samedi 27 juillet 2013
"Comprendre le Passé, Construire le Présent, Préparer l'Avenir" La Présidence haïtienne.
Photo d'1 prétendu empoisonneur du juge Joseph circule sur Facebook!!!
Décès du Juge Joseph : Au Canada on attend le résultat de l'enquête...
Publié le 27 juillet 2013 à 09h35 | Mis à jour à 09h35
Le décès d'un juge canado-haïtien soulève des doutes. Le président haïtien Michel Martelly a participé à une réunion avec le juge Jean Serge Joseph deux jours avant sa mort, selon un proche du magistrat.
Étienne Côté-Paluck, Philippe Mercure
Le Bureau du coroner du Québec enquête sur la mort du juge Jean Serge Joseph, un citoyen canadien d'origine haïtienne décédé à Port-au-Prince le 13 juillet. Trois autres enquêtes ont été déclenchées en Haïti pour faire la lumière sur la mort du magistrat, qui se penchait sur des allégations de corruption ciblant l'épouse et le fils du président haïtien Michel Martelly.
Le Bureau du coroner a confirmé hier à La Presse qu'une autopsie avait été pratiquée jeudi à Montréal sur le corps du magistrat. Des «informations indiquant qu'il pourrait s'agir d'un décès survenu dans des circonstances obscures» ont convaincu le coroner de fouiller le dossier.
En Haïti, des députés qualifient la mort de «suspecte». Un proche du juge a affirmé à La Presse que le magistrat de 58 ans avait subi d'importantes pressions politiques deux jours avant son décès, au cours d'une réunion à laquelle aurait notamment participé le président Martelly.
«Il était visiblement très paniqué et très stressé, c'était un homme bouleversé», dit l'avocat Samuel Madistin, qui affirme avoir rencontré le juge peu de temps après cette réunion.
La famille explique avoir demandé une autopsie pour en avoir le coeur net.
«Il y a toutes sortes de soupçons, c'est une situation qui est encore très chaude en Haïti. On veut éclaircir l'affaire pour que toute la famille ait une idée claire et nette sur ce qui s'est passé», a confié à La Presse un neveu du juge Joseph vivant à Montréal, qui a demandé qu'on taise son nom. La direction de l'hôpital privé de Port-au-Prince où s'est éteint Jean Serge Joseph a déclaré lors d'une conférence de presse que le juge était mort d'un accident vasculaire cérébral. Selon son frère, Pierre Joseph, le certificat de décès officiel mentionne aussi cette cause.
La famille du juge, qui est né en Haïti, mais a passé une grande partie de sa vie à Montréal, a fait rapatrier son corps au Québec lundi dernier. Elle a ensuite demandé au Bureau du coroner de pratiquer une autopsie.
En Haïti, la Chambre des députés, le Sénat et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont tous trois déclenché des enquêtes après la mort du juge.
«À n'en pas douter, cette mort est suspecte, a dit hier à La Presse le député Sadrac Dieudonné, qui préside l'enquête déclenchée par la Chambre des députés. Le dossier que le juge traitait touchait la famille présidentielle, et nous avons plusieurs témoignages de gens qui affirment que le juge leur avait fait des confidences, avant sa mort, où il faisait état des pressions politiques qu'il aurait subies. D'après eux, ces pressions politiques peuvent être à l'origine de sa mort. Notre travail est de vérifier la véracité de ces allégations.»
L'entourage du président nie que des pressions aient été exercées sur le magistrat et allègue que des opposants tentent d'utiliser sa disparition "à des fins politiques».
Le ministère des Affaires étrangères du Canada n'a pas voulu dire s'il demandera des explications sur la mort du Canadien et a refusé de répondre à toute question touchant le dossier.
«Nos pensées sont avec la famille du défunt», s'est borné à dire le Ministère.
L'affaire a fait couler beaucoup d'encre en Haïti et a même déclenché des manifestations qui ont fait deux morts, selon des informations rapportées par les médias locaux.
«Le plus important pour moi actuellement est d'assurer la sécurité de tout le monde, a confié le neveu du juge basé à Montréal. J'ai demandé à ma grand-mère [la mère du juge] de quitter Haïti, et elle se trouve actuellement aux États-Unis.»
Selon le frère du défunt, Pierre Joseph, le juge Jean Serge Joseph a quitté Haïti pour Montréal en 1972, alors qu'il était encore adolescent. Il a fait des études de droit à l'UQAM avant de retourner dans son pays natal au milieu des années 1990.
«Pour l'instant, on ne sait rien, a dit M. Joseph à La Presse. On ne comprend pas ce qui s'est passé. Il était en bonne santé, mais on ne peut pas dire qu'il s'est passé ceci ou qu'il s'est passé cela.»
«Être magistrat en Haïti, ça expose à beaucoup de risque, a-t-il ajouté. Et pas seulement en Haïti: partout.»
Si jij Jean Serge Joseph mouri ak pwazon, ki moun ki guen entere anpwazone'l?
Le décès d'un juge canado-haïtien soulève des doutes
ÉTIENNE CÔTÉ-PALUCK, PHILIPPE MERCURE
La Presse
Le Bureau du coroner du Québec enquête sur la mort du juge Jean Serge Joseph, un citoyen canadien d'origine haïtienne décédé à Port-au-Prince le 13 juillet. Trois autres enquêtes ont été déclenchées en Haïti pour faire la lumière sur la mort du magistrat, qui se penchait sur des allégations de corruption ciblant l'épouse et le fils du président haïtien Michel Martelly.
Le Bureau du coroner a confirmé hier à La Presse qu'une autopsie avait été pratiquée jeudi à Montréal sur le corps du magistrat. Des «informations indiquant qu'il pourrait s'agir d'un décès survenu dans des circonstances obscures» ont convaincu le coroner de fouiller le dossier.
En Haïti, des députés qualifient la mort de «suspecte». Un proche du juge a affirmé à La Presse que le magistrat de 58 ans avait subi d'importantes pressions politiques deux jours avant son décès, au cours d'une réunion à laquelle aurait notamment participé le président Martelly.
«Il était visiblement très paniqué et très stressé, c'était un homme bouleversé», dit l'avocat Samuel Madistin, qui affirme avoir rencontré le juge peu de temps après cette réunion.
La famille explique avoir demandé une autopsie pour en avoir le coeur net.
«Il y a toutes sortes de soupçons, c'est une situation qui est encore très chaude en Haïti. On veut éclaircir l'affaire pour que toute la famille ait une idée claire et nette sur ce qui s'est passé», a confié à La Presse un neveu du juge Joseph vivant à Montréal, qui a demandé qu'on taise son nom. La direction de l'hôpital privé de Port-au-Prince où s'est éteint Jean Serge Joseph a déclaré lors d'une conférence de presse que le juge était mort d'un accident vasculaire cérébral. Selon son frère, Pierre Joseph, le certificat de décès officiel mentionne aussi cette cause.
La famille du juge, qui est né en Haïti, mais a passé une grande partie de sa vie à Montréal, a fait rapatrier son corps au Québec lundi dernier. Elle a ensuite demandé au Bureau du coroner de pratiquer une autopsie.
En Haïti, la Chambre des députés, le Sénat et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont tous trois déclenché des enquêtes après la mort du juge.
«À n'en pas douter, cette mort est suspecte, a dit hier à La Pressele député Sadrac Dieudonné, qui préside l'enquête déclenchée par la Chambre des députés. Le dossier que le juge traitait touchait la famille présidentielle, et nous avons plusieurs témoignages de gens qui affirment que le juge leur avait fait des confidences, avant sa mort, où il faisait état des pressions politiques qu'il aurait subies. D'après eux, ces pressions politiques peuvent être à l'origine de sa mort. Notre travail est de vérifier la véracité de ces allégations.»
L'entourage du président nie que des pressions aient été exercées sur le magistrat et allègue que des opposants tentent d'utiliser sa disparition "à des fins politiques».
Le ministère des Affaires étrangères du Canada n'a pas voulu dire s'il demandera des explications sur la mort du Canadien et a refusé de répondre à toute question touchant le dossier.
«Nos pensées sont avec la famille du défunt», s'est borné à dire le Ministère.
L'affaire a fait couler beaucoup d'encre en Haïti et a même déclenché des manifestations qui ont fait deux morts, selon des informations rapportées par les médias locaux.
«Le plus important pour moi actuellement est d'assurer la sécurité de tout le monde, a confié le neveu du juge basé à Montréal. J'ai demandé à ma grand-mère [la mère du juge] de quitter Haïti, et elle se trouve actuellement aux États-Unis.»
Selon le frère du défunt, Pierre Joseph, le juge Jean Serge Joseph a quitté Haïti pour Montréal en 1972, alors qu'il était encore adolescent. Il a fait des études de droit à l'UQAM avant de retourner dans son pays natal au milieu des années 1990.
«Pour l'instant, on ne sait rien, a dit M. Joseph à La Presse. On ne comprend pas ce qui s'est passé. Il était en bonne santé, mais on ne peut pas dire qu'il s'est passé ceci ou qu'il s'est passé cela.»
«Être magistrat en Haïti, ça expose à beaucoup de risque, a-t-il ajouté. Et pas seulement en Haïti: partout.»
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Fil des événements
2 JUILLET 2013 > Le juge Jean Serge Joseph ordonne au premier ministre haïtien Laurent Lamothe et à plusieurs hauts fonctionnaires de comparaître en cour. Le magistrat est alors chargé de faire la lumière sur des allégations de détournement de fonds publics et de corruption visant l'épouse et le fils du président Michel Martelly, Sophia et Olivier Martelly.
13 JUILLET 2013 > Le juge Jean Serge Joseph est reçu en urgence dans un hôpital privé de Port-au-Prince. Il y meurt quelques heures plus tard.
16 JUILLET 2013 > Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire haïtien lance une enquête sur les allégations de pressions qu'aurait subies le juge avant sa mort.
19 JUILLET 2013 > Selon des médias haïtiens, des manifestations liées au décès du juge Joseph font deux morts et sept blessés dans la commune de l'Estère, près des Gonaïves, d'où est originaire le juge Joseph.
22 JUILLET 2013 > Le corps de Jean Serge Joseph est rapatrié à Montréal par sa famille.
25 JUILLET 2013 > Le Bureau du coroner du Québec pratique une autopsie sur le corps.
mercredi 24 juillet 2013
Fok Justin Métellus ak Yvon Altéon sispann fè konplo sou do Ardouin Zéphirin...
Fòk Yvon Altéon sispann promèt baz yo djòb nan leta...
Depi kilè moun konn kite akizatè vivan pou touye jij?
mardi 23 juillet 2013
"Comprendre le Passé, Construire le Présent, Préparer l'Avenir" La Présidence haïtienne.
Haïti - Social : Le 27ème restaurant communautaire est à Morne Rouge
Rappelons que les programmes gouvernementaux d'assistance sociale, particulièrement « Ede Pèp », sont mis en place dans l'objectif d'aider dans l'immédiat ceux qui ne peuvent manger à leur faim. Le restaurant communautaire de Morne Rouge est le 27ème du genre sur une série de 90, mis en place par le Ministère des Affaires Sociales. Notez que les repas préparés dans ces restaurants communautaires utilise des produits locaux.
Source: HL/ HaïtiLibre
Haïti - Reconstruction : Travaux d’infrastructure d’eau potable au Cap-Haïtien
A « Titans » et à Fort St-Michel, un autre réservoir de 200,000 galons alimente 60,000 personnes en eau potable. La première phase de ces travaux de réhabilitation a coûté cinq millions de dollars financé par l'État Haïtien, l'Union Européenne, la Banque Interaméricaine de Développement et Oxfam GB.
Le Chef de l'Etat, a exprimé sa satisfaction quant aux efforts déployés par les institutions étatiques concernées, pour répondre aux besoins des Capois et réitéré sa détermination à mettre en place les infrastructures nécessaires en vue de permettre aux familles haïtiennes de s'approvisionner en eau potable.
Notons, que la DINEPA a déjà réalisé une étude pour doter toute la ville du Cap ainsi que ses banlieues d'un réseau de distribution d'eau potable moderne. 400,000 personnes devraient bénéficier de ce projet, selon les prévisions de l'ingénieur Emmanus Dorval, Directeur Technique à la DINEPA. Une enveloppe de 50 millions de dollars américains pour l'eau potable et l'assainissement est envisagée pour ce réseau.
Source: HL/ HaïtiLibre
Le Mexique veut renforcer sa coopération avec Haïti
L'ambassadeur du Mexique à Port-au-Prince, Marco Antonio Frei, annonce que son gouvernement veut intensifier les échanges commerciaux avec Haïti. En 2012 les échanges commerciaux entre les deux pays oscillaient entre 60 et 70 millions de dollars. L'ambassadeur Mexicain souhaite que son pays bénéficie d'avantage du marché haïtien. Il révèle qu'Haïti est le premier bénéficiaire de l'aide de la coopération mexicaine dans le monde.
Le Mexique octroi des financements pour la réalisation de plusieurs projets dans le secteur des infrastructures, de l'éducation, de la santé et de l'agriculture.
Le gouvernement mexicain a offert 300 bourses d'études universitaires aux haïtiens. Ces programmes sont gérés par le gouvernement haïtien qui recrute les postulants.
En ce qui a trait aux infrastructures, le Mexique finance en partenariat avec le Canada la construction d'un hôpital aux Gonaïves. Plus de 2.5 millions de dollars seront investis pour l'installation de panneaux solaires pour l'édifice.
En 2012 la coopération mexicaine avait financé la construction de 15 de marchés publics dans diverses régions du pays.
En ce qui a trait au financement des élections le gouvernement mexicain apporte déjà un appui au collège transitoire du Conseil Electoral Permanent (CTCEP).
samedi 20 juillet 2013
Haïti - Sécurité : Vers l’élaboration d’une stratégie de sécurité nationale
Participait entre autres à cette réunion : Jean Rodolphe Joazile, le Ministre de la Défense, Fresnel Jean Baptiste, Directeur Général des douanes, Baptiste Clark Neptune, Directeur de la Direction Générale des Impôts (DGI), le Colonel Antoine Atouriste, Directeur de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Claude J. Raymond, Directeur Général de l'Immigration et Émigration, Léopold Roumer, Directeur Général de l'Office National de l'Aviation Civile (OFNAC), Godson Orélus, Directeur Général de la Police Nationa d'Haïti (PNH), ainsi qu'Erick Chéreska, Inspecteur Général en Chef, Me Lucmane Délile, Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince et celui de la Croix-des-Bouquets, Me Leny Thélusma.
« Tout État souverain doit nécessairement se doter d'une politique de sécurité nationale. Les réflexions qui seront dégagées de cette rencontre démontreront amplement notre capacité à prendre en main de manière efficace notre sécurité pour la levée des restrictions de toutes sortes sur le pays et sa sortie du chapitre 7 de la Charte des Nations unies, qui considère Haïti comme une menace pour la Paix et la sécurité internationales, ce qui, au demeurant, constitue un obstacle majeur à l'investissement étranger » a précisé Laurent Lamothe, qui a affirmé que des efforts sont en train d'être déployés afin que l'institution policière soit prête à garantir la sécurité de tous les citoyens après le départ de la Minustah.
Le Premier Ministre a, en outre, reconnu le travail d'accompagnement et de stabilisation réalisé par la force onusienne dans le pays au cours des dernières années, qui ont permis l'alternance politique, la maturité de la PNH et la consolidation progressive de nos institutions.
Le Chef du Gouvernement, également Président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), a insisté sur la nécessité de penser et de coordonner la sécurité nationale, qui ne concerne pas seulement la question militaire ou de police, mais toutes les administrations essentielles au progrès du pays.
Tout en appelant à l'esprit de synergie entre les acteurs nationaux impliqués dans la gestion de la sécurité du pays, le Premier Ministre, a passé des instructions formelles au haut commandement de la PNH, en vue de renforcer sur toute l'étendue du territoire national les dispositifs de maintien d'ordre, de façon à continuer à rassurer la population qui, aujourd'hui, commence à se livrer en toute quiétude à ses activités.
Source: HL/ HaïtiLibre