dimanche 22 octobre 2017

#Haiti - #Petrocaribe : 3 milliards ou 1.7 milliard de dollars?...Premier mensonge dans le rapport du Sénat.-

Les 4 Sénateurs Lavalas de la Commission
#Haiti - #Petrocaribe : 3 milliards ou 1.7 milliard de dollars?...Premier mensonge dans le rapport du Sénat.-

Selon les dernières déclarations du Sénateur Nenel Cassy, membre influent de la Commission sénatoriale d'enquête sur PetroCaribe, le rapport sur l’utilisation des fonds Petrocaribe fait état de trois milliards de dollars américains qui auraient été gaspillés.

Alors qu’une profonde analyse du dossier ainsi que des projets exécutés a démontré que le montant global programmé dans le cadre du programme vénézuélien est de 1,705,423,180.71 de dollars US , tandis que le montant global payé (décaissé) pour tous les projets est de 1.4 milliard, et non trois (3) milliards tels que tente de le faire croire l’élu des Nippes qui a parlé de “rapport du siècle” lors de sa récente intervention au micro de la presse.

Le Sénateur Cassy, voulait-il faire allusion aux 2.5 milliards de dollars U.S. encaissés par les fournisseurs d’électricité taxé de “Groupe Blackout” par l’administration Moise/Lafontant?

Ce sénateur zélé de Fanmi Lavalas devrait au moins avoir le courage et la décence d’expliquer au peuple que ce montant de 2.5 milliards de dollars a été versé directement par le BMPAD aux comptes de ses amis et mécènes du secteur de l’énergie, qu’il n’a pas été géré par les ministres et Premiers Ministres.

Cette confusion calculée et orchestrée par de puissants groupes d’intérêts liés à Lavalas et à INITE met en perspective le gros complot visant à faire des ministres et premiers ministres des boucs émissaires afin de mieux cacher au peuple les vrais bénéficiaires de la majorité des fonds petrocaribe, conçus depuis le Président Préval pour enrichir un secteur bien déterminé : les oligarques haïtiens.

Car au total, avec le montant exact de 1,705,423,180.71 , le Conseil des ministres a décidé de financer 385 projets, à partir des fonds Petrocaribe de 2008 à 2016, sous les gouvernements de six premiers ministres : Madame Duvivier Pierre-Louis, Jean Max Bellerive, Gary Conille, Laurent Lamothe, Evans Paul et Enex Jean-Charles.

Ce sont ce genre de ”mensonges tactiques”, bien calculés qui rendent septiques les personnes concernées par ce qui devrait-être une enquete pour faire la lumière sur l’utilisation des fonds PetroCaribe. Car, il n’y a aucun doute que le Sénateur Nenel Cassy qui se connait très bien en chiffres, peut établir la différence entre 1.7 milliards et 3 millards. 

On ne peut que se demander si “Le rapport du siècle” dont parle le Sénateur Cassy ne sera pas “Le mensonge du siècle” purement et simplement.

“Vous voulez enterrer un dossier. Créez une commission ! “ disait l’homme politique français, Georges Clémenceau.

Les Commissions parlementaires constituent le meilleur moyen pour se moquer de la vérité.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
22 octobre 2017
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vendredi 20 octobre 2017

Man who accused orphanage founder seeks lawsuit dismissal

Paul Kendrick
Man who accused orphanage founder seeks lawsuit dismissal.- https://t.co/a8m5oPXSDN

By David Sharp | AP October 20 at 3:44 PM

PORTLAND, Maine — An activist being sued for defamation over his claims that a Haiti orphanage founder is a serial pedophile contends the lawsuit violates a Maine law that protects residents from meritless suits that aim to chill First Amendment rights.

Lawyers for Paul Kendrick asked a state judge to dismiss the lawsuit, saying his activism aimed at generating attention on behalf of abused orphans is protected speech.

Kendrick said Friday that state law prevents institutions from using costly lawsuits to stymie free speech intended to petition the government.

“Every time I’m shouting from the rooftops, my intention is to garner the support of the public and law enforcement to do something about this,” he said.

The defamation litigation has been dragging on for years. Orphanage founder Michael Geilenfeld and a U.S. charity, Hearts With Haiti, first sued Kendrick in 2013.

FILE - In this July 9, 2015 file photo, activist Paul Kendrick of Freeport, Maine, poses outside U.S. Bankruptcy Court in Portland, Maine. Lawyers for Kendrick asked in October 2017 that a defamation lawsuit filed by orphanage founder Michael Geilenfeld and U.S. charity, Hearts With Haiti, be dismissed. (Robert F. Bukaty, File/Associated Press)

A federal jury awarded $14.5 million to Geilenfeld and Hearts with Haiti despite testimony from seven men who said they were sexually abused as boys. But the verdict was overturned after a U.S. appeals court ruled that a federal courtroom was the wrong jurisdiction.

Now attorneys for Geilenfeld and Hearts with Haiti are suing in a state courtroom, bringing essentially the same allegations against Kendrick as before.

The state law Kendrick refers to is known as the anti-SLAPP statute. The acronym stands for Strategic Lawsuit Against Public Participation. The law is being used increasingly in defamation lawsuits, said Dmitry Bam, a University of Maine Law School professor.

“The court has to make an assessment, a quick look on the merits, and get a sense whether the claim is frivolous or being used aggressively to deter what may be lawful conduct,” he said.

The law firm representing Geilenfeld and Hearts With Haiti had no immediate comment.

The lawsuits claimed Kendrick made unsubstantiated accusations that defamed Geilenfeld and cost the charity several million dollars in donations. Geilenfeld also blames Kendrick’s campaign for his 237-day imprisonment in Haiti. The charges were later dismissed.

Kendrick, who helped form the lay group Voice of the Faithful at the height of the clergy sex-abuse scandal, contends more Haiti men have surfaced after the federal civil trial and are willing to testify that they were sexually abused. There are more than a dozen victims, most of whom will travel to Maine to tell their stories, he said.


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jeudi 19 octobre 2017

Les oligarques d'Haiti.- (Texte de @CyrusSibert)

Les oligarques d'Haiti.- (Texte de Cyrus Sibert)

La situation économique et politique en Haiti ressemble à celle des anciennes républiques soviétiques comme l’Ukraine, la Russie, la Georgie et la Biélorussie dominées par des oligarques. En Haiti les oligarques sont des anciens Chefs d’Etat, des parlementaires influents et surtout les corrompus de la bourgeoisie anti-nationale ou anti-peuple.

Viendra le jour d’une “presse normale” en Haiti, capable d’exposer les manoeuvres de corruption et de trafic d’influence pratiquées par ces acteurs qui empêchent aux pays d’avancer.

Il faudra faire la lumière sur les opérations de privatisation des entreprises de l’État comme la “Centrale Electrique de Varreux”, “Ciment d’Haiti”, “Minoterie d’Haïti”…”les Contrats de production de l’énergie électrique”.

N.B.: Un oligarque est un membre d’une oligarchie, classe dominante liée au gouvernement d’un pays. Ce sont des personnalités de premier plan du monde des affaires, en lien avec le pouvoir politique, qui se sont enrichies à la faveur des privatisations fondées sur la corruption dans les plus hautes sphères politiques et le détournement d’argent, voire de crimes contre le peuple lésé dans le pillage capitaliste des biens publics. Elles sont souvent liées au crime organisé.

Il faut les appeler par leur nom : Des oligarques haïtiens!

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mardi 17 octobre 2017

#Haïti : La diplomatie haïtienne, est-elle anti-TETKALE?-

La tentative d’incendie de pompe gazoline pour provoquer une explosion massive dans un quartier populeux, est un acte terroriste
#Haïti : La diplomatie haïtienne, est-elle anti-TETKALE?- (Texte de Cyrus Sibert)

Il existe un problème sérieux dans la diplomatie Haïtienne.

Quand TET KALE est au pouvoir, elle est passive, elle n’apporte aucune solution diplomatique pour aider le pouvoir politique à sensibiliser la communauté internationale face aux agissements anti-démocratiques des anarcopopulistes, anarcoputchsites et les manifestations violentes des anarcoterroristes.

Ce fut le cas sous la présidence de Michel Martelly et nous vivons actuellement la même situation avec le président Jovenel Moïse.

Pourtant, quand il fallait organiser le départ du président Martelly, le 7 février 2016 et la prise de pouvoir de Lavalas avec le sénateur Jocelerme Privert, la diplomatie haïtienne avait joué un rôle déterminant auprès de l’OEA. Aussi, fut-elle très efficace pour convaincre la communauté internationale à accorder plus de temps au président de facto Jocelerme Privert, en violation de l’accord de 120 jours qu’il avait signé.

Sachant que Jean-Bertrand Aristide a toujours utilisé les consulats, les ambassades d’Haïti et même le Ministère des Affaires Etrangères pour atteindre ses objectifs politiques, on se demande si la diplomatie haïtienne, n’est pas anti-TET-KALE?

Il suffit de réviser les stratégies du Ministre Fritz Longchamp quand il fallait supporter Monsieur Aristide dans sa lutte contre les militaires putschistes pour comprendre que l’indifférence actuelle de la diplomatie haïtienne n’est pas innocente.

Le Président Jovenel Moïse laissera t-il les anarcoputchistes atteindre leur objectif de déstabilisation sans sensibiliser la communauté internationale sur leurs pratiques antidémocratiques en violation de la Charte démocratique des Amériques?

Il est temps que cette situation soit présentée dans les forums internationaux pour que des pressions internationales et même des sanctions soient adoptées contre les agitateurs et leurs supporteurs du secteur privé des affaires?

On a l’impression qu’une cinquième colonne paralyse les mécanismes de défense des pouvoir TET-KALE.

Le principal rôle de la diplomatie haïtienne doit-être d'accompagner le processus démocratique.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
17 Octobre 2017 (Jour de l’Assassinat du Père Fondateur de notre Patrie)
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#Haiti : Recentrons le débat sur l’électricité.- (Texte de @CyrusSibert)

#Haiti : Recentrons le débat sur l’électricité.- (Texte de Cyrus Sibert)

Les affrontements entre Dimitri Vorbe et nous, pouvaient être évités. Car, en soulevant la nécessité pour la bourgeoisie haïtienne d’investir dans la production nationale, la collecte et le traitement rentable des déchets, l’agro-industrie, le transport et autres, nous n’avons cherché qu’à attirer son attention sur les potentialités de ces secteurs pour le bien-être généralisé au niveau national, et bien sûr, dans une logique de gain sur le capital investi.

D’autant plus que récemment, les Vorbe étaient sur Radio Scoop FM, vantant leur amour pour Haiti et leur caractère de Groupe National travaillant uniquement avec l’Etat haïtien, comme client, constructeur de la Grande Rue de la Capitale haïtienne.

Trop arrogant parce que trop longtemps bénéficiaire de la puissance publique, à la faveur du pouvoir politique, durant les 25 dernières années, Dimitri Vorbe n’avait pas réalisé qu’il s’agissait d’une reconnaissance tacite de la contribution de son Groupe dans le développement national pour laquelle il suffisait de répondre : “Ce sont des idées intéressantes qui méritent d’être approfondies”.

Il a commis l’erreur de croire pouvoir nous traiter de la même manière qu’il a l’habitude de le faire pour dissuader les journalistes qui posent des questions embarrassantes : intimidations, un Call au Patron de média pour le menacer de lui couper les vives, injures et mépris.

Avec nous cela n’a pas marché et cela ne marchera jamais. Car, si nous sommes toujours prêts à discuter avec tout le monde et même à amender notre opinion sur un sujet, jamais, personne ne pourra nous intimer l’ordre de changer notre position. Si l’argent fait la fortune des riches, notre liberté d’opinion est notre richesse; elle fait de nous l’homme libre que nous sommes.

En effet, nous pensons que les investisseurs haïtiens doivent comprendre que le succès de la République Dominicaine est basé sur des investissements de la bourgeoisie locale dans des secteurs qui ne rapportent pas beaucoup à court-terme, ni en fonction du rendement sur capital, mais qui globalement peuvent transformer leur pays en espace vivable, habitable, afin d’attirer plus de capitaux étrangers et de produire 13 milliardaires dominicains.

Malheureusement, la logique du 1000% de bénéfice paralyse les entrepreneurs haïtiens. Même quand la recherche du maximum de profit possible dans un système capitaliste est compréhensible, dans un pays en difficulté comme Haiti, cette logique est antipatriotique.

Nous n’avons aucun intérêt à vouloir détruire un groupe d’investisseurs haïtiens. Pour nous, tout le débat sur l’électricité doit se porter sur la quantité de l’énergie disponible, la qualité du courant électrique et le prix du kilowatt/heure.

Certes, les manifestations violentes menées par des hommes proches de la Famille Vorbe —Don Kato, Moise Jean-Charles, Shiller Louidor, tous de LAVALAS, rappellent les agitations habituelles, à chaque fois qu’un gouvernement ose questionner ces contrats sur l’électricité. Elles ont créé une polémique politique entrainant le pouvoir en place à débattre le problème sur les médias. Mais, en réalité, le Président Jovenel Moise n’a jamais dit qu’il n’achètera pas de l’énergie des groupes déjà en place. La production des 250 mégawatts existants n’est pas suffisante pour le pays. Il faudra sans doute restructurer l’EDH, réhabiliter les barrages hydro-électriques, développer des stratégies de centrales distinctes pour desservir les quartiers populeux (populaires) et d’autres centrales pour les zones de production, comme c’est le cas dans le Nord entre la Centrale électrique de Caracol pour le parc industriel et la centrale Jose Mati de l’EDH pour la ville du Cap-Haitien.

Finis les moments d’arrogance, les fournisseurs de l’EDH acceptent le principe de renégociation. E-Power et Sogener ont annoncé leur volonté de discuter avec l’État. Donc, il est temps de calmer le jeu. Il faut développer des stratégies pour rendre l’électricité disponible, de qualité et à un prix abordable permettant d’aller en dessous des 35 à 42 centimes le kilowatt/heure comme c’est le cas aujourd’hui. Une situation qui aura des retombées positives pour les investissements, l’emploi, la qualité de la vie et le développement global d’Haiti.

Pour ceux qui ne nous connaissent pas, nous disons : A @ReseauCitadelle, notre grandeur d’âme et d’esprit nous place au dessus des préjugés de couleur, de race ou de classe. Nous considérons les racistes comme des gens à éducation limitée. D’ailleurs, les statistiques le prouvent… ce sont en majorité des gens mal-éduqués ou sans éducation qui adhèrent à ces mouvements. Aussi, sommes nous imperméables aux attaques et critiques de ceux qui veulent nous intimider.

Dès le début de notre carrière, nous avions compris qu’il faut à notre pays plus que des “pédants” et des “raconteurs de faits”; mais aussi des journalistes engagés, des journalistes enquêteurs capables de faire des recherches approfondies, de secouer le système neo-féodal et de faire bouger les lignes historiques, de catalyser le changement. Ce journaliste engagé doit résister aux menaces, aux intimidations et surtout à l’argent des corrompus. Il doit être vacciné, immunisé assez pour faire face aux injures les plus graves. Car, l’injure, c’est la réaction primaire des gens limités. Et, dans un pays à majorité d’illettrés et d’analphabètes fonctionnels, on aura toujours à faire face à des injures graves et publiques. Tout doit intéresser le journaliste engagé, mais rien ne doit l’attacher. Il doit avoir le courage de prendre position pour tout ce qui est bien et se dresser contre tout ce qui est mal. Il doit combattre la démagogie et l’hypocrisie, éviter l’équilibrisme et le relativisme devant l’obscurantisme et l’inacceptable.

Donc, durant nos 15 années de carrière, nous n’avons jamais toléré l’arrogance quelque soit son origine. Nous sommes toujours prêts à discuter, mais jamais à recevoir d’ordre. Monsieur Vorbe a bien fait de se calmer. Car, sur la terre d’Haiti, il y a encore des hommes et des femmes dignes, fiers et courageux, acceptant de vivre la tête haute avec les maigres ressources dont ils disposent, et qui sont prêts à faire face à qui que ce soit, à toutes les difficultés, quand il s’agit de défendre leur opinion et d’accomplir leur devoir de citoyen engagé pour le changement radical en Haiti.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
17 Octobre 2017 (Jour de l’Assassinat du Père Fondateur de notre Patrie)
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samedi 14 octobre 2017

#Haiti : Du respect pour les jeunes qui partent vers le Chili et d’autres pays d’Amérique du Sud.-

#Haiti : Du respect pour les jeunes qui partent vers le Chili et d’autres pays d’Amérique du Sud.- (Texte de Cyrus Sibert)

Ce mercredi 11 octobre 2017, nous étions à l’aéroport international de Port-au-Prince où nous avions constaté le phénomène d’émigration massive de jeunes haïtiens vers le Chili. Une file d’attente d’une longueur impressionnante, des centaines de jeunes avec leurs effets personnels attendant l’avion LAM pour se rendre à Lima au Pérou et ensuite au Chili à la recherche d’opportunités économiques et d’une vie meilleure.

Nous étions révoltés par le comportement et les commentaires de certains éléments de la classe moyenne et de la bourgeoisie haïtienne qui eux aussi prenaient l’avion pour l’Amérique du Nord, spécifiquement les Etats-Unis. D’un ton méprisant, ils n’arrêtaient pas de demander : “Kote moun sa yo prale?”

Faisant la queue pour passer le service d’immigration, nous avons dû exercer un effort mental considérable pour contenir notre colère face à ce comportement arrogant de misérables éléments de la classe moyenne et de la bourgeoisie qui se sont associés fièrement pour formuler des commentaires méprisables à l’endroit de ces jeunes en instance de départ.

Et, nous nous sommes demandé, de quel droit des voyageurs à destination de l’Amérique du Nord peuvent-ils se sentir supérieurs aux voyageurs à destination de l’Amérique du Sud? Qu’est-ce qui autorise ces passagers à questionner avec dédain, d’autres passagers?
On dirait des adultes qui demandent à des enfants “où allez-vous?”…..des maitres d’esclaves qui n’arrivent pas à comprendre que des individus placés en servitude quittent leur “habitation” sans leur permission.

On peut ne pas s’en rendre compte, mais, il existe en Haïti, une campagne contre la diaspora haïtienne évoluant dans des pays de l’Amérique du Sud, et ce n’est pas acceptable. Comment peut-on trouver normal que des gens fassent la queue devant les Ambassades Américaine, Canadienne et Française afin d’obtenir un visa, alors qu’on critique le même phénomène devant les Ambassades de Brésil ou de Chili?

En effet, il n’y a pas de différence entre la volonté de Christophe Colon de s’aventurer à l’Ouest et celle de ces jeunes haïtiens qui choisissent d’aller au Chili. D’ailleurs, ce phénomène a existé au début des années 80 quand les voyages clandestins vers les Etats-Unis étaient intenses.

De plus, avec le renforcement de la coopération Sud-Sud, à la faveur des évènements politiques en Haiti et surtout de l’occupation du pays par des troupes latino-américaines, on devrait s’attendre à une augmentation de la diaspora haïtienne dans ces pays du Sud. Les soldats et le personnel civil de la MINUSTAH n’ont-ils pas développer des relations humaines informelles susceptibles de développer la curiosité et l’intérêt de certains haïtiens pour l’Amérique du Sud? Combien sont-ils les enfants laissés par les missionnaires de l’ONU en Haïti? Plusieurs de ces jeunes voyageurs ont un parent en Amérique du Sud.

Aussi, en quoi cela peut-il déranger l’élite la plus répugnante qui n’a pas su organiser le pays, ni fournir de l’emploi, de l’espoir, pas même une utopie à ces jeunes?
Même quand on ne le dit pas, il y a le travail négatif de cette presse haïtienne qui ne fait que critiquer, répandre des idées pessimistes, alimenter les troubles politiques, la violence de rue et l’instabilité politique.

N’est-ce pas normal que des jeunes exposés à l’internet, la culture capitaliste de surconsommation, qui constatent que leur pays est dirigé par des incapables, une classe politique dominée par des casseurs aliénés, une bourgeoisie monopoliste répugnante, une presse qui rapporte tous les jours des nouvelles négatives et pessimistes, (n’est-ce pas normal qu’ils) s’aventurent ailleurs?

En Haiti, la démagogie et l’hypocrisie empêchent de voir la réalité. Les classes dirigeantes adoptent le comportement de l’autruche pour ignorer les faits.

Car, si aujourd’hui, il existe encore un pouvoir d’achat dans le pays, c’est grâce à ces courageux haïtiens qui avaient pris la mer pour se réfugier aux Etats-Unis. La bourgeoisie haïtienne et la classe moyenne des intellectuels de notre pays continuent à vivre grâce à cette diaspora haïtienne.

Demain, la diaspora haïtienne en Amérique du Sud servira à faire fonctionner leurs maisons de commerce, suivant leur traditionnelle mécanique arithmétique Acheter/Revendre. Cette mécanique paresseuse qui paralyse l’économie nationale. Car, au lieu d’investir dans la production nationale en vue de créer de l’emploi et de la valeur ajoutée, les riches d’Haiti se contentent d’être des revendeurs de produits finis importés de la République Dominicaine ou d'ailleurs.

Dans quel intérêt veut-on garder ces jeunes en Haiti, sans emploi, sans opportunités, dans la misère et la précarité?

Sans faire la promotion des voyages vers le Brésil, le Chili ou la Guyane, à @ReseauCitadelle, nous comprenons le phénomène, le plaçons dans son vrai contexte historique et nous respectons ces courageux haïtiens qui décident de s’aventurer ailleurs avec l’espoir de réussir leur vie et de pouvoir aider leur famille restée en Haiti.

Qu’on arrête d’insulter ces jeunes voyageurs! On devrait plutôt repenser la diplomatie haïtienne en fonction de cette nouvelle réalité; nous devons adapter les services consulaires dans ces pays de l’Amérique du Sud en vue de protéger nos ressortissants, de maintenir le contact et les encadrer au besoin.

Avec le développement des mouvements anti-immigrants aux Etats-Unis et dans d’autres pays du Nord, en attendant de véritables réformes en Haiti, une importante diaspora en Amérique du Sud peut constituer une bouffée d’oxygène de plus pour l’économie haïtienne. Aussi, peut-elle représenter un moyen de renforcer les liens d’amitié entre notre pays et les nations de l’Amérique du Sud.

Faut-il rappeler que Israel tient sa survie grâce à sa diaspora. Une diaspora large et puissante peut représenter une garantie pour un peuple martyr et une nation émergente sur la scène internationale.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
14 Octobre 2017
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Dimitri Vorbe piégé dans la deuxième bataille de Sibert contre Cyrus.-

Dimitri Vorbe piégé dans la deuxième bataille de Sibert contre Cyrus.-

Il est évident aujourd'hui que les réseaux sociaux constituent un véritable espace de Communication sociale, politique sans limite aucune, et parfois trop intéressant.

Si certains font du buzz en créant des sensations fortes et de fake news sur les réseaux, d'autres au contraire y voient une opportunité de poser les questions qui fâchent, débattre des problématiques liées aux conditions de vie des masses pauvres ou proposer ce que j'appelle à PROFILE AYITI, un NMS (Nouveau Modèle de Société).

En effet, c'est sur Twitter que le journaliste Cyrus Sibert questionne le patriotisme de la bourgeoisie haïtienne qui, dit-il, n'a jamais investi dans les secteurs de l'agriculture, du transport, de l'énergie, de la santé, de l'eau potable et de l'environnement.

Dans un twitt du journaliste, la proposition est faite à l'Etat haïtien de nationaliser les entreprises vendeuses de Black-out et de lancer une enquête judiciaire contre celles-ci.

Selon monsieur Dimitri Vorbe, propriétaire de Sogener, qui a réagit également sur Twitter, il n'investirait dans les secteurs proposés par monsieur Cyrus Sibert que lorsque l'ex premier ministre Laurent Lamothe l'aura d'abord fait. Car, dit-il, s'il a Sogener, monsieur Lamothe a Global voice.

Généralement en Haïti, on ne s'en prend pas aux gros intérêts. Ceux qui le font, connaissent au moins le risque qui va avec.

Selon monsieur Dimitri Vorbe, l'ex premier ministre est le patron de monsieur Cyrus Sibert, et que le journaliste ferait mieux d'aller donner ses conseils d'investissement d'abord à son patron.

Je précise tout de suite que nous parlons d'un journaliste indépendant qui a fait ses preuves dans le milieu du journalisme haïtien.

Et comme fils des classes défavorisées, monsieur Sibert s'est quand même donné une ligne. Celle de toujours défendre les défavorisés.

On se rappelle, par exemple, l'affaire Douglas face aux jeunes gens abusés sexuellement à Cap-Haïtien des années durant.

Il se peut que je me trompe sur ses intentions véritables, mais ses engagements lus et compris dans ses textes publiés sur les réseaux sociaux témoignent grandement de son amour pour son pays, pour sa cause et pour son métier.

Je ne connais pas monsieur Dimitri Vorbe, mais j'ai appris récemment que sa famille a des liens étroits avec les leaders de l'organisation politique Fanmi Lavalas. Pour moi, cela devrait suffire ou permettrait de comprendre sa conception du pays et sa philosophie de la société haïtiennne.

On se rappelle, par exemple, les dernières déclarations de l'ex sénateur du Sud-est Edo Zéni liées aux comportements des bourgeois haïtiens incluant la famille Vorbe.

Aussi, dois-je profiter de l'occasion pour condamner l'idée selon laquelle il faudrait fusilier certains bourgeois. Stupide !

On ne saurait construire un pays en éliminant physiquement ce qui ont de l'argent. Ce serait donc absurde, irréfléchi et littéralement imprudent !

En revanche, j'abonderais dans le même sens que monsieur Sibert qui croit que les riches d'Haïti doivent s'impliquer davantage dans le processus de développement national en investissant dans les secteurs clés tels le transport, l'agriculture et l'énergie.


Charles Philippe BERNOVILLE
Président de PROFILE AYITI
USA: +16318895893
Haïti : +50943334343

https://profileayiti.blogspot.com/2017/10/dimitri-vobe-piege-dans-la-deuxieme.html?spref=fb

#Haiti : Plaidoirie de Cyrus Sibert pour des investissements dans la production nationale.-


11 oct 2017, j’ai observé à l’aéroport de Port-au-Prince des jeunes à destination du Chili. Puis, ce tweet qui m’a valu injures et menaces de la part de Dimitri Vorbe et de son ami Antony Bennett. https://t.co/q862p3eo27
















Menace de Antony Bennett @titony55 à mon endroit, faute d’avoir réclamé des investissements de la bourgeoisie dans la production nationale. https://t.co/UlKgOAwWgc



Honneur et gloire au paysan haïtien qui investit dans la production nationale

Honneur et gloire au paysan haïtien qui investit chaque année dans la production nationale, malgré les risques d’inondations, d’intempéries et de cyclones. Un vrai patriote ne se contente pas des transactions faciles qui rappellent le gardien de maison qui alimente un Delco pour produire l’électricité. Il prend le risque d’investir dans la production de biens, de services, pour une meilleure qualité de vie et le développement économique global de son pays. 


@CyrusSibert /// @ReseauCitadelle /// WhatsApp : 509-3686-9669

mardi 10 octobre 2017

#Haiti - Enquête PetroCaribe : Madame Beauplan révoquée, son mari Sénateur rend public des conclusions préconçues.-

#Haiti - Enquête PetroCaribe : Madame Beauplan révoquée, son mari Sénateur rend public des conclusions préconçues.-

On ne doit pas se réjouir du malheur des autres. Cependant, il faut signaler qu’il a fallu une décision regrettable de révocation de l’épouse du Sénateur Evalière Beauplan au Consulat d'Orlando pour que les conclusions du rapport d'enquête sur PetroCaribe soient connues.

En effet, dans une note publiée par le Président de la Commission Sénatoriale sur Petrocaribe, Monsieur Beauplan estime que sa femme a été révoquée dans le but de l’intimider à cause de son travail d’enquête sur PetroCaribe. En clair, des hommes au Palais National sont déjà condamnés avant le rapport d'enquête.

Le Sénateur Evalière Beauplan a, personnellement, publié la note qui suit sur les réseaux sociaux :

“ La révocation de Bernadette Tulme Beauplan, l'épouse du sénateur Evaliere Beauplan au consulat d'Orlando, n'est autre q'une tentative d'intimidation visant à contraindre l'élu du Nord'Ouest à abandonner l'enquête sur la dilapidation des fonds #PetroCaribe S.A. "

Pourtant, il y a de cela 3 jours, soit le vendredi 6 octobre dernier, le Sénateur Beauplan avait expliqué au peuple haïtien, sur les ondes des médias de la capitale haïtienne, qu’il n’a pas encore reçu les relevés de comptes de la Banque Nationale de Crédit (BNC) à partir desquels les ordonnateurs et comptables ont effectué les paiements; en ce sens, il avait précisé qu’il lui faut deux (2) semaines avant d’avoir une conclusion de l'enquête.

Avec cette déclaration, le Sénateur Beauplan renforce son obligation de respecter strictement les faits. Car, il vient de prouver qu’il existe déjà une conclusion préconçue.

Faut-il rappeler que depuis le rassemblement de l’opposition politique à l’Arcahaïe, le Sénateur-Enquêteur avait ouvertement accusé le pouvoir en place de dilapidation des fonds PetroCaribe. Récemment, Me André Michel a brandit la menace des casseurs qualifiés de la “mobilisation populaire” pour imposer une conclusion politiquement orientée.

Normalement, quand on accuse tout le monde de corruption, une enquête est toujours souhaitable pour blanchir les innocents. Donc, le citoyen et l’homme honnête ne sauraient combattre une enquête sérieuse et technique.

Toutefois, on ne peut pas laisser ces parlementaires nous prendre pour des imbéciles en instrumentalisant une enquête à des fins politiciennes. Par exemple, Youri Latortue a eu l’audace de présenter à la nation un rapport d’enquête rédigé par un des membres de la bourgeoisie, connue pour leurs conflits d’intérêt avec des représentants de l’Etat… son amie Youri Mevs. Aujourd'hui, c'est le Sénateur Beauplan, en colère, qui nous produit des conclusions avant même qu'il ait accès aux relevés bancaires des comptes de l'Etat.

Nous sommes tenus d’être vigilants!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
10 Octobre 2017
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lundi 9 octobre 2017

A possible future for #Haiti. “Banana Man”, is trying out fresh ideas for a country that desperately needs them.-

A time to sow : A possible future for #Haiti. “Banana Man”, is trying out fresh ideas for a country that desperately needs them.  https://t.co/gqlJPHv17j

SWIVEL, clank, scoop, dump. On the outskirts of Desdunes, a town in Haiti’s fertile Artibonite valley, three enormous excavators sink claws into the banks of the muddy Duclos canal. Arching across it, their slender hydraulic arms uproot small trees and drag them through the clay-coloured water as they gouge out mud from the canal bed. They deposit the glistening sludge, mixed with tall grasses, on their side of the channel, forming a neat ridge. Bored-looking policemen lounge in the shade of palm trees, ostensibly to deter thieves from stealing the machines’ batteries. Blue-grey herons stand to attention; cows and horses graze. Ahead of the excavators, the canal is a mere incision through the fens. Behind lies the result of their work: the canal looks wide enough to accommodate a battleship. Naked boys dive in, seeking respite from the Caribbean sun.

The Artibonite is Haiti’s rice basket, capable of producing enough grain for the whole country. The rice grows in standing water, which requires irrigation and drainage. By 2015, marshes had colonised so much of the canal that its waters had stopped flowing. The fields surrounding Desdunes have since lain fallow, costing farmers four harvests. “Whenever people see these excavators, they start dancing,” says Samson Demosthene, the crew’s pot-bellied foreman. “Nothing makes them happier.” When the work is done, the valley will come back to life.

The dredging fulfils a promise by Jovenel Moïse, Haiti’s president since February, who has vowed to make rural areas more productive. That he is actually trying to keep this promise is startling in a country notorious for bad government. Haiti’s long-run economic record is atrocious. In countries that were as poor as Haiti in 1981, GDP per person rose by half on average by 2012; in Haiti it dropped by 40%. After an earthquake in 2010 that killed more than 200,000 people and cost 120% of GDP, foreign governments and NGOs donated $10bn, about 150% of GDP. But donor fatigue has set in and aid has dwindled to the flow rate of the unexcavated Duclos canal. Even the hurricane that devastated Haiti’s south-western peninsula in October brought only a drizzle of money.

Haiti has not emerged from the shadow of the earthquake: amputees are disconcertingly common on the streets of Port-au-Prince, the squalid, chaotic capital; 50,000 people remain in tent cities. Mr Moïse governs from the rump of the presidential palace, whose stately central dome collapsed and has not yet been rebuilt. Nonetheless, he is the first president since 2010 who can move beyond a single-minded focus on reconstruction to devise a new long-term development strategy for the poorest country in the Americas. “I have to deliver results so that people understand that politics is relevant to their lives,” he says.

Mr Moïse ran in a protracted election beginning in 2015 as the candidate of the Shaved-Head Party, so named because both he and the previous president, Michel Martelly, sport gleaming pates. Mr Martelly’s pre-presidential career was as a compas singer known as Sweet Micky. His political heir has an earthier moniker, Banana Man; he is a planter from Haiti’s remote north-western peninsula. After leading in the first round of a presidential election, Mr Moïse waited over a year to take office because the electoral commission ruled the ballot invalid owing to accusations of fraud. In the re-run last November, in which just a fifth of the electorate participated, he was elected with 56% of the vote, buoyed by support from the hinterlands.

A new crop of ideas

So far, he has focused on what he knows best: the needs of the countryside. “We have to feed the people first,” he says. “That’s why agriculture is my priority.” But growing more rice and bananas will not lift Haiti out of poverty. Mr Moïse is casting about for new ideas in a country where few policies have worked as intended.

One source of fresh thinking bore fruit just after he took office. The Copenhagen Consensus Centre (CCC), an NGO, completed a study of potential policies in Haiti. With C$2.5m ($1.9m) from the Canadian government, the CCC commissioned dozens of experts to score and rank a wide range of proposed initiatives by their return on investment. After a year of research, the CCC presented its findings to Mr Moïse in Port-au-Prince last month.

It has detractors. Its founder, Bjorn Lomborg, irks climate-change activists by arguing that some efforts to reduce carbon emissions are a waste of money (though he favours a carbon tax). Some critics accuse him of using shoddy statistics, a charge he vigorously disputes. He is not responsible for the calculations that landed on Mr Moïse’s desk, which are the work of independent economists.

The CCC’s call for “prioritisation”—concentrating on policies that offer the biggest bang for the buck—should be well-suited to poor places like Haiti. It promises to guide governments with cold-hearted maths, no matter how unsettling the results might be. For example, among Haiti’s woes is a cholera epidemic that was brought by UN peacekeepers in 2010 and has killed more than 10,000 people. It might seem wise to vaccinate the entire country. But Dale Whittington of the University of North Carolina at Chapel Hill found that delivering the full two doses of the vaccine to every Haitian would be both prohibitively expensive and of limited value, since the disease has trouble spreading once a minimum share of the population is resistant. He found that the highest return—a social “benefit-to-cost ratio” (BCR) of 5.9 to one—came from delivering a single dose to schoolchildren, whom the government can easily reach, and counting on the resulting “herd immunity” effects to reduce the spread of cholera.

In practice, such calculations are sensitive to researchers’ choices and the quality of their evidence. Studies that incorporate estimates of positive knock-on effects or ignore negative ones yield higher BCRs than those that do not. The CCC’s models tend to give generous scores to health projects, whose benefits are measured in “disability-adjusted life-years”, and disappointing ones to the agricultural initiatives dear to Mr Moïse, whose benefits were simply assessed on the cash value of a crop.

However, raising the productivity of subsistence farming, as in the Artibonite valley, will also improve nutrition, an effect that some of the CCC’s studies do not measure. And investments in health and education, particularly for children, may provide less value to a country than their BCRs would indicate if the beneficiaries emigrate as adults because they cannot find jobs. A full accounting of such interactions could significantly change the rankings. Similarly, distinguishing causation from correlation in social policy is an inexact science. All but one of the 85 evaluations in the CCC’s report were either not based on randomised controlled trials (RCTs), the only way to prove that a policy under consideration will work, or sought to translate RCTs from other countries to the unique environment of Haiti.

Imperfect information is better than no information, the CCC argues. “What’s important is not whether the BCR is [precisely] 2.3 or 0.9,” says Brad Wong, its chief economist; the differences between the top and bottom of the rankings are big enough to judge which policies are worthwhile. The policies the CCC endorsed most heartily do enjoy widespread support—and Mr Moïse is listening.

The highest BCR comes from fortifying wheat flour with iron and folic acid, which would prevent 150 infant deaths and 250,000 cases of anaemia a year for a trivial overall cost of $5m (see chart). This practice is standard even in poor countries. Jamie Marks, who runs Les Moulins d’Haïti, a big flour producer, says his firm could add the micronutrients within months of the government specifying a formula. Mr Moïse said he found the value of wheat fortification the most surprising of the CCC’s findings, and promised to require it within half a year. That alone could justify the cost of the CCC’s research.

Another priority is training first responders. Haiti is prone to natural disasters: it has suffered four times as many as the neighbouring Dominican Republic relative to its area. Deforestation makes the country vulnerable to floods, and unregulated house-building in vulnerable areas makes them devastating. It would cost just over $1m to provide first-aid instruction to volunteers across the country, which the CCC estimates would save 700 lives a year. Ensuring that they have access to vehicles and equipment would be more expensive, but valuable. Brazil, Venezuela and Cuba have donated nearly 100 ambulances to Haiti, but the government has not maintained them or equipped them with oxygen tanks and defibrillators. “They’re like ghost ambulances,” says Jean-Pierre Guiteau, the head of the Haitian Red Cross.

Easy wins like first-aid instruction are small-scale. Another recommendation would be transformative and far harder to achieve: reforming Electricité d’Haïti (EdH), the creaking national power company. Expensive and unreliable electricity is one of the biggest obstacles to development. Consumption per person is a paltry 2% of the level in the Dominican Republic; the price is almost double. EdH only manages to charge for 30% of the power it generates. The rest is either stolen or lost to technical faults. Blackouts can last up to 15 hours. To keep the lights on intermittently, the government spends 10% of its budget to buy power for EdH generated at exorbitant prices by local firms.

Mr Moïse acknowledges that “there will not be any development without energy reform.” He wants to replace EdH’s costly contracts to buy electricity with public-private partnerships, which would be a step in the right direction. But implementing reform would require confronting EdH’s powerful suppliers. Mr Martelly tried and failed. Such obstacles highlight the limits of the CCC’s approach: no matter how good an investment may look, making it work requires competent government. The CCC did not calculate a payoff from developing better governance; its costs and benefits are hard to estimate. But its absence is modern Haiti’s original sin.

A sorry state

In a report published in 2015, the World Bank asked, “What makes Haiti Haiti?” Its first answer was succinct: “a social contract is missing between the state and its citizens.” Since the dictator Jean-Claude Duvalier was overthrown in 1986, Haiti has had 18 changes of leadership, of which few were peaceful, democratic and undisputed. A small business elite has supported fragile governments in exchange for low taxes and oligopolistic control of key industries, keeping the economy uncompetitive and obliging the government to finance itself through regressive taxes on imports. Perennially short both of cash and professional civil servants, the state has failed to provide infrastructure, the rule of law and services such as health and education. The earthquake made the weak state even weaker, killing many civil servants and destroying their records. Most Haitians who have escaped poverty have done so by emigrating. Many of those who stay resort to crime. Violent protests are common, sometimes toppling presidents and starting the vicious cycle anew.

Mr Moïse agrees that a weak state is the main explanation for Haiti’s 200-year-old poverty trap. To correct that, he says, Haiti needs political stability first of all. He wants to leave the country’s “democratic apprenticeship” behind by enacting constitutional reforms to hold more elections at the same time. Currently, presidents, senators and lower-house deputies are elected on different cycles. Perhaps more contentiously, Mr Moïse would replace the cumbersome semi-presidential system, which includes a prime minister, with a purely presidential one. He has plans to reform the civil service; he would replace ageing bureaucrats with energetic younger ones and set up a new training school. He is trying to improve the business climate, for example with legislation to cut the number of days needed to start a company from 97 to 30 and to allow employers to extend the work day by using shift labourers.

Some enterprises, unwilling to wait for a functional state, are taking matters into their own hands. Donald Trump’s withdrawal from the proposed Trans-Pacific Partnership trade agreement provides a business opportunity: Haiti’s textiles will continue to enjoy privileged access to the United States. Investors from places like Taiwan are moving in. At Lafito, an industrial development 20km (12 miles) up the glimmering turquoise coast from Port-au-Prince, a consortium led by GB Group, a local conglomerate, is building a $1bn state-within-a-state, with a 25MW power plant, a data centre for speedy internet access, a reservoir and desalination plant, and a container port. Eventually it will include housing and a teaching hospital.

So far, one of Mr Marks’s flour mills and a cement plant are the only operations. But Georges Sassine, who runs Lafito, says producers of apparel and motorcycles have more demand for factory space than he can accommodate. “The whole idea is to have Haiti itself not create problems,” he says, gesturing towards squatters’ homes on hillsides nearby.

In the Artibonite valley there is a bit more faith. The dredging of the Duclos canal has shown that the state can contribute to prosperity after all. Now farmers need ploughs and trowels, good seeds, access to credit and crop-storage facilities, say the leaders of a local farmers’ association. Banana Man still has much to do.

This article appeared in the The Americas section of the print edition under the headline "A time to sow"

#Haiti : L’opposition radicale anti-TETKALE veut dicter les conclusions du Rapport Sénatorial sur la gestion des fonds PetroCaribe.-

#Haiti : L’opposition radicale anti-TETKALE veut dicter les conclusions du Rapport Sénatorial sur la gestion des fonds PetroCaribe.-

Par des menaces à peine voilées contre les Sénateurs enquêteurs, Me André Michel veut imposer un rapport allant dans le sens de sa perception de PetroCaribe; ce qu’il qualifie déjà d’aboutissement de l’enquête.

En effet, depuis quelques jours, Me André Michel multiplie des déclarations en ce sens :

“Il faudra une vaste mobilisation populaire pour faire aboutir l’enquête sur PetroCaribe suite à la présentation imminente du rapport.” a t-il déclaré sur plusieurs médias de la capitale haïtienne.

Une preuve que les conclusions de l’enquête sont déjà connues et qu’elles ne ciblent pas les personnes espérées. Voilà pourquoi tout ce tohubohu entre Youri Latortue et Evalière Beauplan; l’opposition extremiste se mele ainsi de la partie en brandissant la “mobilisation populaire” comme menace.

On se demande si l’ex-Ministre des Finances, Madame Marie Carmelle Jean-Marie, n’a pas raison de rejeter ce que certains appellent déjà une mascarade, et de se renfermer derrière les prescrits constitutionnels en matières d’audits des anciens comptables et ordonnateurs de deniers publics.

Car, en plus de la guerre ouverte entre les Sénateurs Youri Latortue et Evalière Beauplan pour le contrôle de cette prétendue enquête, le travail d’audit de la Commission Sénatoriale sur PetroCaribe est devenu une arme de mobilisation politique anti-TETKALE.


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dimanche 8 octobre 2017

#Haiti - Petrocaribe : Retour sur la lettre de Madame Marie Carmelle Jean-Marie.-


#Haiti - Petrocaribe : Retour sur la lettre de Madame Marie Carmelle Jean-Marie.-

Le litige entre les Sénateurs Youri Latortue et Evalière Beauplan, met à nu les manoeuvres politiciennes qui dominent la prétendue enquête sur PetroCaribe.

En effet, dans sa dernière sortie dans la presse, le Président de la Commission de suivi de l’Enquête a qualifié le travail de Youri Latortue de “Bâclé”, tout en affirmant que le Président du Sénat est “le principal obstacle” au travail de la Commission, en concluant qu’“il parle trop”.

De plus, le secrétaire-rapporteur de la commission Éthique et Anticorruption du Sénat de la République, le Sénateur Onondieu Louis avait comparé, dans une lettre ouverte, les pratiques de monsieur Beauplan « à une entreprise de vengeance politicienne et malveillante ».

Monsieur Louis voulait “protester avec la dernière rigueur et de manière la plus véhémente contre les pratiques et les modes d’action” de son collègue-président de ladite commission.

Le sénateur du Nord-Ouest avait dénoncé « le recrutement unilatéral de Monsieur Jean-Yves Noël, ex-directeur général de l’Unité centrale de renseignements financiers (UCREF), comme consultant chargé de mener des enquêtes pour le compte de la commission, connu pour son excès de zèle, son incurie et sa moralité douteuse, soulève ma sainte colère et risque d’entacher la crédibilité de la commission »

Face à cette lutte d’influence croissante autour de l’enquête d’une Commission qui normalement devrait faire un travail technique, on se demande si l’ex-Ministre des Finances, Madame Marie Carmelle Jean-Marie, n’a pas raison de rejeter ce que certains appellent déjà une mascarade et de se renfermer derrière les prescrits constitutionnels en matières d’audits des anciens comptables et ordonnateurs de deniers publics.

Au Parlement tout est politique. Et, les Parlementaires aiment bien répéter cette phrase pour justifier leurs comportements illogiques, irresponsables et même parfois absurdes.

Alors, ce rapport d’enquête politique pourra t-il contredire les Rapports de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSCA), cette institution choisie par la Constitution pour accomplir cette tache.

Nous vous invitons à relire la lettre de Madame Marie Carmelle Jean-Marie que nous publions au bas de ce texte.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
8 Octobre 2017
WhatsApp: 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

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Lettre de Madame Marie Carmelle Jean-Marie (MCJM) au Président du Sénat de la République.-

Honorable Youri Latortue, Président du Sénat de la République

J’accuse réception de votre correspondance livrée par Madame Géralde MEDIGO à mon bureau ce jeudi 13 juillet 2017 à 10 heures 40 minutes, m’invitant à répondre le jour même à des questions déjà élucidées lors de l’enquête conduite initialement par la Commission Ethique et Anticorruption du Sénat sur la gestion des fonds Petro-Caribe. Je suis donc navrée de ne pas pouvoir donner une suite positive à votre invitation.

J’avais accepté de me soumettre à cet exercice le 28 avril 2016, en raison du profond respect que je nourris pour les Institutions de mon Pays et de l’obligation de rendre compte comme tout gestionnaire public. J’avais eu à l’occasion, l’opportunité de répondre à vos questions ainsi qu’à celles des sénateurs de ladite commission et d’apporter les clarifications jugées utiles. Je m’y suis d’autant plus prêtée volontiers, que lors de mes 2 passages à la tête du Ministère de l’Economie et des Finances j’avais mené une lutte sans merci contre la corruption endémique qui gangrène toutes les institutions de notre pays. A cette occasion, j’avais également insisté sur l’urgente nécessité d’un audit général de l’ensemble des comptes de la République, incluant les fonds Petro-Caribe, les ressources du Trésor Public et les autres fonds reçus en don.

Aujourd’hui, participer une nouvelle fois à une audience, pour le même rapport et sans élément nouveau, me parait excessif, d’autant plus que vous disposez des audits de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratifs (CSCCA) relatifs à ma gestion.

Monsieur le Président, il est incontestable que le pouvoir législatif est investi par la Constitution de 1987 amendée du pouvoir de contrôler le Gouvernement, notamment en matière de Finances Publiques, selon les formes qu’elle prescrit. En effet, la Constitution prévoit en son article 233, la formation d’une Commission Bicamérale chargée de rapporter sur la gestion des Ministres pour permettre aux deux Assemblées de leur donner décharge.

A ce sujet précis, je suis disposée à fournir aux deux Assemblées de la prestigieuse Institution qu’est le Parlement des explications supplémentaires quant à la régularité de ma gestion lorsqu’elles auront à se pencher sur son jugement aux fins de m’en donner décharge, conformément au vœu de la constitution.

Dans l’attente des conclusions de vos travaux et de cet audit général que j’appelle de tous mes vœux, je vous renouvelle, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération.

Marie Carmelle Jean-Marie
13 juillet 2017

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Petrocaribe : La radicalisation anti-TET-KALE des sénateurs Lavalas au parlement, n’affecte t-elle pas la crédibilité du rapport d’enquête attendu?

#Haiti-Petrocaribe : La radicalisation anti-TET-KALE des sénateurs Lavalas au parlement, n’affecte t-elle pas la crédibilité du rapport d’enquête attendu?

Ce vendredi 6 octobre 2017, le sénateur Evalière Beauplan, Président de la Commission d’Enquête sur PetroCaribe, a fait une magnifique intervention sur Radio Magik 9 afin de rassurer plus d’un.

Sans ambages, le Sénateur du Nord-ouest a déclaré que son rapport sera basé uniquement sur des faits, aucune persécution politique, Youri Latortue ne pourra pas lui dicter ce qu’il doit mettre dans le document final en faveur ou contre des anciens comptables de deniers publics.

Certains ont répliqué qu’il s’agit d’un litige entre lui et Youri Latortue autour de l’ex-Premier Ministre Jean-Max Bellerive. Monsieur Beauplan veut sauver son bienfaiteur Bellerive tandis que Latortue souhaite l’enterrer vivant.

Il y aurait aussi, cette volonté à cibler dans un premier temps de puissants conseillers du Président de la République comme Wilson Laleau et Yves Germain Joseph avant d’atteindre le Chef de l’Etat sur des dossiers conçus comme arme politique.

Dans certains milieux de la capitale haïtienne, on ne cesse de répéter que “le Président Jovenel ne terminera pas son mandant". Ils sont nombreux ceux qui rapportent cette affirmation faite par des gens puissants de la bourgeoisie traditionnelle. L’inculpation pour blanchiment d’argent est l’un des dossiers qu’ils comptent utiliser pour exécuter un coup d’Etat institutionnel, comme on l’a vu récemment au Brésil.

Malgré tout, la garantie donnée par Monsieur Beauplan que son rapport sera “potable”, acceptable par tout le monde, par la communauté internationale et même les personnes accusées, rassurait. Cela donnait l’espoir de sortir de cette pratique d’ “accusations en l’air et sans fondement” du Sénateur Latortue. Et, sur ce point, nous sommes d’accord que le premier Rapport, celui conçu et rédigé par les deux (2) Youri (Latortue et Mevs) était “bâclé”.

Toutefois, ce flash de Radio Scoop FM, rapportant la radicalisation des quatre (4) Sénateurs Lavalas qui dirigent ladite enquête, soulève des doutes justes. Connaissant, la mentalité haïtienne et ses effets passionnels sur la politique en Haiti, on peut difficilement croire au dédoublement de la personnalité de ces parlementaires qui veulent faire croire qu’au sein de la Commission, leur obsession anti-TET-KALE sont biens gardées dans le placard et que tout se fera sans haine ni combine politique.

Nous publions, au bas de ce texte, la dépêche de Radio Scoop FM sur la position extrémiste des Sénateurs.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
7 Octobre 2017
WhatsApp: 509-3686-9669
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SCOOP...! SCOOP...! SCOOP ...!

Flash !!!! Flash !!!!! Dernières nouvelles :
Scoop TV Chaîne 16,
Scoop FM 107.7 stéréo

Vendredi soir les leaders de l'opposition : Antonio Cheramy (don Kato), Evalliere Beauplan, Nenel Cassy, Yvon Feuillé, André Michel et Moise Jean Charles, réunis à la résidence privée du sénateur Beauplan à Tabarre, échangeaient entre eux les points de la nouvelle stratégie de la mobilisation ainsi que la planification de la dynamique “femen péyi a” pour forcer Jovenel Moise à quitter le pouvoir. Ils se sont aussi penché sur l’alternative après le départ de Jovenel Moïse.

Dans ce sens, ils ont décidé d’entamer toute une série de consultations, de rencontrer les leaders et les “baz” dans les quartiers populaires aux fins de poser les vrais jalons pour conscientiser la paysannerie haïtienne à suivre et embrasser ce mouvement de manifestation et de concertation jusqu’au renversement du régime en place.

Ils ont déploré le fait que le pouvoir ait tenté de corrompre certains éléments de la mobilisation.

Il faut rappeler que Don Kato, dans une déclaration officielle, a expliqué avoir été contacté par certains responsables officiels pour casser la mobilisation. Ils se sont heurté cependant à son refus catégorique. Et il a promis à la nation de divulguer bientôt leurs noms.

Parallèlement, le Premier Ministre Lafontant, à coups d’argent, aurait récupéré certains élus, proches du mouvement de l’opposition.

À signaler que “Fanmi Lavalass” a, pour la première fois, décidé de s’asseoir avec d’autres partis politiques, contrairement à ses statuts, pour participer à la mobilisation anti-Jovenel.

Point important à noter, confirmé par des proches de Moïse Jean Charles : Radio ti moun, organe officiel de “Fanmi Lavalass”, aurait reçu l’ordre de ne plus s’attaquer au leader de

l’opposition Moïse Jean Charles parce-que, ces derniers temps, les animateurs de cette station le vilipendait sur les ondes, divisant par ainsi l’opposition.

À noter que le mouvement “miel” prôné par Moïse Jean Charles n’a pas de leadership précis. Ce dernier a cependant annoncé que la mobilisation continue.

En direct sur Scoop FM stéréo 107.7 et sur Scoop TV chaîne 16.

Pour de plus amples détails et informations ... soyez branchés!

Avec "Radio-Télé Scoop", 107.7 FM stéréo et TV Channel 16, vous palpitez constamment au cœur même des informations de dernière heure !!!

SCOOP ...! SCOOP ...! SCOOP ....!

Sé nou ki radio a !!!!

Scoop TV Chaîne 16,
Scoop FM 107.7 stéréo

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jeudi 5 octobre 2017

#Haiti - Corruption : Remarques sur le différend qui oppose le Barreau et la Cour d’Appel de Port-au-Prince.-

#Haiti - Corruption : Remarques sur le différend qui oppose le Barreau et la Cour d’Appel de Port-au-Prince.- (Texte de Cyrus Sibert)

Ce n’est pas un hasard si la réaction d’indignation face aux propos tenus par Maitre Gaston lors de la cérémonie de réouverture des tribunaux, vient de la Cour d’Appel de Port-au-Prince.

A @ReseauCitadelle, nous croyons fermement que les Cours d’Appel de la République sont composés de juges expérimentés donc compétents, honnêtes dans une grande majorité (90%), soucieux de leur carrière et de leur mission.

Au niveau de la Cour d’Appel, le justiciable n’est plus dans ce marché des décisions au plus offrant; la sérénité, l’effort du respect de la logique juridique et de la justice sont manifestes. En ce sens, nous pensons que la réforme de la justice dans ce pays devrait passer par le renforcement des Cours d’Appel, surtout en ce qui concerne l’inspection judiciaire.

Toutefois, il faut éviter de sombrer dans l’hypocrisie et la démagogie. Me Stanley Gaston a dit haut ce que plus d’un pense tout bas. C’est un constat généralisé qu’il y a un problème de corruption au sein de la justice haïtienne; du moins, c’en est une perception.

D’ailleurs, la mission annoncée des Nations Unies pour le Renforcement de la Justice en Haiti (MINUJUST), est la preuve parfaite que le problème existe et prend une proportion internationale.

Chaque jour, des consulats font pression pour libérer leurs ressortissants incarcérés en Haiti. Le dernier cas, en date, est cette injonction venue du Protecteur des citoyens dominicains réclamant la libération de deux dominicains détenus à Port-au-prince.

On ne peut pas avoir un comportement radical face au Barreau de Port-au-prince tout en acceptant, l’ingérence judiciaire de la communauté internationale. Une ingérence qui prend souvent la forme de dictat, sans aucune discussion respectueuse avec le pouvoir judiciaire haïtien.

Certes, Maitre Gaston n’a pas utilisé les précautions oratoires requises pour faire passer le message dans cette cérémonie officielle d’ouverture des tribunaux. Aussi, peut-on se poser la question sur l’utilité des accusations de corruption, en l’air, de façon généralisée. C’est d’ailleurs courant dans le pays, ces jours-ci. C’est à la mode. Des parlementaires accusent chaque jour, sur les médias, sans aucune preuve, et sans se soucier des préjudices causés par leur comportement. Sans doute, Me Gaston s’est laissé influencer par cette mode des accusations faciles.

Enfin, on se pose la question suivante à savoir : Peut-il avoir des corrompus sans corrupteurs? S’il y a des juges corrompus, c’est parce des avocats corrompus acceptent de faire le jeu et même souvent parce qu’ils initient le deal. C’est comme ces démagogues qui prétendent enquêter sur l’utilisation des Fonds PetroCaribe sans mettre sur la table les pratiques de ‘’trafic d’influence’' orchestrées par de Puissants Conseillers du Président de la République ou des Parlementaires.

En ce sens, on peut comprendre la réaction des juges de la Cour d’Appel, tout en les conseillant de ne pas trop forcer la note au risque de protéger de vrais corrompus.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
5 Octobre 2017
WhatsApp: 509-3686-9669
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mardi 3 octobre 2017

Progrès de la justice haïtienne grâce au Budget 2017-2018.-



#HAITI — GRACE AU NOUVEAU BUDGET 2017-2018 :

1) Les Huissiers, les Greffiers et les Commis Parquet bénéficieront d’un ajustement de salaire de 5,000 gourdes.

- d’une assurance maladie,

- d’un programme de formation continue et

- à partir de 2018, d’une carte de débit.

- Programme de formation continue à l’Ecole de la Magistrature.

2) Les juges bénéficieront d’une indemnité de 1/3 de leur salaire.


3) 19 véhicules seront distribués à raison d’un véhicule par Cabinet d’instruction.

- 405 motocyclettes à raison de 2 motos par Tribunal de paix ou de Tribunal Première Instance,

- paiement de la dette de 39 millions de gourdes du CSPJ,

- réparation des locaux des tribunaux et l'acquisition de mobiliers et de matériels de bureau.

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Kenneth H. Merten visite #Haïti pour calmer les politiciens nègres surexcités.-

Puisqu’il faut toujours la présence d’un Blanc pour rappeler aux nègres d’Haiti les bonnes manières politiques, “Le coordonnateur spécial pour Haïti au Département d’Etat, Kenneth H. Merten visite Haïti” en vue de rencontrer tous les acteurs politiques.

On doit, sans doute, s’attendre au retour de la “mise sous tutelle de l’ONU” sous la forme MINUJUSTH et surtout sous le Chapitre VII des Nations Unies qui autorise l’utilisation de la force, si l’on considère les dernières manifestations violentes dans la capitale haïtienne et les déclarations d’acteurs politiques appelant au départ du Président élu constitutionnellement.

Il aura fallu quelques semaines d’absence des soldats de l’ONU pour qu’on puisse démontrer qu’après 13 ans d’occupation militaire, les politiciens haïtiens n’ont rien appris et ne sont toujours pas capables de s’entendre et d’accepter le jeu démocratique.

Il faudra toujours une présence étrangère, un envoyé special ou un diplomate américain pour calmer ces nègres d’Haiti.

Voilà, ce que disent tout bas, les représentants de la Communauté internationale.

Merci Groupe Blackout,

Merci Don Kato,

Merci Moise Jean-Charles,

Merci Fanmi Lavalas et tous ceux qui ont travaillé en conséquence.

Car, pour un diplomate comme Kenneth Merten, c'est facile de calmer les nègres d'Haiti.

Il lui suffit de rappeler, hors des caméras, à un parlementaire, un ex-président ou à un politicien trop excité, son dossier scellé par la DEA ou par le FBI pour que tout rentre dans l’ordre. De plus, pour ceux qui sont suspectés de trafic de drogue par la DEA, il n'y a pas de candidature à la Présidence sans l'autorisation de Washington. Les exemples sont nombreux.

Quant aux membres de la bourgeoisie haïtienne comme le "Groupe Blackout", s’ils ne sont pas des citoyens américains ou des résidents poursuivis par le fisc américain (IRS) pour fraude fiscale, ils ont assez de biens aux Etats-Unis et assez d'argent dans les banques américaines pour les contraindre à rester calme, selon le bon vouloir de l'Oncle Sam.


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lundi 2 octobre 2017

#Haiti : De Dessalines à Jovenel Moise, l’exigence d’une meilleure distribution des ressources d’Haiti reste constante.-

#Haiti : De Dessalines à Jovenel Moise, l’exigence d’une meilleure distribution des ressources d’Haiti reste constante.- (Texte de Cyrus Sibert)

Ce mois d’octobre 2017 rappelle l’assassinat du Père Fondateur de l’État Haiti, le Général Jean-Jacques Dessalines, parce qu’il avait exigé la renégociation du mode de distribution des terres accaparées par une minorité de Port-au-Prince.

211 ans après ce crime odieux commis pour étouffer les revendications de justice économique, un nouveau Chef de l’État haïtien subit les attaques de cette même minorité pour les mêmes motifs :

1- Comme Jean-Jacques Dessalines, le Président Jovenel Moise réclame la renégociation des contrats qui permettent à une minorité d’accaparer les ressources du pays à partir de la privatisation de la production de l’électricité, et de l’asphalte…

2- De même que la classe dominante de 1806, cette bourgeoisie, qui refuse les principes de justice économique pour une meilleure redistribution, s’associe à des politiciens corrompus et sans vision pour tenter de renverser le Président Jovenel Moise en finançant des manifestations violentes sur commande :

Les principaux opérateurs politiques de ces anti-nationaux sont connus. Ils s’appellent : Moise Jean-Charles, Antonio Chéramy (Don Kato), Jocelerme Privert, Fanmi Lavalas…

Comme les généraux noirs qui avaient pris part à l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, ces politiciens véreux supportent :

a) Un contrat de privatisation de la production d’électricité, avec 15 ans d’exonération totale;

b) Alors que tous les citoyens sont obligés de payer leurs taxes et leurs impôts, l’État n’a pas le droit de taxer ces compagnies… même les dividendes des actionnaires sont exonérées;

c) Plusieurs centaines de millions de dollars sont transférés chaque année par l’État au profit de ce “Groupe Blackout” pour des frais de location + frais par kilowatt heure ( PCP et PCE);

d) De plus, il y a la privatisation de la production d’asphalte. L’État haïtien doit acheter l’asphalte à 1,5 million de dollar par kilomètre.

211 ans après l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, cette minorité est toujours prête à tout, pour défendre ce système néo-colonial imposé aux anciens esclaves de Saint-Domingue; d’où l’existence d’un “CODE NOIR” économique. Monsieur Robert Marcelo, cet ancien responsable de la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP), n’est-il pas porté disparu parce qu’il avait refusé de cautionner des contrats désavantageux pour l’Etat?

Si les leaders politiques corrompus défendent cette élite corrompue, le devoir révolutionnaire des masses populaires, “ceux dont les arrière-grands-pères sont en Afrique”, doivent se mobiliser pour exiger la redistribution des ressources de l’État dans une logique de justice sociale.

Fwa sa nou pap kite boujwa salòp yo detri lidè ka’p mande pou kat la rebat.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
2 octobre 2017
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dimanche 1 octobre 2017

VIVE “Budget Electricité 24/24”, ABA “Budget Blackout”.-

VIVE “Budget Electricité 24/24”, ABA “Budget Blackout”.-

Ce dimanche 1er octobre 2017, marque l’entrée en vigueur du nouveau Budget 2017-2018. Malgré les manipulations, les campagnes mensongères et les spectacles de rue menés par l’artiste pour la Paix Don Kato et financés par le Groupe Blackout, le Budget voté par le parlement a été promulgué, publié et sera appliqué par le gouvernement Moise/Lafontant.

Certes, les provisions prévues sous la rubrique “autres dépenses” permettront à l’Exécutif de faire les ajustements nécessaires.

Mais, la Victoire politique sur ce “Groupe Blackout” —- qui tient le pays en otage depuis la décision de l’ancien Président Aristide de privatiser, en 2001, la production électrique, suivie du renforcement des contrats par le Président René Préval qui avait des intérêts familiaux dans cette décision anti-nationale —- cette victoire, est l’application de ce nouveau Budget 2017-2018 qui financera la reconstruction de tous les barrages hydroélectriques à travers le pays et la nationalisation de la production d’asphalte dans le pays.

LAVALAS et LESPWA/INITE/VERITE ont privatisé toutes les entreprises de l’Etat haïtien: la Minoterie, Ciment d’Haiti, Aciérie d’Haiti, toutes ont été liquidées au profit d’un petit groupe qui s’enrichit au détriment du peuple haïtien.

Pour défendre leurs intérêts, les membres de ce petit “Groupe anti-national” investissent dans des médias, dans les partis politiques, dans des artistes comme Don Kato. Ainsi, ils se croient en position de force pour renverser n’importe quel gouvernement qui ose questionner leurs forfaits.


C’est ça la réalité! DON KATO, Moise Jean-Charles, Fanmi Lavalas sont les opérateurs politiques de ce “Groupe anti-national” qui refuse d’investir dans la production agricole, l’agro-industrie, le transport public et d’autres secteurs capables de changer le niveau de vie des haïtiens.

On ne peut qu’avoir pitié de ces concitoyens de bonne foi qui se laissent manipuler par cette machine anti-nationale.

VIV BIDJÈ KOURAN 24/24, ABA BIDJÈ BLACKOUT !

Le Président Jovenel a tenu tête face à ces rétrogrades, il a encaissé les coups, et c’était le prix à payer afin de réaliser cette percée vers le changement en Haiti.

Il devra ajuster sa gouvernance politique en vue de créer une large coalition socio-politique pour supporter son quinquennat

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#Haiti — Face à E-power, Haytrac et Sogener, Jovenel Moise n’entend point baisser la tête : manifs ou autres !

Texte retrouvé sur les réseaux sociaux :

Manu militari, l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe a été éjecté de la Primature en 2014 pour avoir, entre autres, osé faire part de sa volonté de toucher au saint graal des E-power, Haytrac et Sogener : un contrat de plus de 250 millions de dollars américains l’an avec l’Etat haïtien pour la production d’énergie électrique. Ni énergie ni électrique, pour ce montant à 9 chiffres, la population haïtienne dans sa grande majorité se paie, depuis 2001, le luxe des lampes « tèt gridap ».

La réalité « tèt gridap », le président Jovenel Moise la connait parfaitement bien pour avoir vécu pratiquement toute sa vie l’Haïti en-dehors. Il est donc parmi les mieux placés pour savoir qu’il est impossible de faire du développement, le vrai développement, dans cette réalité. Voilà pourquoi qu’aujourd’hui, en président de la République, mais surtout et par-dessus tout, en homme d’Etat et patriote, il mise, au pilori de certains géants, son poste, son statut, sa personne et son avenir pour que, comme dans un pays, chaque famille haïtienne ait accès à l’énergie électrique 24h sur 24 dans quelques mois. 


Cette volonté du président d’électrifier le pays n’est pas que dans le discours, elle est dans les actions agissantes et pertinentes. L’une d’entre elles est de toucher là où Laurent Lamothe ne devait pas : la renégociation, au profit de l’Etat haïtien, des contrats d’E-power, Haytrac et Sogener.

Pour mieux comprendre l’enjeu de cette affaire, il nous faut remonter à sa source. Dans les années 2000, illégalement, comme le rapporte le sénateur Youri Latortue cette semaine, les gouvernements haïtiens avaient retiré à l’EDH le monopole de la production d’énergie électrique au bénéfice principalement de Sogener.

Sans vouloir dénigrer, à l’instar d’autres, une entreprise haïtienne, investissement d’une grande famille haïtienne, il faut cependant signaler que Sogener a pu bénéficier son juteux contrat avec l’Etat par le biais d’un trafic d’influence marquant et d’un positionnement intelligent dont la maestria n’etait autre qu’Elisabeth D Préval, la veuve de l’ancien président René Préval. Elle était l’intelligence économique au côté d’un homme sournois, la constructrice d’une fortune sous-terraine impliquant son allié intime Jean Marie Vorbe et tout l’orchestre qui vient avec : Sogener, Vorbe et Fils…

A ce stade, il faut bien comprendre, si le peuple haïtien, via l’Etat haïtien, sera le principal gagnant d’une renégociation des contrats de production de l’énergie électrique, le plus grand perdant y sera, sans aucun doute, Sogener, étant la compagnie ayant la plus grosse part du gâteau desdits 250 millions de dollars américains : Tout bèt jennen mòde.

La présidence de Jovenel « ap jennen, li merite mòde ». Mais avec la loi et les intérêts supérieurs de la nation comme carapaces, Jovenel Moise n’a peur d’aucune croque et n’entend point baisser ni la tête ni l’échine devant quiconque, quitte à faire des ennemies parmi ses amis, à bien analyser sa posture depuis son investiture. Certains la taxent de posture Kamikaze, d’autres l’estiment courageuse.

En ce sens, signalons que récemment, à New-York, le président a lancé un défi que personne n’arrive à relever jusqu’ici. Il a dit et nous citons : « depi 7 fevriye, ki yès ki ka banm yon aksyon mwen poze ki fèt dèyè do lalwa ? ». A cette question, même l’opposition politique la plus féroce à son encontre autour du budget 2017-2018 n’a encore pipé mot. Kamikaze ou courageux, on ne peut se sentir bien que dans la posture encadrée par la loi.

En effet, si, à raison, le président Jovenel Moise a été critiqué pour avoir dit « point barre » une fois, mais cette fois sur ce dossier précis de l’énergie électrique, dans la perspective d’une Haïti lumineuse et favorable aux opportunités de développement, l’expression doit s’imposer énergiquement. N’est-ce pas ?

Jean Metellus Jr
Sociologue