- Le prolongation de mandat des dix sénateurs qui a prit fin le 14 Janvier 2014.
- La publication de la loi électorale malgré les multiples objections notamment l'exclusion de la diaspora et des agents intérimaires
- La publication de la loi sur les partis politiques
- La publication des noms de sept membres de la Cour Supérieure des Comptes dans le Moniteur en attendant la clarification des trois autres noms
- Acceptation de la mise en place d'un gouvernement d'ouverture.
jeudi 20 février 2014
Haiti : Les concessions du pouvoir Exécutif
Haiti : Quel avenir avec une classe politique qui refuse le dialogue & consensus ???
Les concessions du pouvoir Exécutif
- Le prolongation de mandat des dix sénateurs qui a prit fin le 14 Janvier 2014.
- La publication de la loi électorale malgré les multiples objections notamment l'exclusion de la diaspora et des agents intérimaires
- La publication de la loi sur les partis politiques
- La publication des noms de sept membres de la Cour Supérieure des Comptes dans le Moniteur en attendant la clarification des trois autres noms
- Acceptation de la mise en place d'un gouvernement d'ouverture
Tweets : Haïti, Plans spéciaux dans plusieurs régions du pays. Des tweets du 27e Conseil de Gouvernement.--
- Une place publique à Marouge sur l'Ile-de-La-Tortue, un terrain de jeu pour la jeunesse aussi.
- Des actions concrètes seront aussi entreprises pour mettre en valeur le potentiel touristique de l'Ile-de-La-Tortue au bénéfice de ses habitants. La Ministre du Tourisme est en pourparler avec Carnival Cruise qui a déjà effectué des visites de prospection.
- Le Directeur Général de la DGI sera à l'Ile à Vache ce jeudi pour délivrer des titres de propriété aux habitants.
- Plan Spécial Ile-à-Vache: Projets d'équipements sociaux et de rénovation urbaine. 3 projets à inaugurer ce vendredi. D'autres sont en cours.
- Plan Spécial Ile-à-Vache: Projets d'équipements sociaux et de rénovation urbaine. 150 Lampadaires seront installés en attendant la réponse à l'appel d'offres pour l'électrification de l'ile.
- Plan Spécial Ile-à-Vache: Construction d'une route panoramique Est-Ouest, Construction d'un aéoroport international, études en cours.
- Plan Spécial Ile-à-Vache: construction et dragage à Madan Bernard, travaux en cours.
- Plan Spécial Ile-à-Vache: Projets de réhabilitation des mangroves (13 pour cent du territoire). Travaux très avancés.
- Plan Spécial Ile-à-Vache: Pêche et aquaculture en vue de la création d'emplois, projets en attente de signature. Rapport d'avancement attendu pour ce lundi.
- Plan Spécial Ile-à-Vache: Personne ne sera laissé pour compte, il n'y aura pas de déplacement arbitraire. Tout se fera dans le respect de la dignité de chaque citoyen concerné par ce vaste projet de développement.
- Plan Spécial Grand'Anse/Jérémie: Les rues de la ville sont maintenant éclairées.
- Long de 176 mètres, le port de Jérémie, le plus long du pays est en construction et sera fin prêt en Mars 2014.
- Le plus grand centre de formation professionelle du pays est à Jérémie et sera prêt à partir du 21 Mars 2014.
- Plan Spécial Jérémie: 3 Restaurants Communautaires dans les quartiers défavorisés. 5 autres en construction. 500 plats par resto par jour.
- Plan Spécial Jérémie: Construction de 80 kms de route Cayes-Jérémie. 4 ponts de plus de 100 mètres en construction.
- Plan Spécial Jérémie: de nouvelles génératrices et la réparation du réseau de l'EDH permettent une nette amélioration dans le domaine de l'énergie.
- Plan Spécial Jérémie: Des travaux en cours pour la renovation du Fort Lapointe, la plage d'Anse d'Azur, sont en cours.
- Plan Spécial Jérémie: 5 laboratoires informatiques seront installés dans des centres éducatifs.
- Plan Spécial Jérémie: Les travaux de construction du Palais de Justice sont en cours.
- 3 millions de dollars sont disponibles pour la construction de l'aéoroport de Jérémie. L'appel d'offre sera lancé le 26 Mars.
- Plan Spécial Jérémie: 27 kms de rues seront donc asphaltées.
- Plan Spécial La Gonave: 5 ateliers ont été mis en place avec les habitants de l'île en vue de l'élaboration de ce plan spécial.
- Plan Spécial La Gonave: 34 millions de gourdes pour la construction d'un deuxième lycée, un autre est déjà en construction.
- Plan Spécial La Gonave: Ministre M. Felix fait un constat alarmant de la situation générale. Une île trop longtemps délaissée qui a pourtant beaucoup de potentialités.
- Plan Spécial La Gonave: exploration des possibilités de financement de l'industrie de la pêche
- Plan Spécial La Gonave: des démarches en cours pour la reconstruction du Commissariat de l'Anse-à-Galet.
- Plan Spécial #LaGonave: mise en état de fonctionnement des centres de santé. Les démarches sont en cours.
De @LaurentLamothe
Dénationalisation-RD-CIDH - La République dominicaine mise à nu à l'OEA
Le Nouvelliste | Publié le : 19 février 2014
Discrimination, violation du droit à la nationalité, intolérance et incitation à la violence, c’est ce que retient la Commission interaméricaine des droits de l’homme dans son rapport sur la République dominicaine, présenté mercredi au Conseil permanent de l’OEA. Les représentants de plusieurs pays ont une nouvelle fois condamné la décision de la Cour constitutionnelle dominicaine.Juan Manuel Herrera/OEA
Juan Manuel Herrera/OEA
Suite à la demande formulée par la mission permanente de St-Vincent-et-les-Grenadines à l’OEA au nom de la CARICOM, le Conseil permanent de l’Organisation des Etats américains a discuté des observations préliminaires de mission de la CIDH en République dominicaine. En effet, une délégation de la Commission interaméricaine des droits de l’homme a mené une investigation en terre dominicaine du 2 au 5 décembre 2013.
Une privation arbitraire de nationalité Dans le rapport présenté à l’OEA mercredi, la CIDH a fait état de la situation alarmante qui prévaut de l’autre côté de la frontière. « La Commission interaméricaine a reçu pendant sa visite des informations préoccupantes concernant de graves atteintes aux droits à la nationalité, à l’identité, à l’égalité devant la loi et à la non-discrimination. La violation du droit à la nationalité, que la Commission avait observée lors de sa dernière visite qui a eu lieu en 1997, se poursuit, et la situation s’est aggravée en raison de l’arrêt 168/13 de la Cour constitutionnelle», peut-on-lire dans le rapport de la commission.
L’arrêt 168/13, une décision arbitraire et discriminatoire selon la CIDH. « La Commission estime que l’arrêt de la Cour constitutionnelle entraîne une privation arbitraire de la nationalité. Cette décision a un effet discriminatoire, étant donné qu’elle touche principalement les Dominicains d’ascendance haïtienne; qu’elle les prive de la nationalité de façon rétroactive; et qu’elle rend apatrides les personnes qui ne sont considérées comme des ressortissants par aucun Etat, aux termes de sa législation ».
« Nombre de personnes touchées par l’arrêt 168/13 de la Cour constitutionnelle sont des personnes qui sont nées en République dominicaine et qui précédemment ont été reconnues par l’Etat comme étant de nationalité dominicaine, au moyen de l’établissement par les institutions de l’État d’un document faisant foi. Ces personnes ont des liens étroits avec la République dominicaine: elles ont payé des impôts et créé de la richesse, elles ont contribué à la sécurité sociale, elles ont été élevées et instruites dans le pays et elles y ont établi leur cellule familiale. Dans leurs témoignages devant la CIDH, elles ont déclaré avoir un profond sentiment d’identité dominicaine. Comme l’a dit un jeune à Santo Domingo: “je suis né sous le drapeau dominicain et je n’en connais aucun autre”.
Discriminations à multiples niveaux
La visite des experts de la CIDH en territoire dominicain les a permis de découvrir que le niveau de discrimination à laquelle font face les fils des immigrants est très élevé. « La Commission fait observer que la décision 168-13 ne touche pas seulement un nombre élevé de personnes nées en République dominicaine, mais porte aussi atteinte de façon disproportionnée à des personnes déjà sujettes à de multiples formes de discrimination, en particulier fondées sur la race et la pauvreté. Sur ce point, dans son analyse de la situation en République dominicaine en avril 2013 en cours, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale a mentionné trois aspects particulièrement pertinents: la persistance du racisme structurel et de la discrimination fondée sur la couleur et l’origine nationale; le lien entre la pauvreté et le racisme en général; et la ¨négation ferme¨ par l’État de l’existence d’une discrimination raciale, qui constitue un obstacle important à l’exécution de ses obligations internationales ».
Les commissaires de la CIDH se sont aussi rendus dans les bateyes où la situation est de plus en plus alarmante. « La CIDH a visité plusieurs bateyes dans divers endroits du pays et a constaté les conditions de pauvreté, d’exclusion et de discrimination dans lesquelles vivent leurs habitants. La pauvreté touche de façon disproportionnée les personnes d’ascendance haïtienne et cela est en rapport avec les obstacles auxquels elles se heurtent pour obtenir leurs documents d’identité ».
Intolérance et incitation à la violence en république voisine
Mis à part les cas de discrimination raciale, la CIDH a reçu des témoignages concernant de nombreux actes d’agression perpétrés contre les immigrants, les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme depuis la publication de l’arrêt 168-13. « La publication de la décision 168/13 de la Cour constitutionnelle de la République dominicaine du 23 septembre 2013 a suscité dans le pays des réactions défavorables. En particulier, elle a créé un climat hostile à l’encontre des personnes qui ont critiqué cette décision et ont défendu le droit à la nationalité dominicaine des personnes concernées. Selon une information reçue par la Commission interaméricaine, les propos adressés à des journalistes, intellectuels, avocats, hommes politiques, défenseurs des droits de la personne et personnages publics qui ont critiqué cette décision ont atteint des niveaux d’agressivité alarmants. Ces personnes ont été qualifiées de “traîtres à la patrie” et ont fait l’objet de graves menaces sur les réseaux sociaux, de commentaires dans les journaux en ligne et de consignes lors de protestations et de manifestations appelant à donner la “mort aux traîtres”. La Commission interaméricaine se déclare préoccupée par les menaces et propos calomnieux proférés à l’encontre des personnes qui ont exprimé des critiques sur la décision en question ».
Ces révélations faites par la CIDH au Conseil permanent de l’OEA n’ont pas laissé indifférents les représentants de plusieurs pays. La plupart des intervenants ont sévèrement critiqué la démarche de la république voisine et la pressent à revenir sur la décision discriminatoire de la Cour constitutionnelle. Plus impressionnantes étaient les déclarations de la représentante de St Vincent-et-les-Grenadine, Celia A Prince, qui a appelé les Etats membres de l’OEA à éviter « que le continent ne devienne la partie du monde comptant le plus d’apatrides ». L’ambassadrice Celia A Prince, qui avait demandé à l’OEA de diligenter une enquête sur le terrain a insisté sur le caractère discriminatoire de l’arrêt de la Cour constitutionnelle dominicaine.
« La situation qui prévaut actuellement en République dominicaine est loin d’être un dossier bilatéral, concernant uniquement Haïti et la République dominicaine. Cela concerne tous les pays du continent dans la mesure où ça concerne la violation des droits de l’homme », a soutenu le représentant de la Jamaïque, Stephen Charles Vasciannie. Face à ces vives critiques, la représentante de la République dominicaine est montée au créneau pour défendre son pays, rappelant à la salle qu’un processus de dialogue est enclenché entre Haïti et son pays. « Il n’y aura aucune déportation de personnes détenant la citoyenneté dominicaine ». L’Etat dominicain prend les dispositions pour régulariser les étrangers présents sur son territoire », a martelé Mayerlyn Cordero Díaz.
Louis-Joseph Olivier
ljolivier@lenouvelliste.com
Source: Le Nouvelliste
____________________ RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!! "You can fool some people sometimes, But you can't fool all the people all the time." ( Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. ) dixit Abraham Lincoln.
mercredi 19 février 2014
Should Donors Know that Children Have Been Removed from Michael Geilenfeld's Orphanage and Placed in Protective Custody of Haiti Child Welfare Agency?
Ethics and Accountability in NonProfit Sector / Should Donors Know that Children Have Been Removed from Michael Geilenfeld's Orphanage and Placed in Protective Custody of Haiti Child Welfare Agency?
http://www.councilofnonprofits.org/resources/resources-topic/ethics-accountability
___________________________
IGNATIUS GROUP___
CHILD PROTECTION ADVOCATES WANT HEARTS WITH HAITI AND ST. JOSEPH'S ORPHANAGE OFFICIALS TO ANSWER A SIMPLE QUESTION:
ARE MICHAEL GEILENFELD'S THREE ORPHANAGES IN HAITI LICENSED AND ACCREDITED TO LEGALLY OPERATE?
IN A LETTER DATED JANUARY 31, 2014, THE DIRECTOR GENERAL OF IBESR STATED THREE REASONS FOR REMOVING THE MINOR CHILDREN FROM GEILENFELD'S ORPHANAGE TO
"A SAFER SPACE."
1) PERFORMANCE STANDARDS
2) NO LICENSE TO OPERATE
3) PERSISTENT ALLEGATIONS OF ABUSE
ENGLISH TRANSLATION OF MME. VILLEDROUIN'S LETTER (BING TRANSLATOR):
DG/13-14/#
Port au Prince, January 31, 2014
To the Responsibles
Of Orphanage St. Joseph Home for Boys
In its offices
Monsieur/Madame
The Directorate-General of the Institute of Social Welfare and Research (IBESR), following the report of the Services of Social Works dated 25 November 2013 establishing that the children in your custody, in violation of the decrees of 22 December 1971 and November 4, 1983 and persistent allegations of abuse, are in a situation of vulnerability and insecurity.
As a result of this finding of illegality, this failure to comply with performance standards and pending confirmation of these allegations, this Directorate decided to move these children and relocate them in a safer space.
Counting on your cooperation and your understanding, the Directorate-General of the Institute of the Bien - Etre Social and research (IBESR) ask you to receive, Mr / Mrs, (names redacted), distinguished salutatations.
Arielle Jeanty VILLEDROUIN
Director General
________________________
Contenu de la lettre de l'IBESR ordonant la fermeture de l'Orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.-
IBESR/DG/13-14/#
Port-au-Prince, le 31 janvier 2014
Aux Responsables
De l'orphelinat St Joseph's Home for Boys
En ses bureaux
Monsieur/Madame,
La Direction Générale de l'Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR), suite au rapport du Service des Œuvres Sociales en date du 25 novembre 2013 établissant que les enfants placés sous votre garde, en violation des décrets du 22 décembre 1971 et du 4 novembre 1983 et allégations persistantes d'abus, sont dans une situation de vulnérabilité et d'insécurité.
En conséquence, devant ce constat d'illégalité, ce non-respect des normes de fonctionnement et en attendant la confirmation de ces allégations, cette Direction décide de déplacer ces enfants et de les reloger dans un espace plus sécuritaire.
Comptant sur votre collaboration et sur votre compréhension, la Direction Générale de l'Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR) vous prie de recevoir, Monsieur / Madame, ses salutations distinguées.
Arielle Jeanty VILLEDROUIN
Directeur Général
Haiti-Pédophilie-Justice : Plainte formelle de cinq victimes contre Michael Geilenfeld.
[ La plainte que voici avec constitution de partie civile est portée contre Michael Geilenfeld Directeur de l'orphelinat St-Joseph Home for Boys de Delmas 91, Walnes Cangas, assistant directeur à home for boys, Renee Dietrich, directrice de Winds of Hope un autre orphelinat dans le même réseau sis à Fermathe, John Duarte, supporteur financier de Home for Boys, Bill Nathan et Phillip Norris. Aussi, la plainte est portée contre eux pour : abus de confiance, agression sexuelle, viol, sévices corporels, escroquerie, abus d'autorité, abus de drogue et usage illicite de drogues, atteinte à la pudeur et enfin pour traite d'être humain aux fins d'exploitation sexuelle.]
http://www.slideshare.net/reseaucitadelle/haitijustice-plainte-formelle-de-cinq-victimes-contre-michael-geilenfeld
====================================
LE TEXTE INTEGRALE :
Cabinet FLEURANT
54, Avenue lamartinière
Port-au-Prince, Haïti
Phone : 2942-5555
Port-au prince, le 11 février 2014
Me_____________________________
Juge d'instruction de Port-au-Prince
En son Hôtel de Justice,
Monsieur le Juge,
Les sieurs Emile MILLIEN, Sony DESRAZIN, Sean Roubens JEAN SACRA, Jean Rony ST-VICTOR, Jean Dume VIARD, tous propriétaires demeurant et domicilié tant en Haïti qu'à l'étranger respectivement identifiés par les numéros de passeport et Nif et CIN suivant : CG 1952923 ; PP1907645 ; 08-01-99-1981-12-00300 ; 004-865-652-2 , 01-03-99-1979-07-00170 ;007-676-747-2 , 01-01- 99- 1979-05-00185 ; 003-873-329-2 , ayant pour Avocats constitués Mes : Emmanuel JEANTY, et Hérode CHARNEL du barreau du Cap-Haïtien, Me Aviol FLEURANT, Michel Ange ASSE du barreau de Port-au-Prince respectivement identifiés, patentés et imposés aux numéros : 006-570-207-6 , 03-01-99-1974-12-00030, I-3022310, A0518491; 006-651-413-4 ; 03-01-99-1983-05-00034 ; I-2752737 ; 003-611-689-3 ; 1155806 ; 80948031; 001-116-856-2,1321055, 80974726 ;avec élection de domicile au Cabinet FLEURANT sis au : 54 Avenue Lamartinière (Bois Verna), Port-au-Prince, Haïti ;
A L'HONNEUR DE VOUS EXPOSER
1. Identification des parties et mis en contexte
Les requérants étaient confiés aux bons soins Michael Geilenfeld, un missionnaire de nationalité américaine dans son orphelinat St-Joseph Home for Boys situé à Delmas 91. Ils ont tous été soit violés ou tenté d'être violés soit par Monsieur Geilenfeld ou ses cadres supérieurs qui avaient la lourde responsabilité de veiller à la bonne formation des enfants démunis placé sous sa garde. Leur passage dans les orphelinats dirigés par ce bourreau fut un enfer.
Plusieurs artifices furent utilisés par Geilenfeld pour faire taire ses victimes : promesse de les relâcher dans la rue, corruption de mineur, usage de drogues, prison, et tout un réseau qui les décourage sans relâches par tous les moyens de porter plainte contre lui. La justice fut considérée comme la chose appartenant à ce bourreau qui prétexte avoir de l'argent et que tout homme a son prix.
La plainte que voici avec constitution de partie civile est portée contre Michael Geilenfeld Directeur de l'orphelinat St-Joseph Home for Boys de Delmas 91, Walnes Cangas, assistant directeur à home for boys, Renee Dietrich, directrice de Winds of Hope un autre orphelinat dans le même réseau sis à Fermathe, John Duarte, supporteur financier de Home for Boys, Bill Nathan et Phillip Norris. Aussi, la plainte est portée contre eux pour : abus de confiance, agression sexuelle, viol, sévices corporels, escroquerie, abus d'autorité, abus de drogue et usage illicite de drogues, atteinte à la pudeur et enfin pour traite d'être humain aux fins d'exploitation sexuelle ;
Nombreuses personnes peuvent attester la véracité de ces faits qui se sont produits aux orphelinats : Home for boys de Delmas 91 et Winds of hope de Fermathe. Parmi ces témoins on cite dans un premier élan toutes les victimes de cette affaire et dans un deuxième élan les personnes qui suivent : David CADET, Destin JEAN BAPTISTE, Marc Louis, Brunel ainsi connu et Richy Ritz actuellement en détention préventive au Pénitencier National ;
2. Des actes illégaux et attentatoires de Geilenfeld et consorts
Les victimes et témoins sont prêts à venir témoigner au cabinet au moment jugé convenable par le juge d'instruction. Ils présenteront toutes les preuves irréfutables susceptibles à les rendre justice pour tous les actes attentatoires à la liberté sexuelle, de corruption de mineur, de proxénétisme, de traite d'être humains aux fins d'exploitation sexuelle, tentative d'assassinat avec commencement d'exécution, d'usage illicite de drogues et tous autres actes prouvant que Michael Geilenfeld et consorts ont tout manigancé pour obtenir le mutisme des victimes.
Geilenfeld et ses acolytes ont exploité sous plusieurs formes les mineurs qu'il était censé protéger. Il les exploite sexuellement et/ou les confie à d'autres exploiteurs de sa trempe qui parfois viennent au pays, passent un moment à l'orphelinat rien que pour un ébat érotique ou pour des attouchements avec les mineurs masculins. Les enfants sont transformés en prostitués et deviennent des choses appartenant à Geilenfeld : pratique jugée incompatible avec la dignité humaine par les instruments internationaux. Ces orphelins ne pouvaient pas dénoncer les faits car ils sont sans répit menacés par un missionnaire tout puissant, les faisant croire avec ses multiples acolytes tant au niveau des orphelinats qu'ailleurs, qu'il est avec ses gens au dessus de la loi. Certains de ces enfants ont vu le missionnaire falsifiés leurs documents officiels pour les conduire à l'étranger où ils furent violées par ses amis. Aussi, faut-il noter à l'eau forte ici qu'il était un enseignant, il avait de l'autorité sur ces mineurs, un directeur d'un établissement pour jeunes orphelins.
Pour les empêcher de divulguer ces informations gênantes, avilissantes il les drogue, fomente contre eux des complots pour les faire emprisonner [le cas de VIARD une des victimes de dénonciation calomnieuse de la part de Geilenfeld]. Parfois aussi les dirigeants subalternes sont blessés, ou tentés d'être tués dans l'orphelinat [cas de Brunel emprisonné pour avoir tenté de tuer un enfant de l'orphelinat et blessé grièvement un dirigeant]. Ce Brunel sera relâché quelques jours après sous la commande de Geilenfeld. Certains de ces enfants sont encouragés à commettre des crimes par Geilenfeld ce pour les empêcher de l'avilir pour ses actes [le cas de Richy Ritz actuelle écroué au pénitencier national. Il fut arrêté avec en sa possession une arme de policier assassiné par des bandits. Il déclare lors de son arrestation que l'arme est la propriété d'un des dirigeants subalternes de Geilenfeld ]. Un ancien de St-Joseph home for boys, Destin JEAN BAPTISTE, a failli être assassiné à l'arme blanche par les dirigeants de cet orphelinat pour avoir dit qu'il serait en route pour porter plainte contre Geilenfeld. Son agresseur fut arrêté mais relâché quelques jours plus tard sans jugement formel sous les agissements de Geilenfeld.
Souvent il invite les enfants à participé à des cérémonies allant à l'encontre de la foi de ces derniers : enterrement et funérailles solennelle d'un chien nommé Micky. Pourtant, un des enfants mis dans des conditions particulièrement inhumaines puis mort à la suite d'une noyade n'a pas bénéficié de funérailles. Il considère le chien beaucoup plus que le petit haïtien qui fut mort par sa négligence et son imprudence. Car, même malade, souffrant de crise chronique ce malheureux enfant fut forcé de remplir une citerne d'eau provenant d'une source se trouvant à quelques cent mètres de l'orphelinat Winds of hope.
Les victimes requérantes rappellent au juge d'instruction que le groupe Geilenfeld est extrêmement puissant, très corrompu et hautement sanguinaire. Si leur orphelinat fonctionne encore ce n'est qu'en marge de loi puisqu'il n'a aucune autorisation de fonctionner dans le pays. L'Institut du Bien Etre Social [ISBR] lui avait acheminé une correspondance lui demandant formellement de fermer les portes dudit orphelinat en date du 31 janvier 2014 ce en parfaite conformité avec l'arrêté du 22 décembre 1971 sur . De plus, dans la même lettre Mme Arielle Jeanty Vildouin Directrice de l'ISBR a fait mention d'une deuxième raison pour laquelle elle demande la fermeture de l'orphelinat : pour les multiples allégations axées sur la moralité de la conduite des dirigeants de St-Joseph Home for boys de Delmas 91.
Actuellement des jeunes sont devenus sans avenir et sans espoir par la faute des dirigeants de ces orphelinats.
3. Des textes pénaux et coopérations sanctionnant les actes de Michael Geilenfeld et consorts
Que les articles 49, 50, 58, 63, 65, 78, 90 et suivants de la loi du 7 aout 2001 relative au contrôle et à la répression du trafic illicite de drogues appuient les victimes dans leur démarche de voir la justice se pencher, pour cette occasion, en leur faveur après leur long parcours de combattant. Nombreuses sont des victimes qui promettent de rejoindre le mouvement si la justice se montre bienveillante en mettant l'action publique en mouvement contre ce Geilenfeld se vantant d'être intouchable en Haïti.
Qu'en 1949 Haïti a ratifié une convention des Nations Unies dite « Convention pour la répression de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui » établissant que la prostitution est incompatible avec la dignité humaine , demandant à toutes les parties prenantes de punir le proxénétisme, les opérateurs et possesseurs de maisons closes et d'abolir tous les traitements spéciaux d'enregistrement des prostituées.
Que la sécurité des frontières, le trafic de drogues et la traite d'êtres humains ont figuré au nombre des questions prioritaires évoquées lors des entretiens tenu en avril 2013 entre le secrétaire général de l'Interpol M. Ronald K. Noble et le Ministre de la Justice et de la sécurité publique de Haïti, M. Jean Renel Sanon, le Directeur Général de la Police nationale haïtienne, M. Godson Orelus, et le Directeur de l'École de police haïtienne, M. Jean Miguélitte Maxime .
Que l'article 71 de la loi du 7 aout 2001 relative au contrôle et à la répression du trafic illicite de drogues menace : « Les peines prévues par les Articles 47 à 56 sont portées au double lorsque l'auteur de l'infraction :
• Appartenait à une bande organisée ou à une association de criminels;
• A participé à d'autres activités iiiégales facilitées par l'infraction. Le maximum des peines prévues pour les infractions visées par la présente Loi est porté au double lorsque l'auteur de l'infraction:
• était un enseignant ou un policier, une personne chargée de l'application des Lois, un professionnel de santé ou une personne chargée de lutter contre l'abus ou le trafic illicites des drogues;
• exerçait des fonctions publiques d'autorité et que l'infraction a été commise dans l'exercice de cesfonctions;
• était investi d'une autorité morale. »
Que l'article 78 en dessous du titre VII de ladite loi focalisé sur la RESPONSABILITÉ PÉNALE DES PERSONNES MORALES en l'espèce relate ce qui suit : « Les personnes morales, autres que l' Etat, pour le compte ou au bénéfice desquelles I' une des infractions prévues par les Articles 47 à 53, 57 à 59 et 62 a été commise par l'un de leurs organes ou représentants de droit ou de fait, sont punies d'une amende d'un taux maximum égal au quintuple de celui des amendes spécifiées auxdits Articles, sans préjudice de la condamnation des personnes physiques ou complices de l'infraction. Elles peuvent en outre être condamnées à l'une ou plusieurs des mesures suivantes:
• à la dissolution, si la personne morale a été créée dans le but de faciliter la commission de l'une des infractions susvisées;
• à l'interdiction définitive ou pour une durée de 6 mois à 2 ans d'exercer, directement ou indirectement, certaines activités professionnelles ou commerciales;
• à la fermeture définitive ou pour une durée de 6 mois à 2 ans au plus, des sociétés, filiales, succursales ou établissements ayant servi à commettre l'infraction;
• à la diffusion de la décision par la presse écrite ou par tout autre moyen de communication audiovisuelle.
La contravention à une mesure d'interdiction prononcée en application des alinéas 2 et 3 du présent Article est punie d'une amende de vingt mille (20,000) à cent mille (100,000) gourdes et de la dissolution de la personne morale, ou de l'une de ces deux peines seulement. Toutefois, la peine de la dissolution n'est pas applicable aux personnes morales de droit public, aux Partis politiques, ni aux Syndicats professionnels. »
Que l'article 90 de la susdite loi ordonne : « En cas de poursuites exercées pour l'une des infractions prévues par les Articles 47 à 53 et 57 à 59 le Doyen du Tribunal de Première Instance territorialement compétent, peut sur requête du Ministère Public, ordonner à titre provisoire et pour une durée maximale de 3 mois renouvelable I fois, la fermeture d'un établissement ouvert au public ou utilisé par le public où ont été commises ces infractions par l'exploitant ou avec sa complicité. La décision peut faire l'objet d'un recours devant la Cour d'Appel dans les 10 jours de son exécution ou de sa notification aux parties intéressées. »
Que le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée définit la traite de personne de la manière suivante : « L'expression « traite des personnes » désigne le recrutement, le transport, le transfert, l'hébergement ou l'accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force […] aux fins d'exploitation ». L'interpol ainsi que le décret de l'assemblée nationale en date du 12 janvier 2004 sanctionnant le protocole additionnel à la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale relate : « La traite d'êtres humains est une forme de criminalité organisée internationale assimilable à de l'esclavage moderne qui rapporte des milliards de dollars. Ses victimes sont recrutées et emmenées d'un pays ou d'une région à l'autre par des trafiquants qui utilisent la tromperie ou la contrainte. Elles sont privées de leur autonomie, de leur liberté de mouvement et de leurs libre-arbitre, et soumises à différentes formes de maltraitance physique et psychologique ».
Aussi l'interpole fait savoir qu'il existe trois [3] formes principales de traite d'êtres humains :
• La traite aux fins de travail forcé ;
• La traite aux fins d'exploitation sexuelle ;
• Le trafic d'organes.
Que l'article 3 du décret de l'assemblée nationale en date du 12 janvier 2004 sanctionnant le protocole additionnel à la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale portant sur la terminologie mentionne : « Aux fins du présent Protocole:
a) L'expression "traite des personnes" désigne le recrutement, le transport, le transfert, l'hébergement ou l'accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d'autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d'autorité ou d'une situation de vulnérabilité, ou par l'offre ou l'acceptation de paiements ou d'avantages pour obtenir le consentement d'une personne ayant autorité sur une autre aux fins d'exploitation. L'exploitation comprend, au minimum, l'exploitation de la prostitution d'autrui ou d'autres formes d'exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l'esclavage ou les pratiques analogues à l'esclavage, la servitude ou le prélèvement d'organes;
b) Le consentement d'une victime de la traite des personnes à l'exploitation envisagée, telle qu'énoncée à l'alinéa a) du présent article, est indifférent lorsque l'un quelconque des moyens énoncés à l'alinéa a) a été utilisé;
c) Le recrutement, le transport, le transfert, l'hébergement ou l'accueil d'un enfant aux fins d'exploitation sont considérés comme une "traite des personnes" même s'ils ne font appel à aucun des moyens énoncés à l'alinéa a) du présent article;
d) Le terme "enfant" désigne toute personne âgée de moins de 18 ans.
4. Demande des victimes
Pourquoi les requérants, tous victimes et témoins requiert qu'il vous plaise Magistrat, de procéder à la fermeture l'orphelinat St-Joseph home for boy de Delmas 91 ainsi que tous autres orphelinat dirigés administrés par Michael Geilenfeld et consorts. Prendre toutes les mesures nécessaires et légales pour l'empêcher de quitter le sol national avant qu'une décision de justice soit rendue en sa faveur si possible. Ce sera droit.
Salutations distinguées.
Emmanuel JEANTY, av.-
Les politiques intransigeants d'Haiti sous tutelle du Club de "Madrid"
Le Club de Madrid, le plus grand forum international des anciens présidents démocratiquement élus, les premiers ministres et l'Union européenne lance, en collaboration avec l'INURED (Institut inter-universitaire pour la recherche et le développement), le projet «Promotion du dialogue pour la réforme démocratique en Haïti ». Le Club de Madrid sera en mission en Haiti du 18 au 21 Février, a appris HPN.
La première mission du Club de Madrid se déroule cette semaine en Haïti, du 18 au 21 Février 2014. La délégation est dirigée par Cassam Uteem, président de l'île Maurice (1992-2002) et Carlos Westendorp, secrétaire général de l'organisation et ancien ministre des Affaires étrangères de l'Espagne. Ils partageront leurs expériences et leurs expertises avec les principaux dirigeants politiques d'Haïti pour leur fournir des opinions politiques stratégiques.
"Ne participant jamais directement dans le dialogue entre les Haïtiens, le défi principal consiste à aider, sur la base de la demande des Haïtiens, à définir leurs propres solutions sur un certain nombre de grands défis auxquels le pays est confronté. Les sujets principaux sont la réforme constitutionnelle, le processus électoral, la cohésion sociale et la promotion des investissements", indique le Club.
La première mission du programme rencontrera le président haïtien, Michel Martelly, le Premier ministre Lamothe, les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, la Conférence épiscopale d'Haïti et d'autres organisations religieuses, ainsi que des représentants de la MINUSTAH, l'Organisation des États américains et la Banque interaméricaine de développement, conclut la note.
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Haiti : La classe politique intransigeante risque d'être sous la tutelle du "Club de Madrid".--
Le Club de Madrid, le plus grand forum international des anciens présidents démocratiquement élus, les premiers ministres et l'Union européenne lance, en collaboration avec l'INURED (Institut inter-universitaire pour la recherche et le développement), le projet «Promotion du dialogue pour la réforme démocratique en Haïti ». Le Club de Madrid sera en mission en Haiti du 18 au 21 Février, a appris HPN.
La première mission du Club de Madrid se déroule cette semaine en Haïti, du 18 au 21 Février 2014. La délégation est dirigée par Cassam Uteem, président de l'île Maurice (1992-2002) et Carlos Westendorp, secrétaire général de l'organisation et ancien ministre des Affaires étrangères de l'Espagne. Ils partageront leurs expériences et leurs expertises avec les principaux dirigeants politiques d'Haïti pour leur fournir des opinions politiques stratégiques.
"Ne participant jamais directement dans le dialogue entre les Haïtiens, le défi principal consiste à aider, sur la base de la demande des Haïtiens, à définir leurs propres solutions sur un certain nombre de grands défis auxquels le pays est confronté. Les sujets principaux sont la réforme constitutionnelle, le processus électoral, la cohésion sociale et la promotion des investissements", indique le Club.
La première mission du programme rencontrera le président haïtien, Michel Martelly, le Premier ministre Lamothe, les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, la Conférence épiscopale d'Haïti et d'autres organisations religieuses, ainsi que des représentants de la MINUSTAH, l'Organisation des États américains et la Banque interaméricaine de développement, conclut la note.
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Visite/Coopération - Haïti et Panama s'accordent bien
Le Nouvelliste | Publié le : 18 février 2014
Accueilli par le chef de l’Etat haïtien à l’aéroport international Toussaint Louverture, le président du Panama a entamé mardi sa visite officielle de 48 heures en Haïti. Avec la signature de plusieurs accords, notamment sur le commerce et l’immigration, Michel Martelly et Ricardo Martinelli scellent une longue relation amicale entre les deux pays.
Ricardo Martinelli, le premier président du Panama en visite en Haïti. Pour lui témoigner son amitié et sa reconnaissance, le président Michel Martelly a été lui-même à l’aéroport international Toussaint Louverture accueillir son homologue qu’il a déjà rencontré plusieurs fois dans d’autres circonstances. Cette visite, a indiqué le chef de l’Etat haïtien, est un signe non équivoque du renforcement des relations entre les deux pays et s’inscrit dans le cadre d’une plus grande affirmation régionale.
« La visite, a ajouté Michel Martelly, va durer deux jours et la première journée a déjà donné des fruits, s’est-il félicité. Deux accords vont être signés sur l’immigration et d’autres, ayant défini les domaines de coopération bilatérale sur lesquels les deux pays vont collaborer, dans un avenir immédiat. »
Lors d’un point de presse au palais national, Michel Martelly a annoncé avec satisfaction qu’ « aujourd’hui, le visa panaméen va coûter 50 dollars et, désormais, il sera délivré en Haïti, et ceci dans un délai très court. Nous étudions aussi, a renchéri le locataire du palais national, comment dynamiser les liaisons aériennes entre Haïti et le Panama. Et nous pouvons déjà dire qu’à partir du premier juin, le nombre de vols de la Copa passera de 4 à 6 vols par semaine… »
Haïti va aussi profiter de l’expertise du Panama dans le domaine du développement des zones franches. Michel Martelly n’a pas manqué de remercier le Panama qui coopère déjà avec Haïti notamment en accordant un appui technique à la police nationale. « Monsieur le président, merci d’être venu en Haïti et merci pour cet amour que vous avez pour Haïti… », a-t-il dit.
Pour montrer qu’il n’est pas venu avec seulement de belles paroles, le président Martinelli s’est fait accompagner d’une délégation d’entrepreneurs de son pays désirant s’informer des opportunités d’affaires que peut leur offrir Haïti. Ils sont donc en visite de prospection. « Cette délégation est actuellement en séance de travail avec des membres du secteur privé haïtien et nos institutions en charge des investissements », a souligné M. Martelly
En outre, un accord commercial entre les deux pays permettra l’exportation de certains produits haïtiens au Panama sans avoir à payer des taxes. Le président panaméen a souligné que la signature de cet accord entre les deux pays facilitera la commercialisation des produits haïtiens et panaméens sur les deux territoires. Pour le moment aucune date n’a été avancée pour la signature de cette entente.
Ricardo Martinelli a estimé que cette coopération sera profitable aux deux pays tout en promettant la solidarité et l’engagement de son pays dans le cadre des efforts qui se font pour aider Haïti. Pendant deux jours, mardi et mercredi, Michel Martelly et son homologue discuteront des nouvelles formes de coopération entre les deux pays.
Pour la première journée, Ricardo Martinelli a visité le Musée du Panthéon National au Champ de Mars et signé le Livre d’Or. Il a décoré son homologue haïtien de l'Ordre de Manuel Amador Guerrero, la plus haute décoration de son pays. De son côté, Michel Martelly l’a également décoré de l’Ordre National Honneur et Mérite, au Grade de Grand Croix.