mardi 3 novembre 2009

Bulletin du mardi 03 nov 09

Bulletin météo du mardi 03 novembre 2009


Valable jusqu'au 05 novembre 2009


Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique


Une onde tropicale se retrouve sur la mer des Antilles au sud de Porto Rico ce matin. Quelques activités de pluie isolée restent possibles sur notre région ce soir


Prévisions pour Haïti


* Temps ensoleillé ce matin ;


* Passages nuageux en après-midi et en soirée ;


* Températures clémentes pendant la journée, agréables en soirée ;


* Chance de pluie sectorielle légère à modérée sur certains de nos départements ce soir.


Prévisions pour Port-au-Prince et environs


Temps clément ce matin ;


Passages nuageux en fin de journée ;


Tº. max. : 33ºC ; Tº min: 23ºC ;


Pluie isolée légère possible en soirée.


Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince


Aujourd'hui 03 nov. Lever : 05h 50 mn Coucher : 05h 15 mn


Mercredi 04 nov. Lever : 05h 51 mn Coucher : 05h 15 mn


Jeudi 05 nov. Lever : 05h 51 mn Coucher : 05h 14 mn


Jacquet Jackson, prévisionniste au CNM



Bulletin météo marine du mardi 03 novembre 2009


Valable jusqu'au 04 novembre 2009


PRÉVISIONS MARITIMES:


Zone côtière nord :


Mardi & mercredi


* Vent du secteur nord-est à est: 10-15 nœuds ;


* Hauteur des vagues : 5 à 9 pieds,


* Mer plus ou moins agitée à agitée ;


* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.



Golfe de la Gonâve :


Mardi & mercredi


* Vent du secteur nord-est à est : 10-15 nœuds;


* Hauteur des vagues : 4 à 6 pieds ;


* Mer plus ou moins agitée.



Zone côtière sud :


Mardi & mercredi


* Vent du secteur nord-est à est : 10-15 nœuds


* Hauteur des vagues : 4 à 6 pieds ;


* Mer plus ou moins agitée.


Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM


Le décès de Dr Luc L. Colas, ce 3 novembre 2009.

Nous annonçons avec peine le décès de Dr Luc L. Colas survenu dans la matinée du 3 novembre 2009, en sa résidence privée à la rue 16 H. RESEAU CITADELLE présente ses condoléances à sa famille.


Nous n'avons pas encore des renseignements sur les funérailles.



dimanche 1 novembre 2009

Polémique autour de la visite de Haiti Support Project dans le Nord d'Haiti (Par Cyrus Sibert)

RESEAU CITADELLE, Note de la Rédaction :

A la demande de M. Lionel Pressoir de la ''Fondation Destination Haïti'' nous publions le texte suivant : « 2004-2009, Cinq ans de solidarité ». Dans son email, M. Pressoir qualifie le dit texte de « La réponse de la population de Milot ». « Le Ré.Cit. - Réseau Citadelle » a déjà contacté le photographe-cinéaste Daniel Morel qui se réserve le droit de répliquer. M. Morel estime que le texte qui suit est une stratégie de noyer l'''INACCEPTABLE'' dans un rapport sur la coopération entre HSP et la Commune de Milot. Un dossier à suivre.

http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/




2004 – 2009


Cinq ans de solidarité.



La population de Milot transmet aux membres de Haiti Support Project,
son affection et sa reconnaissance.



Le CRDM, le Conseil Municipal de la Commune de Milot, FONDESTHA, la Fondation DESTINATION HAITI et la population de Milot en général, tenons à remercier Daniel Morel qui nous donne aujourd'hui l'occasion de dénoncer l'inacceptable qui a existé et qui persiste encore dans notre pays. Nous le remercions aussi pour l'opportunité qui nous est offerte pour présenter les preuves irréfutables de la fraternité qui existe entre la Diaspora Africaine des États-Unis et celle d'Haïti. Ceci, grâce aux efforts continus de Ron Daniels et des membres de Haiti Support Project HSP qui sont cette année à leur 3ème Pèlerinage sur ces lieux Sacrés construit par nos ancêtres.



L'Inacceptable!


C'est décevant et pénible de constater qu'après une victoire sans pareille pour conquérir notre liberté, qu'après la gloire qu'a eu la ville de Sans Souci/Milot… 200 ans plus tard, la grande majorité de nos enfants sont encore analphabète, ne mangent pas à leur faim, marchent dans les rues sans chaussures, et pire encore, certains font parti du nouveau corps de travaux forcés que nous appelons communément les restavèks.


Ceci est Inacceptable!



Nombreux sont nos frères d'Haïti qui ont su se créer une place au soleil, qui passent par les rues de Milot en route vers le Bonnet à l'Évêque pour se gonfler de fierté sur les murs de la Citadelle construit par notre Roi Bâtisseur. Ils constatent en passant la dégradation de la ville du Roi et l'état de son peuple aujourd'hui. Pourtant, ils restent sur leurs grands chevaux, ils secouent la tête de droite à gauche.



La Fraternité


La nouvelle république noire lance du haut de ses montagnes peuplé de nos Marrons, une invitation à tous les noirs opprimés, les invitant à venir rejoindre sur la terre d'Haïti, les hommes libres. Les noirs du monde n'ont pas oublié cette marque d'attention.



2004-2009, depuis cinq ans, soucieux de l'éducation de nos jeunes, les membres du groupe HSP, ont chaque année équipés en matériels scolaires flambant neuf, des milliers d'enfants de notre commune, tout en suivant les prescrits établis par le Ministère de l'Éducation National de la République d'Haïti.


Grâce à cet appui, en cette année 2009, près de 2000 élèves, des plus déshérités, ont pu fièrement aller à l'école avec du matériel scolaire fourni par HSP et des sacs à dos fourni par la SOGEBANK à qui nous disons un grand Merci.





En 2007, toujours dans le but d'aider à la formation de nos jeunes, de nos enfants, HSP nous a envoyé pendant un an un volontaire en la personne de Zenobia Lewis pour aider à identifier les besoins éducatifs de la région. C'est ainsi qu'ils ont contribué en vue de débuter le programme de bourse pour les jeunes dans l'impossibilité de payer l'écolage. En cette année 2009, grâce à la générosité des membres de la ville de Boston, 250 élèves des familles les plus démunies de la commune de Milot ont bénéficié de bourses complètes.



Milot ville Modèle! Ce programme tant important pour l'avenir de notre commune a été initié avec HSP.



Nous y travaillons de pied ferme pour faire valoir l'importance du Schéma d'aménagement de la Commune qui comprendra la nécessité d'établir les affectations du sol, la délimitation du périmètre des villes et des villages en vue d'arrêter l'exploitation anarchique, l'identification des zones soumises à des contraintes pour des raisons de sécurité publique, en vue de sauver des vie humaines, l'importance des rues piétonnes, de la propreté des rues, de la sauvegarde des bâtiments anciens dans le centre historique de la ville, la protection des zones d'intérêts particuliers tel que : historique, culturel, religieux, touristique, écologique, ainsi que les zones susceptibles d'être des zones d'exploitations de ressources naturelles, tout ceci dans le but de développer valablement le tourisme, d'intégrer toute la population dans les maillons de la chaine du développement. Nous insistons aussi à la localisation des infrastructures à mettre en place (décharges communales etc.), l'identification de nouvelles possibilités d'emplois dans les différents secteurs qu'amènera une planification réfléchie.



2009, convaincu qu'il était primordial de développer l'économie de la région en se basant sur la production locale, HSP a contribué en vue d'alimenter une caisse de crédit ayant pour but de financer les petits producteurs agricoles et les petits fabricants de produits locaux, ceci, contrairement aux programmes de microcrédits habituels qui financent préférablement le commerce de produits d'importation. C'est grâce à ce programme et dans le but de préparer nos futurs entrepreneurs que nous avons pu commencer l'encadrement d'un certain nombre d'entrepreneurs en herbe, en vue de fabriquer des articles et des produits qui soient de qualités et qui soient vendables à la fois aux touristes et à la population, à identifier des zones d'élevage et de pisciculture, à préparer en collaborations avec les familles de Milot, la construction d'un bungalow témoin du style Dignitaire dans le but d'attirer les investisseurs haïtiens et étrangers dans l'établissement d'un quartier (zone) de logement pour touristes à Milot. Nous travaillons aussi à l'édition d'un fascicule portant sur l'accueil en vue de former les futurs entrepreneurs et employés des futures entreprises de Milot.



Toujours dans le cadre du programme Milot Ville Modèle, nous comptons bientôt poser la première pierre du Centre Culturel et Communautaire de Milot qui portera le nom de notre très cher ami Wayne Thompson aujourd'hui disparu, mais dont la mémoire nous guide. Lui aussi est devenu un Général de l'Armée des bâtisseurs du Roi Henry.





Le faux scandale


Mais, au cours de ce 3ème pèlerinage, une action qui a beaucoup touché la population de Milot a été l'effort de la très jeune Ola, membre de HSP qui, ayant vu des photos d'enfants sans chaussures, a décidé de lancer par ses propres moyen, un programme qu'elle a baptisé « Shoes of Soul ». Elle s'est donné pour but de livrer 600 paires de chaussures et de sandales aux enfants de Milot lors du Pèlerinage. Ce sont ces « chaussures de l'âme » qui ont attiré l'attention et ont fait scandale.



Nous sommes Touché par les déclarations patriotiques de notre cher camarade le photographe Daniel Morel, reporté dans un article de Cyrus Sibert paru sur le NET et intitulé : Haiti Support Project : Le Photographe Daniel Morel dénonce l'Inacceptable.



Nous regrettons beaucoup que certaines des chaussures collectées de bonne foi et de bon cœur par cette jeune sœur voulant aider ses frères et sœurs de Milot aient, dans l'enthousiasme du moment été placées et ont touché notre drapeau qui était posé en devanture de table.



Quoique plus de la moitié des 600 paires de sandales et de chaussures reçues étaient neuves, le journaliste dénonciateur n'a parlé que de chaussures usagées. Et pourtant, c'est chose courant dans toutes les familles de passer à un petit frère ou à un cousin une chemise ou une paire de chaussure devenu trop petit, est-ce là un crime ? Est-ce inacceptable ?



Chère Ola, puisque tu es notre sœur, puisque tu as su donner ton temps pour collecter et ta sueur pour acheter des chaussures et des sandales pour tes petits frères et petites sœurs, tes cousins et cousines de Milot, ils se joignent tous à nous pour te dire le plus grand merci. Notre dignité n'a pas été atteinte, car nous n'avons pas reçu de vous ce dont vous n'aviez pas besoin mais plutôt des objets trop petits nécessaires à la génération montante. De plus, malgré les difficultés économiques d'aujourd'hui vous êtes encore plus présent.



Nous voulons aussi souligner que HSP a grandement contribué à la relance du Tourisme à Milot et renforce encore le tourisme à travers les pèlerinages et la promotion de la destination même quand le gouvernement Américain imposait ses restrictions de voyage en Haïti. Grace à ce dévouement, HSP a permis à plusieurs membres de la Diaspora Haïtienne, à plusieurs membres de la diaspora Africaine des États-Unis à venir se recueillir et contempler du haut de notre Citadelle le pays qui a su se battre pour l'indépendance de tous les Noirs. Votre ténacité a permis à plusieurs autres groupes de venir sur la terre d'Haïti. Je cite particulièrement le Groupe de Boston sous le leadership du Député Marie Saint Fleur, originaire du Nord, qui sera en janvier 2010 à son troisième voyage.



Cette année HSP a été accompagné du Congressman Gregory Meeks dans le but d'effacer définitivement le tatouage « insécurité » insupportable qui fut collé à notre peau. La visite du Congressman, circulant à travers les rues de Milot sans crainte et sans les agents de la MINUSTAH et des forces spécialisées de la police nationale est une preuve évidente que les membres de HSP n'ont pas l'intention de piétiner notre dignité, tout au contraire, c'est une preuve que notre pays est capable de recevoir et faire jaillir la lumière d'une grande civilisation.



Le maire de notre ville, dans son discours a fait refléter l'image d'une population pleine de dignité et de courage qui hérite d'un roi. Nous sommes tous les héritiers de ce royaume de fierté et de liberté.



Critiquons, mais, que la critique soit constructive et non destructive. Car chaque critique vaut et appelle un acte positif.



Nous avons pour devoir d'éclairer ceux qui ont soif de lumière.



Haiti Support Project a su nous faire comprendre qu'à travers l'entraide et la fraternité, tout deviens possible. Milot aujourd'hui a retrouvé son dynamisme. Rien ne pourra le lui enlever. Ensemble, nous sommes les bâtisseurs d'aujourd'hui!



Merci encore à nos frères de HSP.



Daniel Morel et Cyrus Sibert ont raison : l'inacceptable existe. Mais ils l'ont mal identifié. L'inacceptable qui nous accable n'est pas celui qu'ils ont dit.



SIGNATAIRES :


Paul Telfort : Maire de Milot


Diasnic Joseph : coordonnateur CRDM, Roguez St - Louis : Secretaire du CRDM


Rose Valmir : 2e secretaire du CRDM, Wilfrid César : Trésorier du CRDM


Me Jules Charles : Conseiller, Elvire Dolciné : Conseiller, Jean Duval : Delegué


Innocent Blaise : Conseiller de la commission educative CRDM,


Mme Aline Lubin : Secretaire,


Les membres de la Fondation Destination Haiti



Les représentants de la population et des parents d'élèves:



Jocelyne Blaise, Innocent St – Louis, Juliana Colas, Jeanne Elvariste, Mimose Malheur,


Jackson Fenelon, Lovelie Joseph, Crisline Etienne, Martha Sifraïde, François Hozana


Pierre Dolciné, Josette Phanord, Raphaël Louis, Jorgette Antoine,


Mme Theramène Valmir, Innocent Joseph, Alida Pierre, Henri Etienne, Jean Cesaire, Deve Thibaud, Mme Nadin Muselaire, Mme Jean-Louis Edouard, Denise Pierre,


Pikas Etienne, Dimilia Gilles, Rosette Jean, Carmène Jules, Patrick Thelusma,


Jocelin Joseph, Emmanuel Gilles, Fanfan Joseph, Joceus Toussaint, Edmond Jeremy


___________


Haiti Support Project : Le Photographe Daniel Morel dénonce l'inacceptable.. (Par Cyrus Sibert)















Shoes on our flag for Haiti support mission.
(Photo par Daniel Morel WOZO PRODUCTIONS, photomorel@yahoo.com)

vendredi 30 octobre 2009

Au-delà du “Parler-Français”

Photos et conception: Cyrus Sibert : reseaucitadelle@yahoo.fr .

Publié le 30 Octobre 2009, par : Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle: www.reseaucitadelle.blogspot.com.

Cap-Haitien : Mary Cristo Séraphin, jeune entrepreneur, vendant au coin de la rue 9 L, du poulet bouilli bien épicé, de la figue banane, du poisson, du "Tasso cabrit"...

Cap-Haitien : Deux égoueurs des travaux publics au travail.

Des ouvriers sans garanties de pension de l'Etat ni d'assurance. Des hommes agés qui rendent service à la communauté dans des conditions primitives depuis plus de 30 ans et pour lesquels les arriérés de salaires peuvent aller jusqu'à sept (7) mois.

jeudi 29 octobre 2009

Pour la ‘‘Défense et protection’’ de la Police Nationale d’Haïti. (Par Cyrus Sibert)


L'unique institution de sécurité publique d'Haïti doit-être en mesure de contrer les multiples opérations d'infiltration des criminels nationaux et internationaux. Il faut un Service de sécurité interne capable de la « protéger contre les initiatives incessantes » des criminels et « de découvrir comment ils procèdent, quel genre d'agents ils utilisent ». Ce service classiquement fera du « contre-renseignements » à savoir « une opération de protection et de défense. »


Cyrus Sibert


Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr


Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com



L'implication de plusieurs policiers haïtiens dans le cambriolage de la Sogexpress à Delmas 30 le 5 octobre 2009 et l'assassinat du chef de cabine Makis Maresco est un coup dur pour l'image de Police Nationale d'Haïti. Elle attaque l'effort de confiance entre la population et l'unique force de sécurité publique du pays. Les témoignages de certains individus arrêtés et les faits collectés risquent d'orienter les enquêteurs vers un réseau complexe de policiers impliqués dans des actes de banditisme, un réseau de plus. L'argent du contribuable sert ainsi à renforcer les gangs, les jeunes policiers ayant tous été régulièrement formés à l'académie de police. Les citoyens les plus avisés ont de bonne raison d'être très inquiets. Haïti semble avancer à grand pas vers la criminalisation de ses forces répressives, notre pays semble avoir été contaminé par ce phénomène que l'on l'observe actuellement en Amérique latine : des forces de sécurité contrôlées groupes criminels très puissants.


Dans le Nord, 2008 a été une année difficile pour Réseau citadelle. Avec le kidnapping de Docteur Harold suivi de l'Ing. Joubert, il fallait réagir et contribuer à affronter la structure opérationnelle des bandits qui attaquaient des citoyens pour les transformer en marchandises négociables. Nous avions mené notre petite enquête et grâce à des sources au sein de la Police Nationale d'Haïti (PNH), nous avions dénoncé les bandits. Nous avions pu découvrir que les criminels avaient des contacts à l'intérieur de la Police qui les informaient de l'avancée des investigations policières, de la position des patrouilles ; ces policiers corrompus allaient jusqu'à couvrir les bandits lors de la remise des rançons. Grâce à une source au sein de la PNH dans le Nord, les noms des policiers complices cités par ''Cassé Roche'' à l'Hôpital Justinien quelques minutes après son arrestation par une patrouille de la PNH ont été rapportés par Réseau Citadelle.


Grâce aux dispositions de la Direction Départementale et surtout à la présence des policiers de la MINUSTAH, on n'a pas pu achever Cassé Roche dans l'enceinte du centre hospitalier, où il était soigné pour une blessure par balle. La publication de ces déclarations qui a été pour nous une décision ultime, car on ne saurait accepter que le kidnapping devienne une réalité dans notre région à vocation touristique. A cette époque de l'année 2008, les bandits frappaient avec une agressivité et une fréquence qui inquiétaient tout le monde. Nous devions - comme d'habitude - assumer notre responsabilité et dénoncer l'implication de policiers dans le kidnapping.


Plusieurs policiers ont été transférés ; une enquête interne fut ouverte par la Direction Générale de la PNH ; deux responsables du Service Départemental de la Police Judiciaire sont accusés et en voie d'être inculpés pour association de malfaiteurs et kidnapping. Une situation qui normalement augmente les individus sur la liste de ceux qui veulent à notre vie. L'un des policiers écroué par le juge Heidi Fortuné, après avoir tenté sans succès, par l'intermédiaire de personnes naïves de la ville, de persuader et/ou de corrompre le juge dans l'objectif de sa libération, promet de l'abattre à sa sortie de prison. Car selon lui, c'est normal que des membres de la force publique cherchent à soutirer de l'argent des mains de personnes perçues comme riches et qui ''pa sèvi'' (une expression courante pour qualifier les personne qui n'accordent des gratifications).


Le chef de gang recherché par la Police après avoir subi des pertes considérables dans ses rangs allant jusqu'à handicaper son réseau, s'était mis en colère. On nous rapporte qu'il avait projeté d'attaquer la prison civile de la ville et l'hôpital Justinien pour libérer ses associés détenus par la PNH. Ne pouvant pas le capturer, le Directeur Départemental avait utilisé une technique qui a donné des résultats remarquables à savoir, émonder les branches de son réseau pour pouvoir diminuer sa capacité opérationnelle et le mettre à découvert. Depuis lors il est sur la défensive et il n'arrive pas à prendre le rythme de ses activités criminelles à grande échelle comme ce fut le cas avant les inventions de la PNH.


Le fait, par RESEAU CITADELLE, de dénoncer les policiers liés aux kidnappeurs a ainsi donné ses fruits. Car, ne disposant plus de support à la l'intérieur de l'institution, Willy Etienne est limité. C'est sûr qu'il travaillera à contourner les mesures policières et à reconstituer son réseau. Il semble avoir les moyens d'infiltrer la police. Et, c'est l'objet d'analyse de ce texte. Quels sont les moyens de contre-infiltration (contre-espionnage) de la PNH ? Si ce petit chef de gang limité a pu infiltrer le Service Départemental de la Police Judiciaire, que dirions-nous des grands réseaux criminels à dimension internationale, des structures mafieuses qui réalisent des chiffres d'affaire de plusieurs milliards de dollars ? Un cartel de Colombie qui veut faire transiter des tonnes de cocaïne n'aura aucun problème à dépenser des centaines de millions de dollars pour corrompre des policiers haïtiens et atteindre son objectif. C'est ce que font les trafiquants de stupéfiants au Mexique. Les trafiquants d'enfants, d'organes, de femmes, peuvent agir dans le même sens. Nous sommes donc arrivés à la conclusion suivante : il faut un Service de sécurité interne pour la Police Nationale d'Haïti, afin de la « protéger contre les initiatives incessantes » des criminels, « de découvrir comment ils procèdent, quel genre d'agents ils utilisent ». Ce service classiquement fera du « contre-renseignements » à savoir « une opération de protection et de défense. »


L'Inspection Générale qui actuellement est chargée d'épurer la police, fait le travail en aval. Ses enquêteurs n'interviennent que lorsqu'on accuse un policier d'avoir commis un forfait, un acte ou un fait répréhensible. Dans ce cas, elle agit après la commission de l'infraction. Souvent des jeunes policiers sont exposés aux manœuvres des groupes de criminels influents disposant de renseignements collectés à l'intérieur de l'institution. Ainsi, un jeune policier qui refuse des pots de vin peut facilement se faire cibler par des gangs. Le pire, souvent, les officiers supérieurs responsables du commissariat auquel l'agent est attaché, ont de bons contacts avec les criminels. Avec la procédure actuelle, ces hauts-gradés corrompus auront le loisir de faire fortune, d'entrainer d'autres policiers dans des pratiques illégales, de liquider les policiers curieux, critiques ou réticents, d'établir un réseau de renseignement à des fins criminelles à l'intérieur de l'unique force publique d'Haïti, sans grandes difficultés. Car, il a le temps d'agir si tout se passe sans scandale public. Il suffit de bien gérer l'information.


C'est un fait que le vetting renforce le travail de filtrage en amont, mais la sécurité de l'institution est plus qu'une question de contrôle du patrimoine et/ou du comportement des agents de police dans leur quartier. Le contrôle des informations qui circulent à l'intérieur de la PNH, les fréquentations de policiers, la manipulation des informations supposées classées secrètes, la sécurité des opérations - ce qu'on appelle ''OpSec'' aux Etats-Unis, les personnes qui visitent les policiers en isolement pour leur implication dans des actes criminels, les conversations entre policiers et les criminels en gardes à vue ou en détention. Souvent des policiers agissent en faveur des criminels en détruisant des preuves. Ils se développent des relations intimes entre les amis et la famille du criminel et l'agent de police allant jusqu'à l'évasion du détenu.


Nous pensons qu'un service de ce genre au sein de la Police, du Ministère de la Justice ou du Ministère de l'Intérieur pourrait contribuer à renforcer la PNH - Il peut être attaché au CSPN (Conseil Supérieur de la Police Nationale). Cette structure de contre-intelligence aiderait à protéger l'institution à partir d'un travail de contrôle permanent. C'est contre-productif de former des jeunes à l'école de police avec les fonds du contribuable, pour les abandonner face à des réseaux mafieux puissants avec l'espoir qu'ils seront renvoyés s'ils commettent des gaffes. Nous devons prévenir ces expulsions. Un service de sécurité pour la PNH permettra de sonner l'alarme au cas ou un policier ou un groupe de policiers adopterait un comportement jugé non professionnel.


En 2008, le chef du plus grand réseau de kidnapping dans le nord a été remarqué deux fois dans les parages de notre résidence familiale. Embusqué sous des arbustes à quelques mètres de notre demeure, l'homme parlait au téléphone, échangeant des informations avec son interlocuteur. Il portait un chapeau de laine gris, avait un sac à dos qui nous paraissait rempli d'objets et lourd pour lui. Nous avions alerté des responsables de la police qui a confirmé que la description correspondait au criminel, vu qu'en cette période de l'année 2008 plusieurs informateurs avaient signalé qu'il portait un chapeau de laine gris. Nous avions évité de faire trop de bruit avec cette histoire tout en sachant qu'il avait exécuté un informateur de la police à Ouanaminthe dans les parages de sa maison. Willy Etienne, ainsi connu, se déplaçait sans problème. Avant chaque circuit, il appelle ses informateurs connus sous le sobriquet d'''antennes'' pour s'assurer qu'il ne court aucun risque. Aujourd'hui, on nous signale la modification de sa physionomie. Il est devenu plus gros et les photos de recherche que la police et la MINUSTAH faisaient circuler ne correspondent plus. Aussi, s'active t-il à renforcer son réseau au sein de la PNH. Il n'est pas prêt à abonner sa profession. Les autorités policières ont du pain sur la planche.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit.), le 29 Octobre 2009, 18 heures 43.



Perlitz detained without prejudice, defense plans to eventually ask for release

Perlitz detained without prejudice, defense plans to eventually ask for release

perlitz

Perlitz

 
After a flurry of motions the day before, the hearing on the detainment of Doug Perlitz '92 was largely anticlimactic.
 
On a rainy Wednesday morning, Perlitz was led into the Court Room 3 at the Richard C. Lee U.S. Court House in New Haven with a denim jacket covering his khaki prison jumpsuit, with his family sitting behind him for support. Meanwhile, a group of Haitian supporters sat across the court room, stating they were providing a voice for the children.
 
William F. Dow III, Perlitz's lead lawyer, opened by saying that the federal Magistrate Judge Joan G. Margolis had set forth conditions for release, but the defense had not yet met the requirements. Dow asked for the right to continue the matter at a later date if the defense should choose to. The government's petition for detainment was granted without prejudice.
 
"It's an extraordinary bond requirement," said Dow after the hearing. "It involves a bunch of moving parts, like playing three-level chess."
 
He said that the bond issues were largely mechanical and that the defense plans to eventually contest the detention once it has better met the bail requirements. During the initial portion of the hearing, before the 20 day recess and continuation, the judge seemed to indicate that she would accept a bond in the $4-5 million range along with increased third-party custodians.
This hearing comes on the heels of two motions filed yesterday, one by Dow outlining a new proposed package for release, which included 19 other people to raise bail money along with 12 more third-party back-up custodians. Dow said that motion was just an outline of a package and that it is a"dynamic one, not a static one, pieces have to be filled in."
 
That motion was followed by a rebuttal by the government. The government also attached "Exhibit A," which stated that after a very preliminary investigation by an Immigrations and Customs Enforcement agent, Perlitz's computer was found to contain over 100 images of nude black males performing sex acts along with numerous URLs to various sex Websites.
 
"We haven't seen any information about what they are alleging with the computer," said Dow. "There is nothing illegal about any of the conduct the government described."
He added that these type of allegations are intended to serve as "lightening rods" to raise support for the prosecutor's case in the public eye.
 
But in the end the allegations may have accomplished that goal, at least according to those who attended to speak against Perlitz's potential release. The new information may have helped turn the tide against releasing Perlitz, according to Henri Alexander, a lawyer and member of the Haitian Lawyers Leadership Network (HLLN). He said that he thought that some people who may have been willing to support Perlitz now do not want their names associated with the case.
 
Alexander, along with Ezili Danto, the founder of the HLLN, attended the hearing along with 10 Haitians to give the people of Haiti a voice after the previous hearing which was well-attended by Perlitz supports, a fact pointed out several times by Dow during that portion of the hearing.
 
"We're not too, too informed about the case," said Odelin Francois, the president of Global Network for Progress, which strives to provide impoverished children an education. "But from what we've heard, we feel he is praying on poor black kids. He gives them bread and education so he can use them. Black kids are not for sale and not for abuse. We can provide for ourselves, we don't need these people."
 
Gina Magloirie, another Haitian who came up from New York City to support the motion to detain Perlitz, said that the next time, even more Haitians would come. She compared it to the time when Haitians were blamed for AIDS and they "shut down New York City and marched across the bridge. We made history and we will do it again."
 
She was referring to April 1990 when more than 50,000 people crossed the Brooklyn Bridge, poured in lower Manhattan and surrounded City Hall to protest a Food and Drug Administration ban on blood donations from Haitians as a precaution against spreading AIDS.
 
Magloirie said that she and her fellow Haitians will come to the court house "until the judge is tired of seeing our faces. We will be here in snow, rain, we don't care."
 
After the hearing, supporters of detaining Perlitz stood outside holding signs with phrases such as, "Justice for the Haitian Children,"No Bail for Pedophile," and "Doug Perlitz Pedophile."
 
Paul Kendrick '72, who has spoken out against releasing Perlitz on bail, also attended the hearing, making the trip from Maine. Kendrick plans to meet with Fairfield University administrators in early November and call on them to raise money for the school in Haiti that Perlitz founded. It is currently being supported by remaining members of the Haiti Fund, including current chairman Michael McCooey, who split away when allegations were made against Perlitz. They did not sign a letter, as some board member did, defending Perlitz.
 
Kendrick again emphasized that the University should try to help the suffering Haitian children, rather than try and distance themselves from the case. The Project Pierre Toussaint school is currently being watched by guards paid for by McCooey, according to Kendrick, because it is a target for looting and vandalism.

Posted on Fairfield Mirror web site

Paul Kendrick '72 says:
October 29, 2009 at 2:20 pm
At 5:45 p.m. last evening, I received the following message (see below) from Dr. Mark Reed, a senior official at Fairfield University. Dr. Reed and I exchanged several emails during the past few weeks regarding a date and time for Dr. Reed, Rama Sudhaker and I to meet. We had originally decided upon October 19th, and then rescheduled our meeting until November 6th. Now, it appears, there will be no meeting at all.
 
It was my intention to focus our discussion on rescuing the hungry and homeless Haitian children who have been forced back into the streets of Cap Haitian because Project Pierre Toussaint is closed. For twelve years, the three major (and proud) financial sponsors of the Project were Fairfield University, The New England Society of Jesus (Jesuits) and the Order of Malta. Project Pierre Toussaint and Douglas Perlitz quickly became the darling of the University's Campus Ministry program. University officials at the highest levels took great delight in honoring and publicizing Perlitz and the Haiti Project. Sadly, the very hint of scandal has driven everyone away.
 
At our meeting, I had hoped to urge (it seems time for a much stronger word) Dr. Reed and Ms. Sudhaker into realizing that the University has an immediate obligation to assist the Project by raising money so that the Project can reopen and have time to get back on its feet.
 
Dr. Reed's concerns about lawyers and an independent inquiry are absolute nonsense (see his email). The kids in Haiti need help now this very minute, in fact. It is quite remarkable to me that not one Fairfield University official has picked up the phone and called Michael McCooey, the Project's current board chairperson.
 
McCooey has been working diligently (and spending his own money) to keep the school in shape to reopen. It is beyond belief that neither President Jeffrey von Arx, S.J., Dr. Mark Reed, Rev. Michael Doody, S.J. (campus ministry), nor any other University official has contacted Mr. McCooey to say, "Let's get together for lunch. Let's talk about how we can once again help these kids."
 
Perhaps, we should raise our collective consciousness and focus on the essentials of a Jesuit education. If the service of our faith must include the promotion of justice, is it right and just for the University to abandon a project it helped nourish for so many years?
 
Paul Kendrick
Fairfield University '72
kendrickpt@aol.com

mercredi 28 octobre 2009

Cap-Haitien : Le maire délinquant Michel Saint-Croix protège son tueur.

Cap-Haitien : Violence à la Bande du Nord.
Nixon Jean Laguerre tué par le Casec de la zone Gracius Laguerre, en cavale.


Cap-Haitien : Le maire délinquant Michel Saint-Croix protège son tueur.

Cap-Haitien : Le maire délinquant Michel Saint-Croix protège son tueur.

 

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :

 www.reseaucitadelle.blogspot.com

 

L'exécution sommaire de Nixon Jean Laguerre, un jeune  de 25 ans par le CASEC Gracius Laguerre est une preuve que le désarmement n'est pas encore une réalité. La commission d'Alix Fils-Aimé n'a fait que  désarmer un secteur au profit d'un autre. Alors qu'on parle de relance du tourisme dans le Nord, à quelques jours de l'arrivée du plus gros bateau de croisière du monde ''Oasis of the Seas'' dans le Port de Labadie (Labadee), la réalité saute aux yeux : le CASEC de la Bande du Nord entretient un groupe armé violent qui procède à des exécutions sommaires. Des responsables de la 2eme ville du pays se comportent en violateurs systématiques des droits humains. Le Maire Michel Saint-Croix par ses déclarations irresponsables et délinquantes montre que nos dirigeants ne sont pas à la hauteur. Il a eu le culot de déclarer sur les ondes que Gracius Laguerre n'a eu qu'un ''fusil 12''. Il voulait ainsi cacher la vérité, de peur qu'une enquête approfondie ne remonte à son administration et à son armée privée qui terrorise les citoyens dans la ville du Cap-Haitien. On nous rapporte que le criminel en fuite a été vu sur la route nationale #1 du coté de Passe-reine, non loin des Gonaïves. Il prenait un repas à quelques mètres de la voiture de la Mairie de la ville du Cap-Haitien. Le premier citoyen de la 2e ville du pays n'est en fait qu'un délinquant agissant en faveur d'un criminel qui a abattu froidement un jeune de 25 ans dans son bureau.

Au mépris de la vie, de cette personne et de la souffrance de ses parents, le Maire Michel Saint-Croix et d'autres autorités de la ville du Cap-Haitien s'activent à protéger le Criminel Gracius Laguerre. Ce n'est pas la première fois que des citoyens sont victimes des hommes armés au service des autorités locales. La liste des victimes est longue. Et à chaque fois, on utilise les mêmes méthodes pour protéger le bourreau.

Gracius qui était sous la protection de la police le soir du meurtre est déclaré aujourd'hui « en cavale ». Entre-temps, Michel Saint-Croix en bon délinquant fait des déclarations dans la presse faisant état d'une balle perdue venant d'une foule imaginaire. Le Maire délinquant de la ville du Cap-Haitien devrait répondre devant la justice de ses déclarations irresponsables visant à protéger un criminel. Comme vous pouvez le constater sur la photo : la victime a reçue une balle en plein cœur.  Il était aux mains des hommes armés du CASEC Gracius Laguerre qui le molestait pour avoir exigé la libération de son cousin arrêté sans raison. En vu de prouver son droit en tant qu'autorité de procéder à l'arrestation de qui il veut et quand il veut, Gracius Laguerre procéda à son interpellation de force. De son refus d'accepter qu'il soit bastonné comme son cousin, il fut exécuté de sang froid à l'intérieur du local de l'Ecole Professionnelle de la Bande du Nord utilisé par Gracius et Sylvio Toussaint (son adjoint) comme B    ureau de l'Administration, lieu d'interpellation et de détention.  Selon les informations recueillies, même après l'exécution sommaire de Nixon, Gracius Laguerre et Sylvio Toussaint n'ont pas voulu remettre la victime à ses parents. Ils mirent du temps avant d'accepter que la famille puisse transmettre le blessé à l'Hôpital.

Gracius Laguerre est connu comme un homme violent qui n'hésite pas à proférer des menaces même sur les ondes. Comme Michel Saint-Croix, il est toujours armé. Gracius Laguerre, Sylvio Toussaint et sa milice circulent librement avec leurs armes. Ils organisent des patrouilles la nuit, arrêtent et maltraitent qui ils veulent et dans le plus grand secret. La PNH, la MINUSTAH et les autorités de l'Etat central étant au courant de cette situation, leur silence n'est autre qu'un acquiescement tacite. Ils sont ainsi tous complices dans ce meurtre.

Nous suivons de près l'évolution de la situation.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 28 Octobre 2009, 13 heures 33.