dimanche 20 mars 2016

LE PROBLÈME PRIVERT— CRISE AU SEIN DE L’ÉTAT D’HAITI : LA PRÉSIDENCE PROVISOIRE EST MAL PARTIE.-

Depuis l’investiture du président provisoire, Jocelerme Privert, le 14 février dernier, une situation de tension règne au sommet de l’Etat.  Le discours de Privert le 7 février, lors président de l’Assemblée nationale, avait une allure on ne peut plus cavalière et annonçait déjà les couleurs de la confrontation. Dans la cour du Palais national, le jour de l’investiture, le Premier Ministre Evans Paul, ainsi que les membres de son gouvernement, ne reçurent pas l’accueil protocolaire dû à leur rang durant la cérémonie. Le président a snobé le pouvoir judiciaire et cherche depuis quelques semaines à déstabiliser l’institution parlementaire dont il est issu.
Ramenons-nous à la date du 2 mars où, sur les ondes de Magic FM,  le président a tenu des propos qui, par la suite, ont été contredits tant par des déclarations que par des actes. Ce 2 mars, monsieur Privert avait admis que le gouvernement sortant, y compris le Premier Ministre, doit rester en place pour la gestion des affaires courantes jusqu’à l’installation d’un nouveau gouvernement. Il a été jusqu’à reconnaitre qu’aux termes de la Constitution haïtienne, il existe bien une différence entre un gouvernement investi et un gouvernement installé. Tandis que l’investiture peut précéder la ratification, par le Parlement, de la politique générale du Premier Ministre ; en aucun cas il ne peut se faire qu’un gouvernement soit installé sans recevoir l’onction parlementaire. Il est bien entendu que l’investiture se fait au Palais National par le Président de la République, alors que l’installation s’effectue au poste de travail de l’intéressé, en l’occurrence la Primature, et inaugure son entrée en fonction. En tout état de cause, seul un gouvernement installé peut entrer en fonction. Donc, le Premier Ministre nommé et investi n’est pas encore en fonction. 
L’investiture de monsieur Fritz Alphonse Jean n’en fait pas encore un Premier Ministre. Il va de soi que monsieur Evans Paul et son gouvernement doivent rester en poste. La question n’est pas du tout anecdotique. Car elle implique que l’administration de l’État doit continuer à fonctionner sans interruption. Tout décaissement de fonds nécessite la signature du titulaire d’un ministère en tant qu’ordonnateur des dépenses. Et celles-ci se font sur une base quotidienne et au gré des besoins. De la sorte, ni le Premier Ministre ni aucun ministre du gouvernement sortant ne peut se soustraire aux responsabilités que lui imposent ses fonctions – même finissantes. 
Lorsque cette semaine, il  a affirmé ne pas reconnaitre Evans Paul comme Premier Ministre, le président Privert n’a pas fait que se contredire, il a aussi malheureusement décrété le blocage de l’administration publique in extenso. Car, cette non-reconnaissance ne concerne pas que monsieur Paul mais tout le gouvernement dont il est le chef ; et ce, au nom du principe de solidarité gouvernementale. 
Même dans l’hypothèse d’une démission formelle de monsieur Paul, l’article 165 de la Constitution de 1987 amendée prévoit que le gouvernement, sous sa houlette, doit continuer à expédier les affaires courantes. Dans l’éventualité d’une « incapacité permanente dûment constatée du Premier Ministre ou de son retrait du poste pour raisons personnelles, le président choisit un Premier ministre intérimaire parmi les membres du cabinet ministériel ». 
A la lumière de ce qui précède, même si le gouvernement devait fonctionner sans monsieur Paul, il ne saurait se retrouver sous le leadership d’un Premier Ministre « simplement investi ». A la démission du Premier Ministre Laurent Lamothe en décembre 2014, la ministre de la Santé publique, madame Florence Duperval Guillaume, a dû le remplacer ad interim, conformément à l’article 165 suscité.
L’on comprend donc mal que le président Privert, faisant face à une situation singulière où les membres du gouvernement, menacés de « lynchage », ont du se replier chez eux pour continuer à liquider les affaires courantes, ait instruit les ministres de regagner leur poste à l’exclusion du Premier d’entre eux. Ceci n’est conforme ni à la lettre ni à l’esprit de la Charte fondamentale de la Nation.
Les écarts du président provisoire ne se limitent pas hélas ! aux contradictions ci-dessus rapportées, mais s’étendent à des prises de décisions du moins irrégulières, sinon illégales. Est-il dans les attributions d’un Secrétaire Général de la Présidence d’ordonner à un ministre de l’Économie et des Finances le décaissement de fonds à transférer sur le compte d’un directeur départemental de ce Ministère, fût-il pour répondre à une situation d’urgence ? Qui en seront les ordonnateurs, pour être utilisés à quelles fins ? Est-il compréhensible que la Présidence ait  directement recours à l’administration de la Banque Centrale, pour bloquer tous les chèques émis par l’administration quelle que soit l’institution concernée et envoie au compte-gouttes la liste des chèques à libérer, ce qui explique que même des décaissements réguliers pour le fonds de pension des employés de l’EDH ont été retournés à l’institution Avec toutes les plaintes exprimées concernant des  chèques retournés, cette mesure concernerait-elle aussi des projets en cours au risque d’aggraver une situation économique déjà très fragile? Concernerait-elle aussi le paiement des factures des compagnies sous contrat avec l’Etat dont un risque non souhaité pour l’économie est la mise en faillite de certaines de ces entreprises? Est-il normal que le président de la République ait décidé d’opérer des changements à la tête de l’institution policière sans consulter au préalable le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) ? 
Dans le premier cas, le ministre des Finances a bien fait de relever l’irrégularité d’une telle requête qui engage ses responsabilités directes dans la manière dont les fonds seront utilisés parce que son directeur n’est qu’un délégataire de son autorité. Dans le second cas, l’initiative pourrait être perçue comme un acte d’instrumentalisation de la Police. Objectivement, cela ne fait que fragiliser cette institution qui au contraire demande à être consolidée et renforcée.
Pour comble d’affaiblissement institutionnel, la Présidence s’est rabaissée à éconduire le Premier Ministre Evans Paul. On en veut pour preuve que ce dernier a été sommé, en pleine réunion de travail avec ses ministres, de restituer toutes affaires cessantes ses véhicules de fonction et son cortège. Dire que la Loi octroie à tout ancien Premier Ministre, et pendant les deux années consécutives à la cessation de fonction, un traitement au diapason de la dignité de la fonction qu’il occupait. En outre, l’incident survenu au portail d’accès de la Résidence Officielle des Premiers Ministres n’honore pas la Présidence. Pour rappel, une unité du Corps d’intervention et de maintien de l’ordre (CIMO) était postée devant la Résidence pour en interdire l’accès au Premier Ministre Paul. Pourquoi dépêcher le CIMO, alors qu’il n’y avait aucune nécessité pour ce faire ? La Résidence officielle des Premiers Ministres sise à Musseau est normalement sécurisée et gardée par des policiers ordinaires en uniforme postés en point fixe dans les parages. Tant pour les véhicules que pour l’accès à la Résidence, la Présidence aurait pu jouer la carte du fair-play en accordant un préavis à monsieur Paul pour tout restituer.
Dans un climat politique de méfiance généralisée et de polarisation politique et idéologique, la présidence provisoire, en optant pour la confrontation, met à mal la recherche du consensus et du vivre-ensemble. Tous les faux pas faits, depuis le 7 février, par le Palais National ne sont pas de nature à rasséréner les citoyens qui veulent le dialogue, les pourparlers à des fins d’apaisement et de stabilisation. 
La Présidence semble délibérément avoir choisi de ne pas moucheter son fleuret dans ce combat pourtant amical. Est-ce une forme larvée de diversion visant à occulter des desseins inavouables et inavoués ? Quelle est l’économie de tout ça ? On ne le voit pas. S’il y a quelque chose pour lequel Evans Paul est connu, c’est sa propension au dialogue, sa modération, son discours apaisant, son entregent facile. On aurait pu capitaliser sur ces « vertus » pour une transition harmonieuse. Privert a choisi de ne pas le faire. On ne sait trop pourquoi. C’aurait été la voie la plus facile, la voie du consensus et de l’entente cordiale. L’affrontement est annonciateur du chaos, de l’anarchie. 
Les immenses défis auxquels est confronté le pays auraient dû porter les élites politiques à faire l’économie de cette bataille inutile et insensée pour le contrôle du pouvoir. Elles auraient dû penser à entamer le dialogue sur les différentes visions et approches pouvant aider à sortir la République des ornières de la misère et du sous-développement. Le  chaos, la catastrophe, nous voulons croire que des politiciens ne les provoquent pas à dessein! Dans l’intérêt de notre pays, de notre population, nous sommes en droit d’attendre d’eux qu’ils travaillent  à renforcer nos institutions et les mettre en valeur et en capacité pour que l’Etat soit en mesure de satisfaire les besoins urgents et légitimes de la population.

samedi 19 mars 2016

Flash!! Privert remettra le Pouvoir à Fritz Jean pour y revenir à partir des élections générales.-

Le Président Jocelerme Privert exécute une stratégie de Coup d’Etat par relais. L’ancien Président de l’Assemblée Nationale devenu Président Provisoire de la République d’Haiti cherche à se retirer en douceur comme Ponce Pilate avec l’idée de retourner au Pouvoir en tant que candidat à la Présidence lors des élections générales à la fin de l’année. 
Si, dans un 1er temps, il donne satisfaction à René Préval en intégrant tous ses dinosaures au sein de son cabinet, en fin de compte il remettra le Pouvoir Exécutif d’Haiti à  Fritz Jean avant de revenir comme candidat.
Président Privert aurait accepté de remettre le Pouvoir Exécutif à Fritz Alphonse Jean à la fin de son mandat qui prendra fin en mai 2016. C’est la raison pour laquelle, il cherche par tous les moyens - avec le support de la bourgeoisie traditionnelle d’Haiti et des hommes d’affaires dominicains, à imposer son Premier Ministre désigné en désaccord avec des groupes influents au parlement.
Monsieur Privert est prêt à partir couronnant sa carrière de fonctionnaire avec le titre de Président d’Haiti. Se croyant plus intelligent, il tentera de revenir comme candidat. En ce sens, il est prêt à confier le pouvoir à Fritz Alphonse Jean. Au lieu de remettre le pays sur les rails de la démocratie, cette présidence provisoire n’aura servi qu’à renforcer l’influence politique du clan LAVALAS/INITE/VERITE et à assouvir les ambitions politiques d’un ancien fonctionnaire.
Si le parlement haitien commet l’erreur de voter la politique générale de l’actuel Premier Ministre désigné, il s’en suivra la démission du Président Privert, le constat de la non-application de l’Accord du 5 février 2016 suivi du chambardement général - “Table rase”, pour des élections générales avec Fritz Jean comme Chef légitime de l’Exécutif jouissant des prérogatives en vue d’assurer la continuité de l’Etat. Les Sénateurs en fin de mandat aiment bien ce plan qui garantira leur “réélection” avec l’aide d’un Conseil Electoral Partisan.
Les parlementaires doivent se montrer vigilants. S’ils acceptent de voter n’importe quoi en échange de pots de vin, ils devront s’attendre aux conséquences.
A RéseauCitadelle, nous gardons en mémoire cette déclaration ambigüe du Président Privert après son élection le 7 février dernier : “Vous êtes parlementaires tant que le peuple n’aura pas fait choix d’autres parlementaires pour vous remplacer.” Pourquoi, ne s’était-il pas contenté de dire “Jusqu’à la fin de vos mandats? Suspense!!!
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
19 mars 2016
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

lundi 14 mars 2016

Le Président Privert peut nommer les Conseillers Electoraux par Arrêté Présidentiel.-

Le Président Privert qui a pu nommer le Premier Ministre Fritz Jean par Arrêté Présidentiel, en dehors de la Constitution i.e. d’un accord avec les Présidents des deux Chambres du Parlement, nous dit qu’il ne peut pas nommer des Conseillers Electoraux par Arrêté Présidentiel. “Il lui faut attendre la ratification de son Premier Ministre Fritz Jean pour pouvoir reconstituer le CEP en Conseil des ministres". Ala pay!

vendredi 11 mars 2016

#Haiti : Pandan Aysyen ap fè makak, Blan Meriken ak Kanadyen ap pwepare yo pou pwan kontwòl sityasyon an.-

Pandan dirijan Aysyen yo ap fè makak, Blan Meriken ak Kanadyen ap pwepare yo pou pwan kontwòl sityasyon an. Kanada pwal deplwaye 2000 sòlda Ayiti, pwan kòmand MINUSTAH epi asire pwoteksyon lò yo bezwen explwate nan peyi a. Kenneth Merten te rankontre dirijan Kanadyen yo nan sans sa pou kòmansman mwa fevrye. Bagay sa fè’m sonje pwojè pou mete Ayiti sou titèl ki te deside nan Kanada nan lane 2002 pandan Aristide tap fè Makak nan peyi-a di “je veux et je peux!”. Blan pral itilize akò 6 fevrye-a pou imilye tout nèg mete yo ajenou men’m jan yo te fè ak Akò Govenors Island pou imilye militè aysyen yo nan lane 1993-1994. 
Tout manifestasyon pou destabilize Martelly sete bagay pou ede blan ak Dominiken ranfòse kontwòl yo sou peyi a. NAP SIB!
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#‎Haïti‬ - Sécurité : Le Canada pourrait prendre le commandement de la Minustah.-
10/03/2016 09:15:45

Selon des sources diplomatiques et gouvernementales à Port-au-Prince et Ottawa, le Canada souhaiterait contribuer plus concrètement aux efforts des Casques bleus de la Minustah et envisagerait de prendre la relève à l’automne prochain des effectifs brésiliens (979 casques bleus), qui représentent le plus gros contingents (40%) des forces de la Minustah en Haïti.

Actuellement seulement 5 casques bleus canadiens (sur 2,370) et 90 policiers (sur 2,376) sont déployés en Haïti. Dans le cadre éventuel de cette relève canadienne, 2,000 soldats et policiers canadiens, pourraient être déployés, toutefois rien n’a été encore arrêté sur le niveau de l'effectifs. D’autres sources parlent d’un millier d’hommes. 

En devenant le contingent majoritaire de la Minustah, le Canada en prendrait le commandement selon la règle. Outre l’intérêt du Canada pour un siège au Conseil de sécurité, l'usage du français par ses effectifs en Haïti, pourrait jouer en sa faveur, comme l'avait mentionné le Premier Ministre Justin Trudeau le mois dernier.

HL/ HaïtiLibre



mardi 8 mars 2016

Des bandits armés de la Plate-Forme “Pitit Dessalines” ont attaqué Radio Kontak Inter au Cap-Haitien.-


‪#‎Haiti‬ : 7 février 2016 - 7 mars 2016, un (1) mois depuis que des bandits armés de la Plate-Forme “Pitit Dessalines” ont attaqué Radio Kontak Inter au Cap-Haitien. Radio de province avec des émissions non liées aux idées reçues, on n’en a pas parlé. Mais, les impacts de balles témoignent encore de l’intolérance et de la violence de ces bandits qui ne cessent d’intimider par tous les moyens les journalistes de la Radio.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle

samedi 5 mars 2016

#‎Haiti‬, une société incapable d’organiser des élections crédibles …#CEP #UEH #POHDH

‪#‎Haiti‬ une société incapable d’organiser des élections crédibles … ‪#‎CEP‬(politic) ‪#‎UEH‬ (Université) ‪#‎POHDH‬ (Droits humains) tous divisés par une crise électorale…Les mauvais perdants.- Lisez cette lettre de l’IMED sur la crise électorale qui divise les organisations de défense des droits humains.-


























#Haiti : Des magistrats formés pour renforcer la lutte contre la traite des personnes.-

[ BRAVO ! Ce projet contribuera à renforcer la lutte contre les pédophile et en général contre les abus sur les enfants ! ]

Des certificats ont été remis à des juges siégeant dans les juridictions de Port-au-Prince et de Croix-des-Bouquets le mardi 1er mars à l’Ecole de la magistrature, à Frères. Cette cérémonie a eu lieu à l’issue d’une formation qui s’est tenue du 24 au 26 février dernier sur la Côte-des-Arcadins.

« Selon les dernières données recueillies, il y a plus de 300 000 enfants en Haïti qui sont victimes du phénomène de la domesticité», a indiqué le Dr Ely Thélot, président du CNLTP. Pour faire face à ce fléau, le responsable du CNLTP a appelé à l’implication des juges et des hommes de loi qui sont, d’après lui, des acteurs très importants dans cette lutte. Ce séminaire constitue, selon le Dr. Ely Thélot, le meilleur moyen de doter ces derniers des mécanismes et disposer des informations nécessaires pour mieux lutter contre ce phénomène en Haïti. 

Dans le même temps, Ely Thélot a souhaité que ces magistrats mettent ces connaissances en pratique pour entamer des poursuites à l’encontre des criminels et les punir selon la loi. 

Selon le représentant de l’Organisation internationale de la migration (OIM), Grégoire Goodstein, la question du trafic humain est très présente en Haïti. Selon ce dernier, l’OIM travaille depuis 2005 contre ce phénomène en Haïti, mis à part ses autres volets d’intervention dans le pays. 

« L’OIM est en train de mettre en œuvre un projet de deux ans en Haïti. Celui-ci, soutient Grégoire Goodstein, entend fournir une aide directe aux personnes victime la traite et dans un second temps appuyer la police et les magistrats par l’organisation de séances de formation », a conclu le représentant de l’OIM, rappelant que ce projet prendra fin au mois de septembre prochain. 

L’organisation de ces journées de formation est le résultat d’une collaboration entre l’Ecole de la magistrature (EMA), le Comité national de lutte contre la traite des personnes (CNLTP). Cette activité a reçu le support de l’Organisation internationale la migration(OIM) à travers un financement du Département d’Etat américain et l’UNICEF. 

AUTEUR 
Remixon Guillaume 
remixong@lenouvelliste.com

#Haiti : De solution de sortie de crise, Privert et son accord risquent de devenir un élément de blocage.-

Avec les gens les plus extrémistes, anti-Martelly, anti-PHTK, anti-Elections2015 autour du Président Jocelerme Privert qui normalement devrait symboliser l’harmonie et le consensus, on peut être certain que l’Accord du 6 février 2016 ne sera pas respecté. C’est comme demander au Hamas d'appliquer un Accord avec Israel qu'il refuse de reconnaitre. On a raison d’être pessimiste. 
Au lieu d’être un leader autonome et responsable, le Président Privert est sur le point de se rabaisser à un simple homme de main d’Aristide/Préval. Déjà, alors que des policiers sont abattus dans les rues de la capitale haïtienne, comme au temps de l’Opération Bagdad, on ne sent pas le leadership du Président Provisoire pour rétablir la sécurité et la confiance. Le défaut des carriéristes de la fonction publique est de développer ce réflexe d'exécutant, cette routine qui paralyse l'esprit d'initiative. 
Comme en 2010, les dinosaures de l’INITE vont rééditer l’erreur de vouloir imposer leur agenda de continuité au pouvoir sans le peuple avec l’argent de la bourgeoisie traditionnelle rétrograde.
M. Privert qui est déjà en conflit ouvert avec son parlement perdra toute légitimité après le 24 Avril 2016. Comme le Président Martelly, après les 120 jours, il sera en situation de fin de mandat donc condamné à remettre le pouvoir à son successeur. 
PHTK peut toujours attendre, car, plus le temps passe, plus les membres de l’ancienne opposition à Martelly perdront leur capacité de convocation, plus l’absence de programme et/ou de projet alternatives sera visible, plus les leaders de l’opposition seront détestés à cause de leur traditionnelle lutte fratricide pour le pouvoir.
Entre-temps, les contradictions et les difficultés économiques engendreront une nouvelle dynamique de lutte populaire qui chambardera cette monstruosité transitoire qui consiste pour l’Etat d’Haiti d’être dirigé par un Président Marionnette tiraillé par Aristide/Préval, par deux (2) Premier-Ministres et par un Parlement paralysé par l’appétit démesuré des nostalgiques Lavalas/INITE toujours obsédés par le contrôle total du pouvoir comme au 21 mai 2000. 
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti, 5 mars 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr, @reseaucitadelle

jeudi 3 mars 2016

L’Accord du 6 février 2016 rappelle celui de Governors Island entre Aristide et les Militaires putschistes en 1993.-


Politisyen aysyen pap janm pran leson! Sa kap pase jodi-a sanble tèt koupe ak sak te pase nan lane 1993 kote jeneral militè putchis  ale New York siyen akò Govenors Island ak Aristide apre sa yap fè manèv pou yo pa respekte’l. Konsekans : Anbago, 20 mil solda okipe peyi nou, lame kraze, Ayiti sou tutèl MINUSTAH. Se menm ti bagay la ki pral rive ekip Privert/INITE/Lavalas la ki panse yo kapab pa respekte akò a epi ap fè dilatwa pou kenbe pouvwa. Yo pa wè si yo tann yon pyèj pou yo!

mardi 1 mars 2016

Stanley Lucas ap defann lide sa yo lontan avan Martelly.-

Moun kap di Stanley Lucas tap fè propagann pou Martelly pra’l wè si lap sispann goumen kont Anakopopilis ak Monopòl-Gwoup-de-Boudon. Stanley Lucas toujou ap defann lide santris ki pa dakò vyolans politik anachis Lavalas yo, ki kreye gwo tèt chaje pou ekonomi peyi-a, fè moun pè envesti epi anpeche jèn yo jwenn travay ak opòtinite. Se pozisyon Cyrus Sibert tou. Se nòmal pou nou te kore Martelly ki tap ale nan yon lòt direksyon ke sa nou tap viv depi 1990. Nap defann lide sa yo lontan avan Martelly. Kidonk se TET-KALE ki vini jwenn nou. Yo mèt tann pou yo wè si nap janm defann pouvwa anakopopilis yo. Stanley Lucas telman pa opòtinis, li defann TET-KALE ak tout yo toujou bare wout chak fwa non li site pou pòs minis. Menm lè nou pa toujou dakò sou tout bagay, nou te toujou defann ti chanjman kap fèt yo. Sete yo strateji pou rive pi lwen nan Eta de dwa nap chache-a. Lavni pral demontre nou te sou pi bon wout ak Martelly. Kontradiksyon yo kòmanse eklate, trou manti pa fon. Zòt pap di’w : Depi Laurent Lamothe kite pouvwa bagay yo ap degrade. Li pat fasil pou jwenn ti rezilta nou te wè yo!

Si se yon chèk administratif Stanley yo pran pou detri’l, konnen li pagen move dosye.-

AlaPay! Anakopopilis ki toujou ap pale de kòripsyon paka repwoche Stanley Lucas anyen ki mal. Yo pa wont piblye yon chèk leta pou entimide Stanley, fè chantaj pou’l  sispann pale, kòmsi resevwa yon chèk leta pou travay li fè se yon peche. Se konsa nèg sa yo ye. Yap akize’w pandan yap fè menm bagay avè’w pafwa pandan yap vole. Pandan nèg yo ap anvayi leta ak Konseye nan Palè yo vle fè moun kwè konseye ak konsultan Martelly yo koupab paske yo te resevwa chèk leta pou travay yo. Jan nèg sa yo rayi Stanley, si se yon chèk administratif yo oblije piblye, konnen Stanley se yon nèg onèt ki pagen move dosye.

lundi 29 février 2016

Stanley Lucas pa nenpòt ki. Travay pou Ayiti pa dwe fè nou bliye valè li.-

@StanleyLucas01 pa nenpòt ki. Travay pou Ayiti pa dwe fè nou bliye valè li. Lòbiyis Aristide ki te konn ap touche milyon pa pi fò pase’l. Menm ONG peye pi byen pase leta Aysyen. Depi’w pa nan volò ni vann dwòg w dwe travay pou’w viv.

[Audio] ‪#‎Haiti‬ : Message de Guy Philippe à l’occasion du 12e anniversaire du 2nd renversement d’Aristide.-

L’ancien Chef du mouvement armé qui a contribué à renverser le Président Jean-Bertrand Aristide en 2004, salue les militants, appelle les gouvernants à la raison et rappelle que la mission du Président Provisoire Jocelerme Privert est d’organiser des élections le 24 Avril prochain. “Le Président provisoire ne pourra pas garder le pouvoir. Moi, Guy Philippe et mes soldats sont prêts pour le grand sacrifice patriotique.” (Si eleksyon sa pa fèt, yo pap ka chenue pèp sa, yo pap ka kenbe mwen menm Guy Philippe.)

[Audio] L’heure de la vengeance Lavalas : Maryse Narcisse associe les GNBistes à TET-KALE.-


Pour Fanmi Lavalas, il n’existe aucune différence! Le Sociologue Anthony Barbier, idéologue du Groupe184, doit se sentir embarrassé au Palais National. Cela doit-être le cas pour d’autres GNBistes du Cabinet particulier du Président Provisoire Jocelerme Privert. Les GNBistes qui refusaient de dialoguer avec Martelly tout en assurant le renforcement des partis du secteur démocratique, vont devoir subir la vengeance traditionnelle d’Aristide.- #NouTePaleYo ! 
Audio - Conférence de presse du vendredi 26 Février 2016

Installation d’un Premier ministre : Communiqué du G8.-



Le G-8 déplore l’absence de la question centrale de la crise dans les discours de circonstance.

Le groupe des candidats à la Présidence engagés dans le processus électoral communément appelé Groupe des 8 (G-8), prend acte de l’installation, dans la logique du coup d’état parlementaire, de monsieur Fritz Alphonse Jean dans la fonction de Premier ministre. Cette installation ne répond ni au vœu de la Constitution ni à celui du prétendu Accord du 6 février 2016.

Le G-8 note que dans les discours de circonstance la question de la nature de la crise électorale et de la solution de sortie de crise passant obligatoirement par la création d’une Commission d’Enquête Indépendante de Vérification Electorale a été sciemment évitée.

Le G-8 note également que la mise sur pied de la commission d’enquête administrative chargée de faire la lumière sur la gestion du régime Tèt Kale ne fait pas partie de l’agenda du gouvernement provisoire en dépit de nombreuses dénonciations de corruption  caractérisant le pouvoir qui, de 1804 à nos jours, a manipulé, dans un si court laps de temps, le plus de fonds à travers notamment :
1) Les fonds de la Reconstruction s’élevant à plusieurs milliards de dollars ;
2) Les fonds Petro-Caribe s’élevant également à plusieurs milliards de dollars ;
3) Les appuis budgétaires.

Le G-8 s’étonne de l’absence de volonté pour la création de cette commission à un moment où certains bailleurs étrangers menacent de geler le décaissement des fonds pour protester contre la gabegie enregistrée dans la gestion desdits fonds.

Le G-8 rappelle qu’elle n‘entend nullement intégrer ou supporter d’une façon ou d’une autre l’équipe actuelle et que son souci premier est le rétablissement de la sincérité des scrutins du 9 août et du 25 octobre afin de redonner espoir aux masses souffrantes qui réclament, à juste titre, leur participation dans les grandes décisions engageant la nation.

Le G-8, sans supporter le prétendu Accord du 6 février 2016 auquel il n’est pas lié, ne peut s’empêcher de constater que même ses signataires n’ont pas consenti l’effort minimal pour le respecter en installant un Premier ministre en violation flagrante dudit Accord qui n’est donc, en définitive, qu’un trompe-l’œil.

Le G-8 relève, déjà, un certain malaise entre les artisans et bénéficiaires du coup d’état parlementaire lié à certains accords secrets qui seraient contractés dans le seul but d’assouvir certaines ambitions de pouvoir sans aucun souci de transparence devant normalement caractériser les actions des personnalités publiques, des responsables de l’État ni aucun égard pour le peuple haïtien qui croupit dans la misère et les masses rurales frappées par une sècheresse aiguë.

Cela ne peut que confirmer la sagesse de sa proposition de sortie de crise passant par la Cour de Cassation.


Plus que jamais Uni et Solidaire, le G-8 renouvelle sa volonté de tout entreprendre, dans le cadre de la loi, pour faire respecter la volonté populaire.

Fait à Port-au-Prince, le 27  février 2016
 
Pour le G-8:

                         Samuel MADISTIN

dimanche 28 février 2016

‪#‎Haiti‬ —Devoir de mémoire — Massacre La Syrie: Les victimes étaient a...





UN PRÉSIDENT ACCUSÉ D’AVOIR LES MAINS TÂCHÉES DE SANG.-



Natif de Petit Goâve, Jocelerme Privert a notamment été directeur général de la Direction générale des impôts (1995-2001) avant de devenir secrétaire d'Etat aux Finances (2001-2002) puis ministre de l'Intérieur (2002-2004). Ce dernier renoue ainsi avec le pouvoir exécutif qu'il avait quitté brusquement suite au départ en exil du président Jean-Bertrand Aristide. Arrêté le 4 avril 2004, il avait été accusé d’avoir participé au massacre de la Scierie de Saint-Marc. Selon les organisations haïtiennes de défense des droits de l'Homme, des dizaines de personnes ont été tuées en février 2004 dans la ville de Saint-Marc, bastion de l'opposition d'alors. Jocelerme Privert a été libéré après 26 mois de prison. Quelques heures avant son élection, il a assuré qu’il allait former un «gouvernement de consensus capable d’inspirer confiance et capable de créer la paix pour la poursuite du processus électoral».



Source Paris Match : http://www.parismatch.com/Actu/International/Haiti-a-un-president-provisoire-913303

vendredi 26 février 2016

Chanm depite-a sou wout mande Premye Minis Evans Paul rete nan plas li.-


Gwo rimè! Chanm depite-a ap prepare yon rezolisyon pou mande Premye Minis Evans Paul rete nan plas li. Kriz sou kriz. Kou deta Lavalas la parèt a klè. Akò 6 janvye 2016 la pa ala mòd ankò. Prezidan Lakou Kasasyon sanlè parèt kòm sèl solisyon.


Evans Paul dénonce la nomination du Premier ministre Fritz Jean #Haiti.-

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : 
Port-au-Prince, le vendredi 26 février 2016.- Le Bureau de communication de la Primature a l’avantage d’informer la population, en général et la presse, en particulier, que le Premier ministre, Son Excellence Monsieur Evans Paul, ainsi que les autres membres de son gouvernement, ne participeront pas à la cérémonie d’installation du Premier ministre nommé par le Président provisoire de la République, Son Excellence Monsieur Jocelerme Privert, sans l’aval des présidents des deux chambres du Parlement, sans la confirmation de l’éligibilité du Premier ministre de consensus désigné, ni  l’obtention du vote de confiance de sa déclaration de politique générale,  formalités irritantes prévues par l’accord du 6 février 2016.
Le Premier ministre Evans Paul a déclaré ne pas vouloir, en répondant à ladite invitation, s’associer à ces violations flagrantes de la Constitution de 1987 amendée et de l’accord politique du 6 février 2016, pourtant conçu, rédigé, négocié et signé par le sénateur Privert lui-même, qui en est d’ailleurs le principal bénéficiaire, lequel devenu Président provisoire à la faveur du dit accord, s’est engagé à compléter le processus électoral initié en 2015, le deuxième tour étant fixé au 24 avril 2016.
Le Premier Ministre Evans Paul a déjà acheminé une correspondance au Président provisoire spécifiant les motifs de sa non-participation à la cérémonie d’installation de ce Premier ministre.
Bureau de Communication de la Primature

Pèp la ap gade pouvwa tranzisyon daso-mann Privert a. Lap tann eleksyon pou ba yo yon leson.-

Pouvwa tranzisyon sa sanble ak daso-mann ki profite entèmèd pou rantre nan bal, oubyen kap tann yo lage pòtay pou rantre nan match foutbòl. Tout nèg kap profite tranzisyon sa, se daso-mann ki rantre nan entèmèd kap pale fò pran pòz yap mennen. Mwen chwazi pa konbat Fritz Jean paske se yon nèg provens, ki rete Sainte-Suzanne ki fè anpil bagay pou provens. Menm lè yo te konbat Jovenel/NègBannann, mwen pap rann yo mal pou mal.  Sel sa map di : Menm jan Préval te sakrifye Erick Pierre, nominasyon sa sanble ak yon sakrifis. Mwen swete Prezidan Privert gen yon majorite Depite pou sipòte’l. Nan Nò peyi-a moun yo di : si #Jovenel se Bannann, Martelly se yon Triyal, w paka kraze’l wap oblije vale’l. Randevou eleksyon!


jeudi 25 février 2016

RAPPORT FINANCIER DE L’ONA EX 2014-2015.-

COUP RATÉ du Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé qui ne lit aucun rapport, se contentant de lancer des accusations gratuites et sans fondement dans la presse :













Depi kilè yon pouvwa konn vole eleksyon pou se opozan li ki kontrole Palman? Ala Pay!

Nèg isit gen odas pou yap di PHTK ak Martelly vole eleksyon 9 aout ak 25 oktòb 2015 yo. Tandiske se nan goumen tanpri souple pou PHTK monte yo majorite nan chanm depite-a. Nan Sena Repiblik la, PHTK ak Alye li yo minoritè. Se VERITE/LAVALAS kap byen mennen mete Prezidan pwovizwa epi enpoze Premye Minis. Depi ki lè yon pouvwa konn fè kou deta elektoral pou se opozisyon ki gen majorite nan mwens ke yon mwa apre palman monte? Mezanmi sispann bay manti detri moun san rezon nan peyi d’Ayiti. Sa kap pase nan palman an demontre aklè TET KALE pat vole eleksyon.


mercredi 24 février 2016

Coup raté du Président Privert : Preuve de bonne performance fiscale de l’Administration Michel Martelly.-

Ceux qui connaissent l’histoire de l’Etat moderne savent qu’il y a deux critères basiques pour sonder l’efficacité de l’Etat: 1. La sécurité (monopole de la violence physique légitime). 2. La fiscalité (les recettes fiscales). Le tableau ci - dessous prouve que l'Etat a été plus efficace sous Président Martelly, comparé aux 15 années précédentes sinon les 30 dernières années. Si vous avez d'autres chiffres, apportez les. Sinon, s’abstenir ! (Source Renald D. Luberice)

mardi 23 février 2016

Prezidan Privert reziye’l ak kontrebandye yo:

Prezidan Privert reziye’l ak kontrebandye yo: Pandan li deklare kès Leta vid, Privert reyalize li pap ka ogmante resèt ladwann ak DGI, li prefere diminye kantite ministè yo. Ki vle di anpil anplwaye leta pral pèdi djòb yo. Sa se yon politik ladwat yo rele osterite. Nèg ki tap akize Martelly extrèm dwat deside aplike politik bout di rediksyon depans leta ke lagoch ap konbat. Privert pral gen problèm ak militan yo te pwomèt djòb yo. Tout moun konnen gwo kontrebandye Petionvil ki prefere enpòtasyon kap kraze pwodiksyon nasyonal tap sipòte manifestasyon ak eleksyon Privert. Jodi-a kontrebandye ap tire kòb yo, pèp la ak militan yo dwe tann. Aprè EDE-PÈP, se lekòl gratis ki sou wout kanpe. Pwofesè lekòl ak lòt fonksyonè ki tap mobilize, oblije tann. Fòk agrikiltè aysyen yo tann.


samedi 20 février 2016

Haïti-Politique : L’Ue souhaite un nouveau président élu le 14 mai 2016.-


P-au-P, 19 févr. 2016 [AlterPresse] --- L’ambassadeur de l’Union européenne (Ue), accrédité en Haïti, le Français Vincent Dégert, espère un nouveau président élu, le 14 mai 2016, comme convenu dans l’accord de sortie de crise du 6 février 2016, signé entre l’exécutif et le parlement, lors d’une rencontre avec la presse, ce vendredi 19 février, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.

Dégert, qui a rencontré le président provisoire Jocelerme Privert, le jeudi 18 février 2016, souligne la nécessité de poursuivre les efforts, allant dans le sens de la mise en place d’un gouvernement de consensus.

D’autres étapes s’avèrent également importantes dans les consultations en cours, notamment la mise en place et le renforcement d’un nouveau Conseil électoral provisoire (Cep), qui aura pour but de poursuivre le processus électoral, estime le représentant de la délégation de l’Ue en Haïti.

« Les échéances vont venir très vite. Donc, il faut, pour cela, faire les choses très vite, pour les mettre en place et respecter les lignes qui ont été fixées », encourage-t-il.

« Il faudra, très tôt, commencer à prendre les bonnes mesures, parce que le travail qu’il faudra faire est lourd, compliqué. Il faut s’y atteler immédiatement », déclare-t-il.

Des échanges ont eu lieu, du mardi 16 au jeu 18 février 2016, entre le président provisoire et des représentants de partis politiques de l’opposition et de la société civile, en vue de la désignation d’un premier ministre de consensus et la mise en place du nouveau Cep.

Ces séries de consultations de Privert, avec les différents secteurs de la vie nationale, s’inscrivent autour de l’application de l’accord de sortie de crise du 6 février 2016, dont l’impérieuse nécessité serait, d’aboutir, dans le meilleur délai, à la désignation d’un premier ministre et à la formation d’un gouvernement de consensus, ainsi qu’à la nomination des membres du Cep. [jep emb rc apr 19/02/2016 14:45]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article19732#.Vsh9rsehT-Y

jeudi 18 février 2016

Mezanmi, Eske sete enjistis RNDDH tap fè Privert?

Pierre Espérance pa di anyen sou rapò RNDDH te fè sou masak La Syrie ki te voye Jocelerme Privert nan prizon pou 26 mwa. Eske sete enjistis yo tap fè Privert? Mesye a pase 26 mwa nan vi’l nan prizon. Bagay sa yo mande ekplikasyon. Pou yon oganizasyon dwa moun ta va deside akize yon sitwayen lakòz yo voye’l nan prizon epi jodia sa fini?


Himmler Rebu constate un coup d’Etat (Lavalas?) en Haïti.-

#Haiti - Mieux vaut tard que jamais. Himmler Rebu constate un coup d’Etat (Lavalas?) en Haïti : “ce qui ce passe actuellement dans le pays est calculé et planifié par un groupe de personnes voulant arriver à la plus haute Magistrature de l’État’’ dixit Colonel Rébu qui acculait sur les médias Martelly et le Pouvoir TET KALE, les accusant de refus d’organiser des élections. Aujourd’hui, il reconnait que tout était planifié, cela faisait partie d’une stratégie putschiste.
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L’ex Colonel Himmler Rebu sur les ondes d’une radio de la capitale à dit « craindre que le pays sombre chaos malgré l'accord entre l'exécutif et le législatif qu'il qualifie d'illégal et anticonstitutionnel [...] ce qui ce passe actuellement dans le pays est calculé et planifié par un groupe de personnes voulant arriver à la plus haute Magistrature de l'État ».

#Haiti : Une prolongation du mandat présidentiel en vue (Déjà?) — avant toute tentative d’exécuter l’accord du 5 février 2016.-

La presse de l’opposition en fait la promotion dans toutes les éditions de nouvelles. Le Président Martelly aura finalement raison de ces opposants qu’ils accusaient de refuser d’aller aux Elections parce qu’ils savent pertinemment que le peuple ne votera pas en leur faveur. Dans une conférence de presse donnée ce 17 février 2016, Washington exige la tenue des élections le 24 avril 2016. PÈP LA AP TANN AK KAT ELECTORAL LI !

Le président provisoire Jocelerme Privert, environ 48 heures après son intronisation, a entamé le mardi 16 février les consultations auprès des forces vives du pays en vue de la mise en œuvre de l’accord du 6 février. Au terme des premières discussions, une frange de l’Opposition propose Mirlande Hyppolite Manigat comme Premier ministre. Alors qu’une révision dudit accord incluant une prolongation du mandat présidentiel est envisagée.

Cent vingt jours. Telle est la durée du mandat du président provisoire Jocelerme Privert, ce qui rendait perplexe plus d’un, tant la mission dévolue à ce pouvoir de transition parait colossale. Une remise en question qui part du citoyen ordinaire aux politiques. Et de fait, les politiques, les premiers conviés à la table des consultations, ont jugé opportun de revoir l’accord du 6 février. Telle est la position exprimée par  la plateforme « Jistis » sous le leadership de Me André Michel. Laquelle révision est susceptible, souligne ce dernier, de conduire à une prolongation de l’actuel pouvoir de transition.

Pour étayer sa thèse, l’opposant farouche au régime « Tèt kale » estime que l’accord ayant accouché à la présidence de M. Privert n’est pas représentatif des forces de l’opposition. Puisqu’il émane de l’ex-président Michel Martelly et du Parlement. L’Opposition n’ayant pas pris part, il convient, argumente Me Michel, qu’elle soit partie prenante d’un nouvel accord en vue de redéfinir les missions de ce pouvoir de transition.

Cette position est aussi celle de la plateforme « Pitit Desalin ». Son candidat à la présidence Jean Charles Moise croit que le délai de cent vingt jours est insuffisant. Par conséquent une rallonge peut être envisagée. Alors que l’ex-sénateur du Nord et d’autres opposants farouches au régime de Martelly,  dont Me André Michel, ont jugé non négociable la prolongation du mandat de Michel Martelly au-delà du 7 février dans le cadre d’un accord de sortie de crise.

Mirlande Manigat à la Primature ?

André Michel n’y va pas par quatre chemins. Au cours des consultations auxquelles il a pris part au Palais national, le juriste propose son ex-camarade de lutte du Mopod, Mirlande H. Manigat comme Premier ministre. Un choix qui s’explique, selon le militant politique, sur le fait que la coordonnatrice du RDNP est une figure modérée de l’Opposition, capable de réunir les forces vives de la nation autour d’une même table. L’homme de loi se veut tranchant : le prochain titulaire de la Primature doit nécessairement être issu du secteur de l’Opposition démocratique.

Par ailleurs, Me Michel affirme avoir insisté, lors des discussions avec le chef de l’État, de la nécessité d’épurer le processus électoral. Ce, à travers une commission de vérification électorale. L’avocat croit judicieux que les parlementaires élus de façon irrégulière soient exclus du Parlement. Une tâche qui s’annonce délicate étant donné, d’une part, que certains de ces élus contestés ont participé à l’élection de Jocelerme Privert à la présidence provisoire sur la base d’un compromis politique. Et que d’autre part, ils joueront un rôle décisif dans la ratification du Premier ministre nommé qui tire une partie de sa légitimité au Parlement.

Les consultations se poursuivent. La plateforme « Pitit Desalin » est formellement invitée à prendre part aux discussions au Palais national le mercredi 17 février. Alors que Jean Charles Moïse, la veille, s’est entretenu avec le président Jocelerme Privert. Rappelons que  Jean Charles Moise n’a jamais mis les pieds au Palais national depuis sa déconvenue avec Michel Martelly au début du mandat de celui-ci.

Source :Le National