vendredi 27 mai 2016

HAITI FACE AUX MEDICAMENTS CLANDESTINS NON APPROPRIES, UTILISE POUR PERFOMANCE SEXUELLE.-

Les addictés  sexuels Haïtiens, consomment la RIFANPICINE.  Ils l’appellent RIFANM. (Se moquer des femmes) Un antibiotique contre la tuberculose, qu’ils utilisent comme stimulant renforçant la capacité sexuelle.  Dans une émission sur la 4veh, Mme Tyrs Péan explique que c’est un acte de méchanceté de promouvoir la RIFANPICINE pour performance sexuelle. Elle s’explique ainsi : « Il n’existe aucun rapport entre un antibiotique, avec un médicament de la classe des inhibiteurs à base de sildénafil comme le viagra par exemple. La consommation abusive et inappropriée de ces médicaments peut provoquer de graves conséquences.»   
Le Dr Nolly Jules de son côté déclare : « l’usage abusif des antibiotiques provoque une destruction des globules blancs et diminue le système immunitaire du corps humain. » En secouant la tête, il répète sans cesse. « Comme c’est grave cette histoire, ce n’est pas possible »   
On se pose la question, d’où viennent ces médicaments ? Car on ne devait trouver la rifampicine dans les rues.  C’est un médicament qui fait partie du programme du ministère de la santé publique et de la population MSPP en Haïti, pour l’éradication de la tuberculose. Mme Flaurine Jean Jeune Joseph  parle de laboratoires clandestins en Haïti. Tout le monde en parle. Mais personne ne sait où ils sont. Elle a profité de l’occasion qui lui a été offerte pour demander aux journalistes du réseau des journalistes en santé Haïtiens d’aider à sensibiliser le pays contre cette pratique pharmaceutique 
 « C’est l’une des raisons la plus importante pour moi, d’avoir accepté l’invitation de venir ici à ce panel. Car je sais que j’allais me trouver en face de ceux qui peuvent réellement nous aider à stopper ce commerce clandestins des produits pharmaceutiques dans ce pays. Vous côtoyez des gens responsables. Je sais que vous pouvez nous aider.»   
Mme La directrice qui a parlé avec passion et tant de charisme.
Malgré toutes les précautions prises par les entrepôts de produits pharmaceutiques, les autorités sanitaires Haïtiens doivent faire face à cette réalité. Mme Sandra Guerrier directrice de PROMESS (programme pour les médicaments  essentiels)    explique qu’avec cent vingt (120) partenaires de distribution, que  PROMESS respecte les normes de stockage et de distribution des médicaments. 



«Chaque type de Médicament est stocké selon la température qui lui est approprié. On distribue avant tout, les médicaments dont la date d’expiration est beaucoup plus proche. Et on appel des institutions hospitalières avant cette date. On donne en don, et on liquide quand nous devons renouveler le stock. »

Selon la directrice, chaque stock est identifié avec une fiche mentionnant la date d’expiration des produits.
Les organismes internationaux non gouvernementaux en Haïti estiment qu’ils font beaucoup de sacrifices pour distribuer des médicaments essentiels, dans des zones les plus éloignées du pays. Mme Ségolène d’Herlancourt Directrice du projet Supply Chain Management System explique : 
« On va partout à la campagne, au sommet des montagnes pour distribuer les médicaments. Vous connaissez Haïti parlant d’infrastructure routière.  On utilise souvent des ressources humaines comme moyen de transport, là où les véhicules ne peuvent pas arriver. »
Dans des mobiles publicitaires de produits pharmaceutiques, on entend souvent mentionner le nom des médicaments pour grossir et aussi pour endurance et stimulants sexuels. Ce qui occupe l’idée masculine au point de vu sexuel chez les Haïtiens, reste à découvrir. L’alcool est devenu très commerciale, car les distributeurs et agents en marketing font beaucoup de publicité  en projetant tout simplement  son pouvoir permettant de gagner le match sexuel. 

Dans ce pays où la santé est précaire, les autorités sanitaires ont du pain sur la planche.   

Witny L. Telfort

jeudi 26 mai 2016

HAITI : LES MAUVAIS COMPORTEMENTS DES MEDECINS DANS DES CENTRES HOSPITALIERS PUBLICS….

       LES MAUVAIS COMPORTEMENTS DES MEDECINS DANS DES CENTRES HOSPITALIERS PUBLICS, ENTRAVENT LA VIE DES ENFANTS DE ZERO A CINQ ANS AU CAP HAITIEN.
Des médecins Haïtiens ont de mauvais comportements face aux patients des centres hospitaliers publics. Pourtant leurs attitudes sont différentes quand ils se trouvent dans leur propre clinique.  Dans les hôpitaux publics, ils sont impatients à entendre ce que veut dire le malade soufrant ou les parents du patient.  Pourtant, dans leur clinique privée ils sont toute oreille et très attentionnés. Ils sont obstétriciens, internistes, généralistes, gynécologues etc.  
 Danny Edmond rentre du travail à la maison, quand il voit sa fille de 4 ans en méforme.  Ne pouvant même pas attendre sa femme, il décide d’aller voir leur médecin de famille.  Très calme, ce dernier lui donne une lettre an disant.  « Allez à l’hôpital Justinien, remettez cette lettre au médecin de service.»  Arrivant à l’hôpital, le médecin de service jette un coup d’œil sur la correspondance et lui demande de s’assoir.  Après plus d’une heure, il retourne vers le médecin de service. Ce dernier s’installe avec des pieds sur son bureau, jouant avec son téléphone portable.  Après des minutes de dispute, un autre médecin de la salle de pédiatrie demande à voir la lettre.  C’est maintenant que Danny va savoir que sa fille souffre d’une pneumonie intense et qu’on doit la garder pour observation, tout en lui prescrivant une bouteille d’oxygène.   Ainsi, il nous a expliqué. 
« Je me sentais tellement énervé de voir un médecin avec téléphone en main, ne dit rien alors que ma fille ne peut pas respirer.  Et je lui ai dit que si elle touche ma fille pour l’instant, je lui donnerais une raclée.  Il y a deux bouteilles d’oxygène dans la salle appartenant à des patients.  J’ai de l’argent pour en acheter une, ma fille est en danger, je veux négocier le double du prix d’achat car les propriétaires des bouteilles sont non présents et personne ne veut prendre la responsabilité.  Dieu soit loué qu’un parent est arrivé à temps.  La négociation est parfaite. Et c’est maintenant que je dois planifier pour des draps. Car on ne m’a rien expliqué. »

Le docteur Mirlande Pierre, médecin de famille, du Groupe Facilitateur de la Santé (GFS) et de l’Unité des Médecins de Famille, (UMF) se dit préoccupée de la situation des médecins (privée-publique) qui donne une allure amicale et compréhensible dans leur clinique uniquement pour attirer des clients et très différent à l’hôpital.  Pour elle, l’éthique professionnelle est moins importante dans ce cas, car on cherche le surnaturel pour avoir de bonne note aux yeux de son chef.  C’est la formation de base et la personnalité de la personne qui sont automatiques et naturelles.

« La première impression est toujours la meilleure. On est là pour servir d’abord. Nous devons respecter les gens. Nous devons respecter la vie.  Même avant de voir les matériels de service, on doit voir le malade.  Car l’accueil et les conditions hygiéniques sont primordiaux.  Je ne peux pas avancer des chiffres, car aucune étude n’a été faite, mais je connais des cas où nous perdons des enfants à cause de certaines négligences, de mauvais comportements, d’arrogances, et d’irresponsabilités énormes de certains médecins.  Je me demande qu’est ce que nous faisons dans ce domaine ? »

Selon Miss Prudence Louissaint de l’hôpital Bethesda de Vaudreuil, les médecins  parfois se trouvent face à des parents tellement pauvres qu’ils n’ont pas de très grande marge de manœuvre, quand surtout ces parents ne peuvent  pas acheter des médicaments.
«Des enfants de zéro à cinq ans sont parfois décèdes, à cause des parents qui ne peuvent pas acheter des médicaments. Ce qui explique parfois que les médecins se mettent même à oublier leurs cas. »
A l’hôpital universitaire Justinien, une scène peineuse indignait Anne Rose Claudine Dorvilus.  Elle était très jeune et c’était pour la première fois qu’elle voyait de ses propres yeux, le passage de la vie à la mort d’un enfant de moins de 5 ans.  Le petit garçon ne pouvait pas respirer.  On a demandé à sa maman de trouver de l’oxygène.  Les médecins étaient là.  Les infirmières aussi.  Mais personne ne faisait rien pour aider la mère, pour aider l’enfant.
 « J’ai observé un médecin qui prenait même du temps pour donner un rendez-vous à une infirmière.  Au lieu d’essayer de faire quelque chose. Tout le personnel médical était là.  Certains disent à la mère avec un ton ironique même on dirait, qu’ils ne voient quoi dire sinon de la débrouiller pour trouver de l’oxygène.  Cela se passait ainsi jusqu’à ce que l’enfant ait rendu l’âme. » 


En 2010, une pompe funèbre refusait une petite fille en coma, en demandant aux parents de retourner à l’hôpital.  Aucun médecin ne voulait la toucher jusqu’à ce que des chimères les aient obligés à le faire.  
Dans un pays où la santé est un luxe, les médecins Haïtiens sont médecins pour la vie.  Même avec des morts dans leur carrière. 

Telfort Witny Lamartine Gérome. 

Lamothe gen kontwòl dosye li. Nou pap kite yo sal imaj li ak kontra 2010.-

Depi desanb 2014 tout moun ka wè anpil bagay kanpe. Li toujou pi fasil pou voye monte pale anpil. Ti sa nou te wè yo sete rezilta travay lajounen kou lanwit, pedi nwit, pa manje, abandone tout moman lwazi ak plezi. Ayiti pa yon peyi fasil! Pou reyisi bay yon ti rezilta fòk w travay san pran souf. Advèsè tap akize pale kowipsyon? Se la nou tap tann yo. Paske si Lamothe tap jere, li gen kontwòl dosye li. Manèv rale kontra depi 2010 mete sou do li pap pase. Nap di tout patizan chanjman rete Tèt frèt! Anplis ke nou bay bon rezilta nan jere peyi a, dosye nou korèk. Lè voye monte fini epi dosye ap analize, nap pote prèv pou verite blayi. Nou pap kite yo blaze ti KOUT FLASH ki te montre jenn yo ke Ayiti ka chanje si gen volonte, konpetans ak detèminasyon. #FokTravayLaKontinye

mercredi 25 mai 2016

#Haiti : Plaidoire pour d’une allocation budgétaire en faveur du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes. —

#Haiti : Plaidoire pour d’une allocation budgétaire en faveur du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes. — à l’avenir, les victimes de ce genre de crimes n’auront pas à s’adresser à un individu, mais à une institution étatique jouissant de la puissance publique.-
Aux noms des victimes de traffic humain et/ou de pédophilie, nous demandons aux parlementaires de la 50e législature d’exiger de l’Exécutif des fonds suffisants dans le budget national en vue de permettre au “Comité National de Lutte Contre la Traite des Personnes” d’être complètement opérationnel pour la PROTECTION ET L’ASSISTANCE AUX VICTIMES ET TEMOINS DE LA TRAITE DES PERSONNES, conformément au Chapitre II de la LOI SUR LA LUTTE CONTRE LA TRAITE DES PERSONNES du 28 mai 2014.
En effet, depuis Aout 2015, par Arrêté Présidentiel, notre pays dispose d’un “Comité de Lutte contre la Traite des Personnes” et contre “l’Exploitation sexuelle” (y incluse pédophilie). Ce qui est une avancée importante pour les victimes de traitre, de pédophilie et pour tous ceux qui les supportent dans leur combat pour la justice. ( L’Arrêté : http://www.slideshare.net/reseaucitadelle/haiti-traite-des-personnes-arrt-de-nomination-12-aout-2015 )
D’expérience nous pouvons affirmer que la prise en charge des victimes de traite et/ou de pédophilie exige des ressources humaines et financières. Face à la capacité croissante des “groupes criminels organisés”, la puissance publique est indispensable.
Ce n’est pas normal que le journaliste enquêteur informé d’une situation de trafic humain et/ou de pédophilie se retrouve coincé par une obligation humanitaire d’entraide ou de prise en charge improvisée qui affecte son travail en termes de temps, de ressources, de campagne de communication et de confrontation avec les supporteurs des prédateurs sexuels souvent bien encadrés et profitant de la faiblesse institutionnelle de l’Etat haitien et des tabous qui paralysent la société toute entière.
La mise en place de ce Comité de Lutte contre la Traite est une bonne décision qui normalement devrait nous libérer du volet prise en charge. Ainsi, l’Etat haïtien doit mettre à sa disposition les ressources nécessaires pour lui permettre d’être réellement opérationnelle pour la lutte et surtout la prise en charge globale (psychologique, réhabilitation économique, assistance juridico-légale…) des victimes. C’est réjouissant de savoir que à l’avenir, les victimes de ce genre de crimes n’auront pas à s’adresser à un individu, mais à une institution étatique disposant des ressources ou des compétences nécessaires pour les encadrer.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
21 mai 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
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Article : 1.1.17.- L’expression « exploitation sexuelle » signifie l’utilisation de toute personne dans la prostitution, la pédophilie, la servitude sexuelle ou la production forcée de matériel pornographique, la production de matériel pornographique impliquant les enfants, l’offre ou l’acceptation de quoi que ce soit de valeur découlant de la prostitution d’ autrui, ou l’offre ou l’acceptation de toute contrepartie à un acte sexuel pratiqué par autrui résultant du fait d’être soumis à une menace ou à une quelconque contrainte.
Article 8.- La présente loi protège la vie privée et l’identité des victimes et des témoins de la traite des personnes afin de les préserver de toutes représailles, persécutions et/ou intimidations. A cette fin, un système de protection des témoins et des victimes, prenant en compte l’état des personnes vulnérables, particulièrement, les victimes vulnérables telles que, les enfants et les femmes, doit être mis en place. Ainsi, toutes les mesures prises en rapport avec des enfants victimes et témoins doivent s’appuyer sur les principes énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant et les lignes directrices en matière de justice dont la primauté de l’intérêt supérieur de l’enfant et la prise en compte de son opinion pour toute mesure le concernant.
Lisez : Loi sur la lutte contre la traite des personnes.— Moniteur juin 2014. (Courtoisie de M. Ely Thélot) -

#Haiti : Route de Fermathe-Frères, le GTC donne sa version.-

Sans citer une seule fois le nom de l’ex-ministre de la Planification et de Coopération externe, Yves Germain Joseph, le patron de la firme de construction, GTC, l’ingénieur Yves Coles s’est fendu d’un communiqué pour informer le public de la signature avec le MPCE d’un contrat pour la réalisation de 18 Km de route devant relier Fermathe à la route de Frères en passant par Duplan, Soisson, Meyotte, Girardeau. «Contrairement aux déclarations de certains, reprises par différents médias et réseaux sociaux, dans un sens comme dans l’autre, le Groupe Travaux et de Construction (GTC) a exécuté 8 km à la satisfaction du maître d’ouvrage sur la base des ordres de service émis par les représentants autorisés du MPCE, et depuis juin 2013», a indiqué le communiqué.

«En décembre 2012, suite aux modifications du tracé et des spécifications de la route décidées par le Ministère de la Planification et de la Coopération externe, (MPCE) un nouveau contrat, annulant de fait le premier contrat, a été signé. Ce second contrat, prenant en compte ces changements, complétait l’enveloppe du premier contrat afin de financer la construction de 13.5 km en lieu et place de 10 km restants dont 6 km devaient passer de deux à quatre voies. Du fait de l’ajournement, jusqu’à ce jour inexpliqué, des travaux par le MPCE en juillet 2013, aucun montant n’a été décaissé aucun ordre de démarrage n’a été remis jusqu’à date au Groupe de Travaux et de Construction (GTC)», a expliqué le patron de GTC.

«Le Groupe de Travaux et de Construction, a indiqué le communiqué, tient également à rappeler qu’il est dans le cadre d’un contrat en vigueur avec le MPCE et approuvé par la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif et exhorte tout un chacun à faire preuve de bonne foi et d’éthique professionnelle.» Les propos tenus par le ministre prouvent sa grande ignorance du dossier, a confié Yves Coles au journal vendredi dernier, martelant que le “GTC n’a pas de dette envers l’État dans le cadre de ce contrat qui est toujours en vigueur. Le contrat n’a pas été résilié mais ajourné par maître d’ouvrage. C’est le MPCE qui avait fait arrêter les travaux. Jusqu’à présent, GTC ne sait pas pourquoi, a expliqué Yves Coles.

Pour le premier contrat, il y avait une avance de démarrage de 40 % qui devait être remboursée par tranches de 25 %. Nous avons les décomptes signés par la supervision et payés par le maître d'ouvrage qui atteste des remboursements effectués conformément à ce contrat là. On a remboursé 5 millions à l'État. Pour la construction de 8.2 kilomètres, GTC a reçu 15 millions de dollars pour 8 kilomètres. Au lieu de 6 mètres, la route est passée à 7 mètres de large. La topographie, le relief accidenté et d'atres travaux connexes ont rendu plus cher le kilomètre de route, a expliqué Yve Coles.

AUTEUR
Roberson Alphonse
robersonalphonse@lenouvelliste.com

mardi 24 mai 2016

#Haiti-PetroCaribe : Le Sénat mène t-il une enquête ou s’agit-il d’un théâtre national?

La Commission d’enquête du Sénat est en passe de devenir une commission de diversion et de théâtre national qui détourne l’attention de l’opinion publique et arrange le Président Jocelerme Privert.
Ce mardi 24 mai 2016, le public a eu droit sur Radio Scoop FM à un show médiatique utilisant comme sujet l’Enquête de la Commission du Sénateur Youri Latortue.
1- Le Sénateur Steven Benoit crie au scandale. Le Ministre Jacques Rousseau a déclaré qu’il n’est pas responsable des chantiers du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE).
Où est le problème??? Chaque Ministère gère les contrats pour lesquels il est Maitre d’ouvrage. MPCE, TPTC, MARNDR (Agriculture), Tourisme, MSPP, Education Nationale, etc. Même quand il s’agit partout de construction, tous les chantiers ne relèvent pas du MTPTC qui gère déjà 54% des fonds PetroCaribe décaissés au profit de projets de travaux publics.
C’est comme ça! C’est légal! C’est la tradition administrative de l’Etat d’Haiti.
2- Le Sénateur Steven Benoit rapporte que le Ministre Rousseau affirme que la majorité des contrats ont été commandités par l’UCLBP qui est une structure fondée par le Premier Ministre Garry Conille dans une logique de reconstruction d’après le séisme du 12 Janvier 2010.
Où est le problème??? Depuis belle lurette le MTPTC ne supervise plus de projet. Il y a toujours une firme de construction et une firme de supervision pour chaque projet. De plus, c’est normal que le MTPTC cherche à décrédibiliser cette façon de faire puisque c’est un manque à gagner pour ce ministère qui ne jouit pas d’une bonne réputation en ce qui s’agit d’exécution et supervision de projet.
3- Le viaduc de Delmas coute 22 millions de dollars, alors qu’au départ, on avait prévu 16 millions.
Généralement, sur tous les projets, il y a une estimation de départ suivie d’avenants, en fonction des circonstances. L’Etat d’Haiti fonctionne de cette façon. Il y a aussi les imprévus liés aux spécificités d’Haiti, pays instable à environnement hostile. Après le départ du Premier Ministre Laurent Lamothe, on avait ajouté 6 millions de dollars. La question: Est ce que c’était nécessaire et justifié? Il faut revoir ce rallonge, les décaissements et les rapports. Pourquoi crier au scandale à ce niveau, avant même de consulter les compagnies qui ont exécuté ces contrats?
4- Le comble, le Sénateur Latortue évoque la possibilité d’organiser un débat contradictoire entre les ex-Ministres et les ex-Premiers Ministres sur la gestion des fonds PetroCaribe.
Théâtre!!! Imaginer une séance entre des ministres de camps politiques divers qui s’affrontent, se contredisent, cherchant à jeter la responsabilité sur l’autre…. C’est vraiment trainer l’Etat et ceux qui l’ont servi dans le ridicule.
A partir des audiences déjà réalisées, la Commission devait avoir assez d’informations pour se rendre dans les Ministères, vérifier les données et s’assurer de la justesse des témoignages.
Pourquoi les Sénateurs Youri Latortue et Steven Benoit sortent-ils du cadre formel de cette enquête qui normalement devrait servir au renforcement de l’Etat en termes de gouvernance?
Messieurs les Sénateurs, vous aviez dit enquête. Alors, continuez votre enquête et évitez de tomber dans des facilités démagogiques qui risquent de créer plus de confusion autour du fonctionnement d’un Etat lourd et suranné.
Faut-il signaler que le MTPTC avec toutes ses responsabilités (54% de fonds PetroCaribe, la DINEPA, l’EDH, l’AAN) est une structure lourde et paralysante. Le Sénateur Benoit a erré en insinuant que tous les projets devaient être sous le compte du MTPTC. Le Ministère du Plan n’a géré que 14% des fonds PetroCaribe.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 Mai 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle

vendredi 20 mai 2016

#Haiti : La #MINUSTAH et le #GOLPE anti-#Rousseff/ au #Brésil.-

Photo de Nerlande, une militante du PHTK, sévèrement bastonnée  par des agents de la CIMO.
Environ une semaine après un cas flagrant de brutalité policière contre une manifestation pacifique du PHTK à Port-au-Prince, Madame Sandra Honoré, Cheffe civile de la MINUSTAH et Porte-parole du CORE-Group n’a toujours pas publié sa fameuse note de blame sur le droit des citoyens de manifester librement. Deux poids, deux mesures!
On se rappelle de ces notes du CORE-Group/MINUSTAH après chaque manifestation violente du MOPOD (de 2012 à 2015) dans la capitale haïtienne. A chaque fois que des policiers haïtiens cherchaient à maitriser ces casseurs qui détruisaient et/ou incendiaient des véhicules et bastonnaient des passants, le gouvernement Martelly/Lamothe et la PNH avaient droit à une petite note de blame de Madame Sandra Honoré. Pourtant, aujourd’hui, elle reste muette devant les pratiques répressives du gouvernement interime Lavalas de Jocelerme Privert.
A @RéseauCitadelle, nous avions toujours interprété cette réaction comme un encouragement aux manifestants, un mépris pour les citoyens neutres victimes, une tactique de combat asymétrique de type terroriste consistant à faire des victimes collatérales en vue d’augmenter l’impact du mouvement subversif et une stratégie pour renverser le gouvernement en place.
Bien entendu, une fois au pouvoir, les gouvernants sont aveugles et têtus. L’ivresse du pouvoir les empêchait de bien cerner certaines situations au point de faire confiance à n’importe qui, même à des diplomates en mission de sabotage. 
Le 22 janvrier dernier, on a vu le résultat. Avec la permission de l’ONU et du COREGroup, des manifestants ont pu saccager Pétion-Ville faisant des morts et des blessés, sans compter les dégâts matériels. Ils sont même allés jusqu’à annoncer la violence sur les ondes de medias et/ou à revendiquer les actes de sabotage de centres de vote. Confronté à une stratégie d’usure d’une minorité au parlement et à une campagne mensongère des grands médias, le Président Michel Martelly n’a pas pu organiser les élections. L’oligarchie monopoliste et rétrograde a repris le pouvoir au moyen d’une élection au second degré organisée au parlement, sans le peuple donc en dehors du suffrage universel, avec le support de l’argent sale des contrebandiers.
Ce n’est qu’avec la mise à l’écart de Madame Dilma Rousseff, la Présidente du Brésil que certains incrédules commencent par comprendre que cette nouvelle méthode de coup d’Etat a été expérimentée en Haiti au travers de la MINUSTAH qui est commandée par des généraux Brésiliens. Haiti a ainsi servi de laboratoire pour l’expérimentation de nouvelles techniques de Coup d’Etat en Amérique latine et Madame Sandra Honoré de la MINUSTAH/ONU a bien joué sa partition. Bravo!  
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
20 Mai 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle  
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Photo de Nerlande, une militante du PHTK, sévèrement bastonée  par des agents du Corps de Maintien d’Ordre, la CIMO.

samedi 14 mai 2016

#Haiti : Contribution du MOPOD/RadioKiskeya aux puissances impérialistes.-

@RadioKiskeya #Haiti #InitiativeCitoyenne #MOPOD #FUSION #OPL #FanmiLavalas #PititDessalines — [Vidéo] Avec la situation au Brésil, la gauche démagogique d’Haiti doit se sentir embarrassée d’avoir servi de cobaye pour permettre aux puissances impérialistes d’expérimenter de nouvelles méthodes de récupération du pouvoir politique sans passer par des élections (sans le suffrage universel / une démocratie castrée). De plus, leurs accusations mensongères sur l’utilisation des fonds de PetroCaribe ne servent qu’à discréditer cet effort de solidarité du Venezuela envers le peuple haitien. Une propagande mensongère qui arrange les anti-Chaves et anti-ALBA. 

L’incompétence a toujours été le talon d’Achille de cette gauche démagogique, nihiliste plus épicurienne que progressiste, limitée dans ses analyses et prévisions.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 
14 mai 2016 
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!



"You can fool some people sometimes, But you can't fool all the people all the time."
(Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.) dixit Abraham Lincoln.

vendredi 13 mai 2016

Au Brésil comme en Haiti : Coup d’Etat institutionnel des rétrogrades.-

Comme en Haiti, les rétrogrades du Brésil ont pris contrôle du pouvoir politique à partir d’accusations de corruption, de manifestations et de votes du parlement. Deux (2) jours après le coup d’Etat, la réalité : Un gouvernement totalement blanc, machiste et truffé de corrompus… Retour au passé comme on l’a vu en Haiti avec Jocelerme Privert et ses dinosaures au Palais National. La “démocratie” sans le vote populaire!