Les addictés sexuels Haïtiens, consomment la RIFANPICINE. Ils l’appellent RIFANM. (Se moquer des femmes) Un antibiotique contre la tuberculose, qu’ils utilisent comme stimulant renforçant la capacité sexuelle. Dans une émission sur la 4veh, Mme Tyrs Péan explique que c’est un acte de méchanceté de promouvoir la RIFANPICINE pour performance sexuelle. Elle s’explique ainsi : « Il n’existe aucun rapport entre un antibiotique, avec un médicament de la classe des inhibiteurs à base de sildénafil comme le viagra par exemple. La consommation abusive et inappropriée de ces médicaments peut provoquer de graves conséquences.»
Le Dr Nolly Jules de son côté déclare : « l’usage abusif des antibiotiques provoque une destruction des globules blancs et diminue le système immunitaire du corps humain. » En secouant la tête, il répète sans cesse. « Comme c’est grave cette histoire, ce n’est pas possible »
On se pose la question, d’où viennent ces médicaments ? Car on ne devait trouver la rifampicine dans les rues. C’est un médicament qui fait partie du programme du ministère de la santé publique et de la population MSPP en Haïti, pour l’éradication de la tuberculose. Mme Flaurine Jean Jeune Joseph parle de laboratoires clandestins en Haïti. Tout le monde en parle. Mais personne ne sait où ils sont. Elle a profité de l’occasion qui lui a été offerte pour demander aux journalistes du réseau des journalistes en santé Haïtiens d’aider à sensibiliser le pays contre cette pratique pharmaceutique
« C’est l’une des raisons la plus importante pour moi, d’avoir accepté l’invitation de venir ici à ce panel. Car je sais que j’allais me trouver en face de ceux qui peuvent réellement nous aider à stopper ce commerce clandestins des produits pharmaceutiques dans ce pays. Vous côtoyez des gens responsables. Je sais que vous pouvez nous aider.»
Mme La directrice qui a parlé avec passion et tant de charisme.
Malgré toutes les précautions prises par les entrepôts de produits pharmaceutiques, les autorités sanitaires Haïtiens doivent faire face à cette réalité. Mme Sandra Guerrier directrice de PROMESS (programme pour les médicaments essentiels) explique qu’avec cent vingt (120) partenaires de distribution, que PROMESS respecte les normes de stockage et de distribution des médicaments.
Selon la directrice, chaque stock est identifié avec une fiche mentionnant la date d’expiration des produits.
Les organismes internationaux non gouvernementaux en Haïti estiment qu’ils font beaucoup de sacrifices pour distribuer des médicaments essentiels, dans des zones les plus éloignées du pays. Mme Ségolène d’Herlancourt Directrice du projet Supply Chain Management System explique :
« On va partout à la campagne, au sommet des montagnes pour distribuer les médicaments. Vous connaissez Haïti parlant d’infrastructure routière. On utilise souvent des ressources humaines comme moyen de transport, là où les véhicules ne peuvent pas arriver. »
Dans des mobiles publicitaires de produits pharmaceutiques, on entend souvent mentionner le nom des médicaments pour grossir et aussi pour endurance et stimulants sexuels. Ce qui occupe l’idée masculine au point de vu sexuel chez les Haïtiens, reste à découvrir. L’alcool est devenu très commerciale, car les distributeurs et agents en marketing font beaucoup de publicité en projetant tout simplement son pouvoir permettant de gagner le match sexuel.
Dans ce pays où la santé est précaire, les autorités sanitaires ont du pain sur la planche.
Witny L. Telfort