mercredi 26 février 2014

Plans Spéciaux / Evaluation - Laurent Lamothe rencontre les acteurs impliqués

Le Premier ministre Laurent Lamothe a rencontré, mardi, à la Primature, les coordonnateurs des Plans spéciaux de l'Ile de la Tortue et de Port-de-Paix en vue d’évaluer l’état d’avancement des différents projets en cours afin d’identifier les problèmes et apporter les correctifs nécessaires à leur concrétisation. L’occasion pour les deux sénateurs du Nord-Ouest de faire entendre une fois de plus leurs voix sur le contenu de ces deux plans.

Le premier ministre lamothe, préside la réunion d'évaluation 

Dans le cadre de la lutte contre l’extrême pauvreté , le gouvernement Lamothe a concocté des plans sociaux de développement. Le département du Nord-Ouest avec l’Ile de la Tortue et la ville de Port-de-Paix sont les grands bénéficiaires de ces plans sociaux de développement. Présents dans neuf communes du pays, ces plans rentrent, selon le Premier ministre, dans un cadre global de développement pour le département du Nord-Ouest. « Nous avons d’abord privilégié ces deux communes du département du Nord-Ouest parce que nous voulons apporter une réponse urgente à ces communes trop longtemps négligées, a-t-il dit. Nous avons déjà commencé nos différentes interventions dans ces deux communes et nous sommes ici aujourd’hui pour faire une première évaluation des retombées de ces programmes.»

Les Sénateurs du Nord-Ouest, Lucas Sainvil et Hyppolite Mélius, ainsi que les représentants de l'OIM ont pris part à cette séance d’évaluation. Travaillant sur l’île depuis quelque temps dans le domaine du développement communautaire, la présence de l'OIM à cette séance de travail est motivée par le fait que cette organisation compte poursuivre ses différentes interventions sur l’île à travers d’autres projets qui viendront en appui au projet de développement du gouvernement Lamothe.

« Nous allons continuer à travailler avec eux à l’île de La Tortue en vue de donner des résultats durables dans le cadre de la réalisation de ce plan de développement », a expliqué Laurent Lamothe.

Les sénateurs du Nord-Ouest, qui épousent cet effort du gouvernement à apporter un souffle nouveau à cette région du pays, ont fait des suggestions pertinentes pour de meilleurs résultats selon les besoins de chaque localité. C’est le cas du sénateur Hyppolite qui croit que le gouvernement doit aussi renforcer les neuf autres communes du département dans le cadre d’un Plan de développement durable dans son département. « L’île de La Tortue n’est qu’un tremplin et représente la réalité de plusieurs autres communes du département qui végètent dans l’extrême pauvreté, a-t-il expliqué. Il faut aussi aider les autres communes qui, elles aussi, ont besoin du support du gouvernement.»

Pour sa part, le sénateur Lucas Sainvil soutient le gouvernement dans le cadre de l’exécution de ces deux plans et exhorte le chef de la Primature à ne pas se préoccuper des gens qui critiquent les plans spéciaux. « Ce sont des gens qui ne veulent pas voir ces régions développées qui critiquent ces plans spéciaux, a-t-il insinué. Il faut continuer sur cette même lancée qui aura, à coup sûr, de bonnes répercussions sur la situation socio-économique des habitants de ces deux communes. » 

Le chef du gouvernement remercie encore une fois les organisations internationales qui exécutent des projets de développement sur l’île. « Nous sommes là pour diriger votre aide dans des projets prioritaires pour le pays et nous continuons à vous supporter dans la mesure du possible. Ce que nous voulons surtout, c’est de lutter contre l’extrême pauvreté qui constitue un problème pour le développement du pays.»

Jocelyn Belfort 
jbelfort@lenouvelliste.com
Le Nouvelliste,
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
 
But you can't fool all the people all the time."
 (
 
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
 Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
 
) dixit Abraham Lincoln.

Van Rompuy salue les progrès réalisés par l'administration Martelly


Le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy s'est entretenu hier avec le chef de l'Etat haïtien, Michel Martelly. M. Van Rompuy s'est engagé à poursuivre le dialogue politique structuré UE – Haïti lancé en décembre dernier. Il croit que ce dialogue permettra d'accompagner sur un niveau politique les efforts pour un développement économique durable. 

Les discussions ont également portées sur la nécessité de garantir un climat politique stable et constructif pour que les réformes nécessaires puissent être mises en œuvre Un effort soutenu de tous les partis restent indispensable pour permettre la tenue de bonnes élections législatives, a laissé entendre M. Van Rompuy qui a salué les progrès dans le dialogue inter haïtien. 

Dans la foulée l'UE annonce une contribution de 5 millions d'euros pour la réalisation des prochaines joutes. 

Le Président du Conseil européen s'est réjoui des progrès dans l'effort humanitaire post séisme. Le gouvernement a pu avec l'aide de l'UE et de la Communauté internationale surmonter les urgences humanitaires les plus pressants, a expliqué M. Van Rompuy tout en appelant à respecter les droits des personnes vulnérables toujours regroupées dans les centres d'hébergement. 

Le président Martelly et le président Van Rumpuy ont également abordé le dossier de la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales. Le président haïtien a réitéré la détermination de son administration à adresser ce problème Le Président du Conseil européen a assuré que l'UE restera aux cotés du gouvernement haïtien et soutiendra les efforts de garantir un avenir meilleur au peuple haïtien. 

LLM / radio Métropole Haïti


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mardi 25 février 2014

"SAUPOUDRAGE" : Ces rhétoriques qui détruisent toute initiative en faveur des villes de Province ? (Texte de Cyrus Sibert)

Le plus grand mal d'Haïti a toujours été cette monstruosité qu'on appelle « La République de Port-au-Prince » qui concentre 70% des ressources humaines et financières d'Haïti. L'exclusion des villes de provinces a ainsi créé deux Républiques dans un seul Etat. Les intellectuels et/ou les gens des villes ayant toujours construit toute une série de rhétoriques pour justifier de telle situation, l'apartheid CITADINS/PAYSANS s'est pérennisé.
 
Dans l'histoire d'Haïti, les régions reculées du pays n'ont rien bénéficié, si ce n'est que par des actions spéciales donc des projets ou PLANS SPECIAUX. Les Chefs d'Etat comme Florvil Hyppolite,  Philippe Guerrier, Dumarsais Estimé ont ainsi mis tout leur poids dans la balance pour jeter des ponts, construire quelques kilomètres de route et des écoles publiques en province. Le président Estimé, dernier en date sur la liste, a transformé certaines villes frontalières comme Belladère par orgueil nationaliste face à la République Dominicaine.  Après ces situations exceptionnelles de volonté de ''pouvoir établi'' pour réaliser des ouvrages publics suivant des plans exceptionnels qu'on pourrait qualifier de PLANS SPECIAUX, les régions éloignées de la capitale ont toujours été abandonnées à leur sort. Les gens dits « civilisés » de la capitale, les ont toujours vues comme source de denrées agricoles indispensables à l'exportation et la cuisine des villes.  Ainsi, en parlant des villes comme Petit-Goave, Jérémie, Cap-Haitien, on pense plus à leur « dous Makos », « Komparet» , « Kasav », « Nwa griye », qu'aux gens qui les habitent et méritent une vie descente et des infrastructures émancipatrices. Face à une telle situation, l'homme de province, ne peut qu'accueillir favorablement la volonté d'un gouvernement de réaliser des ouvrages capables de contribuer au développement de localités reculées comme l'Ile à Vache, L'Ile de Latortue, l'Ile de La Gonâve, le Nord-Ouest, la Grande Anse, etc.
 
Dire que ces PLANS SPECIAUX sont construits juste pour attirer des électeurs n'est pas logique. Car, un simple coup d'œil sur les circonscriptions électorales prouve que ces régions ne représentent pas une forte densité en terme d'électeurs. Un gouvernement qui agirait dans l'unique objectif électoral aurait concentré ses actions dans des communes comme Carrefour, Cité soleil, Delmas, des départements comme l'Artibonite, le Nord. Vouloir réaliser des projets de développement dans des communes comme Ile à Vache, Ile de Latortue ou de la Gonâve participe mieux de l'idée d'ouverture de l'économie haïtienne aux investissements étrangers. Ces iles et zones reculées offrent l'avantage de stabilité ou de paix sociale favorable aux investissements. Comme la station balnéaire de Labadie (Cap-Haitien), des investissements dans ces localités apporteront des revenues pour financer le budget de la République. C'est une question de vision et de stratégie de développement, une preuve que le gouvernement cherche à augmenter son PIB. Le Premier Ministre Laurent Lamothe, n'avait-il pas promis un taux de croissance à deux chiffres pour 2014 ?
 
De plus, lors même qu'il s'agirait d'une action visant à courtiser des électeurs, il n'y a rien de mauvais dans cette démarche. Dans toute démocratie où les dirigeants respectent le verdict des urnes, on attire des votes par l'action gouvernementale. Ceci serait une preuve que le gouvernement en place n'a aucunement l'intention de frauder lors des prochaines élections. C'est normal qu'il se concentre sur la volonté de l'électeur, qu'il cherche à le convaincre. Un comportement normal dans un état de droit.
 
C'est très superficiel de voir du saupoudrage dans la construction de routes, d'aéroports, de ponts et d'infrastructures urbaines. Le département du Nord-ouest qui n'a jamais eu de routes asphaltées avant l'arrivée du Pouvoir TET KALE, ne mérite t-il pas d'avoir un plan spécial? La population de Bernagousse, dans la Grande Anse, ne mérite t-elle pas un plan spécial pour l'accès à l'eau potable ? SPECIAL, ici, signifie : différent du traitement habituel infligé aux provinciaux.
 
Dans le Nord, à chaque fois que les monopolistes de la République de Port-au-Prince veulent bloquer un projet de développement, ils répandent dans l'opinion publique des rhétoriques visant à minimiser l'initiative. On se souvient qu'en 1991, à l'arrivée du président Aristide au pouvoir, des monopolistes de l'économie traditionnelle de rente qui avaient infiltré le mouvement Lavalas expliquèrent aux militants Lavalas du Nord que l'aéroport du Cap-Haitien que le Général Prosper Avril construisait, était un projet de la CIA. « La CIA voulait une piste d'atterrissage dans le Nord d'Haïti pour transiter ses armes vers l'Amérique centrale » disaient-ils. Des jeunes partisans d'Aristide, dans le département du Nord, avaient donc appuyé l'idée que Frantz Verella, Ministre des Travaux Publics d'alors, vienne fermer le chantier, transportant tous les équipements dans la capitale haïtienne.
 
Lors de la construction de l'Université de Limonade, des grands ténors d'opinion estimaient que le Nord n'avait pas les ressources humaines nécessaires pour faire fonctionner un Campus Universitaire. Ignorant « volontairement » le fait que des centaines de professeurs de la diaspora, originaires du nord, n'attendent que l'on fasse appel à eux pour venir apporter leur contribution à la formation des jeunes du pays, ils avaient réduit les ressources humaines du Nord, à ceux qui résident actuellement, dans le Nord. Aujourd'hui, le Campus est en crise, fermé provisoirement. L'idée propagée par les directeurs d'opinion a servi à justifier l'application de la politique habituelle des conservateurs qui jurent de combattre tout ce qui se développe en dehors de la capitale.
 
Pour bloquer la construction du port de Fort-Liberté, ces conservateurs nous disent, qu'il y a de petits lézards rares à protéger dans la zone. Alors qu'à moins de 50 kilomètres de Fort-Liberté, dans la ville Manzanillo, les dominicains développent leur infrastructure portuaire. Logiquement, ils nous demandent de laisser crever de faim la population du Nord-Est qui n'est pas « rare » pour sauver unilatéralement quelques lézards, dits, « rares ».
 
Il y a aussi cette décision des GRANDS ARCHITEQUES de la capitale qui recommandent de ne pas ouvrir la route Borgne - Anse à Foleur -- qui aurait permis une meilleure circulation de biens et de services entre les économies du Nord-Ouest, du Nord et du Nord-Est -- dans le seul but de protéger la couverture végétale. On se demande, si la République Dominicaine qui a une meilleure couverture végétale qu'Haïti, n'a pas de route.
 
On ne peut qu'applaudir l'intelligence du pouvoir en place qui a compris que seul le développement des villes de province peut libérer la capitale de ses « étreintes » démographiques. La création de pôles d'investissements partout à travers le pays créera des emplois dans les villes périphériques, provoquera un mouvement de populations dans le sens inverse de l'exorde rural, apportera des revenus supplémentaires pour le budget national et facilitera la stabilité. On ne saurait qualifier de saupoudrage les PLANS SPECIAUX d'un gouvernement qui depuis son arrivée investit dans des villes de province. Les multiples projets du programme EDE-PEP permettent d'y injecter des ressources financières, des produits alimentaires et des services. Ce gouvernement a permis d'augmenter le nombre d'actes de naissance dans le milieu provincial. La visibilité est incontestable. La décision unilatérale du Président Martelly d'organiser le carnaval national dans différentes villes de province est une preuve de plus de la volonté et de l'attachement de ce pouvoir à l'idée de développement global d'Haïti ; un rejet des idées centralisatristes chéries par les conservateurs qui continuent de voir en Port-au-Prince, la République d'Haïti et de considérer les villes de province comme leurs colonies. Une décision logique, si l'on considère que l'équipe au pouvoir est menée par un Chef d'orchestre qui, en plus d'être originaire de province (Cote de Fer), a construit sa base économique sur des spectacles dans des villes reculées du pays, une expérience qui permet de percevoir la province plus comme un marché, comme une source d'opportunité que comme une colonie. De plus, il y a aussi ces hommes d'affaires modernes comme le Premier Ministre Laurent Lamothe qui, ayant fait succès au niveau international, sont en mesure de comprendre qu'on ne peut pas changer la situation économique d'un pays sans développer un marché intérieur dynamique capable d'offrir des opportunités et d'attirer des investissements.
 
Même quand, au départ, certains résistent au changement, ils finiront par y adhérer. Les organisateurs du Festival de Jazz de Port-au-Prince ont suivi l'exemple du Président Martelly et lancé leurs activités culturelles dans des villes de province.
 
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

''SAUPOUDRAGE'': Ces rhétoriques qui détruisent toute initiative en faveur des villes de Province ? (Texte de Cyrus Sibert)

Le plus grand mal d'Haïti a toujours été cette monstruosité qu'on appelle « La République de Port-au-Prince » qui concentre 70% des ressources humaines et financières d'Haïti. L'exclusion des villes de provinces a ainsi créé deux Républiques dans un seul Etat. Les intellectuels et/ou les gens des villes ayant toujours construit toute une série de rhétoriques pour justifier de telle situation, l'apartheid CITADINS/PAYSANS s'est pérennisé.
 
Dans l'histoire d'Haïti, les régions reculées du pays n'ont rien bénéficié, si ce n'est que par des actions spéciales donc des projets ou PLANS SPECIAUX. Les Chefs d'Etat comme Florvil Hyppolite,  Philippe Guerrier, Dumarsais Estimé ont ainsi mis tout leur poids dans la balance pour jeter des ponts, construire quelques kilomètres de route et des écoles publiques en province. Le président Estimé, dernier en date sur la liste, a transformé certaines villes frontalières comme Belladère par orgueil nationaliste face à la République Dominicaine.  Après ces situations exceptionnelles de volonté de ''pouvoir établi'' pour réaliser des ouvrages publics suivant des plans exceptionnels qu'on pourrait qualifier de PLANS SPECIAUX, les régions éloignées de la capitale ont toujours été abandonnées à leur sort. Les gens dits « civilisés » de la capitale, les ont toujours vues comme source de denrées agricoles indispensables à l'exportation et la cuisine des villes.  Ainsi, en parlant des villes comme Petit-Goave, Jérémie, Cap-Haitien, on pense plus à leur « dous Makos », « Komparet» , « Kasav », « Nwa griye », qu'aux gens qui les habitent et méritent une vie descente et des infrastructures émancipatrices. Face à une telle situation, l'homme de province, ne peut qu'accueillir favorablement la volonté d'un gouvernement de réaliser des ouvrages capables de contribuer au développement de localités reculées comme l'Ile à Vache, L'Ile de Latortue, l'Ile de La Gonâve, le Nord-Ouest, la Grande Anse, etc.
 
Dire que ces PLANS SPECIAUX sont construits juste pour attirer des électeurs n'est pas logique. Car, un simple coup d'œil sur les circonscriptions électorales prouve que ces régions ne représentent pas une forte densité en terme d'électeurs. Un gouvernement qui agirait dans l'unique objectif électoral aurait concentré ses actions dans des communes comme Carrefour, Cité soleil, Delmas, des départements comme l'Artibonite, le Nord. Vouloir réaliser des projets de développement dans des communes comme Ile à Vache, Ile de Latortue ou de la Gonâve participe mieux de l'idée d'ouverture de l'économie haïtienne aux investissements étrangers. Ces iles et zones reculées offrent l'avantage de stabilité ou de paix sociale favorable aux investissements. Comme la station balnéaire de Labadie (Cap-Haitien), des investissements dans ces localités apporteront des revenues pour financer le budget de la République. C'est une question de vision et de stratégie de développement, une preuve que le gouvernement cherche à augmenter son PIB. Le Premier Ministre Laurent Lamothe, n'avait-il pas promis un taux de croissance à deux chiffres pour 2014 ?
 
De plus, lors même qu'il s'agirait d'une action visant à courtiser des électeurs, il n'y a rien de mauvais dans cette démarche. Dans toute démocratie où les dirigeants respectent le verdict des urnes, on attire des votes par l'action gouvernementale. Ceci serait une preuve que le gouvernement en place n'a aucunement l'intention de frauder lors des prochaines élections. C'est normal qu'il se concentre sur la volonté de l'électeur, qu'il cherche à le convaincre. Un comportement normal dans un état de droit.
 
C'est très superficiel de voir du saupoudrage dans la construction de routes, d'aéroports, de ponts et d'infrastructures urbaines. Le département du Nord-ouest qui n'a jamais eu de routes asphaltées avant l'arrivée du Pouvoir TET KALE, ne mérite t-il pas d'avoir un plan spécial? La population de Bernagousse, dans la Grande Anse, ne mérite t-elle pas un plan spécial pour l'accès à l'eau potable ? SPECIAL, ici, signifie : différent du traitement habituel infligé aux provinciaux.
 
Dans le Nord, à chaque fois que les monopolistes de la République de Port-au-Prince veulent bloquer un projet de développement, ils répandent dans l'opinion publique des rhétoriques visant à minimiser l'initiative. On se souvient qu'en 1991, à l'arrivée du président Aristide au pouvoir, des monopolistes de l'économie traditionnelle de rente qui avaient infiltré le mouvement Lavalas expliquèrent aux militants Lavalas du Nord que l'aéroport du Cap-Haitien que le Général Prosper Avril construisait, était un projet de la CIA. « La CIA voulait une piste d'atterrissage dans le Nord d'Haïti pour transiter ses armes vers l'Amérique centrale » disaient-ils. Des jeunes partisans d'Aristide, dans le département du Nord, avaient donc appuyé l'idée que Frantz Verella, Ministre des Travaux Publics d'alors, vienne fermer le chantier, transportant tous les équipements dans la capitale haïtienne.
 
Lors de la construction de l'Université de Limonade, des grands ténors d'opinion estimaient que le Nord n'avait pas les ressources humaines nécessaires pour faire fonctionner un Campus Universitaire. Ignorant « volontairement » le fait que des centaines de professeurs de la diaspora, originaires du nord, n'attendent que l'on fasse appel à eux pour venir apporter leur contribution à la formation des jeunes du pays, ils avaient réduit les ressources humaines du Nord, à ceux qui résident actuellement, dans le Nord. Aujourd'hui, le Campus est en crise, fermé provisoirement. L'idée propagée par les directeurs d'opinion a servi à justifier l'application de la politique habituelle des conservateurs qui jurent de combattre tout ce qui se développe en dehors de la capitale.
 
Pour bloquer la construction du port de Fort-Liberté, ces conservateurs nous disent, qu'il y a de petits lézards rares à protéger dans la zone. Alors qu'à moins de 50 kilomètres de Fort-Liberté, dans la ville Manzanillo, les dominicains développent leur infrastructure portuaire. Logiquement, ils nous demandent de laisser crever de faim la population du Nord-Est qui n'est pas « rare » pour sauver unilatéralement quelques lézards, dits, « rares ».
 
Il y a aussi cette décision des GRANDS ARCHITEQUES de la capitale qui recommandent de ne pas ouvrir la route Borgne - Anse à Foleur -- qui aurait permis une meilleure circulation de biens et de services entre les économies du Nord-Ouest, du Nord et du Nord-Est -- dans le seul but de protéger la couverture végétale. On se demande, si la République Dominicaine qui a une meilleure couverture végétale qu'Haïti, n'a pas de route.
 
On ne peut qu'applaudir l'intelligence du pouvoir en place qui a compris que seul le développement des villes de province peut libérer la capitale de ses « étreintes » démographiques. La création de pôles d'investissements partout à travers le pays créera des emplois dans les villes périphériques, provoquera un mouvement de populations dans le sens inverse de l'exorde rural, apportera des revenus supplémentaires pour le budget national et facilitera la stabilité. On ne saurait qualifier de saupoudrage les PLANS SPECIAUX d'un gouvernement qui depuis son arrivée investit dans des villes de province. Les multiples projets du programme EDE-PEP permettent d'y injecter des ressources financières, des produits alimentaires et des services. Ce gouvernement a permis d'augmenter le nombre d'actes de naissance dans le milieu provincial. La visibilité est incontestable. La décision unilatérale du Président Martelly d'organiser le carnaval national dans différentes villes de province est une preuve de plus de la volonté et de l'attachement de ce pouvoir à l'idée de développement global d'Haïti ; un rejet des idées centralisatristes chéries par les conservateurs qui continuent de voir en Port-au-Prince, la République d'Haïti et de considérer les villes de province comme leurs colonies. Une décision logique, si l'on considère que l'équipe au pouvoir est menée par un Chef d'orchestre qui, en plus d'être originaire de province (Cote de Fer), a construit sa base économique sur des spectacles dans des villes reculées du pays, une expérience qui permet de percevoir la province plus comme un marché, comme une source d'opportunité que comme une colonie. De plus, il y a aussi ces hommes d'affaires modernes comme le Premier Ministre Laurent Lamothe qui, ayant fait succès au niveau international, sont en mesure de comprendre qu'on ne peut pas changer la situation économique d'un pays sans développer un marché intérieur dynamique capable d'offrir des opportunités et d'attirer des investissements.
 
Même quand, au départ, certains résistent au changement, ils finiront par y adhérer. Les organisateurs du Festival de Jazz de Port-au-Prince ont suivi l'exemple du Président Martelly et lancé leurs activités culturelles dans des villes de province.
 
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
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Inauguration/Visite des chantiers - Laurent Lamothe rassure la population de l'Ile-à-Vache qu'elle ne sera pas expulsée

Le Premier ministre Laurent S. Lamothe, à la tête d'une délégation composée de la ministre du Tourisme, du ministre de l'Intérieur et du chef de la police, a inauguré plusieurs infrastructures à l'Ile-à-Vache. Le chef du gouvernement en a profité pour rassurer la population de l'île qu'elle ne sera pas déplacée dans le cadre de la réalisation du projet ‘’ Destination touristique Ile-à-Vache ‘’. 
Laurent Lamothe et Stéphanie B. Villedrouin, lors de la coupe du ruban au centre communautaire de kay Kok 
JJ Augustin
Le premier ministre, accompagné de la ministre du Tourisme pose avec des élèves de Kay Kok lors de l'inauguration du centre communautaire 

A plus d'une trentaine de minutes de la ville des Cayes en bateau ou en ‘’fly boat’’ (chaloupe à moteur), l'île-à-Vache fait face à un ensemble de problèmes liés à son infrastructure. Sans électricité ni eau potable, les habitants de l'Ile-à-Vache ne réalisent pas jusqu’à présent le bien-fondé du projet touristique que le gouvernement Lamothe veut réaliser dans ce coin de terre. Après plusieurs semaines de turbulence, le calme est revenu suite à l'intervention du gouvernement qui a commencé depuis une semaine avec le processus de recensement des habitants de l'île. 

Située à 10 km au sud-est de la ville des Cayes, l'île-à-Vache s'étend sur 15 km en longueur et sa plus grande largeur est de 5 km . Elle couvre une superficie d'environ 45,96 km2 pour une population de 15 000 habitants. L'Île-à-Vache forme une commune de l'arrondissement des Cayes, dans le département du Sud et ne compte qu'une seule section communale (« Île-à-Vache »).

S'adressant aux habitants de l’île lors de sa récente visite vendredi dernier pour inaugurer la radio communautaire, le centre communautaire et le restaurant communautaire de l’Ile-à-Vache, Laurent Lamothe n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour leur déclarer qu'il n'était jamais question de déplacer les habitants de l'île dans le cadre de l'exécution du projet touristique de l’Ile à-Vache. « Ce sont des gens qui sont contre le projet qui veulent créer la confusion dans la tête de la population de l'île avec de faux discours, a-t-il dit. Nous sommes ici pour rectifier le tir et pour inaugurer certaines infrastructures comme le centre communautaire qui sera doté d'un cybercafé, d’une salle polyvalente pour les séances de formation, d'une bibliothèque/médiathèque et d'une salle de conférence et de cinéma. »

La lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale sont parmi les objectifs poursuivis par le projet touristique de l'Ile à-Vache. Le Premier ministre a ainsi annoncé pour bientôt la construction d'un centre de santé d’urgence à Kay Kòk et d'une pharmacie communautaire sur l'île. « Ce centre de santé comportera une aire de réception, une véranda d’attente pour les patients, une salle pour rayons X, une salle de consultation et plusieurs autres salles que nécessite ce centre de santé, a déclaré le Premier ministre. Nous avons également prévu des forages et des essais de pompage dans plusieurs villages afin d’assurer la distribution d’eau au niveau des bornes fontaines dans ces localités. »

Deux écoles ont été retenues dans le cadre du projet pour les interventions d’amélioration : L’une à Kay Kòk et l'autre à la pointe est. La ventilation et l’éclairage des salles de classe existantes, l’aménagement des toilettes et la construction de nouvelles salles de classe sont quelques-unes des activités prévues dans le cadre de la réhabilitation de ces écoles.

Evalué à plus de 230 millions de dollars américains, ce projetne plaît pas à certains habitants de l' île qui ont manifesté à maintes reprises pour demander son annulation. « La construction de nouveaux hôtels et de restaurants n' est pas la priorité des habitants de l’Ile-à-Vache, a déclaré un habitant de l’île, Hérold César. Ce que nous voulons surtout, c’est de l’eau potable et un lycée.»

« Ils veulent nous déplacer de l’île pour y construire des hôtels et des infrastructures au bord de la mer, mais nous ne nous laisserons pas faire, a-t-il poursuivi. Nous sommes chez nous et nous resterons ici même au péril de notre vie.»

La ministre du Tourisme, Stéphanie B. Villedrouin, tout comme le Premier ministre, a déclaré que le gouvernement n'avait jamais l'intention de déplacer les habitants de l'île et qu'il s'agit seulement d'une manipulation politique de gens qui ne veulent pas voir progresser l'île. « Nous allons donner des titres de reconnaissance à tous les habitants de l'île une fois qu'on terminera le recensement qu'on vient de commencer, a-t-elle dit. Ce que nous voulons surtout, c’est faire de l’’Ile-à-Vache une vraie destination touristique et, pourquoi pas? la plus belle dans la Caraïbe.» 

Pour la ministre, certaines familles qui habitent les zones où seront construits les nouveaux hôtels seront expropriées. « Nous avons déjà identifié ces maisons et nous allons compenser ces personnes qui seront touchées par l’expropriation, a-t-elle précisé. Ils ne sont pas nombreux. Ces familles ne laisseront pas l’île contrairement aux rumeurs qui veulent déstabiliser les habitants de l’île.»

Elle a par ailleurs annoncé la construction d’une route panoramique touristique de 17 km en vue de faciliter l’accès partout sur l’île, depuis la pointe ouest (Kay Kòk) jusqu’au site de l’aéroport, à la pointe est, en passant par Madame Bernard.

L'agent exécutif intérimaire, Fritz César, a pour sa part remercié le Premier ministre Lamothe qui a fourni d'énormes efforts en vue de réaliser ce projet sur l'île. « C'est pour nous un plaisir de recevoir le Premier ministre dans notre île, a-t-il lancé. C’est la première fois que l’île à-Vache bénéficie d’un projet d’une telle envergure.»

Le projet, « Destination touristique Ile-à-Vache », auquel s'engage l'administration Martelly-Lamothe, dans le cadre du plan d'aménagement touristique, mis en œuvre par le ministère du Tourisme, prévoit la tenue d'importants chantiers, dont la construction d'un aéroport international avec une piste de 2,6 km ; la construction de l'axe routier qui y mène; le dragage du port, l'électrification et l'éclairage de toute la zone environnante ; la construction de plusieurs hôtels-resorts (1 000 chambres), de 2 500 villas (condo).

Jocelyn Belfort 
jbelfort@lenouvelliste.com
Source: Le Nouvelliste,
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 (
 
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
 Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
 
) dixit Abraham Lincoln.

Pourquoi qualifier de saupoudrage des Plans en faveur des villes de Province ? (Texte de Cyrus Sibert)

Le plus grand mal d'Haïti a toujours été cette monstruosité qu'on appel « La République de Port-au-Prince » qui concentre 70% des ressources humaines et financières d'Haïti. L'exclusion des villes de provinces a ainsi créé deux Républiques dans un seul Etat. Les intellectuels et/ou les gens des villes ayant toujours construit toute une série de rhétoriques pour justifier de telle situation, l'apartheid CITADINS/PAYSANS s'est pérennisé.
 
Dans l'histoire d'Haïti, les régions reculées du pays n'ont rien bénéficié, si ce n'est que par des actions spéciales donc des projets ou PLANS SPECIAUX. Les Chefs d'Etat comme Florvil Hyppolite,  Philippe Guerrier, Dumarsais Estimé ont ainsi mis tout leur poids dans la balance pour jeter des ponts, construire quelques kilomètres de route et des écoles publiques en province. Le président Estimé, dernier en date sur la liste, a transformé certaines villes frontalières comme Belladère par orgueil nationaliste face à la République Dominicaine.  Après ces situations exceptionnelles de volonté de ''pouvoir établi'' pour réaliser des ouvrages publics suivant des plans exceptionnels qu'on pourrait qualifier de PLANS SPECIAUX, les régions éloignées de la capitale ont toujours été abandonnées à leur sort. Les gens dits « civilisés » de la capitale, les ont toujours vues comme source de denrées agricoles indispensables à l'exportation et la cuisine des villes.  Ainsi, en parlant des villes comme Petit-Goave, Jérémie, Cap-Haitien, on pense plus à leur « dous Makos », « Komparet », « Kasav », « Nwa griye », qu'aux gens qui les habitent et méritent une vie descente et des infrastructures émancipatrices. Face à une telle situation, l'homme de province, ne peut qu'accueillir favorablement la volonté d'un gouvernement de réaliser des ouvrages capables de contribuer au développement de localités reculées comme l'Ile à Vache, L'Ile de Latortue, l'Ile de La Gonâve, le Nord-Ouest, la Grande Anse, etc.
 
Dire que ces PLANS SPECIAUX sont construits juste pour attirer des électeurs n'est pas logique. Car, un simple coup d'œil sur les circonscriptions électorales prouve que ces régions ne représentent pas une forte densité en terme d'électeurs. Un gouvernement qui agirait dans l'unique objectif électoral concentrerait ses actions dans des communes comme Carrefour, Cité soleil, Delmas, des départements comme l'Artibonite, le Nord. Vouloir réaliser des projets de développement dans des communes comme Ile à Vache, Ile de Latortue ou de la Gonâve participe mieux de l'idée d'ouverture de l'économie haïtienne aux investissements étrangers. Ces iles et zones reculées offrent l'avantage de stabilité ou de paix sociale favorable aux investissements. Comme la station balnéaire de Labadie (Cap-Haitien), des investissements de ces localités apporteront des revenues pour financer le budget de la République. C'est une question de vision et de stratégie de développement, une preuve que le gouvernement cherche à augmenter son PIB. Le Premier Ministre Laurent Lamothe, n'avait-il pas promis un taux de croissance à deux chiffres pour 2014 ?
 
De plus, lors même qu'il s'agirait d'une action visant à courtiser des électeurs, il n'y a rien de mauvais dans cette démarche. Dans toute démocratie où les dirigeants respectent le verdict des urnes, on attire des votes par l'action gouvernementale. Ceci serait une preuve que le gouvernement en place n'a aucunement l'intention de frauder lors des prochaines élections. C'est normal qu'il se concentre sur la volonté de l'électeur, qu'il cherche à le convaincre. Un comportement normal dans un état de droit.
 
C'est très superficiel de voir du saupoudrage dans la construction de routes, d'aéroports, de ponts et d'infrastructures urbaines. Le département du Nord-ouest qui n'a jamais eu de routes asphaltées avant l'arrivée du Pouvoir TET KALE, ne mérite t-il pas d'avoir un plan spécial? La population de Bernagousse, dans la Grande Anse, ne mérite t-elle pas l'accès à l'eau potable ? SPECIAL, ici, signifie : différent du traitement habituel infligé aux provinciaux.
 
Dans le Nord, à chaque fois que les monopolistes de la République de Port-au-Prince veulent bloquer un projet de développement, ils répandent dans l'opinion publique des rhétoriques visant à minimiser l'initiative. On se souvient qu'en 1991, à l'arrivée du président Aristide au pouvoir, des monopolistes de l'économie traditionnelle de rente qui avaient infiltré le mouvement Lavalas expliquèrent aux militants Lavalas du Nord que l'aéroport du Cap-Haitien que le Général Prosper Avril construisait était un projet de la CIA. « La CIA voulait une piste d'atterrissage dans le Nord d'Haïti pour transiter ses armes vers l'Amérique centrale » disaient-ils. Des jeunes partisans d'Aristide dans le département du Nord avaient donc appuyé l'idée que Frantz Verella, Ministre des Travaux Publics d'alors, vienne fermer le chantier, transportant tous les équipements dans la capitale haïtienne.
 
Lors de la construction de l'Université de Limonade, des grands ténors d'opinion estimaient que le Nord n'avait pas les ressources humaines nécessaires pour faire fonctionner un Campus Universitaire. Ignorant « volontairement » le fait que des centaines de professeurs de la diaspora, originaires du nord, n'attendent que l'on fasse appel à eux pour venir apporter leur contribution à la formation des jeunes du pays, ils avaient réduit les ressources humaines du Nord, à ceux qui résident actuellement, dans le Nord. Aujourd'hui, le Campus est en crise, fermé provisoirement. L'idée propagée par les directeurs d'opinion a servi à justifier l'application de la politique habituelle des conservateurs qui jurent de combattre tout ce qui se développe en dehors de la capitale.
 
Pour bloquer la construction du port de Fort-Liberté, ces conservateurs nous disent, qu'il y a de petits lézards rares à protéger dans la zone. Alors qu'à moins de 50 kilomètres de Fort-Liberté, dans la ville Manzanillo, les dominicains développent leur infrastructure portuaire. Logiquement, ils nous demandent de laisser crever de faim la population du Nord-Est qui n'est pas « rare » pour sauver unilatéralement quelques lézards, dits, « rares ».
 
Il y a aussi cette décision des GRANDS ARCHITEQUES de la capitale qui recommandent de ne pas ouvrir la route Borgne - Anse à Foleur -- qui aurait permis une meilleure circulation de biens et de services entre les économies du Nord-Ouest, du Nord et du Nord-Est -- dans le seul but de protéger la couverture végétale. On se demande, si la République Dominicaine qui a une meilleure couverture végétale qu'Haïti, n'a pas de route.
 
On ne peut qu'applaudir l'intelligence du pouvoir en place qui a compris que seul le développement des villes de province peut libérer la capitale de ses « étreintes » démographiques. La création de pôles d'investissements partout à travers le pays créera des emplois dans les villes périphériques, provoquera un mouvement de populations dans le sens inverse de l'exorde rural, apportera des revenus supplémentaires pour le budget national et facilitera la stabilité. On ne saurait qualifier de saupoudrage les PLANS SPECIAUX d'un gouvernement qui depuis son arrivée investit dans des villes de province. Les multiples projets du programme EDE-PEP permettent d'y injecter des ressources financières, des produits alimentaires et des services. Ce gouvernement a permis d'augmenter le nombre d'actes de naissance dans le milieu provincial. La visibilité est incontestable. La décision unilatérale du Président Martelly d'organiser le carnaval national dans différentes villes de province est une preuve de plus de la volonté et de l'attachement de ce pouvoir à l'idée de développement global d'Haïti ; un rejet des idées centralisatristes chéries par les conservateurs qui continuent de voir en Port-au-Prince, la République d'Haïti et de considérer les villes de province comme leurs colonies. Une décision logique, si l'on considère que l'équipe au pouvoir est menée par un Chef d'orchestre qui, en plus d'être originaire de province (Cote de Fer), a construit sa base économique sur des spectacles dans des villes reculés du pays, une expérience qui permet de percevoir la province plus comme un marché, comme une source d'opportunité que comme une colonie. De plus, il y a aussi ces hommes d'affaires modernes comme le Premier Ministre Laurent Lamothe qui, ayant fait succès au niveau international, sont en mesure de comprendre qu'on ne peut pas changer la situation économique d'un pays sans développer un marché intérieur dynamique capable d'offrir des opportunités et d'attirer des investissements .
 
Même quand, au départ, certains résistent au changement, ils finiront par y adhérer. Les organisateurs du Festival de Jazz de Port-au-Prince ont suivi l'exemple du Président Martelly et lancé leurs activités culturelles dans des villes de province.
 
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Inauguration/Visite des chantiers Laurent Lamothe rassure la population de l'Ile-à-Vache qu'elle ne sera pas expulsée

Le Premier ministre Laurent S. Lamothe, à la tête d'une délégation composée de la ministre du Tourisme, du ministre de l'Intérieur et du chef de la police, a inauguré plusieurs infrastructures à l'Ile-à-Vache. Le chef du gouvernement en a profité pour rassurer la population de l'île qu'elle ne sera pas déplacée dans le cadre de la réalisation du projet ‘’ Destination touristique Ile-à-Vache ‘’. 
Laurent Lamothe et Stéphanie B. Villedrouin, lors de la coupe du ruban au centre communautaire de kay Kok 
JJ Augustin
Le premier ministre, accompagné de la ministre du Tourisme pose avec des élèves de Kay Kok lors de l'inauguration du centre communautaire 

A plus d'une trentaine de minutes de la ville des Cayes en bateau ou en ‘’fly boat’’ (chaloupe à moteur), l'île-à-Vache fait face à un ensemble de problèmes liés à son infrastructure. Sans électricité ni eau potable, les habitants de l'Ile-à-Vache ne réalisent pas jusqu’à présent le bien-fondé du projet touristique que le gouvernement Lamothe veut réaliser dans ce coin de terre. Après plusieurs semaines de turbulence, le calme est revenu suite à l'intervention du gouvernement qui a commencé depuis une semaine avec le processus de recensement des habitants de l'île. Située à 10 km au sud-est de la ville des Cayes, l'île-à-Vache s'étend sur 15 km en longueur et sa plus grande largeur est de 5 km . Elle couvre une superficie d'environ 45,96 km2 pour une population de 15 000 habitants. L'Île-à-Vache forme une commune de l'arrondissement des Cayes, dans le département du Sud et ne compte qu'une seule section communale (« Île-à-Vache »). S'adressant aux habitants de l’île lors de sa récente visite vendredi dernier pour inaugurer la radio communautaire, le centre communautaire et le restaurant communautaire de l’Ile-à-Vache, Laurent Lamothe n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour leur déclarer qu'il n'était jamais question de déplacer les habitants de l'île dans le cadre de l'exécution du projet touristique de l’Ile à-Vache. « Ce sont des gens qui sont contre le projet qui veulent créer la confusion dans la tête de la population de l'île avec de faux discours, a-t-il dit. Nous sommes ici pour rectifier le tir et pour inaugurer certaines infrastructures comme le centre communautaire qui sera doté d'un cybercafé, d’une salle polyvalente pour les séances de formation, d'une bibliothèque/médiathèque et d'une salle de conférence et de cinéma. » La lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale sont parmi les objectifs poursuivis par le projet touristique de l'Ile à-Vache. Le Premier ministre a ainsi annoncé pour bientôt la construction d'un centre de santé d’urgence à Kay Kòk et d'une pharmacie communautaire sur l'île. « Ce centre de santé comportera une aire de réception, une véranda d’attente pour les patients, une salle pour rayons X, une salle de consultation et plusieurs autres salles que nécessite ce centre de santé, a déclaré le Premier ministre. Nous avons également prévu des forages et des essais de pompage dans plusieurs villages afin d’assurer la distribution d’eau au niveau des bornes fontaines dans ces localités. » Deux écoles ont été retenues dans le cadre du projet pour les interventions d’amélioration : L’une à Kay Kòk et l'autre à la pointe est. La ventilation et l’éclairage des salles de classe existantes, l’aménagement des toilettes et la construction de nouvelles salles de classe sont quelques-unes des activités prévues dans le cadre de la réhabilitation de ces écoles. Evalué à plus de 230 millions de dollars américains, ce projetne plaît pas à certains habitants de l' île qui ont manifesté à maintes reprises pour demander son annulation. « La construction de nouveaux hôtels et de restaurants n' est pas la priorité des habitants de l’Ile-à-Vache, a déclaré un habitant de l’île, Hérold César. Ce que nous voulons surtout, c’est de l’eau potable et un lycée.» « Ils veulent nous déplacer de l’île pour y construire des hôtels et des infrastructures au bord de la mer, mais nous ne nous laisserons pas faire, a-t-il poursuivi. Nous sommes chez nous et nous resterons ici même au péril de notre vie.» La ministre du Tourisme, Stéphanie B. Villedrouin, tout comme le Premier ministre, a déclaré que le gouvernement n'avait jamais l'intention de déplacer les habitants de l'île et qu'il s'agit seulement d'une manipulation politique de gens qui ne veulent pas voir progresser l'île. « Nous allons donner des titres de reconnaissance à tous les habitants de l'île une fois qu'on terminera le recensement qu'on vient de commencer, a-t-elle dit. Ce que nous voulons surtout, c’est faire de l’’Ile-à-Vache une vraie destination touristique et, pourquoi pas? la plus belle dans la Caraïbe.» Pour la ministre, certaines familles qui habitent les zones où seront construits les nouveaux hôtels seront expropriées. « Nous avons déjà identifié ces maisons et nous allons compenser ces personnes qui seront touchées par l’expropriation, a-t-elle précisé. Ils ne sont pas nombreux. Ces familles ne laisseront pas l’île contrairement aux rumeurs qui veulent déstabiliser les habitants de l’île.» Elle a par ailleurs annoncé la construction d’une route panoramique touristique de 17 km en vue de faciliter l’accès partout sur l’île, depuis la pointe ouest (Kay Kòk) jusqu’au site de l’aéroport, à la pointe est, en passant par Madame Bernard. L'agent exécutif intérimaire, Fritz César, a pour sa part remercié le Premier ministre Lamothe qui a fourni d'énormes efforts en vue de réaliser ce projet sur l'île. « C'est pour nous un plaisir de recevoir le Premier ministre dans notre île, a-t-il lancé. C’est la première fois que l’île à-Vache bénéficie d’un projet d’une telle envergure.» Le projet, « Destination touristique Ile-à-Vache », auquel s'engage l'administration Martelly-Lamothe, dans le cadre du plan d'aménagement touristique, mis en œuvre par le ministère du Tourisme, prévoit la tenue d'importants chantiers, dont la construction d'un aéroport international avec une piste de 2,6 km ; la construction de l'axe routier qui y mène; le dragage du port, l'électrification et l'éclairage de toute la zone environnante ; la construction de plusieurs hôtels-resorts (1 000 chambres), de 2 500 villas (condo).

Jocelyn Belfort 
jbelfort@lenouvelliste.com
Source: Le Nouvelliste,
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lundi 24 février 2014

Opération «Donner un livre à la ville des Gonaïves».--

Port-au-Prince, le 23 février 2014
 
NOTE DE PRESSE
                                                          
Opération « Donner un livre à la ville des Gonaïves  »
 
L'Association Tonnelle Action invite tous les carnavaliers et carnavalières qui vont se rendre aux Gonaïves pour les 2, 3 et 4 mars prochains à apporter un livre pour en faire don à la ville. Après deux inondations majeures en 2004 et 2008, le fonds documentaire des bibliothèques de la ville a considérablement baissé.
 
Considérant toutes les démarches à entreprendre pour que la ville ait de meilleures bibliothèques, considérant également, le résultat qu'un marathon de livres pourrait donner, l'Association demande à chacun : OFFICIELS de l'État (membres du gouvernement, sénateurs, députés, cadres de l'administration publique) et simples citoyens de DONNER UN LIVRE À LA VILLE DES GONAÏVES.  En vous préparant pour rentrer dans la ville, pensez à la jeunesse gonaïvienne, achetez-lui un livre dans une librairie ou prenez-en un chez vous,  mettez-le dans votre sac afin de participer à cette opération de l'Association Tonnelle Action.  
 
Ce sera une autre occasion pour que la ville ait un souvenir de votre passage dans la Cité de l'indépendance. L'Association traitera vos dons et les remettra aux bibliothèques nécessiteuses. Les résultats de ce marathon seront communiqués la semaine suivante. Nous comptons sur la solidarité de tous les Haïtiens qui vont se rendre aux Gonaïves les 2, 3 et 4 mars prochains.  
 
  Points de réception des ouvrages :
 
-          Place d'Armes, devant le bâtiment de la Mairie des Gonaïves à la rue Fabre Geffrard
-          A   Kjou Snack Bar à la rue Henri Christophe
-          A la mairie d'Ennery


Yvens Rumbold
Coordonnateur de  l'Association Tonnelle Action (ATA)

Association Tonnelle Action
CP 15 880, Pétionville, Haïti
Tél: (509) 3661 6219/ 3741 4838
Courriel: atahaiti@yahoo.fr
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Haïti-France:Hollande évoque une possible visite en Haïti "dans les prochains mois"


Le président français François Hollande a évoqué vendredi la possibilité d'effectuer une visite en Haïti "dans les prochains mois", lors d'une déclaration sur le perron de l'Elysée aux côtés de son homologue haïtien Michel Martelly.

Evoquant le développement de la coopération avec Port-au-Prince à l'issue de leur rencontre, le chef de l'Etat français a déclaré devant la presse: "Tout cela me conduira, dans les prochains mois, à venir, je l'espère, en Haïti."

Haïti, a-t-il relevé, "a plein de projets pour l'avenir, notamment pour l'éducation et la France sera à ses côtés pour que, non seulement la langue française, mais aussi la connaissance puissent être partagées".

François Hollande a évoqué aussi des projets d'infrastructures, précisant avoir "demandé aux entreprises françaises de pleinement participer à l'ensemble des appels d'offres qui seront lancés en Haïti".

Il a également souligné la "disponibilité" de la France à "faciliter l'organisation de l'Etat et la justice pour que le droit puisse prévaloir", promettant des "coopérations" avec les écoles de formation françaises.

L'objectif, a-t-il souligné, est de "restaurer" l'Etat haïtien et de "préparer les échéances électorales en 2014".

Le président haïtien a, lui, souhaité "bénéficier de l'expertise par exemple de l'ENA", l'Ecole nationale d'administration qui forme l'élite française, en jugeant "important" de "renforcer la présence de la France à Haïti".

Il a évoqué les secteurs de l'éducation, du tourisme, de la sécurité, de l'économie, mais aussi l'organisation des élections.

HPN,

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Haïti - Diplomatie : Le Président Martelly a été reçu en audience privée par le Pape François


Haïti - Diplomatie : Le Président Martelly a été reçu en audience privée par le Pape François
Ce lundi matin, 24 février 2014 au Vatican, le Pape François a reçu en audience privée (huis clos) le Président Michel Martelly. Auparavant, les 8 membres de la délégation qui accompagnaient le Chef de l’État Haïtien et son épouse Sophia Martelly, ont été présenté au Saint-Père qui les a bénit individuellement. Il s’agissait entre autres : de Pierre-Richard Casimir, Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes, l’Envoyé Extraordinaire et Plénipotentiaire d’Haïti auprès du Saint-Siège, Karl-Henry Guiteau et son épouse, Grégory Mayard-Paul, Conseilleur spécial à la Présidence et de Desras Simon Dieuseul, le Président du Sénat. 

Après ces présentations a eu lieu une remise de cadeau. Le Président Martelly a offert au Pape un cadre avec un bronze représentant notamment une colombe de la Paix et le pape a offert la médaille de l'Ange de la Paix, le document d'Aparecida (en espagnol, comme pour tous les chefs d'État d'Amérique latine) et Evangelii Gaudium en français, une attention spéciale pour la femme du Chef de l’État Haïtien.

Suite à ces échanges, le Saint Père à reçu le Président Martelly à huis clos. L'entretien a duré une vingtaine de minutes, sans interprète et s’est déroulé en espagnol, langue que parle couramment le Chef de l’État Haïtien.



Selon un communiqué du Vatican « durant ces discussions cordiales, on a évoqué les bonnes relations entre Haïti et le Saint-Siège, en soulignant la précieuse contribution sociale que l’Église offre au pays, spécialement dans le secteur éducatif et sanitaire, comme dans les secteurs de l'assistance sociale. Au cours de la conversation, on a évoqué l’importance de continuer à travailler à la reconstruction du pays et de favoriser le dialogue sincère entre les différentes forces institutionnelles pour la réconciliation et le bien commun, tant au niveau intérieur qu’extérieur. »

Après ce tête-à-tête, le Président Martelly, accompagné de Pierre-Richard Casimir et de Karl-Henry Guiteau s'est entretenu avec le tout nouveau Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État et Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les Relations avec les État.



Prochaine étape de la tournée du Président Martelly en Europe, Bruxelles (Capitale de la Belgique et siège de la Communauté Européenne) où le Chef de l’État le Chef de l’État, sera reçu au Palais Royal, pour un tête à tête avec sa Majesté le Roi Philippe. Par la suite il devrait s’entretenir avec Herman Van Rompuy, le Président du Conseil européen et Rudy Demotte, le Ministre Président de la Wallonie,

Le Président Martelly et la délégation haïtienne, seront de retour en Haïti, mercredi 26 Février 2014.

HL/ SL/ HaïtiLibre 


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  ) dixit Abraham Lincoln.

dimanche 23 février 2014