vendredi 2 février 2018

#PetroCaribe : La Cour des Comptes ne pourra pas valider les accusations diffamatoires de Youri/Beauplan… Lisez : l'Analyse des 62 mensonges et fautes graves.-

Contrairement aux manipulations de ce secteur qui utilise le dossier #PetroCaribe à des fins de persécutions politiques, l’analyse du Rapport du sénat ne peut constituer, en aucun cas, un embarras pour la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA). 
Vu que le personnel enquêteur de cette institution (CSCCA) est constitué de techniciens et surtout de cadres assermentés responsables devant la loi; jamais, ils ne pourront cautionner les accusations fantaisistes et diffamatoires contenues dans ce prétendu Rapport. C’est ce qui explique le refus des sénateurs comploteurs de le transférer à la Cour des Comptes et les manigances indécentes pour porter le dossier devant cette justice, quils croient contrôler.
Pour aider l’opinion publique à se faire une idée objective de la situation, nous publions : LAnalyse des 62 mensonges et fautes graves.- #LeReCit

Les irrégularités et allégations mensongères
 du rapport de la Commission Beauplan
(2 février 2018)

Les irrégularités et allégations mensongères du rapport de la Commission Beauplan

INTRODUCTION:
Aujourd’hui, le Président Jovenel Moïse, plusieurs Hauts Responsables de son Gouvernement, ainsi que des ex-membres du Gouvernement Martelly-Lamothe font face à une attaque politique frontale venant de la part d’un groupe de trois Sénateurs minoritaires, qui par le truchement d’un rapport sur la gestion des Fonds PetroCaribe, se sont donné pour mission la reconquête du pouvoir par le biais d’un coup d’état parlementaire.
Ce rapport qui n’a rien à voir avec la recherche de la vérité, s’apparente en fait à un outil de règlement de compte, d’allégations mensongères où l’acharnement des rédacteurs quitte à dénaturer les faits, pousse tout observateur avisé à s’interroger sur les véritables visées et motivations de cet exercice.
La plupart des Hauts Responsables qui y sont injustement indexés se sont déjà fait le devoir de passer en revue les prétendus cas de violation de la Loi, et, pièces à l’appui, fourni des preuves tangibles et des explications argumentées démontrant le caractère fallacieux des allégations avancées dans le rapport.
Ce document s’apparente en fin de compte à une tentative de lynchage politique ciblé plutôt qu’à une volonté réelle de faire la lumière sur une tranche récente de la Vie administrative et financière de l’État. Il est plutôt marqué du sceau de la volonté flagrante de dénaturer les faits, d’occulter des réalisations tangibles, d’accuser gratuitement les adversaires politiques de ses rédacteurs et de leur clan politique. 
Sans le sérieux, la rigueur, la cohérence et l’impartialité auxquels le Peuple Haïtien pouvait légitimement s’attendre, ce rapport politique de ne peut faire œuvre qui vaille.
Les quelques exemples de partialité, de mensonges avérés, d’erreurs factuelles, d’incohérences et d’approximations contenus au présent document ne constituent que de simples illustrations de cette volonté manifeste de détruire, et s’ajoutent aux nombreux autres échantillons déjà soumis à l’opinion publique et au Sénat de la République par nombre d’anciens Hauts Dignitaires de l’État. 

ECHANTILLON DE MENSONGES AVERES CONTRE DES ANCIENS ET ACTUELS HAUTS RESPONSABLES DE L’ETAT

Page 354, concernant la route de Cerca-Carvajal le rapport affirme : « Contre toute attente, sur évaluation technique, il est constaté que cette route ne mesure en réalité que 10.5 km ; et qu’ainsi les 6.5 km supplémentaires n’existent pas physiquement et qu’ils ont été ajoutés au contrat qu’à d’autres fins. » 
Dans les faits ce contrat avait été initialement signé pour 13 Km et non pour 17 KM comme le prétend la Commission. 
Suite à la signature ultérieure d’un avenant pour 2km pour Cerca-Carvajal/Chaine Lougue par le successeur de Laurent LAMOTHE, la firme exécutante chinoise a effectivement réalisé environ 16 km de route au total, dont les 13 Km du tronçon Colladère/Cerca-Carvajal, les 2 Km susmentionné et 1KM exécuté en donation à titre gracieux au centre-ville de Cerca-Carvajal. Ceci est certifié par la firme de supervision dans un rapport adressé au MPCE, par la firme d’exécution et même par une visite des lieux effectuée par une vingtaine de journalistes au cours du week-end du 17 au 19 novembre 2017. 
Une simple vérification avec celle-ci, ou avec la firme de supervision et le maître d’ouvrage, ou encore une visite des lieux eût permis de ne pas verser dans de telles manipulations. 
2. Page 471 : L’avenant au contrat de la route Colladère à Cerca-Carvajal signé en septembre 2015, après le départ de Laurent Lamothe de la Primature, est de $2,703,776.73 et non $12,703,776.73 comme stipulé mensongèrement à la page 471 du rapport.
3. A la page 362, le rapport estime que pour la construction de la route de Lafito : « Le coût d’un Km figurant dans ce contrat est estimé à 1, 484,454 tandis que, pour le même mois le coût d’un Km d’une autre firme évoluant dans le même secteur, pour la route petite rivière-petit trou dont les spécificités des travaux sont similaires est estimé à US 995,153. »
C’est une mauvaise comparaison. Le cout d’une infrastructure routière est en général dicté par la plusieurs critères techniques (spécificité topographique de chaque zone, niveau de terrassement, de revêtement ou de largeur de chaussée différents…etc.) De plus, la base de comparaison est fausse. Le contrat de la route Petite-Rivière de Nippes à Petit-Trou de Nippes mesure 31 Km et le cout contracté est de $36,945,789 suite au fait qu’un avenant déjà approuvé de USD 6.096.051,39 a été fait au contrat initial de USD 30.849.737,91. Donc la moyenne par Km est loin de 995,153 USD mais déjà à 1.200.000 USD.   De plus cette route est à seulement 40% d’avancement physique. Ainsi son cout moyen au KM ne peut pas encore être déterminé. 
Dans le domaine des infrastructures routières il n’existe pas de prix passe-partout et immuable. Ainsi une infrastructure majeure comme celle de la route de Lafiteau, à usage industriel et à circulation intensive de poids lourds, et de surcroit avec un remblai surélevé, conçue pour protéger la zone du littoral, la nouvelle zone industrielle et les villages avoisinants contre les risques d’inondations, ne saurait générer les mêmes coûts qu’une route que le rapport qualifie de « route normale ».
4. A la page 437, Pour le marché de Fontamara, le rapport prétend que le degré d’avancement actuel est de 30% par rapport à un taux de décaissement de 51 %. C’EST FAUX !!
Pour justifier ce mensonge, les Commissaires s’appuient sur un rapport publié par Laurent LAMOTHE en février 2015, deux mois après son départ du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe, et qui révélait qu’au début 2015 le taux de décaissement de 26% était proportionnel au taux de réalisation d’alors de 30%. Entre temps, d’autres décaissements ont été effectués par ses successeurs. Les travaux ont continué et sont à présent à près de 60% d’avancement.
Par une grossière manipulation et interversion de chiffres, les rédacteurs du rapport, en se gardant de mentionner ce taux d’avancement actuel d’environ 60%, ont plutôt fait référence au taux de 30% du début 2015, en le comparant au nouveau pourcentage de décaissements de plus de 55% atteint après le départ de Laurent Lamothe. Même le tableau des dits décaissements, reproduit en annexe du rapport de la Commission, démontre sans équivoque, la fausseté de cette grossière accusation cousue de fil blanc.
Est-ce une paresse de la part de la commission d’utiliser un rapport publié il y a près de 3 ans, comme base de référence, ou une volonté manifeste de pervertir les chiffres ?  
5. Page 304, Toujours en ce qui concerne la Construction du Marche public de Fontamara, les commissaires avancent le chiffre de $19,696,035 comme montant alloué dans les résolutions.  Ce montant est faux et peut induire en erreur. En effet, les Commissaires qui n’ont pas pris le temps de bien lire les résolutions n’ont pas pris en compte les désaffections d’environ $ 4.000.000 figurant dans l’une des résolutions. 
6. A travers tout le rapport les Commissaires prétendent que les 2% d’acompte n’ont pas été prélevés sur les firmes. « Les prélèvements obligatoires de l’acompte de 2% au profit de la DGI, dans Presque tous les cas, n’ont pas été effectués” disent-ils. Cette affirmation à l’emporte-pièce, répétée à loisir dans tout le rapport, témoigne de la part des Commissaires d’une méconnaissance criante des règles de la comptabilité publique et des mécanismes de décaissement de l’État au profit de firmes titulaires de contrats. Spécifiquement aux contrats financés par les Fonds PetroCaribe, les Commissaires font semblant d’ignorer que le BMPAD ne paie pas directement les firmes. Dans le long processus de décaissement, de pas moins de huit (8) phases, celles-ci, dans 90% des cas, sont payées par le Ministère de l’Économie et des Finances, qui déduit automatiquement les 2% d’acompte provisionnel du montant de la facture. En outre, quand les firmes sont directement payées par le secteur concerné, l’acompte de 2% est également déduit et le montant prélevé est alors transmis par chèque à la Direction Générale des Impôts. 
7. Page 520. Un des exemples les plus illustratifs de méchanceté gratuite des auteurs de ce rapport concerne une histoire de contrat qui aurait été signé par la Ministre de la Santé Publique avec un mort ! Nous nous attarderons un peu sur ce dossier tant il témoigne de la mauvaise foi, de la volonté délibérée de calomnier, et d’une diabolique frénésie à salir gratuitement la réputation du Dr Florence Duperval Guillaume, ex Ministre de la Santé Publique et de la Population.
On se rappelle avec quelle répugnante délectation les différents rédacteurs des 2 rapports se sont acharnés sur la Ministre tant au cours de leurs conférences de soumission des rapports à l’Assemblée des Sénateurs qu’au cours de différentes interventions dans la presse audiovisuelle. Ils ont à dessein laissé croire que le contrat en question faisait partie du lot des importants contrats de travaux ou de services prétendument analysés.
Mais ils ont sciemment omis, à dessein, de mentionner qu’il s’agissait simplement d’un simple contrat de renouvellement de bail annuel, d’une maison située à Cerca-Carvajal et affectée depuis plusieurs années au logement de la brigade médicale cubaine, ce pour la modique somme de deux cent mille Gourdes (GDES200.000,00).
Dans la même veine de non-dits, ils se sont gardés de mentionner que ce contrat n’était pas financé par les Fonds PetroCaribe, qu’il avait été approuvé par la CSCCA, qu’il ne relevait pas de la Commission Nationale des Marchés Publics, et surtout qu’il avait non pas été signé par un « mort », mais bien par la veuve du bailleur, elle-même copropriétaire de la maison, mère et tutrice de son fils mineur.
Enfin, aveuglés par leur désir de répandre leur bave et leur venin, les rédacteurs du rapport n’ont bien sur était pas été intéressés à examiner pas moins de dix (10) documents relatifs à ce contrat de bail et aux qualités de la veuve à signer le renouvellement de 2013-2014 à la place de son mari alors fraichement décédé, lesquels documents étaient pourtant en leur possession après leur transmission à ladite Commission par la Ministre concernée, le Dr Florence Duperval Guillaume, savoir : 
1) Un exemplaire illustratif de contrat sur 2012-2013 signé par Mr Hugues Bien-Aimé de son vivant et 
2) Le contrat signé en avril 2014 par Florine Barreau,  veuve de Hugues Bien-Aimé, 
3) Leur acte de mariage célébré et scellé par l’église du Sacré-Cœur de Turgeau pour mariage religieux No 22100, 
4)  L’acte de décès de Hugues Bien-Aimé No 023023, décédé le 16 avril 2014 à l’Hôpital Bernard Mevs à 5heures 40 de l’après-midi mentionnant clairement « en présence de son épouse Florine Barreau vivante », 
5) Le Certificat de l’Entreprise Celcis confirmant avoir reçu le défunt délivré le 19 avril 2014 et signé par Mme Mona Desrosiers pour Hugues Hervé Lemaire, 
6) Le certificat de décès de la paroisse St Pierre, Pétion-Ville Réf. Registre 2014, Année 2014 #7, 
7)  Un Pro-forma de ESPACE S.A  - Parc du Souvenir pour un caveau et une collation, 
8) Reçu de ESPACE S.A Parc du Souvenir au nom de Madame Florine Barreau pour paiement caveau et collation, 
9) Certificat Groupe Santé Plus supportant le coût des funérailles à hauteur de 40,000 Gdes., 
10) Récépissé de paiement d’impôt à la DGI pour la location exercice 2014-2015.
Cet accroc flagrant à la déontologie et à la Vérité aurait pu faire l’objet d’une simple rectification, même verbale, des membres de la Commission au cours de l’une ou l’autre de leurs interventions dans la presse. Il n’en n’a rien été, adeptes qu’ils sont de l’adage « Mentez ! Mentez ! Il en restera toujours quelque chose ! ».  Il n’est donc pas étonnant que dans les trois autres contrats pris en exemple pour indexer le Dr Florence Duperval Guillaume, les accusations se révèlent tout aussi inconsistantes et dénuées de tout fondement.
8. Aux pages 333, 334 (accord de subvention pour la construction d’un centre de traumatologie) Inscrit sous la rubrique « Construction et réhabilitation hôpitaux incluant d’autres projets de construction d’hôpitaux ». Ceci est une contribution de l’Etat et non un contrat passé avec une firme d’exécution de projet. Les Bénéficiaires sont des personnalités connus du secteur médical et reconnues (Drs. Marlon et Jerry Bitar, Dr. Barth Green) pour leur appui tangible à la prise en charge des patients en Haïti. Ils peuvent toujours être consultés sur l’Etat d’avancement du chantier ainsi que sur leur contrat global d’exécution du Centre de trauma. La contribution a été versée à MEDISHARE par le MEF après autorisation du MPCE et à la demande faite par MSPP.
Le fait de parler de 2 protocoles d’accord est fait à dessein car le premier protocole a bien été annulé le même jour après confirmation de US 5,000,000 selon la résolution et non de US 4,500,000. Les fonds reçus aussi bien que les documents de décaissement prouvent que MEDISHARE a reçu 230,842,500 Gdes (chèque #0013049) 
D’autre part il est fait mention d’un dépassement de cette contribution dans la réalité. En fait, il y a eu une confusion car le montant en gourdes fut de 57,750,000 Gdes pour des redevances à l’Hôpital Bernard Mevs selon un autre protocole d’accord entre MPCE, PNH et Bernard Mevs contre services à rendre à la police et leurs familles proches. Tous les documents de support sont disponibles y compris la demande de paiement de la balance en Mai 2015 contre services de santé fournis pour une valeur de $687,500.00. La lettre responsive du MPCE (# 347-2122) dit que ce montant dans le budget rectificatif 2014-2015 figure dans le budget du MJSP et que le paiement doit être initié par ce dit-ministère. 
9. Page 318, 319 Réhabilitation de l’Hôpital de Bon Repos. Il y a une discordance disant que ce rapport n’avait pas été approuvé par CCSCA et d’autre part que les 2% de la DGI n’avaient pas été prélevés. Par contre dans la fiche il est clairement dit constater un prélèvement des 2% de la DGI 679,847.76 Gourdes et le contrat a bien été approuvé par la CSCCA. La garantie bancaire fut donnée par la Capital Bank. A souligner qu’avec la mise en application de Compte Unique du Trésor les paiements ont été exécuté par virement bancaire aux fournisseurs.
10. Page 438, Construction de l’Hôpital Simbi de Martissant. Le contrat de Simbi fut bien approuvé par la Cour Supérieure des comptes et du Contentieux Administratif CSCCA. Tous les documents de support ont été versés au dossier y compris les taxes de DGI. Les décaissements prévus ont été faits selon les clauses et en réalité le MPCE a pris du retard à effectuer ces derniers. 
- L’avance initiale fut faite le 4 novembre 2013 pour 25% du contrat (réf lettre BM11-13/950 en date du 4 novembre 2013 disant à la firme que le chèque est prêt) en gourdes 64,301,338.80 équivalent d’une valeur de $ 1,500,101.08 au taux de la BRH à 42.86
- Un 2nd décaissement (réf BM09-14/8014 fut effectué le 1er Septembre 2014 pour 35% du contrat en gourdes 80,462,605.83 équivalent d’une valeur de $ 1,709,127.08 (-2%) au taux de 44.47% à 20% des travaux 
- Le 3eme décaissement de 30% a eu lieu en Avril 2015 pour un montant de 1.795.812.40 à 55% d’avancement des travaux selon les clauses contractuelles.
- Le 4eme décaissement n’a donc pas été signé par nous comme l’atteste un rapport au Ministre de la Santé montrant l’état des lieux et mentionnant que le montant non payé par le MSPP en Juin 2017 est de US 685,349. 32 
La date de remise de l’Hôpital avait été fixé au 31 décembre 2015, en dépit de celle proposée par la firme qui était le 11 janvier 2016. Cependant, le 29 Janvier 2016 après une visite des lieux et le constat du non-respect des délais, une lettre de pénalités # 3175 datant du même jour, mentionnant le paiement du 4ème versement qu’à la réception du livrable, appliquant aussi les 5% de pénalités selon l’article 12 du contrat ainsi que de l’article 35 des conditions générales de passation de marchés après la date du 12 février 2016. Cette lettre fut copiée tant au MEF qu’au MPCE. Ce qui est encore pire, ils se sont même contredits à la page 327 de ce fameux rapport du siècle en détaillant les 3 paiements effectués à date pour ce projet, qui sont de 1) $1,500,000 (soit 25%), 2) $1,809,127 (30%), et 3) $1,881,121 (35%). Ils ont même précisé que concernant ce projet : « Le montant total décaissé est de 5,190,349 US représentant 86.4% du coût des travaux. »
11. Pour les contrats identifiés aux Pages 487, 502, 506, 510, 513, 514, 515 et 516. La commission rend responsable le Ministère du Tourisme du fait que le nom du signataire de la CSC-CA ne soit pas apposé sur les contrats. Le MT a reçu une correspondance du président de la Cour Supérieure des Comptes en date du 16 mai 2014 (Ref : BP/CSC-CA : Ex 13-14, No. 1412-1521-1520-1413-1219), stipulant qu’un « Vu et approuvé par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif » suffisait pour valider l’approbation de cette juridiction en lieu et place du nom complet du signataire.

12. Le Projet sur la biodiversité avec CHRAD est porté à deux reprises sur le rapport aux Pages 521 et 497. Alors qu’il n’y a eu qu’un seul contrat, la commission semble vouloir insinuer qu’il y en aurait eu deux. La commission prétend encore que les 2% d’acompte prévisionnel au profit de la DGI n’ont pas été prélevés. Ceci est une fausseté car ces 2% ont bien été prélevés (Cf. Copie des chèques disponibles BRH # 9022, # 10625, # 11444).

13. La commission a listé un ensemble de projets aux Pages 485, 488, 489, 498, pour lesquels elle sollicite des pièces justificatives pour les 2ème et 3ème versement. Suivant la résolution # 5 du PETRO CARIBE en date du 22 juillet 2015, article 2, # 41 les fonds ont été désaffectés, les financements ont été discontinués. Donc, ainsi il ne saurait y avoir de versements ni, par voie de conséquence, de pièces justificatives.

14. La commission a listé aux Pages 520 et 496 du rapport, un dossier intitulé MARNDR/SEPV, à deux reprises. De plus, elle mentionne ledit dossier comme un contrat. Il s’agit d’un Protocole d’accord signé entre les Ministères de l’Agriculture et celui du Tourisme, approuvé pour la CSCCA, dans le cadre de la mise en œuvre du programme agro tourisme d’Ile-à-Vache dont les projets ont été exécutés par des firmes privées. Aucun montant n’a été décaissé par le MT au profit du MARNDR. Ainsi le montant de 738.000,00 gourdes, dont il est fait mention sans référence de numéro # de chèque est inexistant (Cf. Protocole d’accord 2/12/2013 et addendum 12/3/2014).

15.  Page 485, Wastek. La commission prétend encore que les 2% d’acompte prévisionnel au profit de la DGI n’ont pas été prélevés. Ceci est une fausseté, car ces 2% ont bien été prélevés (Cf. Copie de chèque disponible BRH #11770). 

16. Page 492, Projet de Mangroves, Fondation Verte. Le rapport accuse le MT, d’avoir signé un contrat avec une firme n’ayant pas de quitus ni de patente. Comment la CSCCA aurait-elle pu autoriser la signature d’un contrat avec un prestataire de service sans les papiers légaux ? Cette compagnie détenait lors de la signature du contrat toutes ses pièces, le quitus et l’arrêté présidentiel reconnaissant la fondation d’utilité publique. De ce fait, elle était exempte de l’obligation de patente.

17. Page 498, Eau potable Kay Kok. Dans le cadre de ce contrat, deux décaissements ont été effectués, chèque BRH# 0012573 pour un montant de 887.655,24 gourdes et chèque BRH#0012986 pour un montant de 1.183.540,00 gourdes. Le rapport mentionne un troisième décaissement pour la somme de 2.071.195,80 (sans référence de chèque) et exige des pièces justificatives pour ce dit montant. Ce troisième versement n’a pu être effectué, car une lettre a été envoyée par ladite compagnie au MT pour réclamer le paiement final. Le montant mentionné dans le rapport correspond cependant à la somme des deux premiers versements. Encore une faute grave dans le rapport.

18. Page 490, Ingénierie Sociale. Le rapport mentionne qu’il n’y a pas de pièces justificatives pour le 1er versement. Le contrat, une fois approuvé par la CSCCA, est la pièce légale nécessaire pour effectuer le premier versement.

19. Page 502, Programme de pêche. Le rapport formule que le contrat signé pour ce projet n’est pas scellé et que le nom du signataire n’est pas mentionné. Le contrat a été rédigé en bonne et due forme, et à la dernière page de ce dernier sont apposés les sceaux de la CSCCA et du Ministère du Tourisme.

20. Page 503, Projet Elaboration de la ligne de base avec la CNSA. Le rapport mentionne que les 2% d’acompte prévisionnel n’ont pas été prélevés. C’est délibérément vouloir méconnaitre qu’il s’agit d’un contrat entre deux entités administratives étatiques, pour lesquelles la retenue de 2% n’est pas applicable dans la législation sur l’impôt sur le revenu. De plus, il est stipulé dans le contrat signé par le CNSA, contresigné par son ministère de tutelle, le Ministère de l’Agriculture et celui du Tourisme, approuvé par la CSCCA, réf.  Article 3 alinéas L que la CNSA en tant qu’institution publique n’est pas assujettis au paiement de taxe.

21. Page 506, Campagne de promotion, communication et sensibilisation pour la destination de Jacmel, DAGMAR. Le rapport stipule que les pièces justificatives du premier décaissement ne sont pas disponibles.  Le contrat, étant bien approuvé par la CSCCA, est la pièce justificative pour le premier versement.

22. Page 511, Joaneson Lacour. Le rapport insinue que le premier versement aurait été payé deux fois par deux chèques d’un même montant. Une vérification sérieuse aurait pu permettre de constater qu’un des chèques a bien été annulé, M. Lacour n’ayant reçu qu’un seul chèque à titre de premier versement. La copie du chèque annulé #8906 est disponible.

23. Page 519, SONAC, Centre d’Interprétation Jacmel. Le rapport mentionne que la date n’est pas indiquée sur le contrat ce qui rendrait la transaction et le décaissement inappropriés. Cependant, encore une fois, la CSC-CA l’a approuvé par lettre de transmission le 4 novembre 2014 (Ref : BP/CSC-CA : Ex 14-15, No. 085-063) et les travaux ont été effectivement effectués.

24. A la page 147, pour le projet d’Exécution des travaux de réhabilitation de la route Miragoâne/ Petite Rivière de Nippes (23 km), le rapport prétend que : “Le coût d’un Km figurant dans ce contrat est estimé à US 1,221,064 tandis que, pour la même période le coût d’un Kilomètre d’une autre firme, évoluant dans le même secteur d’activité dont les spécifiés des travaux sont similaires dégagés le coût d’un km à 952,827. Les travaux de réhabilitation de la route Freycineau /St Marc-Bigot /Gonaïves en est un exemple d’où un écart positif de US 268,237 par Km. La Commission a donc déduit qu’il y a eu à ce niveau une surfacturation et que les travaux ont été volontairement et à dessein surestimés.”
Ici la Commission essaye de manière abusive et infondée de comparer des prix au KM d’infrastructure routière, sans se donner la peine de vérifier les spécificités intrinsèques à chaque type de route, comme si il y avait un prix unique, faisant abstraction de critères techniques comme la nature du sol, la topographie des lieux, les types et la largeur des revêtements, couches de base et autres….  
25. Comble d’incohérence, le même contrat cité comme référence de coût normal est indexé dans le même rapport comme ayant également été surfacturé !!!, en effet, aux pages 150 et 151 traitant du contrat de cette Route Freycineau/St Marc- Bigot/Gonaïves, le signataire du contrat et Ex-Ministre des TPTC, l’ingénieur Jacques Gabriel, est indexé pour ne pas avoir « agi avec le professionnalisme et le sérieux que lui commandait la défense des intérêts de la république
” (sic), au motif que le montant total décaissé correspondrait à 124,66% des travaux, et qu’il y aurait une surévaluation du montant initial de $952.82 au KM. 
26. A la page 262 pour l’aménagement d’infrastructures sportives phase I le rapport prétend que “Montant total versé au maitre d’œuvre : US 25,617,683.00 ”. C’est totalement faux. Ceci montre que les faits rapportés par le rapport n’ont fait l’objet d’aucune vérification, démontrant ainsi l’incompétence de cette Commission. En réalité, un total de 10 Infrastructures sportives ont été construites ou réaménagées dans cette phase I pour un montant total de $5,795,395.13 USD, soit une moyenne de $579,539.51 USD par chantier.
27. A la page 303, concernant la Rénovation urbaine de Mirebalais et construction d’infrastructure Sociocommunautaire le rapport avance que : « Ce contrat fut l’objet de l’évaluation d’une équipe d’ingénieurs évaluateurs constatant un état d’avancement des travaux de 35%…. Le montant total décaissé est de US 15,210,895 représentant 80.13%. »
Cette déclaration est totalement ridicule, ce projet qui consiste en l’adoquinage de la ville de Mirebalais et de Lascahobas, de la construction d’un Marché public et d’un abattoir à Mirebalais est presque achevé. Seul l’abattoir n’est pas encore construit pour cause de problèmes fonciers. Il y a même une dette autour de $3.5M pour la firme GTC. Encore une fois, Ceci montre que les faits rapportés par le rapport n’ont fait l’objet d’aucune vérification, démontrant ainsi la mauvaise foi des rédacteurs.
28. A la Page 306 analysant le projet du Wharf Jérémie à Cite Soleil, le rapport prétend que : “ Le montant total décaissé est de US 14,279,219.97 représentant 59% des travaux.” C’est faux. A la suite de tous les décaissements prévus, le projet est entièrement achevé.
29. Page 432, Concernant la construction du Parlement haïtien le rapport prétend que la firme HADOM a encaissé les 10 millions de dollars d’avance de démarrage, alors que les travaux n’auraient pas démarrer. ENIEME MENSONGE.
Quoique ne faisant pas partie du fonds PetroCaribe, cette erreur est trop flagrante pour être ignorée. Selon un rapport fourni par une firme d’experts indépendants, les travaux ont bel et bien commencé et 486 pieux ont déjà été enfoui sous terre, du fait du caractère marécageux de la zone. Ces experts ont évalué le travail déjà exécuté à un montant de $6.5M. A titre de comparaison, l’immeuble de la BRH bâti dans cette même zone marécageuse du bord de mer, et ayant également construit sur des pieux, avec avait couté environ $ 25.000.000 il y a plus de 10 ans.  En outre le coût du nouveau contrat avec une autre firme pour la construction du Parlement, serait 2 fois plus élevé que le précédent.
30. A la Page 434, concernant la construction de l’Aéroport de l’Ile-a-Vache, les commissaires prétendent que : « La firme ESTRELLA a encaisse 25% du contrat, alors que le degré d’achèvement des travaux ne dépasse pas 10%. » Là encore les auteurs de ce rapport utilisent des données datant de près de 3 ans ; données qui étaient publiées par Laurent Lamothe 2 mois après son départ. Si l’avance est bien de 25%, l’état d’avancement est plutôt de 27%, avec en plus la route de « Madame Bernard » réalisée par la firme
31. Idem à la page 435 pour la construction de l’Aéroport des Cayes le rapport avance les mensonges suivants : “Ce qui correspond à un décaissement de 27% pour un degré d’avancement de 10%. » Pourquoi utiliser le Rapport de Lamothe vieux de plus de 3 ans, quand les chiffres actualisés sont disponibles ! Et ceux-ci montrent que pour une avance de 25% les travaux sont plutôt à 40%. En fait la firme exécutante de ces deux (2) aéroports a été confrontée à un arrêt des décaissements après le départ du Président Martelly, ce qui l’a empêché naturellement de continuer les travaux. 
32. Page 346, le rapport prétend que pour la Réhabilitation Port des Cayes : « Le montant total décaissé est de $1,677,022 représentant 65,02% des travaux ». C’est archi faux car les travaux sont complètement achevés.  
33. Page 472, les travaux de Supervision #2 des travaux de réhabilitation du tronçon Petite-Rivière de Nippes/Petit Trou de
Nippes par la firme EGIS ont fait l’objet d’un contrat de 19,971,599 Gourdes au lieu de $19,971,599.00 US mentionné dans le rapport. Voilà encore un cas flagrant de manipulation et de mensonge caractérisé.
34. Page 473, Le rapport affirme que les travaux de Réhabilitation des rues Sance Scott et Enterrement à Ouanaminthe par la firme PICASO coutent $63,715,441.00 US et la durée d’exécution est de 5 mois. Bétonnage de 2 rues en 5 mois ?  Le montant du contrat est en gourdes et non en $US comme le rapport le prétend.
35. Page 431, les Commissaires prétendent que : « La Firme HADOM qui a reçu 10 millions de dollars comme avance de démarrage sur la construction du Ministère des Affaires Étrangères, soit 68% pourcent de la somme totale prévue n’a jamais lancé ces travaux”. 
Selon l’évaluation d’une firme d’experts indépendants plus de $3millions de travaux ont déjà été réalisés sur le chantier pour la construction du MAEC. De plus, ce même contrat contient non seulement la construction du MAEC pour $14,721,556.27 mais aussi la démolition et l’enlèvement de débris a travers Port-au-Prince pour $10,038,443.73.  Donc le montant décaissé couvrait non seulement la construction du MAEC mais aussi l’enlèvement de débris. Ceci montre que les faits rapportés par le rapport n’ont fait l’objet d’aucune vérification.
36. La majorité des fiches signalétiques, les montants du budget alloués pour les projets sont surestimés parce que les commissaires n’ont pas pris en compte les désaffections. Ceci n’a d’autre effet que de contribuer à biaiser les conclusions. Et encore Ceci montre que les faits rapportés par le rapport n’ont fait l’objet d’aucune vérification, démontrant ainsi la négligence des rédacteurs.
37. Pages 420 et 422, le MPCE est faussement listé comme maitre d’ouvrage du Viaduc de Delmas, alors que le maître d’ouvrage est le MTPTC voilà encore un cas flagrant de manipulation et de mensonge.
38. Page 167 MTPTC/ Jacques Rousseau. Le contrat routier de Barrière Battant a fait l’objet d’un grand renfort de dénonciation dans la presse par le Président de la Commission sur des avenants qui auraient fait grimper le prix initial du marché de 82% au lieu des 30% autorisés. Ors il s’avère, au vu des trois avenants signés par le MTPTC, que ces avenants ne dépassent pas 32% du prix initial, et s’avéraient parfaitement justifiés.

APERCU D’ERREURS FLAGRANTES, D’APPROXIMATIONS DOUTEUSES & D’INCOHERENCES 
39. Au bas de la page 430, le rapport reproche à certains Ordonnateurs d’avoir commis des « des abus de fonction condamnés par l’article 5.5 de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la Corruption.
En plus, il y a violation des articles 97 et 98 de la loi du 1er février 2017 portant sur la responsabilité des ordonnateurs d‘effectuer des contrôles qui leur incombent en matière de crédit budgétaires”. En faisant référence à la législation postérieure à des contrats signés entre 2010 et 2012, les Commissaires méconnaissent le principe de la non-rétroactivité des Lois.
40. Page 522, la Commission recommande de mettre l’action publique en mouvement contre « un mort », Lionel Grand Pierre, décédé depuis quelques années.  Sans commentaires! 
41. De plus, à la même page 44, le montant de la dette à court terme est incorrect. Par rapport au taux de conversion utilisé, il y a un écart de 540 millions de gourdes. Ceci montre que les faits rapportés par le rapport n’ont fait l’objet d’aucune vérification rigoureuse, démontrant ainsi l’incompétence et la désinvolture des Commissaires. 
42. Page 46, le rapport affirme que la partie cash et la partie financée de Petro Caribe devrait être de 50% chacune. C’est totalement faux, car l'accord de Petro Caribe est formel là-dessus. Le pourcentage varie suivant le prix du baril. Plus le prix du baril est élevé, plus le pourcentage de la partie financée est élevé et vice versa. Ceci montre, encore une fois, que les faits soutenus dans le rapport n’ont fait l’objet d’aucune vérification sérieuse, démontrant ainsi la négligence, voire la mauvaise foi des Commissaires 
43. Le contrat analysé par la commission aux pages 152 et 153 n’est pas en vigueur. Le contrat en vigueur est plutôt celui signé en 2010 par le gouvernement Préval/Bellerive; la commission rentre dans une espèce de "recyclage" d’allégations obsolètes car ceci avait été déjà écarté par la Commission présidée par le Sénateur Latortue.
44. Pour ce même projet à la page 429, le Ministre des TPTC qui n’a rien à voir avec le contrat est indexé alors que d’autres anciens Ministres ne le sont pas. 
45. Qui est le vrai Rapporteur de la Commission ?  Serait-ce le Sénateur Louis Onondieu ou le Sénateur Nenel Cassis ? Lequel des deux est en droit de signer le rapport ? D’ailleurs, à date, la version du rapport qui circule et qui a été distribuée ne contient qu’une signature…. 

EXEMPLES D’INCOHERENCES ET DE PARTIALITE
46. D’entrée de jeu, à la page 7, au premier paragraphe du Résumé Exécutif du rapport, Les Commissaires affirment que: « Les périodes annuelles allant de septembre 2008 à septembre 2016 couvertes par le mandat de la Commission ont vu deux (2) Chefs d’États se succéder, René Garcia PREVAL et Joseph Michel MARTELLY. “  
De ce fait, le rapport a tout simplement omis qu’à l’intérieur de cette même période Monsieur Jocelerme Privert était Président Provisoire, ce depuis février 2016.
47. A la page 9, le rapport avance ce qui suit: « Quant à l’audit des ressources financières générées par le fonds PETRO CARIBE utilisées à financer les Programmes et Projets à travers les treize (13) Résolutions adoptées du 20 septembre 2008 au 6 janvier 2016...“ 
Or, sur la période “analysée”, il y a plutôt eu quatorze (14) résolutions adoptées en Conseil des Ministres. Comme par magie, la quatorzième, celle du 28 septembre 2016, prise justement pendant la Présidence de Monsieur Privert, et totalisant un montant de USD 33.268.729,00 a mystérieusement disparu.
48. A la page 29, le rapport stipule avec affirmation concernant le BMPAD ceci : « Pour le fonctionnement de ces dits comptes, les signataires dont les noms suivent ont été habilités à signer. Deux signatures sont obligatoires pour toutes transactions de décaissement.
Du 20 avril 2016 au 30 septembre 2016:
1 – Patrick NORAME – Directeur Général. 
2 – Serge Philippe PIERRE - Directeur Général Adjoint. 
3 – Evens LAINE - Directeur Financier et Administratif. 
4 - Guecheline FLEURANTIN – Chef Comptable. “
Il y a cependant un silence complet sur les décaissements effectués pendant la gestion de Patrick NORAME à la tête du BMPAD.
49, Pages 39, 41, 42, 44, les taux utilisés ne reflètent pas la réalité.
50. A la page 44, le rapport affirme: “La dette à court terme comprend les valeurs non versées suite à la réception des cargaisons de produits pétroliers allant du 3 mars 2016 au 30 septembre 2016. Ces valeurs non versées accusent un retard de onze (11) versements et totalisent la somme de quatre-vingt millions six cent trente-trois mille vingt-quatre dollars américains (US 80,633,024)” (sic)
Ou sont passés ces $80,633,024 millions USD qui étaient destinés à payer les factures pétrolières sous la présidence de M. PRIVERT alors que Patrick NORAME était Directeur General du BMPAD?
51. Pour la Résolution du 28 juillet 2013, dans l’échantillon de contrats choisis pour analyse, les seuls contrats analysés sont ceux du MPCE alors que le MPCE n’a réalisé que 16 pour-cent des projets.
52. Les des projets analysés dans la résolution de 21 décembre 2012 appartiennent à MPCE. Ce qui montre que l’échantillonnage est biaisé.
53. Deux Ministres des Finances du Gouvernement Martelly, Wilson Laleau et Marie Carmelle Jean-Marie, sont les seuls attaqués dans ce rapport Comme Ministre des Finances, de par uniquement les attributions qui sont les leur. Aucun autre Ministre des Finances n’est indexé en référence à ces mêmes attributions. Est-ce parce que le rôle du Ministre des Finances a changé d’un gouvernement à l’autre ?
54. ARTIBONITE: presqu’aucun projets des GONAIVES ne figure dans le rapport à l’exception du Projet FREYCINEAU GONAIVES. Tous les autres projets de Gonaïves ont mystérieusement disparu.
55. Les Commissaires n’osent pas formuler des recommandations de poursuites contre une Compagnie privée de fourniture d’électricité, qui d’après leur rapport, devrait environ 173.000.000,00 de dollars américains au fonds Petro Caribe.
56. Par comparaison, Le rapport demande la mise en accusation du Président JOVENEL MOISE comme représentant de la Firme de COMPHENER pour un contrat de transport et installation de 65 lampadaires dans une zone reculée et difficile d’accès, prétendument facturés a 37.067 gourdes de plus par rapport a une autre firme dont le nom n’est pas mentionné, et ce, sans se questionner sur les spécifications techniques de ces 65 matériels, la structure du prix (transport, installation, socle, maintenance, batterie…). Et ce alors que dans le rapport il a été reproduit un tableau comparatif de prix de lampadaires soumis par huit (8) firmes ayant participé à un appel d’offres, la moyenne de prix soumis est de 78.000,00 par lampadaire. 
57. Pages 322 et 323: A la page 322 le rapport attribue faussement la signature d’un contrat au MPCE, et à la page suivante fait plutôt référence au MTPTC comme signataire. 
58. Plusieurs Ministres sont indexés dans ce rapport pour concussion etc. Cependant certaines firmes exécutantes sont indexées et d’autres ne l’ont pas été. Pourquoi ???
59. Malgré que Le Ministère du Tourisme n’ait utilisé moins de 1% des dépenses PetroCaribe, c’est le seul Ministère à être ciblé avec son propre chapitre de près de 40 pages dans le rapport. Or il a été démontré plus haut le caractère mensonger des accusations portées contre elle.
60. La première version du rapport était de 656 pages. La deuxième est passée à 647 pages.  Donc 9 pages ont disparu sans aucune explication.
61. A la page 397 le rapport affirme que : “En ce qui concerne Monsieur Jean Jacques, il a déclaré lors de son audition par devant la commission que « vingt-huit millions de dollars (US 28,000,000) ont été transférés par le Ministre de la Planification et de la Coopération Externe sur le compte de FAES sans passer par le MAST. Ce transfert n’est pas conforme à l’accord signé entre le MAST et le FAES
La commission ne devrait pas s’empresser de conclure et de publier cette déclaration sans avoir vérifié que ce montant était alloué au FAES par une résolution adoptée en Conseil des Ministres dont M. Charles Jean-Jacques est signataire. FAES jouit de l’Autonomie Administrative et Financière. Son Conseil d’Administration est présidé par le Ministre des Finances. FAES n’est pas sous la tutelle du Ministère des Affaires Sociales. Un protocole d’accord entre le MAST et FAES n’engage que ces deux entités
62. Page 436, les enquêteurs présentent un tableau de 56.5millions de dollars de projets que la firme IBT aurait bénéficiés. Ce tableau contient plusieurs fausses informations et des erreurs grossières:
  1. Le montant réel du contrat de reconstruction de la route 9 est de $8,031770 au lieu de $10,636,36.
  2. La construction de l’hôpital Sans Fil n’est pas financée par Petro Caribe mais de préférence par le gouvernement du Koweït.
  3. La IBT SA, n’a rien à voir avec la réhabilitation de l’HUEH. Ce projet est en cours d'exécution, mais par une autre firme.
Comment peut-on mener une soi-disant enquête et arriver à des conclusions valables avec de telles données qui sont fausses à la base ?

DU POINT DE VUE JURIDIQUE 
Mises à part ces considérations d’ordre pratiques, l’aspect juridique de ce rapport ne peut être négligé. Une analyse strictement légale du document fait ressortir un ensemble de points importants qui soulèvent plus d’une interrogation. Particulièrement : 
  1. L’absence de réunion des éléments constitutifs de ces incriminations pénales ;
  2. La non-rétroactivité de la Loi de 2014 ou de 2017 sur la corruption, pour des prétendus faits de corruption relative à des contrats antérieurs à ces législations;
  3. Concernant les accusations de Concussion : qui sont les co-auteurs de la Concussion? De qui aurait-il été réclamé des sommes indues? Où sont les preuves des demandes de paiements faits indument et des paiements eux-mêmes, conformément aux exigences de l’article 135 du code pénal?
  4. Concernant les accusations de détournements et de prévarications? Où sont les preuves? Quid des rapports favorables de la CSCCA? Où sont les Arrêts de débets ?
  5. L’inconsistance de l’incrimination de forfaiture en l’absence des autres incriminations pénales conformément à l’article 127 du code pénal.

CONCLUSION :
La soixantaine d’exemples de mensonges et de manipulations relevés plus haut ne constitue qu’un simple échantillon de preuves manifestes que le rapport de la Commission Beauplan est biaisé à la base, pour n’avoir été rédigé qu’avec la machiavélique intention de salir à tout prix la réputation et l’honneur de ceux qui y sont injustement indexés, et par ce raccourci dont sont friands les amateurs de sensationnalisme,  espérer aboutir à leur mise hors-jeu des affaires du Pays au profit du camp politique de ses rédacteurs. 
Pour ce faire, ceux-ci n’ont pas hésité à utiliser tous les ingrédients habituels des manipulateurs, ainsi que l’illustrent parfaitement les grossières entorses à la Vérité énumérés ci-dessus.
Outrepassant leur compétence, les auteurs de rapport n’ont pas hésité à empiéter sur les attributions Constitutionnelles d’autres Entités de l’État, comme la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratifs (CSCCA), seule Institution habilitée à réaliser des audits financiers, ainsi d’ailleurs que les auteurs du rapport le reconnaissent eux-mêmes sciemment dans les premières pages de leur document.
Dans ces mêmes premières pages, les auteurs du rapport se sont évertués, par de simples pirouettes, à éluder le fait qu’ils n’avaient pas poussé leurs investigations sur la période au cours de laquelle leur clan politique occupait les rênes du Pouvoir.
En outre, croyant pouvoir se substituer aux entités politiques de mise en accusation comme la Chambre des Députés, et aux autres Pouvoirs Juridictionnels aptes à mener des enquêtes financières, administratives ou Judiciaires, ils n’ont pas hésité à épiloguer sur des recommandations de poursuites pénales basées sur leurs multitudes d’allégations sans fondement et sans preuves.
Conscients des faiblesses méthodologiques de leur œuvre, mais obnubilés uniquement par leur volonté d’éclabousser tous les Serviteurs de l’État ne partageant leur conception idéologique rétrograde et dépassée, ils ont sciemment omis de reproduire non seulement les minutes des nombreuses séances « d’interrogations » des personnes indexées, ni même de faire mention des nombreuses pièces soumises et déposées par celles-ci, voire d’annexer les travaux des prétendus « experts » et autres « équipes techniques » recrutés par eux dans une complète et questionnable opacité sur leurs compétences et attributions ayant pu leur avoir été dévolues. 
Dans leur vaste entreprise de manipulation de l’opinion publique, ils n’ont pas cillé face à leur incohérence flagrante à affirmer à chaque micro de la presse qui leur sont tendus que « rien n’a été fait », alors que parallèlement leur Commission procède à « l’analyse » (même biaisée de dizaines de contrats exécutés), et réfère à des dizaines d’autres pour lesquels leurs fourches caudines n’ont absolument trouvé aucun reproche sur leurs réalisations.
Faisant montre d’une l’incompétence criante en ce qui concerne la Législation sur la Comptabilité et les Finances Publiques, aux mécanismes de décaissement de l’État, ou aux Attributions respectives d’Entités Administratives ou Techniques, et même sur les principes primaires de non-rétroactivité des Lois, les Commissaires ont confondu à tout bout de champ des faits de choix administratifs avec des  prétendus faits de corruption toujours suggérés mais jamais étayés, sans référence a un indice quelconque d’enrichissement illicite, ni à même un commencement de preuves de prétendus détournement et dissipation de fonds publics.
Marqué des souillures indélébiles de la manipulation outrancière, du mensonge avéré, de la partialité intéressée, le rapport de la Commission Beauplan ne pourra être adopté par le Sénat de la République, ni faire l’objet, par un tour de passe-passe juridique, de « saisine » quelconque de l’une ou l’autre des Institutions que la Constitution investit exclusivement des attributions d’enquête financière (CSCCA), de poursuites éventuelles et de prononcé de sanctions politiques (Haute Cour de Justice) ou pénales (Juridictions de l’ordre Judiciaire).

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jeudi 1 février 2018

Séance #PetroCaribe : Quelques remarques sur la performance des Sénateurs.- #Haiti #LeReCit

Séance #PetroCaribe : Quelques remarques sur la performance des Sénateurs.-

Les sénateurs du Nord ont fait un travail extraordinaire. Dieudonne Luma, Nawoon Marcellus, Wanique Pierre et Ralph Féthière ont fait preuve de conviction, d’intelligence et de cohérence.

L’incapacité de la Commission de répondre aux questions simples, claires et précises du Sénateur Nawoon Marcellus et de son collègue Denis Cadeau, sur la méthode utilisée pour l’enquête, l’identité et la qualité des consultants prouve que le Sénateur Onondieu avait raison : Le rapport a été rédigé par un laboratoire occulte…un groupe partisan et mafieux dont les noms des membres doivent rester secrets…qu’on ne peut pas révéler au peuple.

Nous en profitons pour signaler l’argument massue de monsieur Onondieu qui a utilisé la lettre du Président du CSPJ sollicitant une copie du Rapport préliminaire au profit de l’enquête sur la disparition de monsieur Robert Marcelo, pour anéantir les manoeuvres du Sénateur Jean Renel Sénatus (Zokiki) autour des règlements intérieurs du Sénat.

A chaque fois, au lieu de répondre aux questions posées, le Sénateur Evalière Beauplan a préféré se réfugier dans des spéculations, des suppositions, des déductions préconçues, pour enfin réclamer la projection d’une vidéo. Un Commissaire rapporteur, incapable de formuler des réponses sur son travail d’enquête, au point de se reposer uniquement sur support audiovisuel, on n’avait jamais vu cela avant. Et se ce point, le Sénateur Nawoon Marcellus qui n’est pas avocat, a fait un point de droit remarquable : “ La video n’est pas une preuve, en droit haitien. La réponse doit venir de votre déclaration verbale ou être consignée dans le manuscrit — du rapport.”

L’intervention du Sénateur Ronald Larêche criant au scandale parce que la Commission s’apprêtait à citer quelques noms, est un scandale; vu que son argument n’est basé sur aucune logique de droit, ni transparence démocratique.

Aux Etats-Unis, au Canada, en France et dans toutes les grandes démocraties, les experts sont régulièrement convoqués par les Commissions parlementaires et répondent en direct sur les médias. Le sénat peut inviter n’importe quel citoyen à éclairer ses lanternes sur un sujet.

L’intervention du Sénateur Cantave après la manoeuvre dilatoire de Zokiki était juste et bien pensée. A ce stade des débats, il fallait signaler certaines bêtises dans ce rapport qui prétend accuser des citoyens. Il était temps. Car, pour aider le peuple à mieux comprendre la gravité de la situation, il faut aller aux faits. Les interventions théoriques du Sénateur Kedlaire, même quand elles sont utiles pour démasquer ceux qui se cachent derrière leurs connaissances intellectuelles pour induire toute une nation en erreur, elles restent abstraites.

Finalement, le sénateur Kedlaire Augustin ne s’était pas laissé intimider par Zokiki qui se croit supérieur parce qu’il est de Port-au-Prince “Mwen nan kapital la avan’w”. Il a fait preuve d’un vrai leader d’une vraie majorité parlementaire avec une maitrise sûre des principes et règles du droit public. Ce qui manque à beaucoup de juristes et d’avocats haïtiens qui se croient autoriser à intervenir de façon magistrale dans les débats publics, parce qu’ils ne réalisent pas qu’il s’agit d’un domaine spécialisé réclamant un champ vaste en termes d’idées, de philosophie et de connaissance générale.…pas un travail simple de lecture de codes.

Le Sénateur Bélizaire de la Grande-Anse s’était montré imperturbable avec des interventions bien argumentées et précises.

Quand à Zokiki, on se demande quelle est l’utilité de ses envolées oratoires, si après tout, il doit concéder que la plainte au Cabinet d’instruction est frappée d’un déficit de “compétence juridictionnelle et de qualité”, qu'il y a des problèmes au sein de la justice, qu'en terme juridictionnel, c'est la Cour des comptes.

Pour finir, le Sénateur Francenet Dénius qui avait insisté sur la déclaration du patrimoine et tous les autres qui se sont montrés précis, concis et imperturbables sur les exigences de réponses claires, ont fait un travail extraordinaire qui a provoqué la fuite des démagogues.

Durant cette séance du 31 janvier 2018 sur le Rapport #PetroCaribe, la lumière venait des villes de province. Et, ce mythe qui faisait des autres sénateurs, à part Youri Latortue, Beauplan, Cassy, Sénatus…, des incapables, est tombé.

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Le top 10 des raisons pour rejeter le rapport #PetroCaribe de Youri/Beauplan.- #LeReCit

Le top 10 des raisons pour rejeter le rapport #PetroCaribe 
31/01/2018

Voici le top dix des raisons pour lesquelles le Rapport PetroCaribe de la Commission Beauplan devrait être rejeté par l’Assemblée des Sénateurs:
  1. Le rapport est politique. Ce rapport est en effet conçu pour produire des effets politiques nuisibles au Président Jovenel Moïse, à plusieurs hauts responsables de son Administration tels que son Chef de Cabinet, le Secrétaire Général du Palais et son actuel Ministre de l ‘Intérieur, ainsi qu’à des ex-membres de l’Administration Martelly. A travers ce document, l’équipe PHTK fait face à une attaque frontale venant de la part d’un groupe de Sénateurs minoritaires de l’opposition qui se donnent pour mission,  la reconquête du pouvoir par le biais d’un coup d’état parlementaire a l’instar du Brésil. Ce rapport qui n’a rien à voir avec la recherche de la vérité, il s’apparente en fait à un outil de règlement de compte. 
  1. Le rapport est partial et partisan. Sans rigueur ni impartialité ce prétendu rapport de contrôle de gestion des finances publiques ne rend pas service à la nation mais plutôt à un camp politique muni d’une volonté manifeste de détruire. Les commissaires y dissimulent très mal leur volonté d’attaquer les adversaires tout en protégeant ceux qui font partie de leur clan politique. Par exemple :
    1. Ils omettent ouvertement les transactions effectuées pendant la période allant de février à septembre 2016 sous la Présidence de Privert. 
    2. Ils prétendent que la période allant de septembre 2008 à septembre 2016 a vu deux Chefs d’État se succéder, Préval et Martelly. Ils ont tout simplement omis Privert.
    3. Ils ignorent même une 14eme résolution PetroCaribe qui a été prise par le gouvernement Privert/JeanCharles  en septembre 2016 pour un montant de $33,268,729.
    4. 13 des 14 hauts fonctionnaires indexés par ce rapport sont des alliés du mouvement PHTK. 
    5. Les seuls deux Ministres des finances attaqués sont Wilson Laleau et Mie-Carmelle Jean-Marie. Aucun autre Ministre des Finances des gouvernements d’avant ou d’après n’ont été touché alors que leurs attributions restent les mêmes.
    6. La disparition au BMPAD de $80,633,024 US destinés à payer les factures pétrolières sous la direction de Patrick Noramé n’a pas retenu l’attention des enquêteurs.
    7. Les commissaires n’ont pas osé recommander la poursuite d’une compagnie privée qui d’après le rapport, doit environ $173 million US au fonds PetroCaribe mais recommande la poursuite de Jovenel Moise comme PDG de Comphener pour une soit disant surfacturation de 65 lampadaires.
  1. Le rapport n’est ni crédible ni fiable. Il existe des normes professionnelles, reconnues internationalement et publiées par l’organisation Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances publiques (INTONSAI) pour encadrer tout processus d’enquête financière. Pour être crédible ou fiable, un rapport de contrôle de gestion doit spécifier les normes référentielles et les critères tant nationaux qu’internationaux en vertu desquels l’enquête a été conduite. Et au cas ou les enquêteurs, en l’occurrence les membres de la commission, n’auraient pas respecté ces référentiels, ils sont tenues de fournir des explications. Tel n’a pas été le cas. Les enquêteurs ont agi sans référence aucune aux textes régissant la procédure de contrôle des finances publiques ou du droit haïtien de la comptabilité publique. 
Ce rapport ne respecte pas  les principes fondamentaux de tout contrôle de gestion. Les enquêteurs se sont limités seulement dans l’analyse des transactions effectuées qui parfois font l’objet de mauvaises qualifications. Ceci leur laisse donc le champ libre, à tout simplement dénaturer les faits a dessein. 
  1. Le rapport est conçu en violation des normes juridiques. Le rapport ne suit pas les règles et les procédures en vigueur et ignore les institutions techniquement spécialisées devant intervenir dans ce type de contrôle. Ces institutions compétentes en la matière ont sciemment été écartées ou court-circuitée  par la Commission qui n’a eu comme préoccupation que l’application de sanctions pénales contre certaines personnalités politiques pour des prétendues infractions qu’ils n’ont même pas constatées. 
Les auteurs ont agi en procureurs et sont obsédés par une approche pénale qui dissimule male leur volonté de faire sortir des concurrents gênants du paysage politique. 
Les bases légales utilisées dans le rapport sont inadéquates. Par exemple les auteurs ignorent  le principe de la non rétroactivité des lois  en faisant référence à une loi de 2014 et une autre de 2017 sur la corruption, pour des prétendues infractions qui seraient antérieures à ces législations.
  1. Conflit d’intérêt des Commissaires. Les auteurs du rapport font partie d’un groupe minoritaire de parlementaires de l’opposition qui a réalisé le rassemblement de l’Arcahaie et qui participe aux manifestations de rue contre le pouvoir en place. Ils n’ont qu’un seul objectif le renversement du gouvernement et ils tentent de le faire avec ce rapport parce qu’ils n’ont pas pu le réaliser jusqu’à présent avec les manifestations de rue. 
Le Secrétaire Rapporteur de la commission a protesté en adressant deux lettres de d’avertissement au Président de la commission. Ils les ont tout simplement ignorées.
  1. Le rapport est truffé d’erreurs factuelles et d’approximations douteuses (au moins 7 cas). Certains faits y sont déformés ou qualifiés de manière erronée pour arriver à des conclusions hâtives. A titre d’exemple:
    1. L’avenant au contrat de la route de Cerca Carvajal signé par Yves Germain est de $2,703,776.73 et non $12,703,776.73 comme stipulé à la page 471 du rapport.
    2. A la page 46, les enquêteurs affirment que la partie cash et la partie financée de Petro Caribe est de 50% chacune. C’est faux. Le pourcentage varie en fonction du prix du baril.
    3. Le viaduc de Delmas a été exécuté par Estella et non la firme LGL; Cette erreur est répétée à plusieurs reprises dans le rapport.
    4. Le montant réel du contrat de reconstruction de la route 9 est de $8,031,770 au lieu de $10 millions.
    5. Plusieurs cas de contrats libellés en USD au lieu de gourdes. Par exemple, le contrat de supervision du projet de réhabilitation de la Route Petite-Rivière de Nippes/Petit Trou de Nippes est de 19,971,559 de gourdes au lieu de 19 millions USD comme le dit le rapport à la page 472. 
  1. Le rapport est incohérent. Les infractions reprochées aux personnages indexés ne correspondent pas du tout au contenu du rapport. Les arguments sont très mal étayés. Le rapport recommande que l’action publique soit mis en mouvement contre d’anciens hauts commis de l’état pour concussion, forfaiture, usurpation de titre, détournement ou soustraction des deniers publics, mais en lisant le rapport on voit que ces infractions ne sont même pas caractérisées en raison qu’il  manque l’élément matériel (preuves) et pour certains d’entre elles il manque les bases légales. 
Le rapport indique que des dépenses et décaissements ont été faits irrégulièrement et accuse de corruption sans apporter un brin de preuve. Pas une ligne du rapport ne fait état de sollicitation ou de réception de pot-de-vin. Aucune pièce justificative (copie de chèque, virement bancaire), pouvant démontrer qu’il y a eu effectivement des offres et des présents n’a été apportée par la commission.
  1. Le rapport contient au moins 38 cas de falsifications et de fausses accusations. Ce rapport n’a rien à voir avec la recherche de la vérité. Le fait par les commissaires de dénaturer les faits prouve qu’il s’apparente plutôt à un outil de règlement de compte. En exemple:
    1. Il a été prouvé publiquement et par voie de presse qu’au moins 16km de route ont été exécutés à Cerca-Carvajal au lieu des 10.5km qu’ils disent avoir trouvés. 
    2. La construction du Marché Public de Fontamara est en fait à 55% d’exécution au lieu des 30% qu’affirme mensongèrement le rapport.
    3. Les 2% d’acompte provisionnel de la DGI sont en réalité prélevés sur chaque paiement. Les commissaires affirment le contraire par ignorance des procédures de décaissement en vigueur.
    4. Le Ministère de la Santé Publique n’a pas signé avec un mort comme le prétend le rapport mais plutôt avec la femme du décédé.
    5. Les commissaires accusent que plusieurs contrats du Ministère du Tourisme n’ont pas été approuvés par la Cour Supérieure des Comptes alors que chaque approbation se trouve dans la lettre de couverture qui accompagne les contrats.
    6. Pour les contrats de construction des aéroports des Cayes et de l’Ile à Vache, les enquêteurs s’appuient sur un ancien rapport vieux de 3 ans pour affirmer que l’état d’avancement est seulement de 10% pour des décaissements de 25%. Alors que l’aéroport de l’ile à Vache est à 27% et celui des Cayes à 40% d’avancement.
    7. Les commissaires affirment que la firme HADOM a encaissé $10M comme avance de démarrage pour la construction du Ministère des Affaires Etrangères  sans avoir lancé les travaux.  En réalité, $3 millions de travaux de battement de pieux ont déjà été exécutés. De plus, ce contrat contient non seulement la construction du MAEC mais aussi la démolition et l’enlèvement de débris à travers Port-au-Prince.
    8. Les commissaires prétendent aussi que rien n’a été fait pour la construction du Parlement alors que le travail de construction de pieux souterrains déjà effectué, est évalué à $6.5M. De plus ils ignorent que ce financement ne provient pas des fonds PetroCaribe mais du fonds de l’allègement de la dette du FMI.
    9. A la page 438 du rapport, ils ont délibérément utilisé un décaissement destiné au projet de « Réhabilitation de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti » (ordre #785 en date du 1er juillet 2014) pour essayer de le faire passer pour l’Hopital Simbi et ainsi construire une accusation contre Madame Florence Duperval Guillaume.
  1. Le rapport contient plusieurs contradictions flagrantes. A l’intérieur de ce même document, une affirmation dans une page devient une négation dans une autre et les enquêteurs se contredisent. Par exemple:
    1. A la page 147, le contrat de la route Freycineau/Bigot est cité en référence de cout normal à raison de $952,827/Km en comparaison à la route Lafito. Plus loin aux pages 150 et 151 de ce même rapport, ce même contrat est indexé et le Ministre des TPTC, Jacques Gabriel est fustigé pour surfacturation
    2. Tandis qu’à la page 439, les commissaires accusent le Ministre de la Santé Publique d’avoir décaissé 100% du montant du contrat pour la construction de l’hôpital SIMBI de Martissant, à la page 327 de ce même fameux rapport, ils affirment avec amplement de détails que le montant total décaissé pour ce projet est de 86% du montant du contrat.
  1. Le rapport ne fait pas honneur au Sénat. Un tel rapport réalisé avec tant de légèreté, ne fait pas honneur aux institutions républicaines et notamment au Senat de la République. Les rapporteurs n’ont pas pris le soin de rechercher de informations exactes. Leurs conclusions en majorité, reposent sur des contre-vérités. Les informations dont ils disposent ont été ou bien incomprises, falsifiée ou ignorées. Ce rapport de 656 pages ne permet de rien élucider ni sur la gestion du fonds Petro Caribe ni sur les procédures y applicables. Mais au contraire offre une vision déformée de la réalité tout en causant de graves préjudices moraux aux personnalités et groupements politiques qui y sont indexés. Ce rapport donne lieu à toutes sortes de critiques et de questionnements.
    1. Pourquoi l’administration PRIVERT est-elle miraculeusement exclue de ce rapport qui prétend s’étendre jusqu’à septembre 2016 alors qu’il était Président de février 2016 à février 2017 ?
    2. Pourquoi ignorer la 14eme résolution de $33 millions adoptée pendant cette même période sous l’administration PRIVERT ?
    3. Qui sont les membres de l’équipe de rédaction de ce rapport pour la commission? Ne font-ils pas partie de la même famille politique ? 
      1. Axène JOSEPH avocat de Maryse Narcisse
      2. Juliot CADET membre de Fanmi Lavalas
      3. Mtre Lafaille ancien Député de Fanmi Lavalas
    4. Quelles sont les implications de l’ancien Président Jocelerme PRIVERT dans la rédaction de ce rapport ?
    5. Quelle est la crédibilité de l’enquête quand les enquêteurs sont à la tête de manifestations de rues visant a renverser le gouvernement ?
    6. Pourquoi le secrétaire/rapporteur, Sénateur  Louis ONONDIEU, s’est-il désolidarisé de la Commission et du rapport qu’elle a accouché ?
    7. Pourquoi le nom de Patrick NORAME ne fait-il pas partie du rapport quand il est à la source de la disparition de $80 millions et contre qui un mandat d’arrêt international a été émis ?
    8. Pourquoi Daniel Dorsainvil a-t-il été enlevé du rapport alors qu’il était accusé dans le rapport précédent, d’avoir  détourné plus de $21M ?
    9. Pourquoi la Commission a-t-elle décidé de mettre de coté la Cour Supérieure des Comptes (CSCCA) qui est le bras technique du Parlement ?
    10. Dans une déclaration faite dans les media, la commission dit n’avoir pas accès aux données comptables. Comment réaliser une enquête financière et faire des accusations sans données comptables ?
    11. Où sont les preuves des accusations faites dans le rapport ? Comment demander à l’Assemblée de sanctionner un rapport produit sans aucune preuve à l’appui?

Youri Latortue a encore trahi…il a signalé le 1.3 milliard du Groupe Blackout.-

Coup de théâtre… le Sénateur de l’Artibonite a trahi les Sénateurs du Groupe Blackout en signalant que 1.3 milliard de dollars des fonds #PetroCaribe a été décaissé au profit des compagnies d'électricité et d’asphalte.

Une déclaration qui ne correspond pas à la stratégie des Sénateurs Antonio Chéramy (Don Kato), Nenel Cassy et Evalière Beauplan qui ont tout fait pour passer sous silence ce secteur économique dont ils sont dépendants.

La réaction habituelle….ils ont provoqué une dispute sur le règlement intérieur du Sénat à partir d’une intervention erronée de Sénateur Jean Renel Sénatus (Zokiki), puis ont abandonné la séance.

Il suffit de parler du Group Blackout pour que Nenel Cassy, Don Kato et Beauplan prennent la poudre d’escampette.

AlaPay!


@ReseauCitadelle #LeReCit #Haiti
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Soixante deux (62) fautes graves et accusations mensongères dans le Rapport de Beauplan/Youri.-


[Video] Soixante deux (62) fautes graves et accusations mensongères pour lesquelles le Sénat haitien doit rejeter et renvoyer le dossier #PetroCaribe la Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux Administratifs (CSCCA) #Haiti #LeReCit

dimanche 28 janvier 2018

Maitre André Michel, l’avocat des causes perdues, souhaite ressusciter le “Rapport/62 Fautes = Zéro” de Youri/Beauplan sur #PetroCaribe.-

Maitre André Michel, l’avocat des causes perdues, souhaite ressusciter le “Rapport/62 Fautes = Zéro” de Youri/Beauplan sur #PetroCaribe.- #Haiti #LeReCit

En Haiti, Me André Michel règne sans partage comme l’Avocat des mauvaises causes.

La liste des plaintes fantaisistes à l’actif de ce jeune avocat est longue :

Plainte contre Sophia et Olivier Martelly, Affaire Juge Jean Serge Joseph…, plainte contre Me Josué Pierre-Louis (la prétendue victime l’a abandonné)....; elles sont les unes plus folles que les autres.

Une carrière perturbée à l’instar de Mèt Zabelbòk Berachat.

Tristesse !!!

Même son livre sur la présidence du Michel Martelly a été un échec.

Et quand arrivent les élections, il ne peut même pas se faire élire Sénateur de la République.

Ce militant GNB/anti-Lavalas, perdu dans le Cabinet privé du Président Jocelerme Privert, l’ex-ministre Lavalas d’Aristide accusé de massacrer des militants GNB dans l’Artibonite, n’a pas pu obtenir plus de voix que Top Adlerman.

“Moun ki dòmi ak Jan konnen wonfle Jan” : Pep la konnen Mèt André Michel trè byen.

Ainsi, c’est connu : Quand Me André Michel s’invite dans un dossier politique maquillé en plainte, c’est une cause perdue.

En ce qui concerne son annonce de déposer une plainte en vue de ressusciter le “Rapport —62 fautes/Zéro” de Youri/Beauplan destiné à renverser le Président de la République et à détruire #PHTK, elle ne peut qu’annoncer un nouvel échec cuisant.

Avec André Michel, pas besoin de suspense, le résultat est connu : Cause perdue!


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André Michel veut politiser le “Rapport/62 Fautes = Zéro” de Youri/Beauplan sur #PetroCaribe.-

Maitre André Michel, l’avocat des causes perdues, souhaite ressusciter le “Rapport/62 Fautes = Zéro” de Youri/Beauplan sur #PetroCaribe.- #Haiti #LeReCit

En Haiti, Me André Michel règne sans partage comme l’Avocat des mauvaises causes.

La liste des plaintes fantaisistes à l’actif de ce jeune avocat est longue :

Plainte contre Sophia et Olivier Martelly, Affaire Juge Jean Serge Joseph…, plainte contre Me Josué Pierre-Louis (la prétendue victime l’a abandonné)....; elles sont les unes plus folles que les autres.

Une carrière perturbée à l’instar de Mèt Zabelbòk Berachat.

Tristesse !!!

Même son livre sur la présidence du Michel Martelly a été un échec.

Et quand arrivent les élections, il ne peut même pas se faire élire Sénateur de la République.

Ce militant GNB/anti-Lavalas, perdu dans le Cabinet privé du Président Jocelerme Privert, l’ex-ministre Lavalas d’Aristide accusé de massacrer des militants GNB dans l’Artibonite, n’a pas pu obtenir plus de voix que Top Adlerman.

“Moun ki dòmi ak Jan konnen wonfle Jan” : Pep la konnen Mèt André Michel trè byen.

Ainsi, c’est connu : Quand Me André Michel s’invite dans un dossier politique maquillé en plainte, c’est une cause perdue.

En ce qui concerne son annonce de déposer une plainte en vue de ressusciter le “Rapport —62 fautes/Zéro” de Youri/Beauplan destiné à renverser le Président de la République et à détruire #PHTK, elle ne peut qu’annoncer un nouvel échec cuisant.

Avec André Michel, pas besoin de suspense, le résultat est connu : Cause perdue!


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Conseil au Groupe Sweet Micky de l’ex-Président Michel Martelly.-

Conseil au Groupe Sweet Micky de l’ex-Président Michel Martelly.- #LeReCit #Haiti

Le domaine du spectacle ne fonctionne pas sans consensus. Aucune prestation n’est possible sans une entente entre artiste et spectateurs.

C’est élémentaire que l’artiste doit accepter de performer et le public être d’accord de faire silence et de rester sage.

Sinon, tout peut déraper. Les mesures traditionnelles de sécurité comme l’usage des armes à feu, du gaz lacrymogène, la violence, ne feront qu’aggraver la situation en créant la panique.

En ce sens, je conseille au Groupe Sweet Micky de tenir compte des protestations, et de se montrer conscient du problème. Car, on n’impose pas un spectacle… cela peut être regrettable.

Le bon conseiller, c’est celui qui dit à Michel Martelly de publier un communiqué disant qu’il a entendu les revendications de certains citoyens et qu’il entend se comporter en conséquence.

Tous ceux qui l’encouragent à l’affrontement ne cherchent que sa perte.

En Haiti, avec la misère et la précarité, les flatteurs ne manquent pas. Quand il s’agit de gérer une situation, ils restent concentrés sur leur ventre et leur bas-ventre. "Tout va bien, vive le Roi”, ils sont à la base de l’échec de plus d’un.


@ReseauCitadelle
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jeudi 25 janvier 2018

Dominiken yo fòme yon sosyete sekrèt pou kraze #Haiti..li rele ”Sociedad de la Guardia Nocturna”.-

Jounalis ak entelektyèl peyi d’#Haiti, lè yo pagen anyen pou di, yo kritike Lame #FADH. Men inyorans moun sa yo, se yon vrè pwoblèm pou sekirite ak egzistans peyi Dessalines nan.

1- Yo di paske lame a gen selman 200 a 300 moun, li pa gen valè.

- Eske yo konnen ke se 330 solda meriken ki te okipe #Haiti an 1915? Yon lame toujou komanse ak ti efektif jiskaske li vini gwo.

2- Yo di, si Lame a te egziste vre, se li prezidan Jovenel t’a voye siveye fwontyè-a epi konbat kontreband.

- Se sèlman moun ki pa gen anyen nan tèt yo ki pou t’a voye yon lame ki fenk ap monte al goumen ak machann k’ap fè kontrebann sou fwontyè. Sa t’ap yon move desizyon ki t’ap pral mete lame sa anfas pèp kap viv sou fwotyè a. Epi tou se pa sèl militè ki veye fwontyè. Tout peyi, Etazini, Kanada, Sendomeng, gen solda, gen ajan imigrasyon, gen polis fwontyè, gen dwann k’ap sivye kòman moun ak machandiz ap pase.

3- Yo di paske jeneral Jodel Lesage poko mete etamajò sa vle di Lame a gen pwoblèm.

- Okontrè, sa se yon prèv ke sepa yon lame jwèt k’ap fèt. Ansyen komandan Kò Leopa yo konnen kisa lame ye. Kidonk, l’ap pran san’l pou li vanse kòmsadwa. Ansanm ak gouvènman an l’ap travay sou Katye Jeneral, l’ap kontinye voye jenn gason ak jenn fanm al fòme nan peyi Equateur pandan lap travay pou louvri sant fòmasyon militè an Haiti.

Pandan inyoran yo ap pale anpil ranse betize ak lame peyi d’#Haiti. Nan peyi Sendomeng gen yon gwoup klandestin, rasis, anti-Aysyen ki monte ak misyon pou detri peyi d’Haiti. Yo rele gwoup sa “Sociedad de la Guardia Nocturna". Yo enfiltre tout kote, Etazini, Ewòp, amerik latin, Haiti kote y’ap kòwonp boujwa, otrite ak lidè politik pou yo ka fè yo pran desizyon pou kraze Haiti.

Aysyen Kale Je'w!

Menmjan ekip nazi yo te vle disparèt pèp jwif la, genyen yon ti gwoup Sendomeng ki ta renmen eliminasyon tout Aysyen. Nou sonje nazi yo te touye plis pase 6 milyon jwif nan sa yo te rele solisyon final la. Sendomeng genyen yon gwoup ki rele “Sociedad de la Guardia Nocturna". Gwoup sa ta renmen elimine tout Aysyen. Youn nan moun ki responsab gwoup sa rele William Warlone. Yo gen kontak tou ak yon rezo moun ki rasis Etazini ke yo panse ki ka ede yo nan projè makab ke yo genyen kont Aysyen ki te kreye premye Repiblik Nèg nan mond lan. Mwen envite nou fè anpil rechèch sou sa sou facebook, Twitter e entènèt la. Nap sezi lè nou pral dekouvri dokiman sou sa e koneksyon yo. Bagay sa se yon gwo menas pou tout aysyen. Kale je nou!

Mwen ankouraje Ministè Defans akselere konstriksyon lame nou pou nou kapab defann tèt nou e pwoteje popilasyon nou lè gen menas! Men 2 foto, youn se logo ekip san manman sa, lòt la se foto paj you’n nan dirijan ekip san manman an ki deja refè kat dayiti e pwojè se mete lanmo toupatou nan peyi d'Haiti.

Ensekirite, kidnapin, kraze brize nan peyi d’Haiti, vyolans politik, kraze brize, ajitasyon san rete, boule katedral, detri sit istorik, tout sa yo rantre nan travay gwoup sa k’ap chache detri Haiti.

Se rezon sa ki fè @ReseauCitadelle te fache anpil lè li te wè deklarasyon brit sou kou jeneral Henri Namphy ak ex-DG PNH Mario Andrésol kont lame d’Haiti. Moun “Sociedad de la Guardia Nocturna” tèlman tout kote, nou oblije ap veye.

Yo gen anpil lajan ak anpil koneksyon pou kòwonp aysyen ki visye oubyen bay yo presyon fè yo fè vye deklarasyon kont pwòp peyi yo. Yo kolekte foto ak video sou dirijan aysyen ki al pran plezi, fè òji ak masisi nan otèl Sendomen.

Manb òganizasyon sa rasis anpil, yo gen lajan epi y'ap fè lòby kont Haiti nan mitan rasis meriken yo. Se yonn nan rezon ki fè nou wè diskou kont aysyen ak kont Haiti ap ranfòse tout kote nan mond lan.

Pèp aysyen pa dwe tolere radyoman, jounalis ak politisyen ap vin pale lame d’Haiti mal ni dekouraj jefò k’ap fèt pou remete li sou pye.

Sa mwen ekri la kapab reprezante gwo menas pou vi mwen. Paske lè w gen afè ak gwoup klandestin sa yo, ki gen gwo operatè pwofesyonèl tout kote, yo ka eseye atake’w tout jan, sou tout fòm. Men li nesesè pou pawòl sa pale pou aysyen konsekan yo konnen epi rete veyatif. Nou pa konnen kilè nou t’ap fèt, nou pa bezwen konnen ki jou nou ka mouri. Sèl bagay, n’ap toujou fè travay nou. Sa se misyon nou. #LeReCit pran responsabilite pilye teks sa.

Aysyen yo dwe konnen ke gwo men kache k’ap chache plonje Haiti pi fon nan tchouboum : Kolera pa yon bagay konsa konsa. Gen gwo konplo intenasyonal kont nou. Se pou entelektyèl aysyen ak jounalis yo sispann chita ap ranse betize pale tenten. Ak gwo minm lò ki sou fwotyè a, gen yon ti gwoup dominiken ki gen anpil lajan ki bezwen pran tè peyi d’#Haiti, y’ap chache kraze peyi-a pi plis.

Fòk nou pa janm blye ke se yon sosyete sekrèt ki te rele “La Trinitaria” ke dominiken yo te itilize pou pyeje #Haiti lè nou te okipe Sendomeng. Pa janm blye ke sosyete sekrèt dominiken yo toujou travay kont Ayti gras a konplisite aysyen. La Trinitaria” ke Juan Pablo Duarte, Francisco Sanchez ak Ramon Mella te kreye kont Haiti te travay men nan men ak yon gwoup aysyen nan Port-au-Prince ki te fòme yon sosyete klandestin yo te rele “La reforme”. Toujou gen moun nan peyi d’#Haiti ki prefere chwazi sanble ak Dominiken, travay pou dominiken, defann enterè yo kont peyi d’#Haiti.

Veye Yo!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, #Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : 509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr

Nou ka li teks sa : #Haiti : La remobilisation de l’Armée permet de démasquer les espions infiltrés dans les FADH, la PNH et dans la société civile.-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/07/haiti-la-remobilisation-de-larmee.html