancienne colonie anglaise accède, dans la foulée des indépendances en cascades au statut d'état indépendant, le 1er. Octobre 1960. Suite à un coup d'état, six ans après, des affrontements ethniques déchiraient le pays. Une nouvelle république y est née au Sud-est de son immense territoire : Le Biafra. Soutenu par une majorité de nouveaux pays francophones du continent ayant comme chef de fil la France, la province sécessionniste déclara son indépendance en mai 1967. Quatre pays africains : le Gabon, la Zambie, la Tanzanie et la Côte-d'Ivoire le reconnaissent. Le 26 avril 1969, ce fut le tour d'Haïti de le reconnaitre et de le présenter aux Nations-Unies. Coup de théâtre! Haïti est le seul pays de l'Amérique a posé ce geste. L'hostilité est à son comble à la grande maison de verre de New-York. Les États-Unis, l'URSS et la Grande- Bretagne sont farouchement opposés à cette reconnaissance. Mais il faut dire que la France a fait un travail remarquable pour porter le monde à reconnaître les atrocités commises par le Nigéria qui bloquait toutes frontières avec le nouvel état, le privait de tout. La faim et les privations de toutes sortes ont fait des dégâts considérables. Les chaînes de télévision du monde entier accouraient capter les images des êtres squelettiques qui succombaient dans l'indifférence quasi-généralisée dans le territoire rebel. Les intellectuels français : Malraux, Camus, Sartre, Veil, Kouchner se mettent eux-aussi à dénoncer ce blocus criminel pendant que la France fait transiter armes et munitions par le Gabon et la Côte-d'Ivoire. Omar Bongo lui, demandait le soutien du Saint-Siège. Haïti de son côté se débattait aux Nations-Unies pour solliciter des appuis et la reconnaissance d'autres états, au grand dam de la république étoilée. C'est la première fois de toute l'histoire des deux plus vieilles républiques du Nouveau-Monde, les États-Unis et Haïti, qu'elles se sont opposées aussi fortement. Et c'est aussi la toute première fois depuis son indépendance si douloureusement acquise qu'Haïti vit une relation aussi fusionnelle avec son ancienne métropole. Pour frapper fort la dénonciation du Nigéria, la France, Haïti et les quatre pays africains ont déposé une condamnation aux Nations-Unies. Pour la première fois le mot ''génocide'' est sortie du vocabulaire pour enrichir le droit pénal international. Avec un million de morts, la nouvelle assemblée générale des Nation-Unies se retrouve à faire face à sa première grande crise opposant des puissances du Nord au Nord et du Sud au Sud. On n'était plus dans la classique Est/Ouest même si c'était la guerre froide. On assistait aussi à la naissance de Médecins sans frontières (MSF) née dans la foulée des dénonciations et de la refonte du Secours médical français au Nigéria, dont le responsable n'était nul autre que l'actuel ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner. Même Johan Lennon dénonçait le choix de son pays qui soutenait le Nigéria. En fin de compte, l'éphémère république du Biafra a vécu trois années, de 1967 à 1970. De nos jours encore, les intellectuels nigériens parlent douloureusement de cette ''épisode haïtienne en terre africaine'' En fin de compte, comme dit le professeur congolais Élikia M'Bokolo de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris, ''1960 reste l'année d'une très grande victoire africaine'' marcdamord@hotmail.com juillet 2010 Bibliographie - Archives des Nations-Unies/ Pressafrique -Leslie F. Manigat : signification, impact et portée de la révolution haïtienne d'indépendance (1789-1803) hier et aujourd'hui. |
Haïti-Élections : Avec la publication du calendrier électoral, les dés sont jetés
Haïti-Élections : Avec la publication du calendrier électoral, les dés sont jetés |
Des Réformes structurelles devraient être le combat de la société civile haïtienne.
« IDEE CENTRALE DE L'EMISSION DIAGNOSTIC SUR RADIO KONTAK INTER.» Cyrus Sibert, pour la semaine 18 au 24 juillet 2010. Suivez DIAGNOSTIC avec Cyrus Sibert. Live : http://www.radiokontakinterhaiti.com/webplayer/?stream.sitegenial.94.9=true Reprise tous les soirs sur Radio Souvenir FM, 106.1 (7 hres p.m.) Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com Au 21e siècle la continuité du système d'exploitation coloniale prend la forme de monopole. Si dans le système esclavagiste le gouverneur, le chef de la force expéditionnaire et les grands blancs contrôlaient les forces de production et drainaient toutes les ressources de Saint-Domingue vers la métropole suivant l'esprit du mercantilisme économique, en 2010 quelques groupes monopolistiques utilisent l'Etat et le pouvoir politique pour maintenir la majorité dans l'exclusion. Les revendications populaires de liberté ayant été séquestrées par les généraux et les affranchis fils bâtards de colons blancs après l'indépendance en 1804, le peuple continue d'évoluer en dehors de système éducatif capable de garantir son émancipation. Un fossé s'est creusé entre un petit groupe de privilégiés et une grande masse d'exclus analphabètes évoluant sans principes d'hygiène, sans soins de santé, dans des espaces non-aménagés. Après 200 ans, l'écart étant trop grand pour garantir la cohésion nationale, la nation haïtienne est en crise. Des démagogues ont exploité cet état de crise. Ils ont utilisé des discours populistes pour attiser la haine sans attaquer réellement les bases de ce mal national. Mulatrisme, noirisme, macoute, lavalas, n'ont été que des mouvements « idéologiques » visant à choisir des boucs émissaires pour jeter de la poudre aux yeux du peuple dans le but de faciliter la continuité du statu quo. Car, le petit groupe de privilégiés est toujours au contrôle des ressources de ce pays tout en gardant les masses dans l'exclusion la plus abjecte. Ces quelques familles qui symbolisent l'apartheid économique en Haïti ont été avec les Duvalier, les Généraux, Lavalas, Lespwa. Après le 12 janvier 2010, elles revendiquent le droit de gérer la reconstruction d'Haïti. Leur tactique est simple : supporter les régimes et profiter des avantages de la puissance publique pour ensuite appuyer la conspiration contre les gouvernants afin de leur faire passer comme la cause de la misère des masses. A l'émission DIAGNOSTIC nous pensons que la reconstruction doit passer par des réformes structurelles capables de mettre un terme à cette spirale de l'exclusion. L'ouverture et le développement du marché haïtien dans une logique de libre concurrence permettra aux masses exclues de vendre leur force de travail, leur savoir-faire et leur créativité, de participer dans l'économie, de profiter des avantages du marché et de la concurrence. Voila toute la signification de la division du travail qui explique si on va vivre dans la prospérité ou dans la misère noire pour les années à venir. C'est une question de choix conscient. Il n'y pas de conspiration contre Haïti comme les populistes se plaisent à véhiculer. Nous croyons aux qualités d'intégration de l'éducation et du travail. Il faut mettre un terme au capitalisme à papa. La reconstruction et la stabilité en Haïti passent par des réformes structurelles en profondeur. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 21 Juillet 2010, 14 heures 49. |