#Haiti : Les ministres-pilleurs de Jocelerme Privert ont intérêt à se faire oublier. Honte à eux! (Texte de Cyrus Sibert)
S’il y a un nouveau cycle dans la vie politique haïtienne, il s’agit de nouveaux gouvernants qui dénoncent et accusent leurs prédécesseurs d’avoir mal géré ou d’avoir dilapidé la caisse publique. Le Président Provisoire Jocelerme Privert avait accusé le gouvernement de Martelly/Paul de tout emporter; aujourd’hui, c’est le tour du gouvernement Moise/Lafontant d’indexer l’administration Privert/Jean-Charles.
En défense, il y a toujours les fameux ministres des finances, ces grands argentiers de la République, responsables des décaissements, donc, directement concernés par les accusations.
On ne peut oublier de si tôt la chanson “les caisses de l’Etat sont vides” du Président provisoire, suivie des menaces proférées contre le Ministre des finances Wilson Laleau qui osait dire le contraire. Le Premier ministre sortant d’alors, Monsieur Evans Paul, a du intervenir pour défendre la position de son ministre.
Aujourd’hui, l’arroseur est arrosé. C’est le tour de Privert/Jean-Charles d’être accusé par leurs successeurs. Aussi, l’ex-Ministre des finances, Yves Bastien, a t-il contre-attaqué avec arrogance, sans aucune finesse, qualifiant le premier Ministre en exercice de menteur.
Un petit jeu d’attaques et de contre-attaques dans lequel de nouveaux dirigeants accusent des anciens qui eux cherchent à se faire oublier. Une situation créée par le refus du Parlement de pencher rapidement sur l’audit des gouvernants sortants. Faute de bonne performance de la Commission bi-camérale de décharge, tout se fait sur les médias.
En réalité, l’histoire retiendra que
- le gouvernement Privert/Jean-Charles n’avait pas 1,6 million de réfugiés dans des camps de la capitale haïtienne;
- aucun projet de construction n’a été effectué sous Privert/Jean-Charles;
- zéro logements sociaux;
- aucune acquisition de matériels pour la police nationale;
- aucun projet social de type restaurants communautaires ou aide aux étudiants;
- aucun projet de rénovation urbaine;
- aucune construction de centre de santé;
- en parlant de santé, l’administration Privert/Jean-Charles a refusé d’allouer le peu de ressource réclamée par des médecins grévistes, fermant ainsi les hôpitaux publics durant plus de 8 mois, abandonnant le peuple défavorisé à la mort;
- aucune place publique;
- aucun bâtiment public de type Cour de Cassation, Ministère de l’Intérieur ou du Tourisme ;
- aucune construction de stade;
- aucune route asphaltée;
- aucune construction de lycée ni d’école publique;
- aucune construction de marché public;
- aucun investissement pour augmenter la production d’électricité;
- aucune construction ni d’aménagement de port ou d’aéroport…
- aucune bourse d’étude à aucun étudiant haïtien..
- aucune infrastructure agricole.
Ils se contentaient de s’enrichir “se gérer”, d’enrichir les parlementaires qui les supportaient et quelques partisans politiques. En super-démagogues, ils n’ont jamais arrêté la collecte des frais du FNE (Fonds National de l’Education) à savoir le frais de 1.5 $ USD sur chaque transfert de fonds entrant et la charge sur les appels internationaux qu’ils avaient critiqué durant le quinquennat du Président Martelly.
L’administration provisoire Privert/Jean-Charles a beau répété que les caisses de l’Etat étaient vides. Pourtant, deux (2) mois après son ascension au pouvoir, il était déjà bruit que l’ex-Sénateur avait investi 750.000 dollars US dans un restaurant à Petion-ville en association avec son partenaire français. De plus, jusqu’à aujourd’hui, le peuple haïtien n’arrive toujours pas à comprendre le concept “cadeaux anonymes” du ministre des finances Yves Bastien. Chaque semaine, le Palais national faisait injonction à la Banque Centrale de décaisser plusieurs millions de gourdes. Ils n’arrêtaient pas de répéter “les caisses de l’État sont vides”, mais ils ont pu s’enrichir et financer leur masturbation électorale, dans une ambiance de chasse aux sorcières et de persécutions politiques.
Ceux qui ont accumulé des millions en un an de gouvernement provisoire sont connus de tous. Ils achètent au comptant (Cash) de belles maisons en Floride ou construisent des palais luxueux dans les hauteurs des grandes villes; les copies des chèques qu’ils empochaient sous forme de subventions occultes circulent sur les réseaux sociaux; le business des nominations contre ristournes est connu. Il n’y a aucun secret sur les nominations abusives, excessives de Privert/Jean-Charles dans l’administration publique. Dans nombreux de cas, ceux qui occupent les postes sont obligés de verser une partie de leur salaire aux barons de la transition. Plusieurs Consuls ont été révoqués parce qu’ils refusaient de jouer le jeu des Privert et amis. Le scandale qui secoue le parti PITIT DESSALINES dont certains membres pataugeaient dans la corruption et la gabegie administrative au ministère des Affaires Sociales est un exemple du climat général durant la transition Privert/Jean-Charles.
S’il est facile d’accuser TET KALE d’avoir gaspillé des millions de dollars, il faut aussi avoir le courage et l’honnêteté de présenter la liste des ouvrages réalisés sous la Présidence de Monsieur Martelly et de préciser qu’en 2010, l’Etat haïtien et 80% de l’économie nationale étaient sous les décombres, que la capitale haïtienne avait cessé d’exister, que 1.6 million de nos concitoyens vivaient dans la promiscuité des camps de fortune, que la police nationale d’Haiti n’avait pas les équipements nécessaires pour combattre le kidnapping, faire régner l’ordre public, sortir des décombres du séisme et se développer. Les cas d’irrégularités, de gaspillage ou de détournement de fonds doivent-être bien documentés pour éviter toute confusion.
Par contre, il est clair que les millions dépensés par Privert/Jean-Charles visaient uniquement à enrichir illégalement des membres de son gouvernement, des amis, quelques éléments de sa famille politique et à financer leur folie politique d’écarter PHTK du pouvoir à partir d’une masturbation électorale.
Ils ont dévalisé les caisses de l’Etat sans pouvoir présenter au peuple un seul chantier, une seule réalisation… Leur excuse se résumait en cette phrase : Notre mission est d’organiser des élections (qu’ils avaient violentées par des méthodes terroristes).
Les anciens ministres de ce gouvernement provisoire devraient avoir honte de leur bilan. Le pire, ils n’ont rien fait pour aider les sinistrés de l’ouragan Matthew. Leur comportement irresponsable est allé jusqu’à vouloir confier leur obligation d’assister le peuple en situation de désastre au Président de la République Dominicaine, Danilo Medina. Ils ont voulu mettre Haiti sous la tutelle de la République voisine par l’établissement d’une base militaire dominicaine dans la zone métropolitaine.
“Est-ce que ça dérange !” disait, Privert
Leur approche de non-assistance aux sinistrés du Sud explique pourquoi ils qualifient de gaspillage les fonds publics utilisés par le gouvernement TET-KALE en faveur des sinistrés du 12 janvier 2010. Selon eux, les recettes obtenues à partir du programme PetroCaribe devraient rester en réserve au profit des banques privées du “Groupe de Bourdon” pour être détournées à partir des compagnies de construction Pro-Lavalas-INITE-VERITE, comme ce fut le cas sous la présidence de René Préval.
Le Premier Ministre Jack Guy Lafontant a raison de mettre ces artisans-profiteurs d’instabilité politique devant leur responsabilité. Car, ces imposteurs n’ont rien fait que tirer profit du terrorisme politique, s’enrichir après avoir déstabilisé le pays. Le peuple haïtien n’oubliera jamais ces cinq (5) années de manifestations violentes suivies d’agressions contre les habitants de Port-au-Prince, de Delmas, de Pétion-ville. Les parents des blessés et des morts occasionnés par ces agitations violentes resteront marqués par cette stratégie du chaos, le fameux katchouboumbe, nécessaire à propulser au pouvoir des ministres-pilleurs.
La défaite électorale subie par les six (6) sénateurs qui avaient bloqué le processus politique et le résultat inchangé du choix populaire le 20 novembre 2016 constituent la sanction sans appel qui traduit l’opinion défavorable du peuple haïtien à l’endroit de ces imposteurs. Leur manoeuvre politicienne de “masturbation électorale” a été un échec cuisant.
Honte à eux!
Si en 2016, Monsieur Wilson Laleau était obligé de fuir son pays parce qu’il avait utilisé sa liberté d’expression pour contredire le Président Privert, aujourd’hui Monsieur Yves Bastien a la garantie que le pouvoir démocratique TET-KALE n’utilisera aucun Commissaire de gouvernement pour le persécuter ni violer ses droits fondamentaux.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
8 mai 2017
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S’il y a un nouveau cycle dans la vie politique haïtienne, il s’agit de nouveaux gouvernants qui dénoncent et accusent leurs prédécesseurs d’avoir mal géré ou d’avoir dilapidé la caisse publique. Le Président Provisoire Jocelerme Privert avait accusé le gouvernement de Martelly/Paul de tout emporter; aujourd’hui, c’est le tour du gouvernement Moise/Lafontant d’indexer l’administration Privert/Jean-Charles.
En défense, il y a toujours les fameux ministres des finances, ces grands argentiers de la République, responsables des décaissements, donc, directement concernés par les accusations.
On ne peut oublier de si tôt la chanson “les caisses de l’Etat sont vides” du Président provisoire, suivie des menaces proférées contre le Ministre des finances Wilson Laleau qui osait dire le contraire. Le Premier ministre sortant d’alors, Monsieur Evans Paul, a du intervenir pour défendre la position de son ministre.
Aujourd’hui, l’arroseur est arrosé. C’est le tour de Privert/Jean-Charles d’être accusé par leurs successeurs. Aussi, l’ex-Ministre des finances, Yves Bastien, a t-il contre-attaqué avec arrogance, sans aucune finesse, qualifiant le premier Ministre en exercice de menteur.
Un petit jeu d’attaques et de contre-attaques dans lequel de nouveaux dirigeants accusent des anciens qui eux cherchent à se faire oublier. Une situation créée par le refus du Parlement de pencher rapidement sur l’audit des gouvernants sortants. Faute de bonne performance de la Commission bi-camérale de décharge, tout se fait sur les médias.
En réalité, l’histoire retiendra que
- le gouvernement Privert/Jean-Charles n’avait pas 1,6 million de réfugiés dans des camps de la capitale haïtienne;
- aucun projet de construction n’a été effectué sous Privert/Jean-Charles;
- zéro logements sociaux;
- aucune acquisition de matériels pour la police nationale;
- aucun projet social de type restaurants communautaires ou aide aux étudiants;
- aucun projet de rénovation urbaine;
- aucune construction de centre de santé;
- en parlant de santé, l’administration Privert/Jean-Charles a refusé d’allouer le peu de ressource réclamée par des médecins grévistes, fermant ainsi les hôpitaux publics durant plus de 8 mois, abandonnant le peuple défavorisé à la mort;
- aucune place publique;
- aucun bâtiment public de type Cour de Cassation, Ministère de l’Intérieur ou du Tourisme ;
- aucune construction de stade;
- aucune route asphaltée;
- aucune construction de lycée ni d’école publique;
- aucune construction de marché public;
- aucun investissement pour augmenter la production d’électricité;
- aucune construction ni d’aménagement de port ou d’aéroport…
- aucune bourse d’étude à aucun étudiant haïtien..
- aucune infrastructure agricole.
Ils se contentaient de s’enrichir “se gérer”, d’enrichir les parlementaires qui les supportaient et quelques partisans politiques. En super-démagogues, ils n’ont jamais arrêté la collecte des frais du FNE (Fonds National de l’Education) à savoir le frais de 1.5 $ USD sur chaque transfert de fonds entrant et la charge sur les appels internationaux qu’ils avaient critiqué durant le quinquennat du Président Martelly.
L’administration provisoire Privert/Jean-Charles a beau répété que les caisses de l’Etat étaient vides. Pourtant, deux (2) mois après son ascension au pouvoir, il était déjà bruit que l’ex-Sénateur avait investi 750.000 dollars US dans un restaurant à Petion-ville en association avec son partenaire français. De plus, jusqu’à aujourd’hui, le peuple haïtien n’arrive toujours pas à comprendre le concept “cadeaux anonymes” du ministre des finances Yves Bastien. Chaque semaine, le Palais national faisait injonction à la Banque Centrale de décaisser plusieurs millions de gourdes. Ils n’arrêtaient pas de répéter “les caisses de l’État sont vides”, mais ils ont pu s’enrichir et financer leur masturbation électorale, dans une ambiance de chasse aux sorcières et de persécutions politiques.
Ceux qui ont accumulé des millions en un an de gouvernement provisoire sont connus de tous. Ils achètent au comptant (Cash) de belles maisons en Floride ou construisent des palais luxueux dans les hauteurs des grandes villes; les copies des chèques qu’ils empochaient sous forme de subventions occultes circulent sur les réseaux sociaux; le business des nominations contre ristournes est connu. Il n’y a aucun secret sur les nominations abusives, excessives de Privert/Jean-Charles dans l’administration publique. Dans nombreux de cas, ceux qui occupent les postes sont obligés de verser une partie de leur salaire aux barons de la transition. Plusieurs Consuls ont été révoqués parce qu’ils refusaient de jouer le jeu des Privert et amis. Le scandale qui secoue le parti PITIT DESSALINES dont certains membres pataugeaient dans la corruption et la gabegie administrative au ministère des Affaires Sociales est un exemple du climat général durant la transition Privert/Jean-Charles.
S’il est facile d’accuser TET KALE d’avoir gaspillé des millions de dollars, il faut aussi avoir le courage et l’honnêteté de présenter la liste des ouvrages réalisés sous la Présidence de Monsieur Martelly et de préciser qu’en 2010, l’Etat haïtien et 80% de l’économie nationale étaient sous les décombres, que la capitale haïtienne avait cessé d’exister, que 1.6 million de nos concitoyens vivaient dans la promiscuité des camps de fortune, que la police nationale d’Haiti n’avait pas les équipements nécessaires pour combattre le kidnapping, faire régner l’ordre public, sortir des décombres du séisme et se développer. Les cas d’irrégularités, de gaspillage ou de détournement de fonds doivent-être bien documentés pour éviter toute confusion.
Par contre, il est clair que les millions dépensés par Privert/Jean-Charles visaient uniquement à enrichir illégalement des membres de son gouvernement, des amis, quelques éléments de sa famille politique et à financer leur folie politique d’écarter PHTK du pouvoir à partir d’une masturbation électorale.
Ils ont dévalisé les caisses de l’Etat sans pouvoir présenter au peuple un seul chantier, une seule réalisation… Leur excuse se résumait en cette phrase : Notre mission est d’organiser des élections (qu’ils avaient violentées par des méthodes terroristes).
Les anciens ministres de ce gouvernement provisoire devraient avoir honte de leur bilan. Le pire, ils n’ont rien fait pour aider les sinistrés de l’ouragan Matthew. Leur comportement irresponsable est allé jusqu’à vouloir confier leur obligation d’assister le peuple en situation de désastre au Président de la République Dominicaine, Danilo Medina. Ils ont voulu mettre Haiti sous la tutelle de la République voisine par l’établissement d’une base militaire dominicaine dans la zone métropolitaine.
“Est-ce que ça dérange !” disait, Privert
Leur approche de non-assistance aux sinistrés du Sud explique pourquoi ils qualifient de gaspillage les fonds publics utilisés par le gouvernement TET-KALE en faveur des sinistrés du 12 janvier 2010. Selon eux, les recettes obtenues à partir du programme PetroCaribe devraient rester en réserve au profit des banques privées du “Groupe de Bourdon” pour être détournées à partir des compagnies de construction Pro-Lavalas-INITE-VERITE, comme ce fut le cas sous la présidence de René Préval.
Le Premier Ministre Jack Guy Lafontant a raison de mettre ces artisans-profiteurs d’instabilité politique devant leur responsabilité. Car, ces imposteurs n’ont rien fait que tirer profit du terrorisme politique, s’enrichir après avoir déstabilisé le pays. Le peuple haïtien n’oubliera jamais ces cinq (5) années de manifestations violentes suivies d’agressions contre les habitants de Port-au-Prince, de Delmas, de Pétion-ville. Les parents des blessés et des morts occasionnés par ces agitations violentes resteront marqués par cette stratégie du chaos, le fameux katchouboumbe, nécessaire à propulser au pouvoir des ministres-pilleurs.
La défaite électorale subie par les six (6) sénateurs qui avaient bloqué le processus politique et le résultat inchangé du choix populaire le 20 novembre 2016 constituent la sanction sans appel qui traduit l’opinion défavorable du peuple haïtien à l’endroit de ces imposteurs. Leur manoeuvre politicienne de “masturbation électorale” a été un échec cuisant.
Honte à eux!
Si en 2016, Monsieur Wilson Laleau était obligé de fuir son pays parce qu’il avait utilisé sa liberté d’expression pour contredire le Président Privert, aujourd’hui Monsieur Yves Bastien a la garantie que le pouvoir démocratique TET-KALE n’utilisera aucun Commissaire de gouvernement pour le persécuter ni violer ses droits fondamentaux.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
8 mai 2017
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