mercredi 17 juin 2009

Mise au point de Cyrus Sibert : Débat autour de Dr Guy Théodore.


Par Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com


Cap-Haïtien, le 17 Juin 2009


J’ai pris du temps pour répondre à John Danies et aux amis du Mouvement 5 R. J’ai reçu plusieurs mails de lecteurs qui me conseillent de ne pas polémiquer. Je comprends par là que même quand nous aurions des candidats différents, ils ne seront pas des ennemis, mais des membres de la même famille démocratique. Mais, je m’en voudrais de ne pas donner une explication aux lecteurs qui questionnent ma position et que je considère comme pourvoyeurs de légitimité même pour un travailleur de la presse qui n’est un poste électif. Car, quand je parle, je veux être certain que mon auditoire ou lectorat ne met pas ma crédibilité en question, qu’il a la ferme assurance que ce que je dis n’a pas été dicté par une tierce personne, mais la synthèse de mes observations ou de suggestions.


En effet, j’ai reçu plusieurs emails d’amis qui questionnent ma position en faveur de Dr Guy Théodore. Extraits de quelques emails: John Danies [We are ashamed of Cyrus Sibert and other bathers who did not even check the temperature of the water before jumping. DO I HEAR OPPORTUNISM HUM???], M. Polycarpe [Je suis vraiment déçu de te voir entrer la tête baissée dans une partisannerie qui certainement pourra coûter chère et même très chère au pays… Une neutralité, avec ta si belle plume, servira mieux qu'un quelconque alignement aveugle.], Mvt 5R [le public qui respecte votre travail a du mal a comprendre votre saut precipite dans le wagon du Docteur Guy Theodore.]

A toutes ses personnes que je respecte parce qu’elles ont eu le courage de questionner ouvertement ma position au lieu de sombrer dans la médisance, je réponds :


Cyrus Sibert est un journaliste engagé qui a toujours une position. Mon tempérament intrépide, hyper actif, mon esprit de sacrifice et mon amour pour Haïti ne me permettent pas d’être un simple raconteur de faits au service d’un patron de média affairiste, souvent sans conscience patriotique.


Dans mes archives personnelles, j’ai fait des recherches pour vous prouver que j’ai toujours eu une position connue. Mes analyses sont souvent suivies d’une prise de position.


· Face aux gangs qui terrorisaient le peuple, j’ai plaidé en faveur de la reconstitution des FADH. J’ai eu beaucoup d’adversaires, ils y en ont qui ne publient plus mes textes, d’autres me détestent. J’ai toujours une position.

· A l’arrivée des élections de 2005, j’ai plaidé pour un candidat unique dans le camp démocratique : « Haïti : Deux blocs politiques pour un vote discipliné ! (Par Cyrus Sibert, Radio Maxima, Cap-Haïtien, Haïti,
opinionmaxima@yahoo.com , 21 juillet 2005) ». J’ai toujours une position.

· Aux élections de 2005, j’étais du coté de Charles Henri Baker, parce que comme lui, j’étais très critique à l’endroit de Gérard Latortue et de tous les autres membres de la classe politique et de la société civile qui ont préféré ramper pour de l’argent aux lieux d’exiger de véritable réforme. Je ne m’étais pas laissé intimider par les critiques qui voyaient en Charlito un bourgeois ou un mulâtre indigne d’être élu à la tête de l’Etat. Car je savais et je sais que ceux qui utilisaient ces vocables pour discréditer un adversaire de poids étaient plus bourgeois et plus mulâtres dans leur âme.. S’ils n’ont pas d’argent, ils rêvent à en avoir et son prêt à tout. Ils cherchent la compagnie des mulâtres qu’ils se disent détester. Ils cherchent à avoir une mulâtresse comme maîtresse pour venger la race. Bref, je ne leur laisse pas la chance de m’interrompre dans la recherche continue de solution pour mon peuple et mon pays. J’ai toujours une position.

· Lors de la visite de Gérard Latortue au Cap-Haïtien, avec le Dr Daniel Albert de la FEKOKAP (Federasyon Komite Katye Okap), j’ai organisé un sit-in devant la cathédrale du Cap-Haïtien pour dénoncer la mauvaise gouvernance durant la transition. J’ai toujours une position.

· Après les élections, voyant que Jacques Edouard Alexis entretenait les gangs, les criminels et les kidnappeurs de l’Opération Bagdad, les extrémistes du parti Lavalas pour avoir la main mise dans les quartiers populeux et garantir son élection à la présidence, j’ai proposé Paul Denis comme premier Ministre : « Et si on proposait Paul Denis pour remplacer Jacques Édouard Alexis?, Cyrus Sibert, Journaliste, Cap-Haïtien, Haïti.,
reseaucitadelle@yahoo.fr, Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti, 29 décembre 2006 ». Car, pour avoir combattu au coté des militants de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), sachant que Paul Denis est un homme courageux qui a prouvé en 1999, lors de l’assaut des hordes Lavalas d’Aristide contre le local de l’OPL à Pont Morin, qu’il n’avait pas peur des chimères ni de leur Chef; ce jour là, il a du quitter sa résidence, traverser Port-au-Prince, pour se rendre au local, alors assiégé, en vue de sauver la vie des militants du parti qui se trouvaient à l’intérieur, ayant vécu ses actions lors de la bataille finale, j’étais sur qu’il pouvait rompre avec les gangs et limiter les dégâts. J’ai toujours une position...

· J’ai milité en faveur de Roudy Boulos, depuis 2004, comme candidat au Sénateur dans le Nord-Est. J’ai fait campagne. Aujourd’hui son passage a laissé des souvenirs positifs. Mieux que tous les profiteurs du régime en place qui cherchent à le détruire. Car, avant lui, le Département du Nord n’était qu’un prolongement du Département du Nord. Un lieu où l’on va pour se faire élire et jouir des privilèges du pouvoir à la capitale. Je ne m’étais pas laissé dérouter par les critiques qui disaient que Cyrus fait la promotion d’un bourgeois. Car je savais qu’il y a des gens sincères dans toutes les couches sociales. Ceux qui ne voulaient pas entendre parler de Boulos n’avaient rien comme projet. Aujourd’hui encore, ils sont sans projet. J’ai préféré suivre un homme pratique qui avait une vision pour le Nord-Est. Un homme d’affaire certes, mais il voulait que la ville de Fort-Liberté soit devenue une destination touristique adoptée par les tours opérateurs dominicains, de la ville de Trou du Nord comme ville zone de développement d’agro-industrie. A partir de cette ville proche du Nord on pouvait avoir le courant du Nord et promouvoir des industries de transformation. De Ouanaminthe, une ville commerciale avec des zones franches haïtiano-dominicaines. Même après a destitution, Rudy Boulos continue d’octroyer des bourses d’études aux jeunes du Nord-est, tandis que ses éternels adversaires se contentent eux d’empocher les fonds recueillis du Palais National. J’ai toujours une position.

· Je milite en faveur de la décentralisation. J’avais publié le texte : « POUR UN NATIONALISME PROVINCIAL EN HAITI, Par Cyrus Sibert, Radio Maxima,
opinionmaxima@yahoo.com, Cap-Haïtien, Haïti, Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, 25 mai 2005 ». Suite à ce papier, j’ai fondé le Front Provincial Nord (FPN).


Le 17 novembre de la même année, pour l’anniversaire de la marche de Vertières dans le Nord, la marche qui a fragilisé le leadership d’Aristide et lancé la mobilisation contre sa dictature, nous avions organisé un colloque à l’Université Roi Henri Christophe. Vite après, je me suis dit : il nous faut construire un nouveau leadership dans le Nord. Rien ne marchera avec ces trois (3) parlementaires de LESPWA, il faut un homme crédible pour ce leadership. Dans les discussions sur la décentralisation sur le Groupe Haitianpolitics, Dr Gérard Etienne - de regrettée mémoire et Ray H. Killick, ont longtemps mis l’accent sur la « culture d’exécution ». M. Ray H. Killick que je ne vois plus sur les forums de discussions pensait qu’il fallait éviter de sombrer dans la balkanisation. Un pouvoir central qui dirige scientifiquement l’Etat avec des principes administratifs universels peut changer les choses, car la « culture d’exécution » fait appel à des résultats.

Hors, avec les erreurs de la transition, le leadership démocratique dans le Nord était affaibli. C’est ce qui nous donne, aujourd’hui, la prétention de Moise Jean-Charles de devenir Sénateur, à partir du Nord. J’ai réfléchi avec des amis du FPN et nous nous sommes posés les questions : Qui peut symboliser un leadership crédible, nouveau, un rassembleur détenteur de la culture d’exécution, une personne laïc qui sait se fixer des objectifs et obtenir des résultats concrets ? Qui peut symboliser l’idéale christophien ? Nous avons regardé autour de nous dans le Nord et notre choix s’était porté sur Dr Guy D. Théodore. J’ai commencé par attirer l’attention de mes auditeurs sur ce qui se fait à Pignon : « Si rien ne marche en Haïti, Pignon est une exception. Nous devons valoriser ces modèles. Il y en a plusieurs dans le pays. Ces hommes doivent sortir de leur silence et de leur nid pour se porter comme alternative. »

Dr Guy a appris notre campagne grâce à des ressortissants de Pignon résidant au Cap-Haïtien. Un ancien candidat à la députation pour la circonscription Ranquitte Pignon nous a passé son numéro de téléphone pour le contacter au besoin. Un matin, j’ai décidé de l’appeler pour l’inviter à participer à mon émission :

- Bonjour Docteur ! C’est Cyrus Sibert de Radio Kontak Inter. Je souhaite vous inviter à mon émission.

- Mon cher, je suis au courant de votre travail, j’apprécie ton invitation, mais je n’aime pas cette pratique traditionnelle qui consiste à intervenir tout le temps dans la presse, même quand on a rien de nouveau à déclarer. Je suis un homme d’action, je parle quand j’ai une chose importante à dire. Pour mon travail, l’Hôpital est là. Si tu veux, on peut planifier une visite. Mais moi, je développe un programme de prise en charge totale des femmes enceintes qui présentent des complications et celles qui viennent de très loin. Nous venons de lancer la construction du dortoir qui accueillera à partir de 6 mois de grossesses ces femmes à risques, quand ce sera prêt, je prendrai part à ton émission.

- Mais Docteur, nous pensons que des hommes comme vous ne doivent pas rester dans leur coin. Il faut étendre cette façon de faire à tout le pays, du moins, à tout le nord.

- Il faut rester dans son nid pour ne pas se faire dévorer par les prédateurs. En Haïti, les gens ne respectent pas leur parole. Ils ont tendance à donner des coups dans le dos. Je ne dis pas jamais, mais je ne peux pas m’aventurer n’importe comment. S’il s’agit d’une action structurée, je m’engagerai.

- Nous pensons que vous pourriez jouer un rôle important dans notre organisation FPN (Front Provincial Nord).

- Il y a le Professeur François Latortue qui pense la même chose pour son parti. Il pense que je suis l’homme capable de revivifier MODELH-PRDH.

- Alors, faisons quelque chose ensemble. Je vais contacter des amis et alliés pour voir qu’est ce qu’on peut faire ensemble. Ce n’est pas possible de laisser ce vide. La nature a horreur du vide. Nous devons opposer un leadership crédible d’exécution aux nihilistes.

Vous connaissez la suite j’ai mené ma petite enquête. MODELH-PRDH n’a rien de passif politique. Il était en hibernation et faible, mais on ne peut dire que ce mouvement était impliqué dans des actions répressives, antidémocratiques et liberticides. Ces papiers étant en règles, j’ai encouragé des militants de confiance à travailler sur le terrain et de faire de ce petit parti un véhicule pour les militants crédibles qui veulent se positionner en alternative politique. Personnellement, ils peuvent devenir membre de MODELH-PRDH ; le FPN continuera à militer pour l’intégration des villes de province, et Cyrus Sibert jouera le rôle d’encadreur, facilitateur et conseiller externe du mouvement. L’enquête sur Dr Guy D. Théodore a révélé que sa personnalité, sa force de caractère, sa crédibilité, ses réalisations, son rayonnement, sa culture d’administration et organisationnelle au niveau du Corps médical de l’US AIR FORCE, de l’Hôpital Bienfaisance de Pignon et du Rotary Club fait de lui un atout pour MODELH-PRDH. Même ces adversaires le reconnaissent. Je veux bien parler des adversaires honnêtes, pas ceux qui veulent manipuler les gens en cachant leur petite guerre pour des contentieux personnels au point de faire la leçon des journalistes, les invitant à rejeter les résultats d’enquêtes menées sur l’Hôpital Bienfaisance de Pignon par des institutions de renom comme le Collège des Chirurgiens Américains.

Depuis lors, nous continuons de construire dans le Nord, un leadership crédible. Le FPN est sur la bonne voie. Nous sommes sur le point d’avoir un leadership collectif capable de faire de notre région un nouveau pole économique. Nous avons tenté des rapprochements avec d’autres leaders régionaux comme le Sénateur Youri Latortue (Artibonite), le Sénateur Luc Fleurinord (Nord-Ouest), le Sénateur Rudy Boulos (Nord-Est), le Dr Osni Eugene (Nord-Ouest)… Des rencontres ont été réalisées pour poser les problèmes du Grand Nord et définir un espace d’échange. A 200 ans de l’anniversaire de la création du royaume du Nord, nous devons agir.

Et quand un ami très connu de la diaspora m’a appelé pour me mettre en garde contre ce qu’il avait appelé l’ ‘‘Utopie parlementariste de Rudy Boulos’’, car selon lui on ne peut rien changer dans un pays sous-développé à partir du parlement, il faut viser le pouvoir exécutif, Préval finira par broyer notre ami Rudy, il ne le laissera pas continuer ses projets de développement du Nord-est qui finalement constitueront un avilissement pour son gouvernement, nous avons pensé à faire une meilleure utilisation de cette pièce maîtresse. Nous avons envisagé d’aller jusqu’au Palais national. Il n’y a aucun doute que Dr Guy aimerait bien être élu Président d’Haïti pour mieux agir. Il a un rayonnement national et international important, il a son propre équipe, des bénéficiaires, des sympathisants, en Haïti et à l’étranger. Donc, si on associe tous ces éléments, on peut faire mieux.


Voyant le résultat d’un travail de terrain en peu de temps et avec des ressources très limitées, Dr Guy a, à son tour, décidé d’activer ses contacts à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Aujourd’hui, vous pouvez voir le résultat. S’il mène campagne en ce sens, il ne mérite pas la mort. Il a le doit de se porter candidat. Ceux qui pensent le contraire n’ont qu’à prouver que ce n’est pas l’homme du moment, qu’un leader plus crédible et plus compétent en termes de réalisation sur le terrain est préférable. Mais nous autres nous croyons qu’il faut un homme d’action, un homme de terrain, pas un Gérard Latortue sorti de la Bouche d’un rat avec arrogance et le mépris de la réalité et de fausses promesses, pour y retourner par la petite porte ; mais quelqu’un qui a fait preuve de sa capacité de vaincre les forces féodales et d’imposer la modernité. J’attends qu’on me prouve le contraire. J’attends des arguments solides, pas de histoires comme : C’est l’homme des américains, c’est l’homme de Bill Clinton, car je sais pertinemment que tous les hommes politiques d’Haïti sont des hommes des américains. Il suffit de menacer d’annuler leur visa et tout le monde s’aligne. Ceux qui disent plus haut qu’ils sont anti-américains rampent dans les ambassades. Déjà, on attend une invitation de Bill Clinton pour s’assurer qu’on ne sera pas exclu, que ses marnes ne passeront pas trop loin. Ma génération a vécu le Charlemagne-péraltement et le Thank-you-mister-president-Clinton d’Aristide. Au contraire ‘‘ … better know where he stands’’.

La politique est une science d’opportunités mais non d’opportunistes. Il n’y a aucun mal à être alerte aux opportunités qui font avancer les causes nobles. C’est la finalité qui compte. Des opportunités pour le progrès de mon pays, pas pour mes intérêts personnels. René Préval offre assez d’espace pour ceux qui souhaitent vendre leur conscience. J’ai refusé des offres en 2003 quand j’étais à Radio Maxima. Un camarade de classe que Jean-Baptiste Rubens Luc connait très bien m’avait promis : argent, voiture, visa et Job pour abandonner la lutte et trahir Jean-Robert Lalane. En 2008, j’ai refusé une invitation au Palais national, récemment le ticket envoyé par la présidence traînait encore au comptoir de Tortug’Air au Cap-Haïtien. En 2009, nous n’avons pas accepté une subvention pour Radio Souvenir FM et des facilités administratives.

Rien n’est plus révoltant que de voir des gens insinuer ma position à une histoire d’argent ou d’opportunité personnelle. Oui l’argent est le nerf de la guerre. Il faut financer les outils de lutte, c’est un moyen, pas une fin.


Je fais partie de ceux qui croient que le changement est possible. Je souhaite vivre les premiers ouvrages de développement national. Je ne resterai pas dans le ‘‘Rablabla- Pale-fransè’’ sans tenter de faire bouger les choses. Même quand je ne suis pas formellement membre de MODELH-PRH, comme les Grands Média américains ont pris part à la satisfaction de bon nombre d’haïtiens de la diaspora et d’Haïti dont ceux qui sont très critiques aujourd’hui, je soutiens son action, je l’encadrerai jusqu’à preuve du contraire. Et ce contraire, à vous de le démontrer.


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 17 Juin 2009, 15 heures 55.

mardi 16 juin 2009

Clinton appointment can renew interest in Haiti.


The appointment of President Bill Clinton as special United Nations envoy to Haiti has caused quite a stir there. To many Haitians, Clinton will be little more than a new ''Raj'' in Port-au-Prince. He will supersede the Haitian head of state, they say. Others who may admire the former president do not believe his presence will do much good, for the root cause of the Haitian miasma is Haiti's corrupt elite. Finally, there are those Haitians who think that Clinton will use his popularity and multiple business contacts to bring aid and direct foreign investment to Haiti.

The reality is likely to fall somewhere in between these positions. Too often, Haiti has fallen off the international community's radar screen. It has lacked a valuable interlocutor to keep its issues alive. Clinton can be just such a person; he can make the case, like no one else, for Haiti in the court of international opinion.

Donors have been reluctant to help Haiti because they lack faith in Haitian officials, who have displayed neither the administrative capacity nor financial ingenuity that would give donors confidence that aid money will not be thrown down a rat hole.

The new special envoy could use the Clinton Global Initiative and the Clinton School of Public Service to help Haiti build administrative capacity. He is likely to be aided in this task by the factor that the next presidential election in Haiti will be the first since 1990 in which someone not named Préval or Aristide will be running.

From the long list of potential candidates comes former Ambassador Myrtho Bonhomme, who received his graduate degree from American University, has held diplomatic posts in Washington and at the U.N. and is now rector of a diplomatic academy in Port-au-Prince. His proposed $20 billion, five-year economic package includes the construction of a new capital city, massive investment in tourism and free-trade and industrial zones capable of creating jobs and generating growth. There also is Guy Theodore, a former colonel in the U.S. Air Force and medical doctor, who practiced in the United States for many years before returning to Haiti to build a modern hospital in his native village of Pignon in northern Haiti.

Clinton's appointment may have come at an opportune time, in which initiatives from Haiti's emerging leaders and the skills of the former president could relieve Haiti from two centuries of economic decline. At last, the stars may be aligned, so the island can again become a jewel in the region.

JEAN-GERMAIN GROS, associate professor, political science and public-policy administration, University of Missouri, St. Louis

Bulletin météo du mardi 16 juin 2009 : Valable jusqu’au 18 juin 2009

Courtoisie de Agr.Gabriel Archange Léon du Bureau Départemental Nord de Gestion des Risques et Désastres.
Réf: Cap-Haitien, +509 3721 0665
Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique

L’onde tropicale s’est totalement écarter de l’île d’Haïti et aucune zone perturbée n’a été remarquée sur la région caribéenne ce matin. Toutefois, des averses de pluie et des orages isolés demeurent encore possibles sur Haïti aujourd’hui et demain.
En conséquence, le SPGRD annonce ce mardi 16 juin 2009 à 10h am la levée d’alerte jaune émise depuis la semaine dernière sur le pays face aux menaces de forte pluie. Toutefois, la population des zones à risques doivent rester toujours vigilante et appliquer scrupuleusement toutes les consignes pratiques de sécurité en cas d’inondation, d’éboulements, de glissement de terrain et d’orages violents (éclair et tonnerre).
Prévisions pour Haïti
* Temps nuageux dans la région sud ce matin, mais ensoleillé partout ailleurs ;
* Périodes nuageuses en fin de journée et en début de soirée ;
* Températures peu agréables au cours de la journée, agréables cette nuit ;
* Des averses de pluie et des orages isolés sont encore attendus cet après-midi et demain notamment dans le Centre, l’Ouest, l’Artibonite, le Sud-est et le Sud.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Temps clément ce matin ;
· Nuageux avec des périodes couvertes cet après-midi et en début de soirée;
· Tº. max. : 33ºC ; Tº min: 21ºC.
· Pluie et orages isolés encore possibles en fin de journée et ce soir.


Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui
16 juin.
Lever : 05h 13 mn
Coucher : 18h 27 mn
Mercredi
17 juin
Lever : 05h 13 mn
Coucher : 18h 28 mn
Jeudi
18 juin
Lever : 05h 13 mn
Coucher : 18h 28 mn


Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du mardi 16 juin 2009
Valable jusqu’au 17 juin 2009


Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Mardi & mercredi

* Vent du secteur est sud-est : 10/15 nœuds,
* Hauteur des vagues : 4 pieds, allant jusqu’à 6 pieds mercredi ;
* Mer peu agitée.


Golfe de la Gonâve :
Mardi & mercredi

* Vent du secteur -est : 10/15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4/5 pieds ;
* Pluie et orages isolés encore possibles aujourd’hui ;
* Mer peu agitée ;


Zone côtière sud :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est: 10/15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 5 pieds ;
* Averses de pluie et orages isolés encore attendus aujourd’hui ;
* Mer peu agitée.

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

lundi 15 juin 2009

Petrocaribe : Une raffinerie bientot construite en Haiti


Elle pourra recevoir 20.000 barils de petrole quotidiennement, selon les engagements pris par le Venezuela au sommet du Petrocaribe

Une délégation haïtienne conduite par le ministre des affaires étrangères, Alrich Nicolas, a pris part vendredi à St Kitts et Nevis au sommet du Petrocaribe au cours duquel le Venezuela a annoncé le renforcement de sa coopération énergétique avec les pays de la région a travers divers projets, dont la construction prochaine d'une raffinerie petroliere en Haïti.

Selon une depeche de Reuters, parmi les nouvelles installations petrolieres que Caracas entend financer, figure une raffinerie d'une capacite de stockage de 20.000 barils par jour qui sera offerte a Haiti. Longtemps annonce, ce projet est desormais sur le point de se concretiser.

Pour sa part, la Republique Dominicaine sera dotee d'une raffinerie pouvant recevoir 10.000 barils par jour. Cuba et le Nicaragua, deux fideles allies ideologiques du Président vénézuélien Hugo Chavez, seront aussi beneficiaires des memes infrastructures avec des capacites plus elevees.

En outre, la republique voisine pourra, grace a une prise de participation de 49% de Caracas au capital de l'entreprise, faire l'acquisition de Refidomsa, une raffinerie construite sur son territoire et propriete du geant petrolier anglo-neerlandais Royal Dutch Shell PLC.

A ce sommet du Petrocaribe marque par la volonte du leader de la revolution bolivarienne de renforcer sa "diplomatie du petrole", les chefs d'Etat et de gouvernement de differents pays partenaires, parmi eux le domincain Leonel Fernandez, etaient reunis a Basseterre, la capitale de St Kitts et Nevis.

Source Radio Kiskeya

Femmes haïtiennes enceintes ou la course à l'autre nationalité pour leur bébé.
Source: www.kitelmache.net

Depuis cette dernière décennie, il se développe un phénomène d'une portée sociologique, pour le moins, inquiétante pour l'avenir du pays. De plus en plus de femmes enceintes laissent Haïti à chaque fois que se présente l'occasion pour se faire accoucher à l'étranger. C'est la course effrénée vers n'importe quelle autre nationalité pour leur progéniture sauf la leur. Ces mères et/ou futures mères sont en général issues de la classe dite moyenne, des intellectuelles et des professionnelles ayant un statut socio-économique relativement élevé.

Une fois la grossesse confirmée par leur gynécologue, pas question que la date d'accouchement leur surprenne en Haïti. Le cas échéant, le nouveau-né sera un haïtien. Le père et la mère s'ennuient à l'idée que leurs progénitures puissent avoir la même nationalité qu'eux, et, qui pis est, la nationalité haïtienne en plus. Disposant d'un visa quelconque, elles partent à la va-vite utilisant toutes les astuces, les unes plus ingénieuses que les autres, pour cacher le ventre dodu.

Quand le visa est obtenu dans une phase avancée de la grossesse, certaines mères arrivent même à mettre la vie de leur fœtus en danger par des procédés de ''kache vant'' inimaginables pour tromper la vigilance de l'agent de l'immigration américaine. Il faut coûte-que-coûte ‘'fuir'' les maternités locales.


Les Etats-Unis, le Canada et la France figurent, par ordre d'importance, parmi les destinations favorites (ou nationalité favorite) pour donner naissance. Quand ces consulats leur refusent les visas d'entrée (un cas très fréquent), elles se rabattent sur le choix desespéré de la République Dominicaine (eh oui, la République Dominicaine...). En fait, toute autre nationalité fera l'affaire mais jamais celle d'Haïti.


Un fait social très peu abordé


La délicatesse et la compléxité du sujet mettent la presse ''pale anpil'' en mode bouche cousue. Même statut pour les sociologues. Si on a pas encore un bébé américain, on rêve tous d'en avoir un. Malgré le caractere ''agressif'' de ce fait social, il ne suscite nullement de débats profonds dans la presse ou la société compte tenu de son incidence sur l'avenir du pays si on s'en tient aux prescrits constitutionnels relatifs à la double nationalité. Nous risquons de nous retrouver dans 15 ou 20 ans avec des milliers de jeunes professionnels qualifiés et uniques ressources viables pour prendre en charge les administrations publiques et privées du pays mais tous de nationalité ‘'étrangère''.


Dans les coulisses, pourtant, plus d'un se sentent concernés par l'envergure que prend ce phénomène au jour le jour et tentent d'en chercher des explications qui, si elles ne sont pas, scientifiques, voguent sur le superficiel. Vu les conditions infrahumaines dans lesquelles vivent la majeure partie de la population haïtienne, il n'est pas étonnant que l'haïtien soit dégouté de son pays, de son histoire, de sa nationalité. C'est pourquoi il joue pieds et mains pour que sa descendance ne soit pas ce qu'il est et ne vit ce qu'il vit. Une situation tout à fait compréhensible.

Avantages de n'être pas Haïtien...


Il convient par là-même de souligner les nombreux avantages et bénéfices pour un enfant né à l'étranger surtout sur le territoire américain, le plus convoité par les familles haïtiennes. Pour les parents qui décident de laisser l'enfant aux bons soins d'une sœur, d'une tante ou d'une grand-mère, l'éducation (cantine incluse) de celui-ci est prise en charge totalement par l'Etat américain quand chez nous l'école à plusieurs échelles sociales, donc discriminatoire, représentent un casse-tête économique pour les familles de la classe dite ‘'moyenne''. N'en parlons pas pour les laissés-pour-compte.


Si l'enfant grandit là-bas, il parlera anglais comme un américain mais pas notre créole ostracisé ou le français bancal enseigné dans la majorité des écoles haïtiennes. S'il grandit ici, il n'aura pas à se faire refuser un visa (objectif numéro 1 de tout haitien) quand le besoin de voyager se fera sentir. Toutefois, il semblerait que la majorité des enfants nés sur un territoire étranger de parents haïtiens sont éduqués en Haïti (primaire et secondaire)...donc de bons petits haïtiens natif-natal, parlant français et créole et pas un mot d'anglais. Ce que je pourrais appeler : des américains de passeport (sans la langue, sans l'éducation, sans la culture). Donc, de bons haitiens avec tous les défauts et qualités liés à leur ''nationalité'' mais munis de passeports américains pour les besoins de voyage et probablement d'études universitaires.


Un état qui n'inspire plus confiance


L'Etat est passé d'une indifférence aigue à une insouciance chronique face aux déboires quotidiennes de ces citoyens. C'est à raison de se demander quoi espérer d'Haïti dans les 10 ans à venir ? Quoi espérer pour nos fils et filles qui doivent un jour ou l'autre prendre la relève?

Par ailleurs, le réflexe de l'Haïtien à doter sa descendance d'une nationalité autre que la sienne semble être très calculé dans la mesure où, même si ça dérange quelque part, permet de projeter certainement l'avenir de ses enfants. Chak koukouy klere pou je w ! Voilà un proverbe de l'imaginaire haïtien qui semble bien dicter ces ‘'mesures preventives''


Cette histoire d'aimer la patrie ou d'être fier de sa nationalité, à quoi ça lui a-t-il servi et lui sert encore, si ce n'est de le dire pour le dire et le dire encore pour ne pas le faire? Et si l'haïtien aime sa patrie sans se sentir aimé en retour par elle, cet amour ne sera pas authentique. Et l'on sait que l'haïtien a toujours manifesté un amour, aussi subtil soit-il, pour sa patrie, même en dépit de son inconfort grandissant.

L'Haitien a peut-être raison d'avoir une attitude aussi aigre à l'encontre de son pays ou des gouvernants, pour être plus exact. Pourquoi les haïtiens choisiraient-ils de laisser leur pays, parfois au péril de leur vie dans des conditions inhumaines et éhontées si celui-ci leur avait offert le minimum ? Pourquoi des femmes haïtiennes devraient-elles aller se faire accoucher à l'étranger en quête d'une autre nationalité pour leurs enfants s'il y avait de quoi être fière de la leur ?

Etre Haïtien aujourd'hui


En fait, un pays dirigé par des hommes et des femmes qui se délectent de tafya et planifient l'avenir du pays sous effet 5 étoiles, c'est normal que les choses soient ce qu'elles sont aujourd'hui. Voilà pourquoi l'haïtien se sent dépourvu de tout sentiment d'appartenance à la Res Publica et semble étrange à toute notion d'haïtienneté. Chacun pour soi, voilà la maxime de sa vie et le mobile de son agir, même si c'est au détriment de sa patrie et de sa citoyenneté. Il reproduit dans un cycle normal l'insouciance qu'affichent les hommes et les femmes aux timons des affaires publiques. Ces hommes et ces femmes qui ne se préoccupent que de leurs poches, de leurs ti fanmi, de leurs ti mennaj au détriment du pays.


D'ailleurs, beaucoup sont ceux qui, dans l'arène du pouvoir, embarquent leurs femmes enceintes à bord du premier avion pour aller donner naissance ailleurs. Cependant, quand le débat sur la double nationalité fait rage à la radio, ils sont les premiers à monter au créneau pour défendre la ''constitution''. Mais, en fait l'objectif inavoué est de détruire leurs adversaires politiques, pour la plupart, victimes d'un système féodal basé sur le clientélisme et la médiocrité en guerre ouverte contre l'intelligence.


A analyser l'incidence du phénomène d'accouchement à l'etranger sur l'avenir d'Haïti, il est évident que dans quelques décennies la plupart des Haïtiens seront d'origine mais pas de nationalité. D'où vont se poser les problèmes d'identité, d'inégalité sociale, de discrimination, d'accession aux postes électifs et tout le bla bla bla constitutionnel que l'on connait. Comment y remédier pour ne pas en arriver là ?

Il incombe à l'Etat de prendre conscience de ses attributs, de montrer, même pour une fois, qu'il est capable de prévenir au lieu d'essayer lamentablement de guérir comme c'est toujours le cas. Il faut arrêter un train de mesures préventives pour que la problématique de la double nationalité ne soit une épée de Damoclès perchée sur la tête du pays. Il faut qu'il soit abordé et reglé sans démagogie, sans dilatoire et ceci le plus tot possible dans un debat inclusif (Etat, société civile et diaspora)


Etre haitien ne se résume pas seulement à l'emblème flanqué sur la couverture d'un passport mais d'un état d'ame, d'une histoire, d'un sentiment d'appartenance à un morceau de terre, d'une langue, d'une culture, d'un rêve de changement caressé par tous pour ce pays.

Avec le volume de naissances à l'étranger, il sera difficile pour ne pas dire impossible de trouver des cadres qualifiés dans 20 ou 30 ans qui ne soient pas de nationalité ‘'étrangère'' mais de parents haïtiens. Que faire donc?

Il revient donc à l'Etat de créer un cadre de vie adéquat où chaque citoyen haïtien, né ici ou là-bas, mulâtre, blanc ou noir, peut éprouver un sentiment de bien-être et se sentir bien chez soi. Il n'est pas nécessaire d'attendre les ordres de l'etranger pour le faire. Il est temps que nous agissions de par nous même, en faisant ce qui est dans l'intérêt de chaque haïtien et de tout haïtien. Il est temps que nous soyons conscients que l'avenir d'Haïti dépend des Haïtiens, même si cet avenir parait incertain et même lointain, mais avenir quand même.


Pierre Negaud Dupenor | Licencié en Communication Sociale
Faculté des Sciences Humaines |UEH
negaud@yahoo.fr

Source: www.kitelmache.net
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Météo : Bulletin spécial # 8, du lundi 15 juin 2009.

Bulletin spécial # 8


Lundi 15 juin 2009


Vigilance jaune aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)


L’axe d’une onde tropicale continue de se déplacer en direction ouest sur la mer des Antilles non loin des côtes sud d’Haïti au cours de la journée d’aujourd’hui d’une part et d’autre part, la zone de mauvais temps localisée depuis plus d’une semaine sur la mer Antilles s’est dissipée presque totalement. Cette amélioration graduelle n’empêche pas pour autant le déplacement des cellules nuageuses sur la partie sud et le reste de l’île d’Haïti aujourd’hui. Ainsi, des averses de pluie et des orages isolés restent encore possibles notamment dans le Sud-est, le Sud, les Nippes, la Grand’ anse, l’Ouest, le centre

Le SPGRD garde jusqu'à demain mardi le niveau de vigilance jaune (i.e. risque d’impact d’intensité faible à modérée) aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies avec risques de crues de rivière, d’éboulements, de glissement de terrain et d’inondations d’intensité faible particulièrement pour les départements du Sud-est, du Sud, des Nippes, de la Grand’ anse, de l’Ouest, du centre.

Consignes

· Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.

· Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.

  • En cas d’orages violents, ne vous abritez pas près des fenêtres et en zone boisée.

Bulletin météo marine du lundi 15 juin 2009

Valable jusqu’au 16 juin 2009

PrÉvisions maritImes:

Zone côtière nord :

Lundi & Mardi

v Vent du secteur est sud-est : 10/15 nœuds,

v Hauteur des vagues : 4 pieds

v Pluie isolée et orages perceptibles en soirée ;

v Mer peu agitée.

Golfe de la Gonâve :

Lundi & Mardi

v Vent du secteur -est : 10/15 nœuds ;

v Hauteur des vagues : 4/5 pieds ;

v Pluie et orages isolés encore possibles aujourd’hui ;

v Mer peu agitée ;

v

Zone côtière sud :

Lundi & Mardi

v Vent du secteur est: 10/15 nœuds ;

v Hauteur des vagues : jusqu'à 5 pieds ;

v Averses de pluie éparse et orages isolés encore attendus aujourd’hui ;

v Mer peu agitée.

Prochain bulletin mardi 16 juin 2009 à 10h am

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Débat autour de Dr Guy Théodore : Cyrus Sibert à Rubens Jean-Baptiste.

Jean-Baptiste Rubens [JBR] - Je suis un membre de la communaute medicale haitienne, sur ce et a juste titre, je crois, pour la realisation d'un travail scientifique, votre reseau ferait mieux de mener une enquete serieuse, secrete et impartiale autour de l'Hopital Bienfaisance de Pignon.

Cyrus Sibert [CS] - Rubens, je sais que vous êtes membre de la communauté médicale haïtienne. Je sais aussi que vous avez travaillé à l’Hôpital Bienfaisance de Pignon et que votre contrat a été révoqué pour retard. Il était difficile pour vous de remplacer comme convenu dans votre contrat de travail d’être à l’heure. Cette situation a causé de problèmes à l’administration de l’Hôpital, car les médecins que vous devriez remplacer se plaignait de la situation. Cette situation vous opposait à Dr Guy comme tant d’autre médecin qui respectaient difficile leur contrat. Il fallait le dire d’entrée de jeu et ne pas insinuer que vous êtes un professionnel indépendant qui fait une observation juste.

JBR - Avec toute honnetete, je suis de ceux-la qui pensent que le resultat se revelerait surprenant tant dans ces realisations que dans ces approches etiques, le respect du droit des travailleurs, les criteres de selection, et meme un espace agreable de travail, l'application du "double standard" dans la prestation des soins.

CS - Votre qualité de médecin membre de la communauté haïtienne ne peut pas rejeter les enquêtes positives et rapports sur l’Hôpital Bienfaisance de Pignon. Le Collège des Chirurgiens Américains avait enquêté sur le niveau de l’Hôpital de Pignon avant d’octroyer le prix humanitaire à Dr Guy Théodore. Il y en a d’autres. Les statistiques dans le cinq (5) communes dans lesquelles l’Hôpital de Pignon applique ses programmes de santé publique parlent d’elles mêmes. Les taux sont les plus bas pour les cas de mortalité chez les enfants de 0 à 5 ans et chez les femmes enceintes. L’Hôpital de Pignon est audité par des firmes crédibles suivant les critères reconnus par l’USAID et d’autres bailleurs reconnus.

JBR - Allez et ecoutez ceux qui y ont travaille: les medecins, les infirmieres, les aides en soins, les techniciens de surface. Questionnez-les, c'est le travail d'un journaliste soucieux de la verite et soucieux des faits.

CS - J’y vais souvent et je sais qu’il y a des gens à se plaindre de la rigueur. Mais je sais qu’en Haïti où les gens sont très indisciplinés et trouvent toutes formes d’explications pour justifier leur comportements irresponsables, un homme comme Dr Guy avec son caractère direct et son franc parlé, aura des critiques. Par exemple, un employé de l’Hôpital ne peut pas comprendre comment sa maison qui est dans le voisinage ne puisse pas recevoir une prise électrique de l’institution. Les moteurs en sont capables de supporter sa consommation. Et quand Docteur Guy exige que tous les prises clandestines soient déconnectées car elles représentent une menace pour les matériels électroniques hautement sensibles utilisés : il y a mécontentement. Parce que généralement c’est une seconde nature chez nous de tout mélanger. Il y a mécontentement quand Dr Guy exige que les terres de ses parents envahies par des voisins lui soient restituées. Dr Guy est méchant. Il a beaucoup d’argent. Pourquoi n’accepte-il pas d’abandonner ces espaces ? Ce qui est clair et la vérité pour moi comme journaliste soucieux de la vérité : l’Hôpital est là, il est de plus en plus performant, et même quand d’autres institutions comme l’Hôpital de Déchapel, l’Hôpital Bon Samaritain de Limbé et l’Hôpital de Léogane sont en difficultés ou en voie de disparition, l’Hôpital Bienfaisance de Pignon avance sans arrêt. Et la formule de Dr Guy D. Théodore : 1- Je ne veux pas de mauvais précédent. Si j’accepte qu’on me traite avec légèreté, on me traitera avec légèreté tout le reste de ma vie. Je dois tracer un exemple quand quelqu’un ne respecte pas, sans justification valable, un engagement contracté avec moi. 2- Ma personnalité est liée à l’Hôpital. Quand on dit HBP on voit Dr Guy Théodore. Je n’accepterai que quiconque vienne jouer avec la réputation de cette institution. Quand je vous paie pour une prestation de service médical, mes malades doivent recevoir des soins. Si l’un d’entre eux meurt, le cas sera analysé, les décisions prises par le médecin seront révisées.

Vous êtes du Nord, vous connaissez très l’histoire de l’Orchestre Septentrional. On se plaignait de la discipline et la rigueur de Maestro Ulrick Pierre-Louis. Aujourd’hui, Ulrick Pierre-Louis ne peut plus assister l’orchestre, c’est la division, des luttes d’influence, de clans cherchant à contrôler les actifs de l’orchestre. C’est là une vérité que le Journaliste soucieux de la vérité doit savoir, un médecin haïtien aussi. De plus comme fils du Nord, vous savez que Christophe a réalisé grâce à ses manières de discipliner son administration. Ceux qui le critiquaient, ont assassiné son fils et pillé le royaume. Deux cents ans après sa mort, ils n’ont rien fait de comparables aux œuvres du Roi.

JBR - Je reconnais que dans mon pays il n'existe pas de journalistes specialises dans le domaine medical , capables d'apprecier avec minutie et intelligence un systeme hospitalier, mais les informations sont la; les donnees ,encore une fois, existent.

Meme le vulgaire profane en soins de qualites peut apprecier ces informations, une facon pour vous dire que le plus simple des journalistes serait a meme de pouvoir les interpreter.

CS - Pourquoi vous vous contentez d’insinuer. Vous avez vécu à l’Hôpital Bienfaisance de Pignon, vous devez en avoir. Cessez de semer le doute irraisonnable, un doute qui fait l’affaire des potentiels adversaires de Dr Guy Théodore, ceux qui déjà arpentent toutes les capitales du monde pour avoir le pouvoir en 2010, et d’autres envieux qui se contentent de ‘‘Parler Français’’ au lieux d’aider concrètement le pays à sortir de son agonie .

JBR - Je m'en voudrais de finir sans ne pas addresser ce conseil a mes amis journalistes: Cessez d'etre Joseph Goebbels, Soyez vous-memes toujours soucieux du culte de la verite et du travail bien fait.

Les "so called intellectuels" en Haiti sont toujours a la queue d'un homme bien forme, ils sont toujours a la recherche d'un messie, d'un visage nouveau au curriculum bien etoffe.

CS - Vous avez le droit de conseiller les journalistes et même les journaliers haïtiens. Mais sachez que ce culte de la vérité qui m’aide à démasquer les pratiques de marronnage et d’inertie ‘‘parlé mete la’’ chez bon nombre de mes concitoyens. Il y a aussi ce reflexe de Crabe chez nous qui consiste à empêcher à un confrère, à un concitoyen, de gravir les estrades et d’obtenir le poste qu’il mérite. Cette pratique est rependue dans la classe moyenne haïtienne à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Au lieu de supporter une initiative politique viable, ils préfèrent semer le doute, médire en prétextant chercher la personne parfaite qui n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais. Ce qui laisse un vide et une marge de manœuvre en faveur des démagogues, des incapables, des irresponsables, des apatrides, des corrompus, des trafiquants de drogue, de despotes, etc. Dr Guy Théodore n’est pas un messie, ce n’est pas seulement un homme, c’est un leader. On ne change pas de politique sans leadership. Un homme incarne toujours un leadership. Je sur que vous êtes un fervent admirateur de Barack Obama. Vous étiez un ‘‘so called intellectuels" en Haïti sont toujours a la queue d'un homme bien forme’’. Le paradoxe ce n’était pas pour votre pays, mais pour un pays qui dans votre structure mentale, mérite un leader bien formé. Pour Haïti, d’après vous, elle ne mérite que des nihilistes de la trempe d’Aristide, de René Préval ou de Jacques-Edouard Alexis. Souvenez-vous de la Candidature de Charlito. Au lieu de le supporter, des membres de la classe moyenne haïtienne le trouvait trop clair, les bourgeois l’ont rejeté parce qu’il était trop propre. Des médecins comme vous l’ont jugé par la couleur de sa peau. Aujourd’hui, vous applaudissez Obama : C’est fantastique ! Vous serez toujours là pour applaudir les prouesses des autres peuples. Pour le Professeur Lesly Manigat, la critique : il se croit suffisant, il se prend pour le Professeur de tout le monde. Toujours des critiques sans fondements pour protéger le statu quo, la FEODALITE.

JBR - Hier encore, ces intellectuels faisaient la promotion de la candidature de Leslie F.Manigat, aujourd'hui ils vacillent entre Guy D. Theodore et Myrlande Manigat. La verite est que le pays a besoin de la modernite dans son systeme politique et non d'un homme.

Ma reponse a votre lettre, cher ami Cybert , ne doit pas en aucun cas etre pris pour un debut de polemique mais tout simplement pour un besoin pressant de verite et pour une quete de l'excellence dans le travail journalistique.

Soyez sûr que chrétien, je sais que Jésus à dit dans les Saintes Ecritures « Il faut qu’il y ait de l’opposition en toute chose ». Les critiques aident à revoir le travail et à corriger si nécessaire. Souvent quand vous croyez en quelque chose, vous êtes aveuglé, une critique vous aidera à voir les choses sous d’autres angles : Une critique positive, bien intentionnée.

CS : Je reviendrai pour m’expliquer à Mon ami John Danies et àux camarades patriotes du Mouvement 5 R.

Patriotiquement,

Cyrus Sibert

Cap-Haïtien, Haïti.