lundi 13 janvier 2014
Séance d'ouverture de la 1ere session ordinaire de l'année legislative 2014.
dimanche 12 janvier 2014
Sophia Martelly, N’ayez pas peur.--
Mme Sophia Martelly tient auprès de son mari une place de choix. Elle représente comme pour tout homme politique une présence, un sourire, et tout simplement une épaule. C'est pourquoi, délégant a sa compagne un peu de ses prérogatives, le Président de la République lui laisse certaines initiatives qui portent une touche de féminité. C'est la toute la différence.
Mme Martelly veut se pencher sur l'enfance nécessiteuse et les mères seules et affamées. Mme Martelly tient à apporter un sourire aux visages qui en ont besoin. Elle sait comment combler le vide la ou il existe, surtout dans les foyers et le cœur des déshérités.
Voila pourquoi nous nous insurgeons contre les sorties intempestives et les diatribes de ces hommes de loi, partisans de l’opposition et la discorde qui en veulent a la première dame. Partout, sur notre planète, les premières dames accompagnent et complètent l'action de leurs maris, pourquoi pas en Haïti?
Mme Martelly, forte d'une conscience tranquille et avec un cœur léger, peut poursuivre son action qui est philanthropie et volonté d'entraide. Rien ne fait autant besoin a la société haïtienne déshumanisée par un quart de siècle de grabuge et de paresses gauchisantes. Nous encourageons la première dame à persévérer dans cette voie. Sophia, n’ayez pas peur, après tant de bavures, la société haïtienne a besoin d'un grand coup de balai.
Hélas, ce n'est ni la médiocrité ni le crime qui peuvent apporter le gout de la vie a un pays dont les dirigeants pratiquaient hier encore le terrorisme d'état.
Donc Sophia, La meilleure façon de gommer ces pages, c'est l'action sociale et le souci des autres dont vous vous êtes dévolue à faire régner pour remplacer la terreur.
Rahoul Dupervil
YON TI MOMAN SILANS POU PANSE A 300 MIL FRE AK SE NOU KI PERI 12 JANVYE 2010.
Le Député Bélizaire réclame une enquête sur un achat d'armes ayant trans...
http://www.youtube.com/watch?v=uecR2nChg0k
Haïti - Politique : Des membres du Congrès reconnaissent les progrès réalisés en Haïti
En tant que membres du Groupe de travail Haïti du Congrès, nous réaffirmons notre engagement à la reconstruction et la restauration d'Haïti et à jeter les bases d'un développement équitable et durable pour le peuple haïtien [...]
Grâce à la détermination et au travail acharné du peuple haïtien, ainsi que l'assistance efficace de l'administration Obama et des partenaires internationaux, Haïti a commencé sur le processus de récupération. [...]
De sérieux défis, y compris le déplacement, l'insécurité alimentaire, et le choléra demeurent. Et les autorités américaines peuvent faire mieux. Selon un rapport publié par le 'Accountability Office' du gouvernement, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) en juin 2013, n'a versé que seulement 35% du financement pour la reconstruction Haïti du '2010 Supplemental Appropriations Act'.
Pour répondre à ces préoccupations, la Chambre des représentants américaine a récemment adopté une loi bipartite présenté par la députée Barbara Lee et les membres du Groupe de travail Haïti (CBC Haiti Task Force), le 'Assessing Progress in Haiti Act', qui exige que le Département d'État fournisse des rapports d'étape détaillés tous les six mois jusqu'au 30 Septembre 2016 [...]
Le quatrième anniversaire [...] fournit une occasion de reconnaître les progrès réalisés. C'est aussi un temps pour renouveler nos efforts de reconstruction en Haïti, en insistant sur la responsabilisation, la transparence et la bonne gouvernance. »
Source: HL/ HaïtiLibre
Haïti - Politique : Haïti un lieu de persévérance et d’opportunités
« Nous avons vu le Gouvernement et le peuple d'Haïti persévérer, œuvrer malgré les difficultés, trouver des opportunités et des résultats concrets », a affirmé le Secrétaire général « Aujourd'hui, même s'il reste encore beaucoup à faire, Haïti peut faire montre de résultats concrets et son parcours est une source d'inspiration. »
En œuvrant de concert avec le Gouvernement d'Haïti, les organismes du secteur privé, les partenaires internationaux, les États membres, ainsi que les États observateurs, l'OEA a fourni un appui technique au pays dans des domaines allant, entre autres, de la facilitation du commerce et du développement commercial au tourisme et à l'éducation.
Selon le Secrétaire général adjoint Ramdin, « il faut féliciter le gouvernement pour les progrès accomplis. Il a œuvré de concert avec un large éventail de partenaires à l'échelle internationale, sous-régionale et locale et quatre ans plus tard les intérêts pour les affaires et le développement en Haïti ont augmenté ; les opportunités d'éducation et de formation ont été élargies et pour parler concrètement, plus de 1,3 million d'Haïtiens ont quitté les camps de tentes pour des logements plus sûrs. » ajoutant « Le travail se poursuit pour tous. Haïti a une longue route à parcourir, mais le progrès commence toujours par un petit pas. »
José Miguel Insulza et Albert Ramdin affirment que la stabilité politique, la bonne gouvernance et la démocratie contribueront à la croissance en Haïti « À cet égard, je suis encouragé par les mesures prises par le gouvernement, les organes législatifs et les autres parties prenantes en vue de la tenue dès que possible des élections sénatoriales et locales retardées. L'OEA est prête à aider et à soutenir le processus électoral », a conclu le Secrétaire général de l'OEA.
Source: HL/ HaïtiLibre
LE PAPE FRANCOIS NOMME LE PREMIER CADINAL HAITIEN.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/126183/Mgr-Chibly-Langlois-premier-cardinal-haitien.html
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Mgr Chibli Langlois, Évêque des Cayes, Président de la Conférence Episcopale d'Haïti.
Il est âgé de 55 ans.
Le 22 Février 2014 au Vatican aura lieu la cérémonie de la confirmation de la création de 16 nouveaux Cardinaux Electeurs c'est-à-dire qui participeront à l'élection du prochain Pape. Ces nouveaux Cardinaux ont été choisis de l'Amérique Latine, du Canada, de L'Afrique, et de l'Europe par le Pape François. Mgr Chibli Langlois d'Haïti est l’un d’entre eux.
samedi 11 janvier 2014
Lamothe: Haiti rebounding from devastating earthquake.--
By Jacqueline Charles
jcharles@MiamiHerald.com
PORT-AU-PRINCE -- Four years after a major earthquake buried Haiti's capital and left enough rubble to fill five super domes, the country is slowly rising from tragedy. Tens of thousands of people have been relocated from camps that once housed 1.5 million.
But many challenges remain. Billions of promised aid remain outstanding, the country continues to be heavily reliant on discounted oil from Venezuelan and negotiations continue with neighboring Dominican Republic over trade imbalances and a controversial constitutional court ruling on citizenship for Haitians.
On the eve of the Jan. 12, 2010 earthquake's anniversary, Prime Minister Laurent Lamothe, at the helm of the government for the past 18 months, talked with the Miami Herald about reconstructing a country on a shoe-string and other challenges.
Q: Four years after the disaster, where is Haiti?
A: I believe Haiti is a better place today, simply because we were focused on the people's plight, especially the people living underneath the tents. It was important for us to relocate them.
Q: Define post-quake Haiti today?
A: The country is in the midst of being reconstructed. We have seven ministries that are going up. We have a new parliament that's slowly going up. We have a country that's starting to believe that we can get back on our feet. We're starting to believe in ourselves that it can happen, and this, four years ago, was difficult because of the despair, the harsh situation. It was almost Armageddon.
Q: And today?
A: There is hope, and today we continue to build a society where Haitians can be proud. This is not an easy task, but we're doing our very best, under some very, very difficult circumstances.
Q: What are some specific projects people can see today?
A: Out of 3,000 social housing, we have 1,500 that were inaugurated. We have over 300 kilometers (186 miles) of roads that have been paved throughout the country. We have 10 new hurricane shelters that we are putting up. We have a new center for children, children who were on the streets. We have five new airports that are being either refurbished or built from scratch; two new ports...We are also focused on renovating neighborhoods. We've done 3,500 homes renovated in Jalousie neighborhood. In total throughout the country, we have over 5,000 homes that have been done.
Q: Jalousie has received a lot of attention — and some criticism — because of the government's recent face-lift. Homes have been painted in psychedelic colors. But it isn't just a paint job.
A: We paved 2.5 kilometers (1.5 miles) of road within the neighborhood. We put over 100 solar lamps for the people. We're doing a community health center, so it's a significant project.
Q: What are some other projects outside of Jalousie?
A: We have seven hospitals, 46 health centers, 191 communal (community-based) projects that went up last year. We are redoing two cultural centers; 22 sports stadiums throughout the country, of which eight of them are already done; 14 are under construction. Those of course are constructions that are needed for the country. We have so much more to do, but we have little means, and such little time to do it.
Q: How are the projects being paid for?
A: The small-, mid- to large-scale developments — those are mostly financed by Petrocaribe (Venezuelan oil program) and the public treasury. There is a lot that is also being financed by international cooperation.
Q: Is Venezuela providing any other assistance?
A: Besides Petrocaribe, the government of Venezuela is investing over $300 million in social housing, the civil registry, the music school and different other infrastructure, a hospital and other projects.
Q: Given the speculation about the future of Petrocaribe, what will happen if the discounted oil program goes away tomorrow? Does Haiti have a contingency plan?
A: The indications that we have is that Petrocaribe is being enhanced, an expansion of the agreement. If Petrocaribe were to go away, and we hope that it doesn't, we have our public investment budget that is significantly less than what Petrocaribe brings us, but it's something we can depend on for development. We have the World Bank, we have the IDB, we have USAID.
Q: How does Haiti plan to repay its debt to Venezuela?
A: They are allowing us to develop our agricultural sector, develop local production that they will purchase back from us.
Q: Your government has been criticized for the lack of transparency, with Petrocaribe being one of the main examples.
A: It is as transparent as it can be. Every single expense is posted, and every single dollar can be traced and singled out. This is a model we want others to replicate, where the funds go directly to the government and then we see what can be done with the funds. This is a model that we are preaching to others — to trust us, give us the benefit of the doubt, like Venezuela has done, so that we can move forward and rebuild this country.
Q: What other economic projects are in the works?
A: Haiti is looking at diversifying our sectors. We are building a new industrial park, for example, in the north of Port-au-Prince. The idea here is we have a huge amount of unemployment and we need to create jobs... It's been a challenge for every single government that has been in charge of the country. It's a challenge today, but it's one that we feel that we can meet.
Q: Caracol Industrial Park in the north is a $300 million post-quake investment that has been slow to attract the jobs and investments many had hoped.
A: We're looking at the ways and means to reinforce Caracol by fixing the port, by having sea access for goods to move; right now, they are going to the border; it's a difficult process. That also does not favor the growth of Caracol. Right now we have completed the runway of the airport of Cap-Haitien. That has taken longer than expected. We are finishing a temporary terminal so that we can access commercial airlines going straight to Cap-Haitien. That will help Caracol, along with the seaport.
Q: What is your assessment of the international community?
A: The international community has done a very good job in helping Haiti throughout the emergency period. A better job has to be done, however, for the second part because the first phase, the emergency phase is done... We have several billion that are still undisbursed that could be used to build hospitals; build, fix schools.
Q: How is your government putting Haiti on the path to sustainable development?
A: We need to continue with improving the security of the country, the ease of doing business so companies can see Haiti as an investment place and come with hard capital. One of the issues we are having is there has been a lack of trust in Haiti's stability and development.
Q: What are you doing to attract more businesses?
A: We have two laws in parliamet and also we are finalizing the reforms in the mining sector.
CAMPS
Q: Despite the progress in relocating people out of camps, the government continues to be criticized for forced evictions. What's the policy on evictions?
A: It's relocation that's done in a consensual way, a dignified way. Unfortunately, a lot of those camps are on private land. Sometimes the private owner, although we speak to them and try to appeal to their humanitarian side, go through the judicial system to get evictions; if they get the eviction notice, they enforce it with judicial assistance.
Q: But how sustainable are these camp relocations under the 16/6 housing program?
A: This is a huge undertaking as it is today, but it's worked so far in what it has done. We need to do more. This relocation has been a model also of cooperation between donors and the country in order to show that can work. When the donor community and Haitian people work together, we can bring relief to the people. This has been an incredible challenge. We are trying to do wonders with almost nothing.
Dominican Republic
Q: Why hasn't the Haitian government been more public on the Dominican Republic's ruling denying citizenship to Haitians?
A: The government has been very active in solving that issue in a diplomatic way. Haiti and the Dominican Republic are the only two republics that are sharing an island, so we have a unique situation with the Dominican Republic. We managed to have opened a dialogue as the only way to come to grips with the big issues that were affecting the country for the past 50 years. We made it public, our feelings toward this ruling: it was unacceptable, inhumane and steps needed to be taken to address it. However, we had to do it in a certain way to make sure it was a sustainable and successful strategy.
Q: How were the recent talks between Haitian and Dominican officials on the nationality ruling?
A: It was one where it was open, it was frank, it was direct. We put the issues on the table... Our intention is to leave no one behind, whether it's Haitian temporary workers or Dominicans of Haitian descent.... This is what we discussed with them, and this is what we feel we advanced on many fronts.
Q: Why doesn't the declaration issued after the meeting mention the nationality ruling?
A: This is the first dialogue of many others coming. We all know what the ruling says, and we all know that its an unacceptable ruling. We needed to focus on the next steps, the solutions and the steps that would be taken in order to come to a solution. It shows a willingness, it shows the clear intention of moving toward coming to support and aid of those of Haitian origin.
PEACEKEEPERS
Q: If MINUSTAH (United Nations force) leaves tomorrow, is Haiti prepared to secure itself?
A: It's a work in progress. We are reinforcing the police, we are not done with it yet. We want to bring it to 15,000 officers; we have 11,000 now. MINUSTAH is doing an important job. They're here and they are providing security to the country. Haiti is a safer place with MINUSTAH here. We know MINUSTAH is not going to be here indefinitely. The more we build up our forces, the more MINUSTAH builds down.
POLITICS
Q: Can Haitians expect legislative and local elections this year?
A: I said the year 2014 would be an electoral year. We have managed to publish the electoral law, which clears the way for elections to happen in the country. We opened a dialogue with the different political groups under the auspices of the Catholic Church. Then again it's time for Haitians, between Haitian politicians the government, civil society — let's put the real issues on the table and let's discuss them. We are a democracy, a vibrant one. We believe in elections and we want to see them happen as soon as possible.
Q: And your political future? Are you a presidential candidate?
A: I am not a presidential candidate. I am prime minister of Haiti.
Q: And how has that been?
A: My focus was helping the neediest and the poorest of this society. When I look at what we've done in 18 months, there is a glimmer of hope for tomorrow and I want to build on that.
Read more here: http://www.miamiherald.com/2014/01/11/3865391/lamothe-haiti-rebounding-from.html#storylink=cpy
Haïti élue Vice-présidente du Conseil d'Administration de l'UNICEF pour 2014
Haiti-Reconstruction: Le gouvernement satisfait de son bilan annuel
Haiti-Reconstruction
Jean Jacques Augustin
Jocelyn Belfort
jbelfort@lenouvelliste.com
Séisme du 12 janvier : Note de l'Ambassade d'Haiti au Mexique.
QUATRIEME ANNIVERSAIRE DU SEISME DU 12 JANVIER 2010 COMMUNICATION A LA COMMUNAUTE HAITIENNE ETABLIE AU MEXIQUE.-
Votre mission diplomatique saisit l'occasion pour saluer la mémoire des nombreux disparus tout en renouvelant sa sympathie à toutes les victimes qui ont survécu, aux parents des victimes, et à tous les haïtiens qui ont souffert et continuent de souffrir après cette tragédie.
NEW YORK TIMES : Haiti.. It notes some positive changes.
JAN. 10, 2014
[It notes some positive changes. More than three-fourths of young children are now in primary school, up from about half. Cholera deaths are down, as is the number of homeless quake survivors. The population in the camps reportedly fell to 172,000 last year, from a peak of 1.5 million who were without shelter just after the quake in 2010.]
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Four years after the earthquake, Haiti is a fragile, largely forgotten country. It's possible that some natural or man-made crisis this year could push it back into the headlines. But sustained attention, with the kind of support from outside that Haiti still needs to rebuild and become more self-sufficient, is mostly gone.
The United Nations says as much in a recently published Humanitarian Action Plan for Haiti that strives for an ambitious and hopeful tone but mostly sounds forlorn. It notes some positive changes. More than three-fourths of young children are now in primary school, up from about half. Cholera deaths are down, as is the number of homeless quake survivors. The population in the camps reportedly fell to 172,000 last year, from a peak of 1.5 million who were without shelter just after the quake in 2010.
But such hopeful signs are easily displaced by other dreary facts. Humanitarian aid is petering out as agencies leave and money dries up. The decline means Haiti's partners should be stepping up development efforts, to put the country on a sustainable recovery path, but that isn't happening. Meanwhile, Haiti still has half the world's cholera cases, as the United Nations — whose troops caused the epidemic — is battling it with an underfinanced eradication plan.
For all the talk — and the $14 billion pledged by governments the world over since Jan. 12, 2010 — what is there to show? The grand total of new homes built in four years since the quake is dismally low: 7,515. The signature American-led redevelopment project — an industrial park in Caracol, on Haiti's north coast, which was supposed to create as many as 60,000 jobs — had created 2,590 at the end of 2013. Workers' rights advocates reported last fall that garment factories at Caracol and elsewhere routinely violate Haitian minimum-wage laws and pay most workers too little to live on.
The new United Nations action plan lacks the loftiness of previous development proposals, but it focuses on four critical, and surely achievable, goals: housing the homeless, reducing cholera, feeding 600,000 "food insecure" Haitians and strengthening national institutions. Financing it for one year will take $169 million.
The United States should stick to its commitments to Haiti, with a particular focus on building and repairing housing (permanent homes, not temporary shelters), supporting agriculture and building the capacity of the Haitian government and local businesses and organizations. Data from the United States Agency for International Development show that barely 5 percent of its financing for projects in Haiti in 2012 went to Haitian-led institutions; that is not good enough.
It would help, meanwhile, to have a better idea of what's going on. A bill, the Assessing Progress in Haiti Act, would require more detail and transparency from the State Department in reporting to Congress how humanitarian and development money is spent. The bill, sponsored by Representative Barbara Lee, a California Democrat, passed the House with bipartisan support; the Senate should follow suit.
The United Nations plan notes that "the slightest shock" to Haiti could send it into another round of misery and death. It is a country still in the grips of an emergency, even though beyond its shores, nobody seems to remember.
http://www.nytimes.com/2014/01/11/opinion/haiti-unfinished-and-forsaken.html?emc=eta1&_r=0
vendredi 10 janvier 2014
Chak moun invite 5 MOUN SOU GROUPE FACEBOOK RESEAUCITADELLE.
Chak moun invite 5 MOUN SOU GROUPE FACEBOOK RESEAUCITADELLE. https://www.facebook.com/groups/reseaucitadelle/members/. Li lè li tan pou gwoup la guen 100 mil moun.
L’Affaire Perlitz risque de mettre à nu un réseau complexe d’activités pédophiles en Haïti.--
Cap-Haitien, le 14 Octobre 2009
Chers lecteurs,
L'Affaire Douglas Perlitz risque de mettre à nu un réseau complexe d'activités pédophiles en Haïti qui utilise l'Eglise Catholique Haïtienne pour mieux cacher ses opérations.
Réseau Citadelle partage avec le public cette correspondance privée de Paul Kendrick, défenseur des enfants victimes des abus sexuels par des imposteurs qui utilisent la foi pour mieux attaquer leur proies. Depuis 2005, Kendrick et David Clohessy avait signalé cette possibilité aux autorités haïtiennes dont le Ministre Bernard Gousse.
A RESEAU CITADELLE nous avons été contactés par Kendrick en 2008. Il voulait prendre connaissance des informations dont nous disposions pour comparer et parfaire ses convictions sur la situation en Haïti. Dans la lettre que vous allez lire en anglais, Ron Voss, ancien prêtre catholique, l'un des pédophiles réside aux Bahamas. Perlitz se rendait souvent aux Bahamas. Il a pris refuge dans ce pays après les premières dénonciations de Cyrus Sibert -RESEAU CITADELLE.
Un réseau de pédophiles basé aux Etats-Unis et opérant dans la caraïbe, tel est l'adversaire auquel les enfants de rue de la ville du Cap-Haitien auront à faire face.
Nous comprenons mieux aujourd'hui le comportement de ces enquêteurs de CRS (Catholique Reliefs Service).
Lisez:
1 - Cap-Haitien : Des enfants de rue condamnés à l'exploitation sexuelle.
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/02/cap-haitien-des-enfants-de-rue.html
2 - Pétition en faveur des victimes de la pédophilie au Cap-Haitien.
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/10/petition-en-faveur-des-victimes-de-la.html
Les enjeux sont de taille. Les menaces sont sérieuses. Que le ciel nous soit en aide.
La bataille continue !
Cyrus Sibert
P.o.Box 242,
reseaucitadelle@yahoo.fr, souvenirfm@yahoo.fr
Tel: 509-3686-9669 / 509-3449-5707
Cap-Haitien, Haiti
http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/
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Cyrus,
You would not believe the amount of resistance David Clohessy and I encountered when we first called attention to former Catholic priest, Ron Voss. Voss fled to Haiti in the mid-eighties when allegations of child sex abuse against him first surfaced.
By coincidence, it was Doug Perlitz who recommended I contact Voss. During my first trip to Haiti in April 2003, I was focused on establishing a partnership between my Cathedral parish in Maine and the Cathedral parish in Cap Haitian. When I met with Doug for lunch, he told me that Ron Voss was the contact person in Port au Prince for the Parish Twinning Program of the Americas.
At a later date, I sent an email to Doug and asked him if he had known that Voss was an admitted child molester. I received a one word response, "No."
Soon after we wrote this letter to the Minister of Justice, Voss fled Haiti for political reasons. He now resides in the Bahamas.
Paul
The Survivors Network of those Abused by Priests
SNAP Press ReleaseGiving Voice to Victims
For Immediate Release:Friday, February 25, 2005
For more information:David Clohessy of St. Louis, SNAP National Director 314 566-9790
Paul Kendrick of Portland Maine, VOTF 207 838-6985
Sex Abuse Victims Urge Haitian Government To Investigate Ex-Priest
He's Admitted Molesting "Many Boys" in US Former Cleric Questioned in Recent Massive Jail Break But Group Says Officials Should Also Look Into Possible Sex Crimes
A support group for clergy sex abuse victims is asking Haitian government officials to broaden their investigation of a former Catholic priest to include the possible sexual abuse of children. The ex-cleric was questioned earlier this week about his alleged involvement in a jailbreak of some 500 prisoners.
The defrocked Indiana priest, Ron Voss, admitted in 1997: "My sins are too numerous to detail, but the most grievous gather around the sexual abuse of many adolescent boys, including some minors."
http://www.kansascity.com/mld/kansascity/news/nation/10984138.htm
Voss was interviewed earlier this week by Haitian Minister of Justice Bernard Gousse in connection with an escape last Saturday by inmates at a Port-au-Prince prison.
Voss has been director of Visitation House in Port-au-Prince for almost fifteen years.
Visitation House provides lodging for visitors to Haiti. It is often the base for volunteers from U.S. churches and other groups that work in Haiti's slums or interior. Voss constructed a soccer field behind Visitation House for use by area youth.
"Unsuspecting American tourists and Catholic volunteers have stayed with Voss for years,' said David Clohessy, SNAP's national director. "But we're equally concerned about the safety and welfare of especially vulnerable Haitian children that Voss might have sexually assaulted.'
In a letter to Haitian Minister of Justice Gousse, Clohessy and another activist urged that announcements about Voss' criminal behavior be made public and that any possible victims or witnesses are urged to come forward.
"What are the odds that an admitted serial child molester is magically cured of compulsive sexual urges simply because he moves overseas?" asked Paul Kendrick of Portland Maine. Kendrick, the founder of Maine Voice of the Faithful, has done volunteer work in Haiti. "We'd all love to believe such miracles happen. But that would be playing Russian roulette with the emotional, spiritual and physical safety of kids."
Both Clohessy and Kendrick stressed that they have no idea whether Voss was involved in the jailbreak.
"In fact, we strongly urge government officials to do as we do in America - assume Voss is innocent until proven guilty," said Clohessy. "Our request has nothing to do with Voss' political activities. We just want to make sure children are safe. If they have been hurt, we want them to get help."
A copy of the letter, sent today to Haitian officials via fax, is below:
February 25, 2005 M. Bernard GousseMinister of Justice and Public Safety9 Ave. Charles SumnerPort-au-Prince, Haitic/o Embassy of the Republic of Haiti - Washington, DCFax 202 745-7215
Dear Minister Gousse,
We urge you to begin an investigation into whether Haitian children may have been sexually abused by Ron Voss, Director of Visitation House in Port au Prince. Voss, a fomer Catholic priest, has admitted to sexually abusing "many adolescent boys including some minors" while working as a priest in Indiana.
Voss' move to Haiti resembles a pattern recently exposed by the Dallas Morning News. That newspaper documented how accused priests frequently move or are transferred overseas -- often to Third World countries where underfunded law enforcement may be less vigorous and children in poverty may be more vulnerable.
We urge you to publicize Voss' history of child abuse. Please publicly urge anyone who has experienced sexual abuse by Voss to report the crimes to public authorities. Please urge anyone who has witnessed or suspected that Voss has abused children to report this to police and prosecutors immediately.
In many Haitian families, there is only one parent. There is little or no work. Thousands upon thousands of children roam the streets. It is estimated that up to 10% of Haitian children are sold into slavery. Educational, cultural and financial gaps are even more pronounced in Haiti, which make abuse more likely and makes detecting and punishing offenders less likely.
Voss currently serves as the Director of the Parish Twinning Program of the Americas' (PTPA) Visitation House in Port au Prince. He is a former Vice-President of PTPA's Board of Directors. Visitation House is a place where hundreds of Catholic parishioners have stayed when they pass through or work in Port au Prince.
In Haiti, Voss has the same access to children as anyone else. In fact, he is seen by some as a local hero of sorts. However, in a 1997 interview conducted by The Indianapolis Star, Dr. Frederick Berlin of the Johns Hopkins National Institute for the Study, Prevention, and Treatment of Sexual Trauma stated that a man with Voss' history should "not be somewhere else where vulnerable youngsters can be victimized by him. Kids are just as important in Haiti as they are in a hometown of Indiana."
Thank you.
Paul Kendrick
Co-founder, Maine Voice of the FaithfulPortland, Maine(207) 838-1319 David ClohessyNational Director, SNAPSurvivors Network of those Abused by PriestsSt. Louis MO 63143314 566 9790 cell, 314 645 5915
http://www.snapnetwork.org/snap_press_releases/2005_press_releases/022505_priest_in_haiti.htm
Relations haïtiano-dominicaines - Ouanaminthe ou le rétablissement de la balance commerciale entre Haïti et la République dominicaine ?
Le Nouvelliste | Publié le : 09 janvier 2014
Les représentants du gouvernement haïtien ont fait feu de tout bois à Ouanaminthe le mardi 7 janvier dernier lors de la reprise du dialogue – entre Haïti et la République dominicaine – initié par les chefs d'Etat des deux pays, Michel Martelly et Danilo Medina, à Caracas, au moment du deuxième sommet spécial ALBA-PETROCARIBE. Une bonne partie des négociations a été consacrée à la question migratoire. Néanmoins, celle-ci n'a pas fait de l'ombre à la question cruciale des relations commerciales entre les deux nations se partageant l'île. A en croire le ministre du Commerce et de l'Industrie également ministre a. i. de l'Economie et des Finances, Wilson Laleau, qui faisait partie de la délégation haïtienne, une voie de communication vient d'être ouverte entre les deux pays.
Un aperçu du paysage frontalier à partir de Ouanaminthe
Les autorités de Port-au-Prince et celles de Santo Domingo ont décidé de vider leurs contentieux et d'aborder les questions qui, en temps ordinaire, fâchent. En toute sincérité et dans le respect mutuel. Les négociations ont duré environ trois heures. Trois heures au cours desquelles la partie haïtienne s'est attelée à défendre ses positions et obtenir des garanties du camp dominicain sur un ensemble de questions sensibles et vitales. Le cahier des charges haïtien était bien pourvu et la délégation était bien décidée à ne pas céder du terrain au camp dominicain.
Quoique l'intégralité de la rencontre se soit déroulée à huis clos, une source bien informée et qui a pris part aux négociations a révélé à la rédaction du Nouvelliste quelques points à l'ordre du jour, concernant les relations commerciales entre les deux pays, présentés et défendus par le ministre haïtien du Commerce et de l'Industrie, M. Wilson Laleau. La contrebande, les questions tarifaires, la coopération douanière, la standardisation des produits, la réglementation des marchés frontaliers font, entre autres, partie de ces points longuement discutés au cours de cette rencontre. La partie haïtienne n'est pas rentrée les mains vides puisque la déclaration conjointe – lue plus de trois heures après la fin de la séance des négociations – rapporte que « sur les questions relatives à la pérennisation, à l'harmonie et au bon fonctionnement des échanges commerciaux au niveau de la frontière, les deux pays ont réaffirmé leur volonté d'organiser et de régulariser les marchés binationaux. […] En ce sens, la République dominicaine a offert sa collaboration totale à la République d'Haïti en matière de douane. » Actuellement, la contrebande, évaluée à plus de 250 millions de dollars américains annuellement, constitue un manque à gagner pour le Trésor public et l'un des principaux obstacles à l'emploi.
La collaboration douanière entre les deux pays aura pour effet de renforcer la sécurité autour des quatre postes de contrôle officiels en attendant de pouvoir mieux contrôler la frontière (étendue sur environ 350km) qui compte près de 60 points de passage non contrôlés. Selon la source susmentionnée, qui a voulu garder l'anonymat, les deux délégations ont volontiers reconnu la nécessité pour l'Administration générale des douanes des deux pays de travailler de concert sur la sécurisation des points de passage sur la frontière et de parvenir à un accord sur l'organisation des marchés le long de ladite frontière. D'autres points tout aussi importants ont été débattus au cours de cette rencontre tels que : l'organisation du transport, les Haïtiens travaillant sans couverture sociale sur le territoire dominicain et sans être payés, la livraison de permis de travail, la création d'emplois sur une base de réciprocité…
Cette notion de réciprocité, tel un leitmotiv, était assez souvent utilisée au cours des négociations. Elle y est insérée dans la déclaration commune au passage suivant : « Les deux gouvernements ont convenu de renforcer les mesures d'échanges commerciaux sur une base de réciprocité pour permettre l'accès de produits sans délai aux deux marchés. » Déjà, au mois de novembre de l'année dernière, lors d'une rencontre entre le Premier ministre Laurent Lamothe – chef de la délégation haïtienne dans les négociations avec la République dominicaine – et des membres du Forum économique du secteur privé, la question du déséquilibre commercial entre Haïti et la République dominicaine a été abordée. En effet, Haïti est le deuxième partenaire de la République dominicaine – derrière les Etats-Unis d'Amérique – avec plus d'un milliard de dollars d'importation et un déficit commercial pour Haïti estimé à 95% de ce montant. Selon Joseph Harold Pierre, professeur d'économie à l'Université Pontificale Mère et Maitresse (PUCAMAIMA et de science politique à l'Université Ibéro-américaine (UNIBE), les relations commerciales entre les deux parties de l'île ont commencé à devenir intenses lors de l'embargo imposé à Haïti après le coup d'Etat de 1991. La République dominicaine était le seul pays où Haïti pouvait s'approvisionner à l'époque.
Depuis lors, la situation a nettement évolué en faveur de la République dominicaine. En 2012, selon le professeur Pierre, les exportations formelles ajoutées aux exportations informelles dominicaines vers Haïti équivalaient à 3.63 fois celles vers le Porto Rico. Ce qui fait d'Haïti le seul pays avec lequel les Dominicains aient une balance commerciale non déficitaire. C'est cette donnée qui, sans doute, a servi de levier lors des négociations afin de permettre à la partie haïtienne d'obtenir certaines avancées sur les questions commerciales, entre autres. A l'issue de la rencontre, le ministre Laleau s'est frotté les mains concernant les garanties obtenues de la délégation dominicaine et a rappelé que « toutes ces questions épineuses ont été abordées cordialement, sans insultes. Nous avons prouvé qu'il était possible de le faire et, ce n'est qu'à ce prix que je peux dire que nous progressons et que nous sommes dans deux pays civilisés. » Les Dominicains consentiraient-ils facilement à rétablir la balance commerciale entre les deux pays jusqu'au point d'atteindre la réciprocité dans les échanges ? Réponse le 3 février prochain en territoire voisin pour jauger la solidité des avancées obtenues par la partie haïtienne le 7 janvier dernier.
Les autorités de Port-au-Prince et celles de Santo Domingo ont décidé de vider leurs contentieux et d'aborder les questions qui, en temps ordinaire, fâchent. En toute sincérité et dans le respect mutuel. Les négociations ont duré environ trois heures. Trois heures au cours desquelles la partie haïtienne s'est attelée à défendre ses positions et obtenir des garanties du camp dominicain sur un ensemble de questions sensibles et vitales. Le cahier des charges haïtien était bien pourvu et la délégation était bien décidée à ne pas céder du terrain au camp dominicain.
Quoique l'intégralité de la rencontre se soit déroulée à huis clos, une source bien informée et qui a pris part aux négociations a révélé à la rédaction du Nouvelliste quelques points à l'ordre du jour, concernant les relations commerciales entre les deux pays, présentés et défendus par le ministre haïtien du Commerce et de l'Industrie, M. Wilson Laleau. La contrebande, les questions tarifaires, la coopération douanière, la standardisation des produits, la réglementation des marchés frontaliers font, entre autres, partie de ces points longuement discutés au cours de cette rencontre. La partie haïtienne n'est pas rentrée les mains vides puisque la déclaration conjointe – lue plus de trois heures après la fin de la séance des négociations – rapporte que « sur les questions relatives à la pérennisation, à l'harmonie et au bon fonctionnement des échanges commerciaux au niveau de la frontière, les deux pays ont réaffirmé leur volonté d'organiser et de régulariser les marchés binationaux. […] En ce sens, la République dominicaine a offert sa collaboration totale à la République d'Haïti en matière de douane. » Actuellement, la contrebande, évaluée à plus de 250 millions de dollars américains annuellement, constitue un manque à gagner pour le Trésor public et l'un des principaux obstacles à l'emploi.
La collaboration douanière entre les deux pays aura pour effet de renforcer la sécurité autour des quatre postes de contrôle officiels en attendant de pouvoir mieux contrôler la frontière (étendue sur environ 350km) qui compte près de 60 points de passage non contrôlés. Selon la source susmentionnée, qui a voulu garder l'anonymat, les deux délégations ont volontiers reconnu la nécessité pour l'Administration générale des douanes des deux pays de travailler de concert sur la sécurisation des points de passage sur la frontière et de parvenir à un accord sur l'organisation des marchés le long de ladite frontière. D'autres points tout aussi importants ont été débattus au cours de cette rencontre tels que : l'organisation du transport, les Haïtiens travaillant sans couverture sociale sur le territoire dominicain et sans être payés, la livraison de permis de travail, la création d'emplois sur une base de réciprocité…
Cette notion de réciprocité, tel un leitmotiv, était assez souvent utilisée au cours des négociations. Elle y est insérée dans la déclaration commune au passage suivant : « Les deux gouvernements ont convenu de renforcer les mesures d'échanges commerciaux sur une base de réciprocité pour permettre l'accès de produits sans délai aux deux marchés. » Déjà, au mois de novembre de l'année dernière, lors d'une rencontre entre le Premier ministre Laurent Lamothe – chef de la délégation haïtienne dans les négociations avec la République dominicaine – et des membres du Forum économique du secteur privé, la question du déséquilibre commercial entre Haïti et la République dominicaine a été abordée. En effet, Haïti est le deuxième partenaire de la République dominicaine – derrière les Etats-Unis d'Amérique – avec plus d'un milliard de dollars d'importation et un déficit commercial pour Haïti estimé à 95% de ce montant. Selon Joseph Harold Pierre, professeur d'économie à l'Université Pontificale Mère et Maitresse (PUCAMAIMA et de science politique à l'Université Ibéro-américaine (UNIBE), les relations commerciales entre les deux parties de l'île ont commencé à devenir intenses lors de l'embargo imposé à Haïti après le coup d'Etat de 1991. La République dominicaine était le seul pays où Haïti pouvait s'approvisionner à l'époque.
Depuis lors, la situation a nettement évolué en faveur de la République dominicaine. En 2012, selon le professeur Pierre, les exportations formelles ajoutées aux exportations informelles dominicaines vers Haïti équivalaient à 3.63 fois celles vers le Porto Rico. Ce qui fait d'Haïti le seul pays avec lequel les Dominicains aient une balance commerciale non déficitaire. C'est cette donnée qui, sans doute, a servi de levier lors des négociations afin de permettre à la partie haïtienne d'obtenir certaines avancées sur les questions commerciales, entre autres. A l'issue de la rencontre, le ministre Laleau s'est frotté les mains concernant les garanties obtenues de la délégation dominicaine et a rappelé que « toutes ces questions épineuses ont été abordées cordialement, sans insultes. Nous avons prouvé qu'il était possible de le faire et, ce n'est qu'à ce prix que je peux dire que nous progressons et que nous sommes dans deux pays civilisés. » Les Dominicains consentiraient-ils facilement à rétablir la balance commerciale entre les deux pays jusqu'au point d'atteindre la réciprocité dans les échanges ? Réponse le 3 février prochain en territoire voisin pour jauger la solidité des avancées obtenues par la partie haïtienne le 7 janvier dernier.