mercredi 16 avril 2014

"Enfants de rue d'Haiti" ou "opportunité sexuelle" des prêtres pédophiles américains.

GRAND DOSSIER : Haïti, « Terre promise » des prêtres pédophiles américains : Le puzzle! (Texte de Cyrus Sibert)

Depuis plusieurs semaines, la stratégie de défense de Michael Geilenfeld, le Directeur de l'orphelinat Saint-Joseph accusé de crime de pédophilie, est de construire de faux témoignages dans le but de discréditer tous ceux qui réclament que vérité et justice soient faites sur les accusations d'exploitation sexuelle et de pédophilie à l'intérieur du centre d'accueil de Delmas 91, Haïti, qu'il dirige.

Le militant des droits humains, Paul Kendrick et le journaliste d'investigation, Cyrus Sibert représentent à leurs yeux, deux personnes à discréditer, en détruisant leur image aux yeux du tribunal Fédéral de Portland, Maine et du public en général. Car, le 5 mai de l'année 2014, le dossier sera entendu devant un juge Fédéral Américain. Ayant porté plainte contre Paul Kendrick pour diffamation, Michael Geilenfed a ouvert une boite de pandore, réveillant l'esprit de justice d'un nombre important de victimes et de témoins.

Se trouvant en difficulté avec des dépositions de plus et plus embarrassantes, tenues un peu partout à travers le monde - d'Haïti, des Etats-Unis, jusqu'en Angleterre, des témoignages, souvent en présence de l'accusé, de personnes déclarant ouvertement avoir été abusées par le Directeur de l'Orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91- le dernier recours des défenseurs de Michael Geilenfeld consiste, à attaquer, non pas les faits qu'on lui reproche, mais ceux qui ont le courage de les rapporter et surtout le duo Sibert-Kendrick, sans lequel l'affaire serait passée sous silence, comme d'habitude.

Dans un pays où les citoyens défavorisés en lutte avec la misère sont sans défense face à des criminels puissants, des étrangers pourvus des grosses connections internationales et surtout à l'intérieur de l'Eglise catholique, un abuseur comme Michael Geilenfeld peut facilement intimider ses victimes, au point de porter l'une d'entre elles, Marc Louis qui avait déclaré librement devant nos cameras qu'il avait été sodomisé par Michael Geilenfeld, de changer son témoignage et de crier au scandale. Marc Louis a ainsi déclaré sous serment qu'il a menti ; qu'il a été pressuré par Cyrus Sibert de mentir ; des pressions qui auraient pris l'allure d'intimidation ; le journaliste Cyrus Sibert, lui aurait remis une feuille de papier, lui indiquant les déclarations qu'il devait faire contre le directeur de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.

Nous vous invitons à regardez l'enregistrement solennel de Marc Karl Louis et de juger s'il lisait un papier. Dans cette vidéo vous verrez que l'homme racontait son histoire avec des précisions sur ce qui lui est arrivé, les endroits et les personnes aux Etats-Unis qui étaient au courant de sa situation.

[ Haiti-Pédophile-Geilenfeld : Un témoin à décharge affirme avoir été victime.-- https://www.youtube.com/watch?v=OPQZ-TAqEbk ]

C'est aussi la situation d'un jeune homme qui réside à l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91, qui a rédigé un papier dans lequel il affirme avoir reçu l'invitation de Cyrus Sibert qui cherchait à le rencontrer le 16 septembre 2013 pour le forcer à déposer contre Michael Geilenfeld, en échange d'argent et de promesse de dons. La déclaration est datée du 14 février 2014. Son auteur affirme avoir été poursuivi, ce jour là, par Cyrus Sibert, qui accompagnait deux autres victimes dans une voiture.

Un tas de mensonges qui visent à discréditer ceux qui réclament qu'une enquête approfondie soit réalisée sur cet orphelinat de Delmas 91, que les victimes qui ont porté plainte soit entendues par la justice ; que l'Etat haïtien adopte des mesures conservatoires pour protéger les enfants haïtiens et les personnes vulnérables concernées par ce dossier.

Nous rassurons tous ceux qui supportent cette campagne pour la vérité et la justice, que :
1- Nous sommes en mesure de prouver que Marc Louis était décontracté et qu'il avait décidé sans pression de faire sa déclaration. Ce que Geilenfeld ne savait pas, nous avions enregistré Marc Louis depuis son arrivé dans la chambre d'hôtel où il rencontrait les autres victimes de Saint-Joseph, dans une ambiance de retrouvailles ; et qu'il avait rappelé aux autres victimes les abus qu'ils avaient vécus ensemble. Ces échanges libres nous avaient donné l'idée de lui proposer d'enregistrer, en vidéo, une déclaration solennelle reprenant tous les faits qu'il avait raconté aux autres victimes. Cette proposition était un test du sérieux de ses accusations contre Michael Geilenfed. La dite vidéo devait servir au cas où Marc Louis serait en difficulté avec les sbires de Geilenfeld. Ce qui a été fait quand au début du février 2014, Michael Geilenfeld faisait augmenter la pression sur ses victimes et que Marc Louis, fut introuvable ;

2- Nous pouvons prouver que le 16 septembre 2013, nous n'étions pas en Haïti, mais en déplacement dans la ville américaine d'Orlando, Florida, où nous avions réalisé des transactions, jusqu'à notre retour au Cap-Haitien par un vol de la compagnie IBC Airways, le 18 septembre 2013. Donc, Cyrus Sibert ne pouvait pas inviter un jeune de Saint-Joseph à le rencontrer à une date qu'il n'était pas disponible en Haïti pour cette réunion. De plus, le jeune en question rapporte qu'il a été suivi le 14 février 2014 par une voiture et que Cyrus Sibert se trouvait dans cette voiture. Nous pouvons prouver que le 14 février 2014, nous n'étions pas à Port-au-Prince. Cyrus Sibert n'a jamais rencontré, ni parlé à ce jeune homme.

Toutefois, si les défenseurs de l'accusé s'activent à chercher des témoins à décharge, les supporters des victimes ont aussi le droit de chercher des victimes et des témoins capables d'apporter des preuves supplémentaires afin de confirmer ou d'infirmer certains points. Nous ne nous laisserons pas intimider par ceux qui abusent physiquement, sexuellement et moralement des enfants. Nous continuerons à sillonner la planète, à la recherche de toute personne désireuse de témoigner sur la situation à l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.

Plus, Geilenfeld et sa bande cherchent à se défaire des accusations qui pèsent contre eux, plus ils compliquent leur situation et prouvent qu'ils ont quelque chose à cacher. Cette construction de faux témoignages contre des plaignants, contre des témoins et contre des supporters de victimes, est un acte indigne qui prouve le niveau maléfique des gens qui dirigent l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.

Ces gens sont de vrais escrocs qui ont menti aux contributeurs américains, leur disant qu'ils sont en règle avec l'Etat haïtien, alors que depuis plusieurs années, les orphelinats Saint-Joseph fonctionnent sans autorisation de l'IBESR (Institut Bien-Etre Social), l'organe étatique chargé de contrôler ce genre d'institution. Heureusement, en février 2014, l'Etat haïtien a finalement décidé de fermer cette maison pourrie. Aujourd'hui, l'un des avocats de Michael Geilenfeld présente Madame Arielle J. Villedrouin, la directrice de l'IBESR, comme une personne incapable de décider.

[ IBESR OFFICIALS CONFIRM THAT ST. JOSEPH'S HOME FOR BOYS IS OPERATING ILLEGALLY.
http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2014/02/ibesr-officials-confirm-that-st-josephs.html ]

[ Mme Arielle J. Villedrouin, of IBESR, cannot think for Herself : www.reseaucitadelle.blogspot.com/2014/04/mme-arielle-j-villedrouin-of-ibesr.html ]

[ Contenu de la lettre de l'IBESR ordonant la fermeture de l'Orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91. http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2014/02/contenu-de-la-lettre-de-libesr-ordonant.html ]

Hypothèse d'enquête :
Nous profitons de ce texte pour communiquer au public, l'hypothèse de recherche qui constitue la base de notre motivation dans ce dossier.

En aout 2008, un ressortissant haïtien évoluant dans la diaspora, visita la ville du Cap-Haitien. Comme d'habitude, il apporte des cadeaux pour des enfants de rue qui mendient sur le boulevard. Dans une conversation avec eux, il apprend que enfants sont abusés à l'orphelinat Projet Pierre Toussaint, un Centre d'Accueil pour enfants de rue en banlieue que dirigeait Douglas Perlitz, un missionnaire catholique américain. Choqué, l'homme rapporte les témoignages à un ami capois, en se demandant comment cela peut-être possible sous les yeux des autorités étatiques chargés de superviser ce genre de projet ? Son interlocuteur le rassure en lui disant qu'il connaît un journaliste intègre, capable de dénoncer cette situation intolérable.

C'était le 15 aout 2007, je circulais en voiture dans le quartier de carénage, quand, d'un geste de la main, un ami me fit signe d'arrêter, disant à son interlocuteur : « ''En parlant du loup, on voit sa queue'', voici Cyrus ». Ils m'ont rapporté les allégations recueillies. Je leur ai dit que souvent on entend ce genre de rumeurs dans la ville. Cependant, pour que je puisse rédiger un article sur ce sujet, il me faut des victimes et des témoins… « Plusieurs victimes et plusieurs témoins… un papillon ne fait pas le printemps »

Ainsi, j'ai rencontré des victimes qui ont accepté de témoigner. J'ai pu constituer des sources pour me renseigner des faits et gestes de l'accusé, des sources de contrôle aussi. Finalement, j'ai décidé de rédiger un texte dénonçant les pratiques d'abus sexuels, sans citer de nom, ni d'institution.

[ Cap-Haitien, le pédophile et son centre d'accueil pour enfants de rue : http://reseaucitadelle.blogspot.com/2008/06/cap-hatien-le-pdophile-et-son-centre.html ]

Plusieurs enquêtes on été réalisées par la suite, Perlitz a du fuir Haïti. Finalement, il est arrêté par ICE et Homeland Security, deux instituions américaines chargées d'appliquer la loi contre tous les citoyens américains qui voyagent avec objectif de se livrer à des relations sexuelles avec des mineurs.

Quelques semaines avant l'arrestation de Douglas Perlitz, avec la montée de pression de la justice américaine contre l'accusé, Paul Kendrick m'a contacté pour me demander ''si j'avais des preuves solides pour soutenir l'accusation''. Je fus méfiant. Car, j'avais peur que des supporters du pédophile, ne se fassent passer pour des défenseurs d'enfant, dans le but de prendre connaissance des noms des jeunes qui étaient prêts à témoigner.

Quelques semaines plus tard, après l'arrestation de Douglas Perlitz, j'ai reçu un appel de Paul Kendrick, m'informant de la connexion de Douglas Perlitz avec Ron Voss, un ancien prêtre américain qui avait avoué ses abus sexuels contre des enfants aux Etats-Unis. Ce Ron Voss avait lui aussi fuit les Etats-Unis, avec l'aide de l'Eglise catholique américaine pour se refugier en Haïti. Il était responsable de la maison d'Accueil, « The visitation Home », de Delmas 31, appelée «Mathieu 25 ». Un point d'accueil pour tous les missionnaires catholiques américains qui, fraichement arrivés en Haïti, y séjournent quelques mois, pour apprendre le créole et des consignes de survie, avant de s'aventurer dans les villes et/ou villages reculés du pays.

Kendrick m'informe que des militants américains qui combattent la pédophilie à l'intérieur de l'Eglise catholique condamnent les pratiques de l'Eglise catholique Américaine qui utilisent les pays du Sud et/ou pays pauvres comme Haïti, avec un Etat faible, pour cacher les prêtres et/ou religieux poursuivis pour abus sexuels sur mineurs. Douglas Perlitz qui avait lui aussi séjourné à « Mathieu 25 », était un bon ami de Ron Voss. En 2005, une lettre a été adressée au Ministre de la justice d'Haïti, Bernard Gousse, qui a eu le courage de mettre ce Ron Voss aux arrêts. Malheureusement, avec l'évasion du Pénitencier national, l'ancien prêtre pédophile a eu la possibilité de s'échapper et de quitter Haïti. On ne sait plus où il se cache. On rapporte qu'il réside dans l'une des iles Bahamas…

Lisez la lettre des militants américains adressée au Ministre Bernard Gousse concernat Ron Voss : http://www.bishop-accountability.org/news/2005_02_24_Egerton_DefrockedPriest.htm


En 2009, un ami nous parle d'un cas de pédophilie à Delmas 91. Un diplomate, lui avait demandé de me conseiller d'aller voir dans ce coin. Car, on rapporte une situation de pédophilie et d'exploitation sexuelle des enfants logés à cette enseigne. Il semble ne pas apprécier, la façon dont certains de ses collègues influents protègent ce citoyen américain en Haïti.

Nous avions répondu en exprimant nos limites en ressources humaines et financières. Le dossier Perlitz consommait déjà toutes nos ressources – des ressources familiales, vu qu'en Haïti aucune institution ne finance ce genre de travail. Nous avions 24 jeunes sous le dos. Des enfants abandonnés à supporter jour et nuit pour des histoires comme : nourriture, soins de santé, sécurité, protection, défense face aux abus de la police, hébergement temporaire en cas de menace de mort, frais scolaires pour ceux qui continuaient d'aller à l'école. Haïti, n'ayant pas les infrastructures pour la prise en charge et la protection des victimes et des témoins pour des cas aussi sensibles, nous étions obligés de tout fournir, avec le peu de ressources familiales que nous avions (la paie de ma femme, l'aide de mon père, l'assistance de ma mère), pour aider les jeunes victimes à rester debout. Car, sachant que, la maitrise du prédateur sexuel sur sa proie passe par des menaces physiques, psychologiques, mais surtout économiques – en Haïti, avec l'aide de quelques contributeurs, je me suis efforcé d'apporter un certain support aux victimes.

[Une nouvelle distribution de nourriture en faveur des victimes de Douglas Perlitz.
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/10/une-nouvelle-distribution-de-nourriture.html ]


Faut-il signaler qu'après plusieurs dizaines d'interviews sur plusieurs cas différents, nous réalisons que les prédateurs sexuels étrangers menacent les enfants victimes en ces termes : « Si tu parles, ta vie redeviendra comme avant ; personne ne te croira, Tu seras accusé de mensonge puis expulsé de l'orphelinat ; Tu retourneras dans la rue ; Plus de possibilité d'aller à l'école ; Tu ferais mieux d'accepter en silence ; Tu n'arriveras pas à avoir gain de cause en face de moi , car je suis un blanc riche et toi un petit gamin de rue avec un passé de délinquant».

Ce fut, cinq (5) années d'enfer pour un journaliste qui doit se réveiller très tôt parce que 24 jeunes sont en quête de tout. Tandis que, dans ce genre de situation, le bourreau pédophile reçoit tous les supports des amis et flatteurs de partout, pourvus en ressources. De plus, on s'arrange pour mettre à sa disposition une campagne de communication capable de protéger son image, tout en discréditant les victimes, en cherchant à casser le moral de tous ceux qui osent exiger justice et réparation. Ignorant - volontairement - que les abus subis par les enfants sont la cause des troubles de comportement qui les affectent, leur casier judicaire est, régulièrement, exhibé pour prouver qu'ils ne sont pas dignes de foi.

En décembre 2010, Douglas Perlitz est condamné à environ 20 ans de prison. Anderson Cooper, diffuse un reportage complet sur le dossier. Un mois plus tard, je reçois un appel d'une américaine, sollicitant le même engagement que nous avions eu dans le dossier Perlitz, en faveur des jeunes victimes de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.

[Orphan Predator : Haiti Street Orphans Abused. https://www.youtube.com/watch?v=Vp0vCfDgknM ]

Cette conversation par téléphone nous a permis, dans un premier temps, de remémorer l'invitation du diplomate, lancée à nous, par l'intermédiaire de notre ami commun. Dans un 2e temps, lors de notre visite à Port-au-Prince, à la fin du mois de février 2011, nous avions séjourné au « The visitation Home » communément appelé « Mathieu 25 », et là, nous avions compris la main mise de pédophiles américains sur ce point focal et son rôle en terme d'interconnexion. Consultant certains documents concernant l'Orphelinat Saint-Joseph de Monsieur Geilenfeld, nous avons vu le nom de John Duarte, un ancien prête canadien, arrêté en République Dominicaine pour crime de pédophilie en Haïti. John Duarte qui avait abusé plusieurs enfants haïtiens, dirigeait avec Michael Geilenfeld l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.

[ John Duarte & Geilenfeld 2 religieux dits pédophiles, dirigeaient un orphelinat en Haiti.-
http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2014/04/john-duarte-geilenfeld-2-religieux-dits.html ]

[Ex-Windsor priest John Duarte arrested for alleged child sex abuse in Haiti. http://www.canada.com/news/Windsor+priest+John+Duarte+arrested+alleged+child+abuse+Haiti/2129327/story.html]


Il y a aussi Michael Brewer et Phillip Norris, deux hommes suspectés de pédophilie, qui fréquentaient les maisons d'accueil de Michael Geilenfeld. On rapporte un mouvement de protestation des habitants de Fermathe contre certaines pratiques pédophiles de Phillips Norris qui utilisait une maison d'accueil pour enfants handicapés que dirigeait Michael Geilenfed pour abuser les enfants et les jeunes de cette localité de la zone métropolitaine d'Haïti. Aujourd'hui, Bishop Phillips Norris mène une vie de couple homosexuel en Angleterre avec Alex, l'un de ces jeunes de Fermathe.


Nous avions ainsi établi la connexion Ron Voss + Douglas Perlitz = John Duarte + Michael Geilenfed. Tous des religieux catholiques américains, ayant une certaine connexion avec « The visitation Home », « Mathieu 25 » que dirigeait Ron Voss ; tous rodant autour des orphelinats comme missionnaires responsables ; tous ayant à leurs actifs des allégations et/ou des accusations de crime de pédophilie ; tous connectés à des pédophiles ou à des personnalités faisant l'apologie de relation sexuelle entre Adultes et mineurs.

En effet, lors des funérailles de Tom Reeves, l'un des américains fondateurs de NAMBLA (North American Man/Boy Love Association), une organisation qui milite pour la réforme des lois interdisant les relations sexuelles entre adultes et enfants, l'organisation a ordonné qu'en guise de fleurs, les sympathisants et amis contribuent en faveur de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.

[ Haiti : Liens entre l'orphelinat Saint-Joseph et NAMBLA, une organisation pro-pédophilie. http://reseaucitadelle.blogspot.com/2014/03/haiti-liens-entre-lorphelinat-saint.html?m=1 ]

A ce niveau, notre hypothèse de recherche, est conçue : « Un réseau de pédophiles catholiques américains s'est réfugié en Haïti, utilisant les orphelinats comme espace privilégié pour exploiter sexuellement les enfants vulnérables en situation de pauvreté. »

L'empreinte de l'Eglise catholique Américaine - La Conférence de Evêques Américains, USCCB (US Conference of Catholic Bishops):
Après l'arrestation de Douglas Perlitz, les victimes et le journaliste Cyrus Sibert ont eu droit à la visite de deux haïtiens travaillant pour le compte de CRS (Catholique Reliefs Service) : Une haïtienne du nom de Mrs Sheyla Maximilian (Biamby), cadre de CRS et Stéphane Trouillot, un employé de la compagnie haïtienne de « PAP-Sécurité ».
Ils ont visité ce qui restait de Pierre Toussaint, ont rencontré le staff du projet et les enfants victimes, ils ont aussi rencontré Cyrus Sibert à l'Hôtel ''Auberge du Picolet'', dans le but de rassurer que des mesures allaient être prises pour supporter les victimes. Depuis, nous sommes restés sans nouvelle de ces deux personnalités.

Ce n'est que quelques mois plus tard, nous avons appris que la dame avait comme mission d'évaluer la situation pour permettre à l'Eglise Catholique Américaine de mieux se désengager et quant à l'agent de Sécurité de « PAP-Sécurité », de faire disparaître des preuves. Le coffre de Douglas Perlitz, a ainsi été récupéré pour être placé dans un bateau à destination des Etats-Unis. Le tout, après que Madame Carter, membre de l'Ordre de Malte, eut emporté l'ordinateur portable de Douglas Perlitz qui contenait des données compromettantes et des informations embarrassantes.

En janvier 2010, quelques heures avant le tremblement de terre dévastateur qui a détruit la capitale haïtienne, Paul Kendrick attira notre attention sur le fait que la carte de visite que Madame Maximilian avait comme mention, en rouge « USCCB : US Conference of Catholic Bishops ».

[ CRS - CATHOLIC RELIEF SERVICE does not protect children against sex offenders. No background check for missionaries or employees, no policy to prevent pedophilia in Haiti. http://reseaucitadelle.blogspot.com/2012/06/crs-catholic-relief-service-does-not.html ]

Support politique en d'Haïti:
Plus loin, nous avons découvert que ce réseau est rentré en Haïti à partir des années 80. Des pédophiles de l'Eglise Catholique Américaine ont profité des troubles politiques d'après Duvalier pour renforcer leur établissement dans le pays. Le coup d'Etat de 1991 et l'embargo qui s'en est suivi ont rendu les façades d'activités humanitaires indispensables. Les parents et les enfants étaient devenus plus dépendants, les officiers de l'Etat, les superviseurs de IBERS, les responsables de la police et de la justice, y voyaient une source d'opportunités (visas, bourses et pots de vin).

Ces hommes ont cherché à côtoyer le régime Lavalas. Ron Voss, Douglas Perlitz et Michael Geilenfed ont, tous, eu de bonnes relations avec le Président Jean-Bertrand Aristide. Le prêtre exilé, en quête de supports pour retourner dans son pays, n'a pas pris le temps nécessaire pour évaluer ces missionnaires pédophiles qui s'efforçaient à se montrer généreux et bons. Certains ont connu le Centre d'Accueil LA FANMI SE LAVI, d'autres sont allés jusqu'à manifester devant l'Ambassade des Etats-Unis en faveur du retour de la démocratie. Ils ont adopté toute une stratégie pour se rapprocher du pouvoir d'Etat, de la bourgeoisie et des diplomates influents en poste en Haïti, en vue de continuer à opérer tranquillement dans le pays.

Comme nous l'avons mentionné plus haut, nos recherches nous ont permis de découvrir que l'orphelinat Saint-Joseph est lié à une organisation américaine qui prône les relations sexuelles entre les adultes et les enfants. Lors des funérailles de Tom Reeves, le leader de l'organisation NAMBLA (North American Man/Boy Love Association), qui milite pour la réforme des lois interdisant les relations sexuelles entre adultes et enfants et dont l'organisation avait réclamé qu'en guise de fleurs, des sympathisants et amis contribuent en faveur de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91, entretenait de bonnes relations avec Jean-Bertrand Aristide, le leader du mouvement Lavalas. Dans le pamphlet présentant sa biographie, l'organisation vante le fait que leur leader avait lui aussi rencontré le Président Jean-Bertrand Aristide, au Palais National.

[ Haiti : Liens entre l'orphelinat Saint-Joseph et NAMBLA, une organisation pro-pédophilie. http://reseaucitadelle.blogspot.com/2014/03/haiti-liens-entre-lorphelinat-saint.html?m=1 ]

Il y aussi ce extrait du livre "Notes from the Last Testament: The struggle for Haiti, de Michael Deibert" :
" The Catholic peace movement Pax Christi also continued to voice its support for Aristide, partially as a result of their chief liaison in Haiti, Ron Voss. Voss, an accused fugitive pedophile American priest from Indiana who had settled in Haiti after fleeing the United States and, many said, likely child molestation charges, for his loyality was rewarded by being allowed to live in one of Antoine Izmery's old homes, which he dubbed "the visitation house," and where he frequently held court surrounded by groups of young street boys. It was a sad state of affairs for a leader who had been able to rally such pervasive support during his 1991-1993 exile."


Il y a aussi cet message-email que nous avons reçu - par erreur - du conseil d'administration du projet de Michael Geilenfeld, dans lequel il est dit clairement qu'un officier de la diplomatie américaine en poste en Haïti, supporte l'accusé et fait tout pour décourager les victimes.

[Haiti-Pedophile: U.S. diplomats protect a pedophile. (Evidence)
http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2014/02/haiti-pedophile-us-diplomats-protect.html ]

Ce qui explique pourquoi tous les mouvements de protestation organisés par les jeunes de Saint-Joseph, pour protester contre les pratiques d'abus sexuels ont toujours été avortés. La police, la Justice et l'IBESR n'aident pas les victimes qui n'ont d'autre choix que de retourner implorer le pardon de leur bourreau.

L'engagement Paul Kendrick-IGNATIUS GROUP/ Cyrus Sibert-ReseauCitadelle:
Depuis mars 2011, avec notre décision d'accompagner ces jeunes haïtiens qui réclament justice, nous avons changé la donne. Depuis cette date, nous sommes en lutte avec ce réseau puissant avec toutes ses ramifications en Haïti comme à l'étranger. Il y a plusieurs mois que des victimes et témoins de partout déposent sous serment devant des officiers de la justice américaine ; au mois de février 2014, l'IBESR a décidé de fermer l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 démontrant au grand public que Michael Geilenfeld faisait fonctionner illégalement un centre d'accueil pour enfants en Haïti ; au mois de mars 2014, des victimes ont déposé une plainte formelle devant la justice haïtienne. Le dossier a été confié au juge d'instruction Al Duniel Dimanche.

[HAITI-PEDOPHILIE : CINQ (5) VICTIMES DE L'ORPHELINAT SAINT-JOSEPH DE DELMAS 91 SAISISSENT LE CABINET D'INSTRUCTION DE LA JUSTICE HAITIENNE. http://reseaucitadelle.blogspot.com/2014/02/haiti-pedophilie-justice-plainte.html ]

Les victimes ayant repris confiance dans leur combat pour la justice, c'est la panique dans le camp des supporters de l'accusé. Aujourd'hui, ils font feu de tout bois, ils cherchent à détruire les victimes et leurs supporters. Ils croient pouvoir présenter la décision de rechercher justice et réparation comme un comportement déloyal.
Nous souhaitons que les autorités haïtiennes puissent comprendre les enjeux et la situation de ces jeunes victimes harcelés chaque jour par ces étrangers qui se croient tout permis sur la terre de Dessalines. Ces jeunes qui ont été abusés physiquement, sexuellement et moralement, ces jeunes qui aujourd'hui voient leur vie brisée par la faute de prédateurs sexuels - criminels – qui, à un moment de la vie leur avaient traité comme objet de leur désir, méritent justice. Et ce sera un message fort lancé à tous les autres réseaux pédophiles qui comprendront qu'Haïti n'est plus leur terre promise.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Bureau de la Ministre Déléguée auprès du Premier Ministre Chargée des Droits Humains et de la Lutte contre la Pauvreté Extrême.-

Note de presse

Port-au-Prince, 15 avril 2014 - Le gouvernement a appris par voie de presse, selon une note rendue publique par la POHDH, que des menaces auraient été perpétrées contre des défenseurs de droits humains et des journalistes.

L'Administration Martelly et le gouvernement Lamothe prennent acte de cette note de dénonciation et condamnent avec la dernière rigueur ces lâches procédés. Ils invitent les organisations de défense des droits humains à porter plainte afin de permettre la tenue d'une enquête pour que les vrais auteurs de ces menaces soient identifiés et poursuivis conformément à la loi.

L'Administration Martelly et le Gouvernement Lamothe, par le biais du Bureau de la Ministre déléguée chargée des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême, rappellent à tous et à toutes leur ferme volonté de continuer à œuvrer pour le respect absolu du droit à la protection des citoyens et des citoyennes au pays ainsi que tous les autres droits garantis par la constitution.

La construction d'un État de droit dans un contexte d'apprentissage démocratique demeure un exercice ardu; mais le gouvernement veut garder sa sérénité et sa lucidité pour que se poursuivent les indéniables progrès constatés en matière des droits de l'homme depuis son accession au pouvoir. Le gouvernement tient à rappeler en la circonstance que ces progrès n'ont été possibles que grâce au combat acharné qu'il n'a cessé de mener pour l'établissement de cet État de droit dont rêve la société tout entière depuis si longtemps. Cela ne peut se faire que dans le respect absolu du droit à la vérité et dans les actions sociales en cours pour garantir les droits sociaux des couches défavorisées qui vivent dans l'extrême pauvreté.

Le gouvernement réitère sa farouche détermination à garantir la protection de tous et de toutes sans distinction. Il s'engage à accompagner les organisations de défense des droits humains et les membres de la presse dans leur quête de la vérité afin qu'ils puissent poursuivre en toute sécurité leurs activités pour l'édification de cet État de Droit auquel doivent collaborer tous les secteurs vitaux de la vie nationale.
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Haïti, la destination la plus dynamique des Caraïbes en 2013

 
Benoit Schmautz
La Côte des Arcadins
La Côte des Arcadins
Selon le dernier rapport de la CTO (Caribbean Tourism Organization), Il y a eu un grand gagnant en 2013 concernant le nombre des arrivées de touristes sur son sol.
 Il s'agit d'Haïti qui a enregistré en 2013, au regard des chiffres préliminaires, une croissance de plus de 20%. Les hausses ont d'ailleurs été plus fortes l'été dernier (+24.8 %) que durant l'hiver 2013 (+10%). L'île a reçu ainsi un total de 419 736 visiteurs sur son territoire.
Sa voisine, la République dominicaine, reste toutefois la destination des Caraïbes la plus visitée l'année dernière avec un total de 4 689 770 visiteurs, soit une hausse de 2.8%.
Cuba occupe la deuxième position avec l'accueil de 2 850 135 non-résidents sur son sol, pour une augmentation toutefois modeste de 0.4%.

Le Jamaïque arrive en troisième position avec plus de 2 millions de touristes (+1.1).  D'autres destinations prisées au Canada comme Saint-Martin (467 259) ou La Martinique (489 706) connaissent aussi une embellie, mais mesurée.
Les grosses chutes sont à mettre au compte de la Barbade avec une évolution négative de 5.2% et des Bahamas avec  -4.1%.

Du point de vue des visiteurs du Canada, rappelons que le CTO avait chiffré les arrivées à plus de trois millions en 2013, mais avec le plus bas taux de croissance enregistré depuis 1997. En effet, seul 2% en plus avait choisi la zone Caraïbes en 2013 par rapport à l'année 2012. 

Winfield Griffith, directeur de la recherche et des nouvelles technologies, Caribbean Tourism Organization (CTO) avait déclaré en février dernier :
« Ce qui est clair, c'est que nous avons peut-être besoin de comprendre les nouvelles habitudes des Canadiens dans leur manière de voyager et de nous vendre plus ou même différemment au Canada qu'ailleurs ».

Au total, la zone a accueilli 25 millions de touristes  sur place l'année dernière contre 24.6 millions en 2012.
Les chiffres ont été fournis par les pays membres de la CTO et sont disponibles depuis le 28 mars 2014.

http://www.expressvoyage.ca/reportages.php?sequence_no=47406
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Martelly-Lamothe du coté des Droits Humains

Port-au-Prince, 15 avril 2014 – Le gouvernement a appris par voie de presse, selon une note rendue publique par la POHDH, que des menaces auraient été perpétrées contre des défenseurs de droits humains et des journalistes.

L'Administration Martelly  et le gouvernement Lamothe prennent acte de cette note de dénonciation et condamnent avec  la dernière rigueur ces lâches procédés.  Ils invitent les  organisations de défense des droits humains à porter plainte afin de permettre la tenue d'une enquête pour que les vrais auteurs de ces menaces soient identifiés et poursuivis conformément à la loi.

L'Administration Martelly et le Gouvernement Lamothe, par le biais du Bureau de la Ministre déléguée chargée des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême, rappellent à tous et à toutes leur ferme volonté de continuer à œuvrer pour le respect absolu du droit à la protection des citoyens  et des citoyennes au pays ainsi que tous les autres droits garantis par la constitution.

La construction d'un État de droit dans un contexte d'apprentissage démocratique demeure un exercice ardu; mais le gouvernement veut garder sa sérénité et sa lucidité pour que se poursuivent les indéniables progrès constatés en matière des droits de l'homme depuis son accession au pouvoir.  Le gouvernement tient à rappeler en la circonstance que ces progrès n'ont été possibles que grâce au combat acharné qu'il n'a cessé de mener pour l'établissement de cet État de droit dont rêve la société tout entière depuis si longtemps. Cela ne peut se faire que dans le respect absolu du droit à la vérité et dans les actions sociales en cours pour garantir les droits sociaux des couches défavorisées qui vivent dans l'extrême pauvreté.

Le gouvernement réitère sa farouche détermination à garantir la protection de tous et de toutes sans distinction. Il s'engage à accompagner les organisations de défense des droits humains et les membres de la presse dans leur quête de la vérité afin qu'ils puissent poursuivre en toute sécurité leurs activités pour l'édification de cet État de Droit auquel doivent collaborer tous les secteurs vitaux de la vie nationale.

Haiti Hebdo News

http://haitihebdonews.com/?p=1038

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
  
 
But you can't fool all the people all the time."
 (
  
 Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
  Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
  
 ) dixit Abraham Lincoln.

18 millions de dollars pour l'exécution de projets sociaux à l’Ile-à-Vache

Le Nouvelliste | Publié le : 15 avril 2014
Plus de 18 millions de dollars américains sont mobilisés par le gouvernement haïtien dans le cadre du plan de développement social de l'Ile-à-Vache. Annonce le Premier ministre haïtien, Laurent Lamothe, lors d'une entrevue exclusive accordée au journal Le Nouvelliste. Le chef du gouvernement en a profité pour faire la lumière, une fois de plus, sur les rumeurs faisant croire que le plan de développement touristique de l'île vise à expulser les habitants de leur propriété. 
Le Premier mninistre haïtien, Laurent S. Lamothe 

Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulent sur un possible déplacement des habitants de l'Ile-à-Vache dans le cadre de l'exécution d'un plan de développement social de l'île et celui du développement touristique de l'île. Des rumeurs qui ont poussé le chef du gouvernement et les ministres concernés par ces plans à intervenir plusieurs fois en vue de faire la lumière sur ce dossier. Laurent Lamothe rejette d'un revers de main ces informations qu'il assimile à des rumeurs visant à déstabiliser les activités du gouvernement, lequel a pour devoir d'améliorer la situation des habitants de l'île. « J'aimerais bien rencontrer l'une des personnes qui a pour mission d'expulser les habitants de l'Ile et je lui demanderais qui lui a confié cette mission, a déclaré le Premier ministre. Il n'a jamais été question d'expulser les habitants de l'île; ce que nous voulons surtout, c'est l'amélioration des conditions de vie de ces personnes afin de les sortir de l'extrême pauvreté.»

Le Premier ministre a par ailleurs apporté certaines précisions sur les deux plans qui sont en train d'être exécutés sur l'île. Il est inconcevable, selon lui, de parler de développement touristique sans prendre en compte le développement social. « A l'île-à-Vache, il y a un plan de développement touristique qui est en train d'être piloté par la ministre du Tourisme, Stéphanie B. Villedrouin, et un autre plan de développement social que la ministre Rose-Anne Auguste est en train de mener avec des programmes sociaux comme Ti manman cheri, Kore andikape, restaurants communautaires, etc. »

Sur le plan sécuritaire et pour encourager les touristes à venir visiter l'île, Laurent Lamothe explique que, dans le cadre de l'exécution du plan de développement social, il y a un volet de réparation du sous-commissariat et une augmentation de l'effectif des agents de la Police nationale d'Haïti (PNH) sur l'île. « Nous avons également mis à leur disposition des véhicules neufs, a-t-il ajouté. Nous voulons accompagner ce beau paysage qui mérite toute l'attention de mon gouvernement qui marque une option préférentielle pour les pauvres. »

L'autre volet du plan spécial de développement social de l'Ile-à-Vache est le programme d'assistance aux pêcheurs. « Plus de dix (10) dispositifs de concentration de poisson (DCP) seront mis à leur disposition, a souligné Laurent Lamothe. Nous allons aussi leur fournir des bateaux afin qu'ils puissent répondre aux besoins de leur famille avec beaucoup plus de facilité.»

La construction de routes, d'un hôpital moderne, d'un centre socio-communautaire sont parmi les autres priorités du gouvernement dans le cadre de l'exécution de ce plan social de développement. « C'est un projet qui vise à diminuer la pauvreté extrême qui perdure sur l'île, a-t-il précisé. Ce projet est une opportunité historique et unique qui peut changer la vie de chaque habitant de l'Ile-à-Vache. Le gouvernement fera tout son possible pour offrir à la population de l'île des lendemains meilleurs.»

Jocelyn Belfort 
jbelfort@lenouvelliste.com
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mardi 15 avril 2014

« Chanje metye, chanje lavi »

Le Nouvelliste | 
Pour aider des laveurs de voiture d'hier à « sortir du seuil de la pauvreté », le président de la République, Michel Martelly, de concert avec le Ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST), a remis symboliquement lundi des permis de conduire à 75 jeunes dans le cadre du programme « Chanje metye, chanje lavi ». A partir du mois de mai prochain, « des autobus seront offerts à crédit à chacun de ces gaillards pour enfin en devenir propriétaires au bout d'un délai non encore déterminé ».
Une vue des bénéficiares 
Francis Concite
Un bénéficiaire au milieu, recevant son permis de conduire 
Francis Concite
Un bénéficiaire posant au milieu du ministre Jean-Jacques et du président Martelly 
Francis Concite
Le président Martelly, au cours de son intervention 
Francis Concite

Issus de diverses contrées de la région métropolitaine, les bénéficiaires du programme sont heureux. Ils semblent vivre un rêve. Dans la grande salle logée au dernier étage du Centre de formation à l'emploi (CFE), leur patience n'est pas altérée. Il est 16 heures 30 passées. Ils scrutent, les yeux grands ouverts. Ils attendent encore les officiels qui peinent à arriver pour une cérémonie prévue à 15 heures. Ouf ! « Voici le président », susurre un journaliste, lui aussi épuisé d'avoir fait le pied de grue. La salle surchauffe. Michel Martelly est reçu sous une salve d'applaudissements avant de prendre place au milieu de son conseiller spécial Grégory Mayard Paul et du ministre Charles Jean-Jacques.

Ce dernier, l'un des rares ministres qui n'ont pas été jetés comme des kleenex dans le dernier remaniement ministériel, a d'abord indiqué que le CFE, organisme déconcentré du MAST, donne des formations en mécanique, électricité, plomberie, entre autres. « 40 personnes sont actuellement en formation dans la boulangerie du centre », a-t-il précisé, au cours de cette cérémonie marquée par la diffusion d'un court-métrage d'environ cinq minutes qui a retracé tout le processus des six mois de formation des bénéficiaires de la première session du programme « Chanje metye, chanje lavi ».

Le président Michel Martelly, tenue décontractée, toujours boute-en-train, estime d'entrée de jeu qu'il est loisible de ne pas prononcer son discours. Ce qu'il a fait. « J'aimerais, le 14 mai prochain, procéder à la remise des clefs des autobus », a-t-il dit, comme un souhait, invitant la BRH à travailler aussi rapidement que possible pour la matérialisation de ce vœu. Selon le chef de l'Etat, c'est une opportunité que ces jeunes doivent saisir pour changer le cours de leur vie. « Si l'on savait réaliser ces programmes jadis, une grande majorité de la population serait aujourd'hui au-dessus du seuil de la pauvreté », ressasse l'ancien président autoproclamé du ''Compas'' devant des jeunes tout heureux d'ouvrir une nouvelle page de leur existence.

Les jeunes, quelle que soit leur origine sociale, constituent l'avenir du pays. Charles Jean-Jacques le reconnaît. « Aujourd'hui, c'est votre tour, dans quelque temps, ce sera celui de 50 autres jeunes, a-t-il affirmé. Chaque six mois, il y aura une nouvelle session de formation. Et à la fin de chaque session, on va leur faciliter l'accès au crédit afin qu'ils puissent se procurer chacun un autobus ». Quoi de plus d'être solidaires dans un pays en mal de tout ! « Quand vous serez au volant, n'oubliez pas d'embaucher vos camarades », conseille l'ex-directeur de l'OFATMA aux bénéficiaires, au cours de cette cérémonie ponctuée de remerciements accouplés à des propos élogieux envers le chef de l'Etat.

Contrairement à bien d'autres programmes sociaux de l'administration Martelly/Lamothe, celui-là, pas encore à point dans toutes ses dimensions, semble pourtant permettre aux bénéficiaires de miroiter déjà ses fructueuses retombées. « Après 15 années passées dans les parages du Bicentenaire à épousseter des voitures pour survivre, je suis plus qu'ému aujourd'hui de sortir de la mendicité et qu'en mai, j'aurai un autobus qui me permettra de joindre les deux bouts décemment », s'est exclamé un bénéficiaire au cours d'une interaction avec le chef de l'Etat.

Par ailleurs, Michel Martelly, ému – qui a laissé filtrer des larmes sous l'effet des témoignages d'un bénéficiaire –, a invité les jeunes à ne pas se laisser manipuler par des forces politiciennes. « Avec de l'instabilité, il n'y aura pas d'investissements susceptibles de générer davantage d'emplois dans le pays », a-t-il soutenu, toujours fidèle à son style hilarant. « Je suis aussi populaire, je peux inciter des gens à gagner les rues aussi », gage-t-il, comme un petit tacle à l'aile dure de l'opposition (MOPOD) qui ne jure que par son départ du pouvoir.

Juno Jean Baptiste 
jjeanbaptiste@lenouvelliste.com

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Zenith FM: Quand la presse met la vie de petits commerçants en danger.

Pour regarder, cliquez ici: https://www.youtube.com/watch?v=IvVWm4a_Dd4
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Le Premier ministre poursuit ses visites de promotion des investissements

« L'administration Martelly veut promouvoir et supporter la production nationale et les entreprises locales », assure le chef du gouvernement.

Port-au-Prince, le lundi 14 avril 2014.- Le Premier ministre, S.E.M. Laurent Lamothe, dans le cadre de sa politique de promotion des investissements, effectue depuis une semaine une série de visites dans les usines et entreprises haïtiennes en vue de supporter le secteur privé haïtien dans ses efforts de création d'emplois en faveur de la population. Aussi, a- t-il visité, ce lundi 14 avril les installations du Rhum Barbancourt et le campus industriel du Groupe Coles comprenant Tropic S.A, Cannex et Sun Food.

Au cours de sa visite à l'usine Barbancourt, le chef du gouvernement s'est entretenu avec le PDG de Rhum Barbancourt, M. Thierry Gardère. Il en a profité pour renouveler la volonté de son gouvernement de continuer à appuyer la production nationale et à encourager les entreprises locales dans leurs stratégies de création de richesses indispensables à l'économie nationale.

« Mon gouvernement veut continuer à supporter toutes les compagnies, dont le Rhum Barbancourt déclare-t-il. Cette visite est pour nous au niveau du gouvernement, une manière de nous informer du fonctionnement des entreprises afin de pouvoir avancer avec tous les investisseurs ».

Lors de son bref passage chez le Groupe Coles, le Premier ministre Lamothe a félicité Serge Coles et Stéphane Coles pour avoir investi, sur une période de quatre ans, plus de $ 20 millions de dollars américains en Haïti. Ces investissements, a rappelé le chef du gouvernement, ont créé plusieurs milliers d'emplois dans le pays.

Ces déplacements du Premier ministre vers les entreprises locales rentrent dans le cadre de la promotion des investissements et de la création d'emplois massifs visant à réduire la pauvreté extrême sur toute l'étendue du territoire national.

Bureau de communication
de la Primature

Haïti dépasse la Chine en tant que deuxième plus grand fournisseur américain de chemises à tricot.

Haiti surpasses China as second largest supplier to US of M/B knit shirts

February 2014 OTEXA data released March 31, shows US imports from Haiti surpassing China as the second largest supplier of men and boys knit shirts cotton. Haiti maintained a year-to-date growth of 15.38% and retains a 10.94% share of the entire US market. US import data from Haiti also indicates a phenomenal growth of 67% year ending 2/14, in girls and women knit shirts (339). 

Shipments under HOPE and HELP are indicative of superior quality apparel delivered with blended fabric often from China.  When cut and sewn in Haiti, the garments enter the US duty-free. 

A major contributing factor of this growth is recent and sustained output from S&H Global, the Caracol subsidiary of Sae-A Trading. Established for a little over a year in Haiti's northeastern region, on the border with the Dominican Republic, S&H now operates 2 factories employing 2400. A third plant of about 1200 workers and a fourth to employ the same before the year's end will continue supplying especially Walmart and Target. 

The installation of value added steam washing and drying facilities in Caracol allows S&H Global to supply duty-exempt, high end apparel (see attached photo) to buyers in nearby US and Canada, in large quantities. 
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DG du CONATEL/Entretien :Préjugés contre marchands du secteur informel.

DG du CONATEL/Entretien : « Je comprends l'inquiétude des médias »

Le Nouvelliste | Publié le : 14 avril 2014

Jean-Marie Guillaume, directeur général du Conseil national des télécommunications, en marge de la 6e conférence mondiale sur le développement des télécommunications de Dubaï, a accordé le 11 mars 2014 un entretien au Nouvelliste. Il y fait le point sur certains sujets du secteur comme le Service universel, le cas de la Haitel, la portabilité des numéros de téléphone, la protection des consommateurs face aux opérateurs télécom, la transition vers la télévision numérique et particulièrement sur la dernière note du Conatel menaçant de sanctions certains médias. Dans cet entretien, M. Guillaume précise sa cible, Radio Zénith. Il élargit les compétences du Conatel au contrôle sur l'exercice de la liberté d'expression dans les médias au-delà de l'aspect technique de son rôle de régulateur prévu par la loi de 1977. Ses esquives comme ses silences sont aussi éloquents que ses argumentations.

Le Nouvelliste : La conférence sur le développement des télécommunications s'achève à Dubaï, vu d'Haïti quels sont les chantiers de l'avenir?

Nous maintenons le Cap. Dubaï nous confirme que nous sommes dans la bonne direction. La vision qui se dégage en ce moment à Dubaï, pour les quatre années à venir, est de susciter une société de l'information où les technologies de l'information et de la communication accélèrent un développement socio-économique durable pour tous. Le mot d'ordre est clair : Promotion et réalisation de l'accès universel aux services et applications des technologies de l'information et de la communication (TIC) au service du développement durable ! Les buts fixés pour matérialiser cette vision s'inscrivent dans une utilisation croissante de ces technologies mises à la portée de tous au travers de partenariats innovants.

Le Service universel devient le CHANTIER par excellence. Vous comprenez l'importance pour le Conatel du projet scolaritech qui, dans le cadre de ce service universel, essaie de doter les écoles du pays de laboratoires d'informatique et d'une connexion à l'Internet. Nous travaillons avec les opérateurs afin que les provisions en matière de service universel dans leurs contrats soient respectées. Vous voyez donc que nous sommes dans la ligne de Dubaï. Mettre les TIC au service des écoles de la République est un pas de géant vers le développement de la société de l'information.

Le Nouvelliste : Allons-nous voir l'arrivée de nouveaux opérateurs? Dans de nouveaux champs de services? La question est à l'étude. Il y a d'abord un processus d'évaluation et un processus de passation de marchés à mettre en œuvre.

Le Nouvelliste : Plus précisément, le cas de la Haitel est-il définitivement évacué? Y aura-t-il un nouvel opérateur pour la téléphonie dans les mois ou dans les années à venir? Le cas Haitel, comme vous le dites, relève maintenant de la Direction générale des impôts. Le Conatel n'a plus rien à voir avec la Haitel.

Le Nouvelliste : Le dossier de la portabilité des numéros est l'une de vos préoccupations ; concrètement où en sommes-nous? Le processus de passation de marchés a pris un peu de temps. Mais il est entièrement bouclé en ce moment, et ce, conformément aux lois. Depuis janvier, une interaction régulière se fait avec les opérateurs pour la mise en œuvre de la plate-forme. Donnons-nous rendez-vous au dernier trimestre 2014. 

Le Nouvelliste : Les compagnies mobiles continuent d'offrir un service de qualité aléatoire, des fois médiocres, que propose le Conatel pour les pousser à faire mieux? Les responsables des compagnies de téléphone sont déjà montés au créneau pour faire le point sur cette situation. Quant au Conatel, il apprécie les règles, les standards et les normes en la matière pour comprendre ce qu'il y a lieu de rectifier. Pour la première fois, le Conatel a fait l'acquisition des équipements nécessaires au contrôle de qualité. Un service spécial, créé à cet effet, se déploie en ce moment à travers le pays. Nous informerons le public au fur et à mesure.

Le Nouvelliste : Défendez-vous au Conatel les consommateurs de services de télécommunications? Internet, téléphone, données, le consommateur haïtien peut-il recourir au Conatel s'il se sent abusé, volé? Le rôle du Conatel est de défendre les intérêts de la société haïtienne en s'assurant qu'un service de qualité soit donné à tous dans la concurrence libre et loyale. Les consommateurs doivent trouver une oreille au Conatel. C'est ce qui a conduit le Conatel à monter un service de doléances pour pouvoir les entendre. Ils nous aident aussi à évaluer la qualité du service. Mais attention, certaines plaintes des utilisateurs de téléphonie relèvent du code du commerce et certaines plaintes des auditeurs de radio et de télévision relèvent du code pénal. Ils doivent aller directement les porter devant les tribunaux. Il y a une parfaite corrélation entre le système régulatoire et le système judiciaire.

Le Nouvelliste : Dans le secteur de la télévision, comment avance le passage vers le numérique? La transition est une affaire nationale. Elle est donc intrinsèquement inclusive et participative. C'est pourquoi nous sommes en train de collecter, à travers le pays, les préoccupations et les points de vue des opérateurs concernés. Beaucoup de questions doivent entraîner des réponses. Pendant que nous traitons l'information collectée, nous continuons le travail de planification et de structuration.

Le Nouvelliste : Allons-nous être prêts? Haïti peut-elle retarder l'entrée dans le numérique? Quelles seront les conséquences d'un retard? Le principal enjeu pour Haïti est de tirer profit du dividende numérique et des opportunités en termes de qualité de son et l'image et de services de la télévision numérique. Et puis, s'arranger pour ne pas se mettre en retard par rapport aux autres pays de la région. Nous allons maîtriser notre calendrier strictement autour de ces paramètres.

Le Nouvelliste : Dans un récent communiqué le Conatel menace certaines stations de radio. Pour ceux qui ont lu la loi, ce n'est pas le job du Conatel. Qu'en dites-vous? D'abord, soyons précis dans le choix des termes utilisés. Un rappel n'est pas et n'a jamais été une menace. Le Conatel n'a jamais menacé les stations. Le Conatel leur a fait injonction de respecter la loi. Rien d'autre. Ce que le Conatel a fait, c'est ce que la FCC qui est l'instance de régulation des Etats-Unis d'Amérique fait quotidiennement, c'est ce que font tous les régulateurs à travers le monde. Et c'est même ce que fait régulièrement le Conatel, le régulateur haïtien, avec les opérateurs de télécommunications.

Maintenant, j'aimerais dire publiquement que je comprends l'inquiétude des médias. L'histoire de mon pays pourrait même donner une certaine justification aux craintes des uns et des autres. Nous sommes tous conscients de la permanence du combat pour la démocratie. Je comprends que la liberté d'expression s'acquière et se défende. Lorsque les institutions publiques interviennent dans le jeu dans le respect des lois, cela ne peut que renforcer la lutte démocratique et non l'affaiblir. A mon poste, j'ai toujours défendu d'abord les principes et ensuite les principes. La lutte démocratique se mène d'abord sur le terrain de la loi.

Dans un premier temps, essayons de répondre à cette question élémentaire : à quelle loi sont soumises les stations de radio ou alors y aurait-il une option où elles ne seraient soumises à aucune loi ?

La régulation se fait avec les lois. Un régulateur est l'instance qui, pour un secteur donné, veille à l'application des lois, et, le cas échéant, les complète ou les précise en prenant des règlements. Sans loi, il n'y a ni régulateur, ni régulation, ni régulé. Ce serait le désordre absolu. Les télécommunications en Haïti sont régies par deux textes majeurs : le décret du 12 octobre 1977, en dépit de ses faiblesses, qui constitue la loi cadre du secteur des télécommunications et le décret du 10 juin 1987 qui représente la loi organique du Conatel. Après cela, nous avons plusieurs autres textes mineurs. Les stations de radio refusent l'application du décret de 1977 alors qu'il s'impose déjà à tous les autres opérateurs de télécommunications en Haïti. Déclarer qu'il est désuet ne tient pas. Tout le monde sait que les lois restent en vigueur tant qu'elles n'ont pas été abrogées par une autre. C'est un principe. Ensuite, dire que cette loi ne devrait pas être appliquée parce que c'est un héritage de l'époque des Duvalier est un mauvais argument. Le code pénal haïtien est truffé de textes datant des Duvalier. Pourtant, ce code pénal régit la vie de nos tribunaux au moment où je vous parle.

Allons encore plus loin. Toutes les licences, concessions, autorisations sont données en vertu du décret du 12 octobre 1977. La gestion des fréquences se fait en fonction des prescrits de ce décret. Puisque le décret date du temps des Duvalier, pourquoi les opérateurs ont-ils accepté de mener leurs démarches et de signer des contrats pour des stations de télévision ou de radio sous l'égide de ce décret ? C'est un décret à tiroir. Quand c'est dans notre intérêt, on oublie qu'il a été adopté sous la dictature. Et quand ce n'est plus dans notre intérêt, on ne veut plus entendre parler de ce décret. Près de trente ans après le départ de Duvalier, dire qu'une loi d'usage courante n'est pas applicable uniquement parce qu'elle date de Duvalier sans se croire obliger de démontrer les dispositions qui seraient contraires à la Constitution de 1987 me paraît un peu surprenant. On ne peut plus continuer à crier en même temps « Vive le décret du 12 octobre 1977 ! A bas le décret du 12 octobre 1977 ». Faut-il moderniser le cadre juridico-règlementaire actuel ? La réponse est un grand OUI. Et le CONATEL a tout fait pour l'adoption d'un nouveau cadre. Les propriétaires de stations de radio peuvent en témoigner. Maintenant, répondons à la question, était-ce le JOB du Conatel ?

Parlons des attributions du Conatel et, plus précisément, de son organe exécutif qui a la personnalité juridique et constitue la composante de cette instance pouvant prendre des décisions imposables aux tiers. L'article 7 alinéa g du décret du 10 juin 1987, fait de lui l'instance en charge de veiller à l'application des prescriptions de la loi sur les télécommunications. En conséquence, c'est bien le job du CONATEL d'appliquer les dispositions du décret du 12 octobre 1977 dont fait partie l'article 139 qui règle les problèmes de gestion du contrat passé entre l'Etat haïtien et les propriétaires de station, et non les délits de presse relevant du droit pénal. Venons-en à la raison d'être de ce communiqué. Vous savez comme moi que Radio Zénith, depuis quelques temps, diffuse systématiquement sur les ondes de fausses informations ou des informations privées protégées par la loi. Laissez-moi, par exemple, évoquer le cas de ces malheureuses marchandes qui ont été se plaindre de la radio Zénith dans une émission de Télé Ginen. Après des prêts obtenus, leurs noms et le montant des prêts ont été diffusés sur les ondes, ce qui aurait pu avoir des conséquences néfastes pour ces combattantes de l'économie nationale. Parlons de cette annonce de la démission du Premier ministre la veille du carnaval. Ensuite, cette même radio a annoncé que le chef de la Police a été battu au palais national. Remarquez que le Conatel a attendu plus de deux mois avant de réagir. Le Conatel a confirmé qu'il s'agissait bien là d'une tendance et non d'un accident. Toute personne responsable comprend que le communiqué du Conatel est un rappel aux droits et aux devoirs des citoyens. Encore une fois, je comprends les réactions des uns et des autres. Mais personne n'a osé condamner publiquement les faits reprochés à Radio Zénith. Au contraire, tous ont été lui montrer leur solidarité. Or, les faits sont là. Le directeur de la Police a publié une lettre relatant les faits le concernant. On peut avoir sur youtube la plainte des marchandes. Je vous donne l'adresse du site : https://www.youtube.com/watch?v=IvVWm4a_Dd4 Ces marchandes auraient pu être nos sœurs, nos tantes, nos femmes. La société leur droit protection.

Je ne peux aujourd'hui que regretter les entraves mises par les uns et les autres à la régulation du secteur de la radiodiffusion. Je terminerai en disant que je viens de lire l'analyse succincte de l'état de la radiodiffusion haïtienne du journaliste Daly Valet. Je salue tout simplement son courage car je sais ce que c'est que d'oser dans le sens du bien de tous. Au moins, cette situation a le mérite de lancer un véritable débat sur la radiodiffusion en Haïti. Ayons le courage d'y participer après l'engagement de certains.

Propos receuillis par Frantz Duval
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DGl du CONATEL/Entretien: « Je comprends l’inquiétude des médias

Directeur Général du CONATEL/Entretien
« Je comprends l'inquiétude des médias »

Le Nouvelliste | Publié le : 14 avril 2014

Jean-Marie Guillaume, directeur général du Conseil national des télécommunications, en marge de la 6e conférence mondiale sur le développement des télécommunications de Dubaï, a accordé le 11 mars 2014 un entretien au Nouvelliste. Il y fait le point sur certains sujets du secteur comme le Service universel, le cas de la Haitel, la portabilité des numéros de téléphone, la protection des consommateurs face aux opérateurs télécom, la transition vers la télévision numérique et particulièrement sur la dernière note du Conatel menaçant de sanctions certains médias. Dans cet entretien, M. Guillaume précise sa cible, Radio Zénith. Il élargit les compétences du Conatel au contrôle sur l'exercice de la liberté d'expression dans les médias au-delà de l'aspect technique de son rôle de régulateur prévu par la loi de 1977. Ses esquives comme ses silences sont aussi éloquents que ses argumentations. 
Jean Marie Guillaume 

Le Nouvelliste : La conférence sur le développement des télécommunications s'achève à Dubaï, vu d'Haïti quels sont les chantiers de l'avenir? Nous maintenons le Cap. Dubaï nous confirme que nous sommes dans la bonne direction. La vision qui se dégage en ce moment à Dubaï, pour les quatre années à venir, est de susciter une société de l'information où les technologies de l'information et de la communication accélèrent un développement socio-économique durable pour tous. Le mot d'ordre est clair : Promotion et réalisation de l'accès universel aux services et applications des technologies de l'information et de la communication (TIC) au service du développement durable ! Les buts fixés pour matérialiser cette vision s'inscrivent dans une utilisation croissante de ces technologies mises à la portée de tous au travers de partenariats innovants.

Le Service universel devient le CHANTIER par excellence. Vous comprenez l'importance pour le Conatel du projet scolaritech qui, dans le cadre de ce service universel, essaie de doter les écoles du pays de laboratoires d'informatique et d'une connexion à l'Internet. Nous travaillons avec les opérateurs afin que les provisions en matière de service universel dans leurs contrats soient respectées. Vous voyez donc que nous sommes dans la ligne de Dubaï. Mettre les TIC au service des écoles de la République est un pas de géant vers le développement de la société de l'information.

Le Nouvelliste : Allons-nous voir l'arrivée de nouveaux opérateurs? Dans de nouveaux champs de services? La question est à l'étude. Il y a d'abord un processus d'évaluation et un processus de passation de marchés à mettre en œuvre.

Le Nouvelliste : Plus précisément, le cas de la Haitel est-il définitivement évacué? Y aura-t-il un nouvel opérateur pour la téléphonie dans les mois ou dans les années à venir? Le cas Haitel, comme vous le dites, relève maintenant de la Direction générale des impôts. Le Conatel n'a plus rien à voir avec la Haitel.

Le Nouvelliste : Le dossier de la portabilité des numéros est l'une de vos préoccupations ; concrètement où en sommes-nous? Le processus de passation de marchés a pris un peu de temps. Mais il est entièrement bouclé en ce moment, et ce, conformément aux lois. Depuis janvier, une interaction régulière se fait avec les opérateurs pour la mise en œuvre de la plate-forme. Donnons-nous rendez-vous au dernier trimestre 2014.  

Le Nouvelliste : Les compagnies mobiles continuent d'offrir un service de qualité aléatoire, des fois médiocres, que propose le Conatel pour les pousser à faire mieux? Les responsables des compagnies de téléphone sont déjà montés au créneau pour faire le point sur cette situation. Quant au Conatel, il apprécie les règles, les standards et les normes en la matière pour comprendre ce qu'il y a lieu de rectifier. Pour la première fois, le Conatel a fait l'acquisition des équipements nécessaires au contrôle de qualité. Un service spécial, créé à cet effet, se déploie en ce moment à travers le pays. Nous informerons le public au fur et à mesure. 

Le Nouvelliste : Défendez-vous au Conatel les consommateurs de services de télécommunications? Internet, téléphone, données, le consommateur haïtien peut-il recourir au Conatel s'il se sent abusé, volé? Le rôle du Conatel est de défendre les intérêts de la société haïtienne en s'assurant qu'un service de qualité soit donné à tous dans la concurrence libre et loyale. Les consommateurs doivent trouver une oreille au Conatel. C'est ce qui a conduit le Conatel à monter un service de doléances pour pouvoir les entendre. Ils nous aident aussi à évaluer la qualité du service. Mais attention, certaines plaintes des utilisateurs de téléphonie relèvent du code du commerce et certaines plaintes des auditeurs de radio et de télévision relèvent du code pénal. Ils doivent aller directement les porter devant les tribunaux. Il y a une parfaite corrélation entre le système régulatoire et le système judiciaire.

Le Nouvelliste : Dans le secteur de la télévision, comment avance le passage vers le numérique? La transition est une affaire nationale. Elle est donc intrinsèquement inclusive et participative. C'est pourquoi nous sommes en train de collecter, à travers le pays, les préoccupations et les points de vue des opérateurs concernés. Beaucoup de questions doivent entraîner des réponses. Pendant que nous traitons l'information collectée, nous continuons le travail de planification et de structuration.

Le Nouvelliste : Allons-nous être prêts? Haïti peut-elle retarder l'entrée dans le numérique? Quelles seront les conséquences d'un retard? Le principal enjeu pour Haïti est de tirer profit du dividende numérique et des opportunités en termes de qualité de son et l'image et de services de la télévision numérique. Et puis, s'arranger pour ne pas se mettre en retard par rapport aux autres pays de la région. Nous allons maîtriser notre calendrier strictement autour de ces paramètres.

Le Nouvelliste : Dans un récent communiqué le Conatel menace certaines stations de radio. Pour ceux qui ont lu la loi, ce n'est pas le job du Conatel. Qu'en dites-vous? D'abord, soyons précis dans le choix des termes utilisés. Un rappel n'est pas et n'a jamais été une menace. Le Conatel n'a jamais menacé les stations. Le Conatel leur a fait injonction de respecter la loi. Rien d'autre. Ce que le Conatel a fait, c'est ce que la FCC qui est l'instance de régulation des Etats-Unis d'Amérique fait quotidiennement, c'est ce que font tous les régulateurs à travers le monde. Et c'est même ce que fait régulièrement le Conatel, le régulateur haïtien, avec les opérateurs de télécommunications. 

Maintenant, j'aimerais dire publiquement que je comprends l'inquiétude des médias. L'histoire de mon pays pourrait même donner une certaine justification aux craintes des uns et des autres. Nous sommes tous conscients de la permanence du combat pour la démocratie. Je comprends que la liberté d'expression s'acquière et se défende. Lorsque les institutions publiques interviennent dans le jeu dans le respect des lois, cela ne peut que renforcer la lutte démocratique et non l'affaiblir. A mon poste, j'ai toujours défendu d'abord les principes et ensuite les principes. La lutte démocratique se mène d'abord sur le terrain de la loi.

Dans un premier temps, essayons de répondre à cette question élémentaire : à quelle loi sont soumises les stations de radio ou alors y aurait-il une option où elles ne seraient soumises à aucune loi ?

La régulation se fait avec les lois. Un régulateur est l'instance qui, pour un secteur donné, veille à l'application des lois, et, le cas échéant, les complète ou les précise en prenant des règlements. Sans loi, il n'y a ni régulateur, ni régulation, ni régulé. Ce serait le désordre absolu. Les télécommunications en Haïti sont régies par deux textes majeurs : le décret du 12 octobre 1977, en dépit de ses faiblesses, qui constitue la loi cadre du secteur des télécommunications et le décret du 10 juin 1987 qui représente la loi organique du Conatel. Après cela, nous avons plusieurs autres textes mineurs. Les stations de radio refusent l'application du décret de 1977 alors qu'il s'impose déjà à tous les autres opérateurs de télécommunications en Haïti. Déclarer qu'il est désuet ne tient pas. Tout le monde sait que les lois restent en vigueur tant qu'elles n'ont pas été abrogées par une autre. C'est un principe. Ensuite, dire que cette loi ne devrait pas être appliquée parce que c'est un héritage de l'époque des Duvalier est un mauvais argument. Le code pénal haïtien est truffé de textes datant des Duvalier. Pourtant, ce code pénal régit la vie de nos tribunaux au moment où je vous parle.

Allons encore plus loin. Toutes les licences, concessions, autorisations sont données en vertu du décret du 12 octobre 1977. La gestion des fréquences se fait en fonction des prescrits de ce décret. Puisque le décret date du temps des Duvalier, pourquoi les opérateurs ont-ils accepté de mener leurs démarches et de signer des contrats pour des stations de télévision ou de radio sous l'égide de ce décret ? C'est un décret à tiroir. Quand c'est dans notre intérêt, on oublie qu'il a été adopté sous la dictature. Et quand ce n'est plus dans notre intérêt, on ne veut plus entendre parler de ce décret. Près de trente ans après le départ de Duvalier, dire qu'une loi d'usage courante n'est pas applicable uniquement parce qu'elle date de Duvalier sans se croire obliger de démontrer les dispositions qui seraient contraires à la Constitution de 1987 me paraît un peu surprenant. On ne peut plus continuer à crier en même temps « Vive le décret du 12 octobre 1977 ! A bas le décret du 12 octobre 1977 ». Faut-il moderniser le cadre juridico-règlementaire actuel ? La réponse est un grand OUI. Et le CONATEL a tout fait pour l'adoption d'un nouveau cadre. Les propriétaires de stations de radio peuvent en témoigner. Maintenant, répondons à la question, était-ce le JOB du Conatel ?

Parlons des attributions du Conatel et, plus précisément, de son organe exécutif qui a la personnalité juridique et constitue la composante de cette instance pouvant prendre des décisions imposables aux tiers. L'article 7 alinéa g du décret du 10 juin 1987, fait de lui l'instance en charge de veiller à l'application des prescriptions de la loi sur les télécommunications. En conséquence, c'est bien le job du CONATEL d'appliquer les dispositions du décret du 12 octobre 1977 dont fait partie l'article 139 qui règle les problèmes de gestion du contrat passé entre l'Etat haïtien et les propriétaires de station, et non les délits de presse relevant du droit pénal. Venons-en à la raison d'être de ce communiqué. Vous savez comme moi que Radio Zénith, depuis quelques temps, diffuse systématiquement sur les ondes de fausses informations ou des informations privées protégées par la loi. Laissez-moi, par exemple, évoquer le cas de ces malheureuses marchandes qui ont été se plaindre de la radio Zénith dans une émission de Télé Ginen. Après des prêts obtenus, leurs noms et le montant des prêts ont été diffusés sur les ondes, ce qui aurait pu avoir des conséquences néfastes pour ces combattantes de l'économie nationale. Parlons de cette annonce de la démission du Premier ministre la veille du carnaval. Ensuite, cette même radio a annoncé que le chef de la Police a été battu au palais national. Remarquez que le Conatel a attendu plus de deux mois avant de réagir. Le Conatel a confirmé qu'il s'agissait bien là d'une tendance et non d'un accident. Toute personne responsable comprend que le communiqué du Conatel est un rappel aux droits et aux devoirs des citoyens. Encore une fois, je comprends les réactions des uns et des autres. Mais personne n'a osé condamner publiquement les faits reprochés à Radio Zénith. Au contraire, tous ont été lui montrer leur solidarité. Or, les faits sont là. Le directeur de la Police a publié une lettre relatant les faits le concernant. On peut avoir sur youtube la plainte des marchandes. Je vous donne l'adresse du site : https://www.youtube.com/watch?v=IvVWm4a_Dd4 Ces marchandes auraient pu être nos sœurs, nos tantes, nos femmes. La société leur droit protection.

Je ne peux aujourd'hui que regretter les entraves mises par les uns et les autres à la régulation du secteur de la radiodiffusion. Je terminerai en disant que je viens de lire l'analyse succincte de l'état de la radiodiffusion haïtienne du journaliste Daly Valet. Je salue tout simplement son courage car je sais ce que c'est que d'oser dans le sens du bien de tous. Au moins, cette situation a le mérite de lancer un véritable débat sur la radiodiffusion en Haïti. Ayons le courage d'y participer après l'engagement de certains.

Propos receuillis par Frantz Duval

Haïti - Agriculture : «Foire de la paysannerie» un succès sur l’Île de La Gonâve

Haïti - Agriculture : «Foire de la paysannerie» un succès sur l'Île de La Gonâve

Haïti - Agriculture : «Foire de la paysannerie» un succès sur l'Île de La Gonâve
Dans le cadre du programme social « Kore Peyizan » et des actions prévues dans le Plan Spécial de l'Île de La Gonâve (Département de l'Ouest), à l'initiative de Marie Mimose Félix, la Ministre Déléguée à la Promotion de la Paysannerie en collaboration le Fonds d'Assistance Économique et Sociale (FAES), le Bureau de la Ministre a organisé une « Foire de la paysannerie » les 11 et 12 avril 2014, à Pointe-à-Raquette et à Anse-à-Galets, dont les coûts sont estimés à plus de 3 millions de Gourdes.

Des milliers de résidents des localités Palma et Nan Kafe (Anse-à-Galets), ainsi que ceux de Ti Palmis (Pointe-à-Raquettes), se sont réjouis d'avoir pu bénéficier de cette foire agricole. En vue de redynamiser le marché des fournisseurs locaux et améliorer les conditions de vie de la population locale, 1,000 kits d'outils agricoles (houes, pioches et serpettes), 2,000 kits de semences (haricots, maïs, pois congo et arachides) et 400 cabris ont été distribués aux agriculteurs et petits éleveurs de l'île. 

Les bénéficiaires ont été sélectionnés selon un processus mis en place par les deux Commissions communales de « Kore Peyizan », constituées à Pointe-à-Raquette et Anse-à-Galet de représentants du vice-délégué, du Maire, des Casecs et des associations de planteurs, de pêcheurs et d'éleveurs de La Gonâve, qui ont travaillé en collaboration avec l'équipe technique du Bureau de la Ministre Félix, sur les modalités de choix des bénéficiaires, des fournisseurs, des conditions de mise en place et du déroulement de ces deux journées de foire.



En outre, la Ministre a tenu à ce qu'un millier d'habitants soient enregistrés auprès de l'officier de l'état civil afin de permettre à chacun d'eux, d'obtenir un acte de naissance.

Rappelons que dans le le cadre du Plan spécial de l'Île de La Gonâve (120,000 habitants), d'autres actions seront envisagées à moyen et long terme. Comme l'élaboration d'un schéma d'aménagement de l'île, la réhabilitation de routes et de ports adéquats, la mise en place d'un centre de construction de bateaux, la constitution d'un fonds pour le développement de la pêche, la construction de lycées et d'une université, la mise en place d'un système de crédit, la construction d'un hôpital de référence et la promotion du développement touristique.

Source: HL/ S/ HaïtiLibre 
 
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.