samedi 28 septembre 2013

A Cyrus SIBERT au sujet de Bell Angelot.----

Castel JEAN
France
Autre courriel : casteljean61@gmail.com
Le 15 septembre 2013

A Cyrus SIBERT,
Blogueur,
Réseau Citadelle
Cap-Haïtien, Haïti

Monsieur et cher compatriote,

En consultant le moteur de recherche de Google, je viens de prendre connaissance de votre blog (Le Ré. Cit. – Réseau Citadelle) du samedi 7 mai 2011 qui traite explicitement (et longuement) du litige qui me prive, depuis des années, de la jouissance d’un droit qui me revient par application simple de la loi sur les successions[1]. Ce fut une belle surprise que de lire une page internet qui s’efforce de défendre notre Haïti chérie contre l’image détestable dont finissent par l’affubler des Haïtiens fautifs au regard du droit et de la morale. Je vous remercie du travail général que vous faites pour Haïti dans votre blog, à savoir : débusquer ceux qui, en Haïti, promeuvent la force contre le droit. Je vous suis reconnaissant de l’acte particulier de citoyen par lequel vous avez pris le « cas » judiciaire de mon terrain du Cap, qu’un certain Bell Angelot a accaparé, il y a quelques décennies, par une usurpation du droit de propriété, usurpation identifiée et reconnue par le tribunal. En effet, à tous les échelons des jugements et des décisions de ses Cours, la justice haïtienne a reconnu, qualifié et condamné le délit de spoliation commis par cet homme à la suite de l’usage d’un faux acte de propriété.

Mais au fond, dans le « cas » Bell Angelot, de quoi s’agit-il en réalité ? Par la force du vent imprévisible de la vie, je suis, un « diaspora ». Quatre ans d’études de philosophie à Paris ont fait de moi un professeur de philosophie d’abord en Côte d’Ivoire, ensuite en France. Les circonstances de la vie et les exigences spécifiques de l’exercice de mon métier on réduit les possibilités d’un retour en Haïti et m’ont fixé durablement sur le territoire français. Je ne peux que citer ce que j’entendais dire ma grand-mère, dans notre créole natal, pour justifier ces faits ou ces issues d’existence qui ne dépendent pas de nous : « La vi di’ou an’alé min ou pa connin coté lap lagué’ou ». Aléas de la vie, donc. Quel que soit le jugement (politique ou moral) qui puisse être affecté aux Haïtiens de la « diaspora », je n’ai cependant pas lu dans la loi haïtienne, ancienne ou récente, qu’un Haïtien qui vit à l’étranger et qui n’a pas comploté contre les intérêts majeurs de son pays devait être dépossédé de ses biens par l’un quelconque des Haïtiens qui sont restés en Haïti. Au demeurant, je suis certain que, si une telle loi devait être un article de la constitution haïtienne ou du code civil, les instances internationales, toujours résolument attentives au respect des Droits de l’Homme et du citoyen, s’empareraient illico de cet éventuel « problème haïtien de justice » et demanderaient à notre État de revoir son droit en le conformant aux droits de l’Homme qui ont été souverainement déclarés en 1789 et en 1948. Par conséquent, un Haïtien, où qu’il vive et réside par liberté ou par contrainte, est et demeure toujours un citoyen de droit et du droit haïtiens ; il peut ester, déposer plainte, intenter ou être l’objet d’un procès, sous conditions générales et particulières des procédures idoines du code civil haïtien. Il n’empêche que, nonobstant cette conformité du droit haïtien avec le droit international, nonobstant ce droit des Haïtiens de la « diaspora », un Haïtien qui vit en Haïti a dépossédé ces dernières décennies un autre Haïtien qui vit à l’étranger : moi, Castel JEAN. Pour ce faire, il a préalablement dépouillé un mort. Bell ANGELOT est cet Haïtien qui, il y a quelques décennies, a dépouillé d’un de ses biens un mort, mon père, Lafontant JEAN, décédé à Port-au-Prince le 30 mars 1966. Profitant de mon absence d’Haïti et du fait que, par pudeur pour le souvenir vif de mon père, je n’avais pas encore demandé au notaire le transfert de l’acte de propriété du décédé à son héritier, Bell Angelot a imité le procédé que Dame Belette inventa pour exproprier Janot Lapin de son « palais » dans la fable Le chat, la belette et le petit lapin de Jean de la Fontaine. Un « diaspora » est absent d’Haïti, Bell Angelot –Dame Belette indélicate du Cap- s’empare de son terrain. Voyons ! Enfant, Bell Angelot n’a dû retenir de cette fable apprise à l’école primaire que le procédé arbitraire, nécessairement injuste, d’auto-affirmation du droit du plus fort, oubliant d’y ajouter ce qu’il a dû apprendre aussi de son parcours d’adulte, à savoir que les hommes, eux, parce qu’ils ont formé des sociétés, ne vivent plus sous des relations animales mais ont institué le droit, lequel doit toujours supplanter la force. Pourtant nous, les Haïtiens, ces êtres énigmatiquement et follement syncrétiques que l’Histoire a façonnés de la culture gréco-latine, de l’enseignement chrétien et de la culture africaine, nous n’avons pas appris à dépouiller ni à déposséder les morts de leurs propriétés, surtout lorsque, de surcroît, celles-ci ont été les fruits de leur dur labeur. Dans l’Iliade d’Homère, aucun vainqueur ni serviteur n’a dépouillé un mort ; dans les Évangiles, il n’est pas enseigné de dépouiller les morts ; vous ne trouverez pas, de même, un griot d’Afrique, de l’ancien empire manding de Soundjata Keita, qui vous dira qu’un Chef ou un serviteur eut enseigné qu’il fallait dépouiller les morts de ce qu’ils possédaient de leur vivant. Dans leur héritage culturel, les Haïtiens ne dépouillent pas les morts, qu’ils respectent et auxquels le droit accorde les attributs légaux et légitimes liés à leur mémoire. Bell Angelot, lui, est l’Haïtien qui dépouille un mort, ayant, par subterfuges et faux en écriture, accaparé illégalement un terrain de 366,72 m² que mon père possédait de son vivant au Cap, à l’angle des rues Oswald Durand et Notre Dame, côté Nord Ouest (rues 18 I-J), et dont je suis devenu le propriétaire, à sa mort,  aux termes de la loi de l’héritage. Mais d’où est venu à cet Haïtien ce trait d’hérédité, qu’apparemment, beaucoup d’Haïtiens –dont vous, Maître Leconte, Maître Prince Osias, … ma cousine Kettie (ma mandataire en Haïti depuis 2006) et moi- ne partagent pas avec lui ? Je ne sais répondre à cette question, mais il revient au sérieux et à la ténacité des juges haïtiens de lui ôter bientôt cet entêtement malsain à usurper des droits d’autrui et à spolier de leur terrain un mort et son héritier.

Il y a six ans, Maître Henry LECONTE, mon avocat, inscrit au barreau du Cap-Haïtien, a accepté d’oser affronter en droits et en droit Bell Angelot et son redoutable passé politique (que vous rappelez, en diverses occurrences, dans votre blog). Depuis 2007, un procès a été réglementairement intenté à cet homme. Par des arguments de droit et des preuves irréfutables qui ont convaincu le Tribunal de Première Instance du Cap, Maître Leconte a obtenu la condamnation de Bell Angelot pour faux et usage de faux, pour l’occupation illégale d’un bien immobilier qui m’appartient ; il a reçu la copie de l’ordonnance d’expulsion, et, en dernier lieu, une ultime condamnation du même homme par la Cour de cassation. Mais les exploits d’huissier n’ont pas eu raison de Bell Angelot qui piétine le droit soit par de nombreuses manœuvres dilatoires, soit en procédant –aggravation de son délit- à l’agrandissement et à l’extension de la construction qu’il a trouvée sur mon terrain. Voici donc cet homme tel qu’il est ! La justice haïtienne lui dit : Partez de ce terrain qui ne vous appartient pas. Lui, pour bien montrer aux juges qu’il a entendu et compris l’ordre que lui intiment le droit et la loi, il s’y installe plus visiblement, par conséquent durablement, par des coups de pelles et de truelles qui sont autant de démonstrations d’une force qui est persuadée d’être au-dessus des lois. D’ailleurs, je ne peux pas m’empêcher de profiter de la description que je donne de son caractère prioritairement léonin (Primam [partem] tollo, quoniam nominor Leo…) pour vous résumer un exemple fort cocasse des manœuvres dilatoires de Bell Angelot. Le mercredi 14 juillet 2010, la justice haïtienne, ayant convaincu Bell Angelot de faux, « juge et prononce par Nous, Me Petrique Duroc, Av, Juge au Tribunal de Première Instance du Cap Haïtien, en audience ordinaire et publique, et en ses attributions civiles, […] dit et déclare que Me Bell Angelot n’est propriétaire ni par titre ni par prescription de l’emplacement, situé au Cap-Haïtien, à l’angle des rues Oswald Durand (anciennement rue Vaudreuil) et Notre Dame […] ; dit et déclare, […], que l’immeuble ci-dessus indiqué est la propriété du sieur Castel Jean pour l’avoir recueilli en héritage de son feu perre (sic), le docteur Lafontant Jean, qui acheta la sus dite propriété le 23 février 1953, […] acte de vente passé en l’étude de Me Edner Desroches, date du 23 février 1953 […] ». Le juge « ordonne ensuite à tous huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution » (Extraits du jugement rendu le 14 juillet 2010 et signé de Me Petrique Duroc, Av, Juge au Tribunal de Première Instance du Cap Haïti). Non seulement Bell Angelot s’est soustrait à la décision de justice qui l’a condamné sans restriction ni excuse, mais encore il a monté un tour dilatoire étonnant, cependant autant simpliste qu’efficace : Castel JEAN n’existe pas, Castel JEAN est mort, a-t-il déclaré et répandu autour de lui. Dans la logique captieuse de Bell Angelot, son cerveau raisonne comme ça : un « diaspora » ne peut être que mort… Un juge d’instruction a accordé crédit à cette rumeur folle, fantaisiste et mensongère. Ce juge, foulant scandaleusement du pied le jugement du juge Petrique Duroc du 14 juillet 2010, a voulu que mon avocat, Maître Leconte, prouvât que j’existe et suis en vie. Mieux, voulant me voir, « de ses yeux, vu », vivant et respirant devant lui, il m’a envoyé, le vendredi 08 juillet 2011, par voie « d’huissiers et AGENTS de la force publique », une citation « à comparaître devant Nous, en notre cabinet d’instruction, le lundi 25 juillet 2011 à dix heures du matin, le sieur CASTEL JEAN […] pour être entendu comme plaignant dans l’affaire du nommé BELL ANGELOT, mis en examen […] ». Or cela faisait quatre ans que j’étais représenté au tribunal du Cap par maître Henry Leconte, mon avocat, lequel, du reste avait plaidé et obtenu la condamnation de Bell Angelot. N’empêche, s’en sont suivis : d’une part, un Certificat de vie délivré par la mairie de la ville française de mon domicile, certificat légalisé par le ministère français de la justice à Paris et portant l’authentification des deux signatures des autorités françaises par monsieur le Consul d’Haïti à Paris (Certificat de vie envoyé en urgence au Cap par DHL pour 90,00 $US) ; d’autre part, j’ai dû appeler de France le juge d’instruction pour lui dire de vive voix que c’était bien un vivant –moi, Castel JEAN- qui lui parlait, etc. Le résultat voulu par Bell Angelot ne s’est pas fait attendre car ledit juge d’instruction a gelé les décisions judiciaires et administratives qui découlaient du jugement du juge Petrique Duroc  et qui devaient conduire à son expulsion de mon terrain, qu’il occupe encore à ce jour, comme vous le savez. C’est scandaleux ! Au Cap, la justice, sans viatique, est mise lentement au tombeau par deux ou trois indignes croque-morts du droit et de la loi ! Note complémentaire : le Tribunal du Cap-Haïtien avait, quatre ans (environ) auparavant, reçu et accepté l’acte notarié, rédigé par un notaire français, devant lequel j’ai donné mandat à l’une de mes cousines pour recenser et gérer, après mon accord, les biens laissés à sa mort par mon père en Haïti. Je vous prie d’imaginer un mort aller signer en France (où l’on ignore même ce qu’est un zombi haïtien…) un tel acte devant un notaire qui, comme on le sait, est assermenté partout dans le monde. Mais de qui se moque-t-on aujourd’hui au tribunal du Cap-Haïtien ? Tchuiiiip ! ... N’empêche, sa moquerie du droit a servi à Bell Angelot en 2011 : ce juge d’instruction, institutionnellement en état de lire tous les documents qui pouvaient lui permettre de savoir que je n’étais pas mort, s’est mis tout à coup, par l’effet dilatoire Bell Angelot, à douter de la sincérité des pièces d’identité qui ont servi à ouvrir, en 2007, le procès pour faux et usurpation du droit de propriété que j’ai intenté à Bell Angelot. Comme vous le voyez, la manœuvre de Bell Angelot est certes cocasse mais elle est efficace. Elle lui a permis :
-          de mystifier et de possession du processus de jugement et de décision d’un juge d’instruction ;
-          de ne pas obtempérer à la décision importante du juge Petrique Duroc ;
-          et de gagner du temps, ce qui est finalement l’unique fin et utilité de toute manœuvre dilatoire. La preuve, c’est que Bell Angelot occupe encore mon terrain qu’il a volé.

Qui plus est, mes 90,00 $US n’ont servi à rien. Gaspillage d’argent. Et je ne dis rien des milliers de dollars US que les exactions de Bell Angelot m’ont coûtés depuis que je l’ai fait assigner en justice par Maître Leconte devant le tribunal du Cap.

Il faut convenir qu’au Cap-Haïtien Bell Angelot a fait main basse sur la justice. C’est extrêmement grave. Certes les avocats qui ont travaillé avec et autour de Maître Leconte ont parfaitement présenté leurs requêtes d’assignation du prévenu devant les tribunaux du Cap. Leurs plaidoiries, par lesquelles ils ont fermement défendu mes intérêts, ont été conformes à ce que veulent le droit et le code civil haïtiens, ce dont témoignent les décisions des tribunaux. Je remercie d’ailleurs publiquement ici Me Leconte, Me Luc André, Me Smith Saint Louis, dont les noms figurent dans l’extrait des minutes du Greffe du Tribunal de Première Instance du Cap Haïtien à la date du 14 juillet 2010. Au surplus, Me Leconte s’est même dépensé –d’esprit et de corps- en une brillante vidéocassette publique de défense des mes intérêts. Certes Bell Angelot a perdu sur toute la ligne, y compris, récemment, devant la Cour de cassation. Mais il se trouve que dans l’Haïti de 2013, le droit s’efface encore devant la force et que Bell Angelot, par différentes manœuvres dilatoires, encouragées ou fondées quelquefois sur des aides parallèles de fonctionnaires de justice de divers rangs, a encore un pouvoir d’intimidation (politique) dont il se sert pour s’installer, par coups de force répétés et impunis, sur un terrain que ni mon père mort ni moi vivant ne lui avons ni vendu ni loué ni donné. Un paragraphe d’une page de votre blog du 7 mai 2011 fait un exposé clair de ce pouvoir obscur de Bell Angelot dont je suis l’une des victimes. Vous révélez à son propos : « paralyser la justice », « fabriquer des titres », « faire des droits réels immobiliers illégaux », « des actes d’arpentage frauduleux ». Au Cap-Haïtien, la faiblesse actuelle de l’autorité judiciaire a dessaisi de fait la justice au profit du profil et du passé politiques intimidants d’un délinquant. L’injustice et le vol se moquent sans vergogne de la justice là-bas ! C’est écœurant et cela révulse, sans pour autant que cesse le combat contre l’injustice. Car il n’y a pas lieu d’être fataliste. Mon grand-père qui se faisait gloire d’avoir été caco montrait fièrement la crosse rouillée du vieux pistolet enrayé de sa campagne de libération dans les mornes du Nord en 1919 et nous a appris ce qu’était l’esprit Charlemagne Peralte : dire non, même aux fusiliers-marins de l’US Navy. Mon père, fils de caco, ne m’a enseigné ni le fatalisme ni la résignation mais la résistance, la fierté et le panache, qui sont d’ailleurs des valeurs d’homme nées, dans le nord d’Haïti, avec Henri Christophe et l’érection de la Citadelle La Ferrière à Milot. De mon grand-père, de mon père et de Christophe, nul n’a jamais vu le dos sur les champs de bataille, de divers ordres, qu’ils ont eu à arpenter : ils ont toujours fait face et tenu tête à leurs adversaires. Et ils ont gagné ! Ce n’est pas Bell Angelot qui me fera dévier de cette ligne que j’ai retenue d’eux pour la conduite de la guerre que je lui déclare désormais, défendant mes droits et, à travers ceux-ci, les droits de l’Homme. J’assume, par conséquent, cet héritage d’honneur, de gloire et de triomphe, qui ne connaît pas la peur, et je ne cesserai de poursuivre Bell Angelot de la force du droit que lorsqu’il aura mis un genou à terre pour se pencher sur lui-même, pour confesser publiquement ses abus, ses errements, ses fautes et pour commencer à accepter d’expier le mal qu’il répand depuis si longtemps autour de lui.

Par ce courriel, je commence donc la série d’écrits et d’actes de résistance qui devront contrer, contrarier et détruire la force nuisible de Bell Angelot. Le premier acte débute par une grande campagne d’information qui doit servir à débusquer le loup caché derrière des coups de force que Bell Angelot porte contre le droit et la loi. Un pape a dit un jour à Port-au-Prince : « Quelque chose doit changer ici [en Haïti]». Désormais je dis : Bell Angelot doit changer ; il doit enfin respecter le droit et la loi. La ville du Ca Haïtien, monsieur le Ministre de la justice d’Haïti, les associations haïtiennes de bienfaisance, les ONG, les Haïtiens des USA qui sont encore sensibles à la renommée de leur pays à l’étranger, l’OEA, les défenseurs de nos inestimables droits de l’Homme… tous seront -par étape dédiée- informés ou alertés sur les agissements inacceptables de Bell Angelot. A cette fin d’ailleurs, je sollicite, dans un premier temps, votre aide, qui pourrait s’engager dans deux directions. D’une part, si cela vous agrée, vous pourriez diffuser le plus largement possible ce courriel (blogs, journaux, lecture à Radio souvenir FM, TV et tous autres liens de médias de grande diffusion), afin qu’il serve de confirmation du passage de votre blog qui, traitant le cas de mon terrain, parle en vérité d’une des exactions immobilières de Bell Angelot dans le nord d’Haïti. D’autre part, simultanément -étant donné le rôle de vigile que vous occupez, de fait, par le blog argumenté que vous publiez et par d’autres actions- vous pourriez introduire le « cas Bell ANGELOT » auprès de Monsieur le Ministre de la Justice de la République d’Haïti ou bien m’envoyer son adresse électronique effective et efficiente afin que je lui écrive une lettre digne de son rang et de sa fonction ; je lui communiquerai à cette occasion le lien qui conduit à l’excellent passage de votre blog ainsi qu’une copie de ce courriel. Monsieur le ministre de la justice d’Haïti, qui n’est sans doute pas informé actuellement des exactions et extravagances de Bell Angelot, doit l’être désormais. Si Bell Angelot ne déguerpissait pas de mon terrain, l’étape suivante de ma guerre pour le triomphe du droit serait d’écrire à Monsieur le Président de la République d’Haïti puis, éventuellement, aux Instances internationales qui partout protègent, comme couve ses œufs la poule, les très précieux joyaux sertis solidement et définitivement dans l’Histoire universelle, le 26 août 1789, par la « Déclaration solennelle [des] droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme ». Le droit de propriété est explicitement énuméré parmi les droits naturels par l’article II de la Déclaration.

Sans jamais défaillir ni même trembler, le droit doit triompher de la force en Haïti, condition -puisque le droit, au contraire de la force, apaise une nation- pour que soit pleinement et continuellement opératoire la devise que nos Aïeux ont solennellement cousue au bas de notre drapeau, à la veille de la Déclaration d’Indépendance de 1804 : « L’union fait la force ». L’union haïtienne est aussi l’union des défenseurs acharnés du droit. Vous y participez déjà par votre blog, en tenant tête à Bell Angelot et en écrivant : « je prône le respect du droit propriété, une valeur indispensable pour la reprise des investisseurs en Haïti ». En effet, allez demander à un investisseur de mettre ses fonds au service du pays, s’il sait qu’un Haïtien, caché derrière des procédés impunis de spoliation, peut surgir à tout moment pour se faire et se dire propriétaire –improvisé, faux et sans droits- du terrain où cet investisseur comptait placer ses deniers ! 

J’aime le pays qui m’a vu naître. Je veux qu’Haïti recommence à être regardée et glorifiée par le monde comme la première nation où les esclaves noirs ont fait triompher le droit à, et de, la liberté contre la force des fers de l’esclavage qui les entravaient. Je veux, par conséquent, qu’Haïti se rappelle que son indépendance est le résultat de la victoire du droit sur la force. Il est vrai -triste constat- que les agissements de certains Haïtiens enlaidissent Haïti et sa belle histoire qu’a forgée et parcourue le réveil louverturien et dessalinien de la liberté. Avec Bell Angelot, les procès qu’on lui intente glissent -par irrespect de l’autorité de la loi, par l’usage sans vergogne de faux et par des manœuvres dilatoires parfois mal dégrossies- de la scène claire et limpide du droit à celle, obscure et incertaine, des rapports de force politiques. Cela fait beaucoup de tort à l’image de notre pays en, et hors, Haïti. En un sens, de pareils agissements mettent la nation en danger d’exclusion. Quand j’apprends à mes amis étrangers le vilain saut d’injustice par lequel un juge d’instruction a assassiné de son seing assermenté la décision souveraine d’un Tribunal de première instance qui, huit jours auparavant, a reconnu que Bell Angelot m’a spolié mon terrain, ils m’interrogent : Mais Haïti, ce  n’est pas le pays de Toussaint Louverture, l’étendard flamboyant de la liberté et de l’égalité ? Ce n’est pas ce pays qui, fier, a proclamé seul son indépendance au début du dix-neuvième siècle ? Depuis tout ce temps, la justice haïtienne n’a pas encore appliqué les articles de la Déclaration des droits de l’homme ?... Ne pouvant leur répondre rien de glorieux et de fier, je me tais et j’ai honte.

Or « L’indépendance est éphémère / Sans le droit à l’égalité ! ». Les Haïtiens le savent depuis 1893. Tout Haïtien fredonne ces vers d’Oswald Durand, lorsqu’il entend la note longue tenue par les cuivres rutilants de l’orchestre militaire du Palais National jouant le Chant national  devant le Président de la République. S’emparer par la force du bien d’autrui est nier sa liberté car l’usage de la force crée l’inégalité des possibilités et nie le premier article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Les hommes naissent libres et égaux en droits ». Il est tant que nous volions tous au secours du droit à l’égalité qui est menacé par l’intrus Bell Angelot et ses équivalents frères du mal. Partout, en Haïti comme  dans le monde entier, il ne doit y avoir qu’une maxime qui prévale : la force du droit. Il faut donc que cela change dans le nord d’Haïti, et ce, dès lors que nous (vous, d’autres Haïtiens et moi-même) aurons assumé comme devoir celui qui nous commande de rendre publics les agissements fautifs, tels ceux de Bell Angelot, à l’égard du droit et des tribunaux. Dégainant le premier, je m’avance et je crie à tous ceux qui liront ce courriel : Bell ANGELOT EST UN SPOLIATEUR ET N’EST PAS LE PROPRIETAIRE DU TERRAIN QU’IL OCCUPE ILLEGALEMENT AU CAP-HAÏTIEN, A L’ANGLE DES RUES OSWALD DURAND ET NOTRE DAME, TERRAIN QU’IL M’A VOLE, A MOI Castel JEAN. JE LUI DEMANDE AUJOURD’HUI, DE MANIERE DIRECTE ET ABSOLUE, DE DEGUERPIR IMMEDIATEMENT DE MON TERRAIN.

Dans l’attente de votre réponse, je vous félicite une nouvelle fois pour le travail de vérité que vous faites, non sans un courage louable, sur votre blog[2] et vous prie de recevoir mes sincères et fraternelles salutations…
Castel JEAN



[1] Sur l’une des pages, le lecteur doit cependant être invité à corriger « famille PÉAN » (2 occurrences) par famille JEAN.
[2] Je dois publier prochainement un blog de politique. Quand il sera en ligne, je vous communiquerai le lien qui l’ouvre.

vendredi 27 septembre 2013

Conférence de presse au consulat général d'Haïti à New York.

Conférence de presse au consulat général d'Haïti à New York.

Source: http://soundcloud.com/laurentlamothe/conf-rence-de-presse-au/s-nPNXi


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Haiti - Politique : Haïti est aujourd'hui résolument et définitivement engagé sur la voie du progrès


Haiti - Politique : Haïti est aujourd'hui résolument et définitivement engagé sur la voie du progrès
Le Premier ministre d'Haïti, Laurent Lamothe s'est adressé jeudi après-midi à l'Assemblée générale des Nations unies.

Le PM a évoqué dans son discours les progrès, post janvier 2010, réalisés en Haïti, « Haïti est aujourd'hui résolument et définitivement engagé sur la voie du progrès, » a déclaré Laurent Lamothe évoquant la vision de l'action gouvernementale qui s'inscrit en droite ligne avec les objectifs de développement du millénaire.

Discours du Premier Ministre :
Intervention du Premier Ministre d'Haïti Laurent Salvador Lamothe a la
68ieme session ordinaire de l'assemblée générale des Nations-Unies
Jeudi 26 Septembre 2013

Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire Général,
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d'État et de Gouvernement,
Mesdames, messieurs les ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Distingués Délégués,
Chers compatriotes,

Permettez-moi tout d'abord de remercier chaleureusement et fraternellement le président de la République d'Haïti, Son excellence Michel Joseph Martelly, pour la confiance qu'il a placée en moi, et surtout pour son courage et sa détermination inébranlable à bâtir une nouvelle Haïti.

Je voudrais adresser mes félicitations à Monsieur l'Ambassadeur John ASHE, représentant permanent d'Antigua-et-Barbuda pour son élection à la présidence de la 68ème Session ordinaire de l'Assemblée Générale.

Je tiens à saluer également le Secrétaire Général Monsieur BAN KI-MOON.

C'est donc avec fierté que je prends aujourd'hui la parole à cette tribune de l'histoire universelle contemporaine. Cette tribune qui a vu tant de grands leaders exposer leur vision pour un monde plus juste et une humanité plus éclairée et équilibrée.

Voila déjà 13 ans que les États Membres de notre Organisation, forts des valeurs fondamentales de liberté, d'égalité, ont convenus d'imprimer un nouvel ordre international en matière de développement, en adoptant la Déclaration du Millénaire. Elle a été un temps fort de l'histoire des Nations-Unies qui s'est toujours distinguée par son ambition d'appeler les peuples à relever ensemble les défis liés à la pauvreté et l'exclusion sociale.

Haïti, par ma voix, se réjouit de la vitalité grandissante de notre organisation qui a su préserver au fil des ans les idéaux de paix et de solidarité. Mon pays a toujours fait avec vous le pari de donner un meilleur avenir aux générations futures. Nous l'avons fait avec enthousiasme puisque Haïti, terre de Toussaint Louverture, terre d'Alexandre Pétion, terre de Jean-Jacques Dessalines et d'Henri Christophe n'a jamais raté, au cours de ces deux siècles d'existence, ces grands rendez-vous historiques. Il nous appartient à tous de préserver cet instrument vital pour l'avenir de l'humanité.

La 68ème Assemblée Générale des Nations-Unies a pour thème:« l'agenda de développement après-2015 : plantons le décor », C'est l'occasion idéale offerte à Haïti de dresser devant le monde entier un premier bilan des actions conduites par le gouvernement, bilan qui répond en grande partie aux «Objectifs du Millénaire pour le Développement» et qui laisse entrevoir la nouvelle Haïti en gestation...

Avant de vous exposer ces réalisations, il est important de rappeler l'état dans lequel se trouvait Haïti lorsque le président Michel Martelly a prêté serment.

En janvier 2010, Haïti était dans une situation particulièrement critique notamment en raison d'un séisme dévastateur et d'amplitude majeur. Les catastrophes naturelles qui ont suivi ce séisme ont amplifiés des problèmes déjà très graves.

Malgré les difficultés quotidiennes, «Haïti est aujourd'hui résolument et définitivement engagé sur la voie du progrès ». Notre pays se relève progressivement des catastrophes naturelles subies et regarde aujourd'hui l'avenir avec confiance. Nous avons. adopté des mesures et des politiques efficaces, qui s'articulent autour d'un plan stratégique de développement à long terme.

La vision de notre action gouvernementale s'inscrit EN DROITE LIGNE des objectifs de développement du millénaire. Mais le développement en marche ne peut se concevoir sans une réforme en profondeur de l'administration publique et une bonne gouvernance politique. C'est pourquoi la question de l'Etat de droit reste une de nos priorités. A ce propos, nous avons fait de grandes avancées en 28 mois.

Un Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire a été mis en place pour garantir l'indépendance des magistrats et tous les juges de la cour de cassation nommés.

Le professionnalisme de la Police Nationale d'Haïti permet aujourd'hui d'assurer et de garantir la sécurité et de créer un climat propice aux investissements. La performance de la police a permis de classer Haïti parmi les pays les plus sûrs de la Caraïbe.

L'an prochain marquera la 10 ème année de la présence militaire et policière des Nations-Unies en Haïti. Le Gouvernement salue la mise en oeuvre du plan de retrait progressif de la MINUSTAH, ce qui est possible aujourd'hui grâce aux avancées sur le plan sécurité.

La mise en œuvre des mécanismes constitutionnels prévus dans le cadre de l'Etat de droit est une priorité permanente pour le Gouvernement. Nous avons réussi à créer un climat propice à la stabilité politique et à l'expression des idées et des valeurs démocratiques. La presse jouit d'une entière liberté et les membres de l'opposition politique exercent sans contrainte leurs droits.

Je tiens à rappeler l'engagement et les actions du Gouvernement pour consolider un état de droit et garantir la pérennité des institutions démocratiques. A cet effet, le Gouvernement continue donc de donner tout son appui au « Collège transitoire du conseil électoral permanent » pour la réalisation d'élections législatives et locales le plus rapidement possible. Malgré ses faibles ressources, le gouvernement a déjà mis des fonds importants à la disposition de l'organisme électoral.

A ce sujet, le Président de la République s'est personnellement investi en initiant un dialogue avec les acteurs et partis politiques qu'il encourage à participer aux prochaines élections afin de respecter le jeu de l'alternance démocratique indispensable à la construction de l'état de droit.

En ce qui concerne l'éducation, plus d'1 million 200,000 enfants ont bénéficié du programme de scolarité gratuite mis en place par le gouvernement. Le pourcentage d'enfants scolarisés est passée de 49.6% en 2010 à 77.2% en 2013. Nous avons réussi ce pari notamment en créant le Programme de scolarisation universelle gratuit et obligatoire (PSUGO). Voilà pour Haïti une avancée majeure en conformité à l'un des plus importants objectifs du millénaire, celui appelant à la « scolarisation de tous les enfants dans l'enseignement primaire d'ici à 2015 ».

Toutefois, le Gouvernement est conscient que cet acquis ne résout pas le défi de l'accès à une école de qualité pour tous. C'est ici un nouvel objectif que nous sommes déterminé à atteindre.

Par ailleurs, un programme ambitieux de lutte contre l'analphabétisme est en cours. Il concernera 250,000 personnes en 2014.

Au registre de la lutte contre la pauvreté et la faim, autre objectif du millénaire, le Gouvernement haïtien a fait des efforts considérables pour éviter un drame humanitaire. Au moment où le Président Michel Martelly accédait à la présidence, 76 % de la population haïtienne vivaient en situation de pauvreté, 56% dans la pauvreté extrême. Cela, dans un contexte de forte inégalité sociale.

Pour atteindre ces objectifs de lutte contre la pauvreté extrême, le Gouvernement a investi plus de US$ 150 millions dans les programmes d'assistance sociale. Trois ministères ont été créés depuis 2012 pour renforcer les politiques publiques pour lutter contre la Pauvreté extrême: Le ministère chargée des Droits Humains et de la Lutte contre la Pauvreté extrême, celui de la Promotion de la Paysannerie et de celui la sécurité énergétique.

Pour faire face à cette situation, le gouvernement a défini une Politique nationale de sécurité alimentaire, autour d'une série de 15 mesures dont les résultats sont attendus à court, moyen et long terme. A court terme, l'objectif est d'une part, stabiliser le prix des produits de consommation de base, d'autre part, d'offrir une assistance aux populations touchées par la pauvreté extrême. A moyen et long terme, l'objectif est d'augmenter la production nationale et de réduire notre dépendance alimentaire.

Parallèlement, nous avons introduit une innovation sociale sans précédent dans l'histoire du pays en initiant une série de programmes sociaux touchant les groupes les plus vulnérables. Rassemblé sous l'ombrelle « EDE PEP» «Help The Poors », ce programme touche après une année d'intervention, plus d'un million de personnes qui vivent dans l'extrême pauvreté: des milliers de mères de famille, d'étudiants, de vieillards, d'handicapés et victimes des désastres naturels.

Enfin, toujours sur ce registre, j'aimerais rappeler que sur les 1,500,000 réfugiés du séisme qui vivaient sous les tentes, dans des conditions infrahumaines, plus d'1,200,000 ont été relogés.

Au ztièrne siècle, des gens meurent encore de faim en Haïti. Cette situation est INNACEPTABLE et INTOLERABLE. Comme l'a dit Nelson Mandela, «Vaincre la pauvreté n'est pas un geste de charité, c'est un geste de justice». Pour le Président Martelly et moi-même, lutter contre la pauvreté extrême est un engagement devant l'histoire!

Sur le plan de la santé, les défis à relever sont considérables en Haïti. La prévalence de certaines maladies, les taux élevés de mortalité infantile, les carences d'infrastructures sanitaires, privent des millions d'Haïtiens à l'accès aux services de santé de qualité. Cette situation a été aggravée par le séisme de 2010.

A cela, il faut ajouter l'apparition en Haïti, en Octobre 2010, d'une très grave épidémie de choléra. Le peuple haïtien continue de payer le prix fort en vies humaines.

Devant les conséquences catastrophiques de ce fléau, plus de 8,000 décès et 650,000 personnes infectées, le gouvernement haïtien propose qu'une partie IMPORTANTE du «Fonds mondial de lutte contre le cholera» soit dédié de manière exclusive à l'éradication de cette maladie en Haïti.

Si nous persistons à croire que les Nations-Unies ont une responsabilité morale dans l'irruption de l'épidémie, il n'en reste pas moins vrai que l'organisation appuie déjà certains efforts du gouvernement pour combattre cette maladie. Toutefois, c'est loin d'être suffisant.

Aussi, proposons-nous la mise en place d'une commission mixte comprenant des membres du gouvernement haïtien et des Nations-Unies, pour étudier ensemble les voies et moyens pour solutionner définitivement cette question.

Face aux défis de santé publique majeurs, le gouvernement haïtien n'est pas resté les bras croisés. Avec des partenaires nationaux et internationaux, experts en santé public, nous avons réussi à contenir la propagation du VIH/sida. Dans la prise en charge du sida aujourd'hui, Haïti est passée à un taux de prévalence de 5.5 en 2000 à 2.2 aujourd'hui avec des projections de 1.5 en 2015. Ces résultats viennent récompenser des années d'efforts qui font d'Haïti un modèle universellement reconnu par les milieux scientifiques et académiques internationaux. Mais nous n'allons pas en rester là. Beaucoup reste encore 'à faire sur le plan de la prévention et du traitement. Nous aspirons à enrayer définitivement la propagation du sida et à en rendre le traitement plus abordable. Il en est de même pour d'autres maladies dont le paludisme.

En Haïti, le réseau de santé public et l'offre de soins restent largement insuffisants. De nouveaux efforts, notamment dans le domaine de la prévention, doivent être consentis. Rappelons que l'espérance de vie en Haïti est évaluée à 53 ans très loin de celui des pays occidentaux.

la question de l'environnement est une préoccupation importante du gouvernement haïtien puisqu'une très grande partie de la couverture végétale a disparue. Pour sensibiliser la population sur la nécessité de reconstituer le manteau végétal, des programmes d'envergure ont été mis en place et d'autres sont en cours d'élaboration dans le but de relever le défi du reboisement, de la reforestation, de l'alimentation en eau potable, de l'assainissement, de la protection des écosystèmes, trop longtemps négligés.

Sans une protection adéquate de l'environnement, il n'y a pas de développement durable, pas de sécurité alimentaire possible pour une population en croissance, pas de recul de la pauvreté et de la misère.

Tout comme l'exige cet autre noble objectif du millénaire, le gouvernement haïtien, soucieux de la promotion de l'équité des genres, a fourni d'importants efforts pour assurer l'égalité entre les hommes et les femmes. Si la société haïtienne a toujours donné une place importante aux femmes, le gouvernement haïtien a engagé des initiatives fortes pour permettre aux femmes d'accéder à des postes de responsabilité dans l'administration publique. Ainsi le cabinet ministériel compte plus de 35% de femmes, et sur des portefeuilles importants.

Certes, beaucoup reste à faire pour assurer l'émancipation pleine et entière de la femme haïtienne, notamment dans les milieux les plus défavorisés. Chez nous, les femmes méritent un meilleur accès à l'éducation et aux services de santé.

Je conclurai en vous demandant d'observer de plus près cette Haïti différente qui émerge depuis trois ans en dépit des problèmes quotidiens et d'un héritage lourd que vous connaissez tous. Cette Haïti où plus de filles et de garçons vont à l'école; cette Haïti où de nouveaux hôtels de standard international ouvrent leurs portes donnant un nouveau souffle à notre tourisme; Cette Haïti avec une croissance économique de 4,6 %, cette Haïti qui a su stabiliser l'inflation à 6,7 %, Cette Haïti qui pour la première fois a vu l'investissement direct étranger augmenter de plus de 19 %. Cette Haïti qui mène une lutte acharnée contre la contrebande et la corruption, cette Haïti qui enregistre le plus faible taux d'homicide de la Caraïbe selon l'étude 2011 sur les crimes (Homicide) réalisé par le « United Nations Office on Drugs and Crimes »; cette Haïti qui se modernise petit à petit et qui adopte des réformes courageuses. Cette Haïti qui mise de plus en plus sur un dialogue constructif avec les partenaires sociaux du pays, la presse, les partis politiques, le secteur privé. Cette Haïti qui a le courage de miser sur les plus vulnérables, sur les plus pauvres en dépit de certaines incompréhensions et critiques.

Une Haïti nouvelle émerge. Cette Haïti se sent plus que jamais partie prenante de la grande famille des Nations-Unies, de la communauté internationale sans laquelle beaucoup des réalisations de ces trois dernières années n'auraient pas été possibles.

Cependant, nous avons fait beaucoup avec très peu.· Si la communauté internationale avait respecté les engagements de l'ordre de 10 milliards de dollars pris lors de la réunion du 31 mars 2010, dans cette même enceinte où nous retrouvons aujourd'hui, les résultats seraient encore meilleurs et les souffrances du peuple haïtien moins pénibles. Aujourd'hui, nous sommes encore loin du compte puisque seulement une partie de cet engagement a été honoré. A cela s'ajoute malheureusement une réduction sensible de l'aide publique au développement qui n'a jamais atteint les 0,70% des PIS des pays développés tel que promis par ces pays.

Dans un souci, de transparence, d'efficacité, et afin d'éviter les duplications faites par les Organisations non gouvernementales, le Gouvernement a mis en place un mécanisme, le Cadre de Coopération de l'Aide Externe au Développement (CAED) afin de s'approprier la gestion de l'aide internationale.

Haïti est de nouveau présente sur la scène régionale. Notre pays a accueilli, cette année seulement, trois grands sommets régionaux dont celui du CARICOM, de l'AEC et des ministres du PetroCaribe... Lors de ces rencontres, il a été également débattu des meilleures stratégies régionales pour combattre la misère, l'exclusion et l'injustice, thèmes communs aux objectifs de la déclaration du millénaire.

Finalement, cette Haïti dont je vous parle, c'est celle que les haïtiens et les haïtiennes s'attellent à façonner tous les jours, sans relâche... Les résultats arrivent. Les progrès sont déjà palpables. Notre pays ne fait désormais plus la une des dépêches de presse internationale pour coups d'Etat à répétition, tumultes sociaux, insécurité, instabilité... Notre pays est désormais stable et sécurisé notamment grâce au support de la MINUSTHA à la Police nationale. L'économie est stable, l'équilibre macroéconomique est assuré, l'inflation est contenue. Les travaux d'infrastructure sont lancés ainsi que la reconstruction des bâtiments publics détruits par le séisme. Le pays offre d'excellentes opportunités d'investissements dans tous les secteurs d'activités.

En Haïti, aujourd'hui, c'est la marche vers une nouvelle ère, celle du progrès social et économique. On agit concrètement pour réaliser des avancées vers le progrès social et économique auquel la population aspire.

VIVE HAITI ! Je vous remercie.


Source: HL /HaïtiLibre 

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

L'OPL refuse de faire le jeu d'Aristide --- Audio Interview Tout-Haiti : Entres ces Deux Maux Sauveur Pierre Etienne de l'OPL a choisi Martelly


 Tout Haïti Site d'information d'Haïti et de la diaspora
Pour écouter l'interview et  lire la suite :  http://tinyurl.com/l7xl3hj

Sauveur Pierre Etienne Leader de l'OPL
Sous les assauts répétés du Journaliste de Tout Haiti Edens Desbas, le leader de l'OPL Sauveur Pierre était finalement obligé de dire clairement ce que tous les analystes politiques avaient compris dans la démarche de sa formation politique que plus d'un avait qualifié de " laloz " devant les dérives constatées du régime Martelly-Lamothe.

L'OPL devient donc un allié de fait du régime tete Kale

Avant cette interview, à chaque fois qu'on lui demandait de préciser sa position le leader de l'OPL a développé une stratégie qui consiste à fuir les questions et de tout ramener à des attaques contre le parti Lavalasse. Il trouve toujours un moyen pour ramener toutes ses réponses soit à Préval soit à Aristide alors que les questions étaient posées sur les dérives du régime actuel. Cette attitude du leader de L'OPL avait un effet pervers qui, d'une part, appuyait le régime tete kale en le légitimant et d'autre part le renforçait dans ces dérives car si l'OPL ne voyait pas de problème majeur dans les actions illégales de Martelly donc ce dernier était sur la bonne route.

L'équipe de tête Kale est un moindre mal que Lavalas dixit Sauveur Pierre Etienne

Sauveur Pierre Etienne a finalement déclaré malgré lui, que L'équipe tête Kale est un moindre mal que Lavalas pour justifier la position de l'OPL qui par …..
Pour écouter l'interview et  lire la suite :    http://tinyurl.com/l7xl3hj

Le gouvernement Martelly-Lamothe est ouvert au dialogue. (Cyrus Sibert)

Le gouvernement Martelly-Lamothe est ouvert au dialogue. Le Chef de l'Etat n'entend pas céder à la provocation des professionnels de l'INSTABILITE qui ne voient leur avenir que dans des TRANSITIONS POLITIQUES INCERTAINES, moyen idéal pour s'octroyer des postes au sommet de l'Etat, s'attribuer des franchises douanières et dévaliser les caisses de l'Etat.

Rien de nouveau! Depuis l'investiture du Président Michel Martelly, les CROCODILES DE l'INSTABILITE ne jurent que par le renversement du Président élu. Depuis 2 ans, chaque semaine, il y a une proposition de "mis en accusation" du Chef de l'Etat. Ces stratèges de l'INSTABILITE ont encouragé les parlementaires à ne pas désigner leurs représentants au sein du Conseil Electoral Provisoire CT-CEP en leur promettant une mobilisation générale pour renverser le Président élu Michel Martelly. La demande, adressée constitutionnellement au Parlement, de désigner 3 représentants au Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanent (CT-CEP) est restée 7 mois sans réponse.  

Il est clair que le problème d'une grande majorité de politiciens véreux d'Haiti est l'incapacité de mener une vie de luxe en dehors de l'Etat. Trop occupé à développer des programmes socio-économiques en faveur du peuple haïtien, le gouvernement en place n'a pas de stratégie pour enrichir les politiciens traditionnels au détriment de l'Etat et du peuple. Il n'y a plus de programme pour ces politiciens habitués au "QUI PERD, GAGNE" qui refusent de moderniser leur parti politique, qui réalisent des scores ne dépassant pas 0.% lors des élections, mais se croient assez coquins pour nuire le pouvoir en place et renverser les dirigeants élus. Leur stratégie consistant à utiliser des techniques terroristes, des actes de sabotage appuyés par une campagne médiatique de mensonges et de diffamations, est mise à mal par l'omni présence du Président Martelly sur tous les fronts au coté de la population, les médias sociaux qui offrent d'autres sources d'information au peuple et par l'intense communication du pouvoir en place.   

L'argent alloué aux étudiants, aux femmes des quartiers pauvres et aux paysans, était dans le temps mis au service de ces politiciens rétrogrades. C'est normal qu'ils attaquent le pouvoir en place. Mais, le Président Martelly ne commettra pas l'erreur de Duvalier ni d'Aristide de répondre aux attaques par la violence. Il sera toujours disposé à dialoguer dans la paix et le respect mutuel. 

Plus d'échappatoire pour ces politiciens traditionnels! La voie tracée: le dialogue dans le respect des lois, les élections, le choix du peuple haïtien et la démocratie se renforce. 

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti

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"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Quid de fonds collectés par l'opposition haïtienne en faveur des sinistrés des inondations de novembre 2012 ????

Quid de fonds collectés par l'opposition haïtienne en faveur des sinistrés des inondations de novembre 2012 dans la ville du Cap-Haitien et du Nord en général? Où sont passés les millions de gourdes et les biens collectés sur Radio Caraïbes en faveur du peuple? 
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Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Cap-H-Pédophile : Le Prêtre arrêté en flagrant délit, libéré pour 3000 $ U.S.

Frandy Javel est le nom d'un prêtre catholique haïtien, membre d'une congrégation religieuse en République Dominicaine, qui a été arrêté dans la soirée du mercredi 21 aout 2013 (dernier), en flagrant délit de relation sexuelle avec un jeune garçon de 17 ans, sur le boulevard de la ville du Cap-Haitien. 

Selon les déclarations du jeune homme, le père Frandy Javel a fait sa connaissance sur Facebook.

Le prêtre qui a été placé en garde à vue et dont le dossier était instruit au Bureau Départemental de la Police Judiciaire (SDPJ), a été relâché par Me Luc André, l'un des substituts du Commissaire du gouvernement au Cap-Haitien. Dans la ville, on parle d'un pot de vin de 3,000 dollars américains.
Un nouveau scandale qui démontre le niveau de corruption au Parquet de la 2e ville du Pays. 

Si, pour le moment, on ne peut rien reprocher au Chef du Parquet Me Jacquelin Tadéus, pas une semaine sans que des justiciables ne rapportent des manoeuvres illégales et corrompues de Juges de paix et de Substituts du Commissaire du Gouvernement qui se livrent à une véritable campagne de rançonnement.

Le Ministère de la Justice, l'ULCC (Unité de Lutte contre la Corruption) et surtout le CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) sont invités à faire la lumière sur cette décision qui a permis de remettre en liberté un pédophile international de l'Eglise catholique spécialisé dans la recherche de jeunes mineurs à partir des réseaux sociaux Facebook, Twitter…

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle, Cap-Haitien, Haiti
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"You can fool some people sometimes, But you can't fool all the people all the time."
 (Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Haiti - Sénat : Le doute, profitable aux accusés, majoritaire au Sénat. (Cyrus Sibert)

La majorité des sénateurs doute du sérieux du rapport sur la mort du Juge Jean Serge Joseph. 9 Sénateurs se sont abstenus contre 7 Sénateurs qui ont voté en faveur du Rapport de la Commission Sénatoriale d'Enquête. Malgré, le coup de force des 5 Sénateurs Lavalas pour obtenir un vote favorable à la destitution du Chef de l'Etat, l'abstention est majoritaire. 

Si, dans le doute on s'abstient, l'abstention majoritaire prouve qu'il y a un DOUTE PERSISTANT qui profite aux accusés Michel Martelly (Président) , Laurent Lamothe (Premier Ministre) et Jean Rénel Sanon (Ministre de la justice). 

Seuls des irresponsables peuvent soutenir l'idée de destituer un Chef d'Etat sur la base d'allégations fantaisistes. Les affairistes de l'opposition n'ont aucun intérêt dans la stabilité, mais plutôt dans l'instabilité productrice de TRANSITIONS et de RENTES.

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti
 
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jeudi 26 septembre 2013

Haiti, sa classe politique et la dictature perdue !!!

Orphelins de dictature, sans aucune preuve, les "retardés-politiques" voient en Président Martelly un dictateur. Une réalité qui ne correspond pas à la réalité interne et externe d'Haiti, mais véhiculée par de vrais schizophrènes incapables d'évoluer en démocratie c'est-a-dire : 
1- moderniser les organisations politiques et de la société civile (le projet de Grand Parti Social démocrate de Gérard Pierre-Charles ou le projet de Grand Front Centre droit de Hubert DeRonceray); 
2- faire des sondages pour comprendre les préoccupations de la population; 
3- former des jeunes cadres politiques (comme Gérard Pierre-Charles le faisait au niveau du CRESFED); 
4- construire une plate-forme conforme aux préoccupations des masses populaires; 
5- faciliter l'émergence de jeunes dans des postes de responsabilité et électifs i.e. organiser des compétitions à l'intérieur des partis; 
6- préserver la stabilité et la paix pour le développement socioéconomique. 
 
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mercredi 25 septembre 2013

Le Premier ministre Laurent Lamothe à Clinton Globa Initiaive

Le Premier ministre Laurent Lamothe à Clinton Globa Initiaive

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) dixit Abraham Lincoln.

#Haiti : Victoire du #terrorisme au Sénat de la République.

  • #Haiti - Vote en faveur de la mise en accusation du Président #Martelly : Des menaces #terroristes auraient poussé la majorité des Sénateurs à l'abstention.
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Des Sénateurs haitiens, tentés par le terrorisme..

#Haiti: Sénateurs sortants sombrent ds le #terrorisme "Assassiner des membres du #CEP non désignés par l'Exécutif pr bloquer les élections"
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Des menaces auraient poussé la majorité des Sénateurs à l'abstention.

Haiti La justice doit enquêter sur les menaces qui ont poussé la majorité des Sénateurs à s'abstenir lors du vote sur la mort du Juge Joseph 
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