dimanche 21 février 2010

Editorial: Fairfield should have helped Haiti months ago.

Editorial: Fairfield should have helped Haiti months ago

Even before the earthquake, Fairfield has had a strong connection to Haiti. Its students have traveled to the country for service trips and one alumnus even founded a school and boarding home for poor children in Cap-Haitien.


Cap-Haitien is the second largest city in Haiti, to Port-au-Prince, but is located on the northern tip of Hispaniola, whereas the earthquake struck the southern portion.

While Fairfield's strong reaction and outreach to the Republic of Haiti in the aftermath of the earthquake is commendable, it should not distance itself from the pain and hurt it may have had a hand in causing.


The alumnus who founded the school in Cap-Haitien, Doug Perlitz '92, was indicted last fall by a Bridgeport grand jury on ten counts relating to traveling to a foreign country to have sex with a minor. The relationship between Perlitz and the University may not have been suspect if it were just that: an alumnus who allegedly made a bad decision. But it went deeper.


Former Director of Campus Ministry Rev. Paul Carrier, S.J., was the chairman of the board for the Haiti Fund, which raised money for Perlitz's work. In 2006, Thomas Regan, S.J., removed Carrier from his post at Fairfield to take a sabbatical. He resurfaced at St. Thomas More where he continued to try to raise money for the Haiti Fund despite the fact that he had been removed as its chairperson months before. The government and several sources have hinted at Carrier's involvement with at least assisting Perlitz in his alleged crimes.

But not only were Perlitz and Carrier involved, but eight of the 16 board members had direct Fairfield ties, including faculty, staff, alumni and Jesuits.


So while the response to the earthquake victims from Fairfield was generous and heartwarming, why didn't the University address concerns in Haiti months ago?

While Fairfield will never admit to any wrongdoing in Perlitz's case, the fact still remains that Project Pierre Toussaint, his school, has been shut down for over a year. While Fairfield may not be formally linked to the charity, it was its de facto sponsor since it's inception. Fund raising events and collections at mass were held at the University.

Helping the earthquake victims is a noble endeavor, but why can't the University help the victims of poverty and abuse in northern Haiti as well?


Anyone can respond to a crisis situation. The situation in Haiti has elicited help and sympathy from people all over the world. But Fairfield should have been there sooner. It shouldn't have taken an earthquake to get the University involved in solving Haiti's problems.


While the allegation of sexual abuse have sullied the reputation of Project Pierre Toussaint, the University should attempt to resurrect the school to really show its commitment to helping the Haitian people. Money can only go so far. Teaching and investing the community will improve Haiti more than any donations every will.



Fairfield continually stresses to its students be "Men and women for others," and to think differently and diversely. In fact, the freshman convocation speaker in 2006, Paul Farmer, emphasized that everyone should think outside of their own isolated bubble at Fairfield. All of these are ideals which Fairfield students should strive to achieve.


samedi 20 février 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE: USNS COMFORT PARTIRA DE LA BAIE DE PORT-AU-PRINCE TEMPORAIREMENT AFIN DE SE REAPPROVISIONNER

U.S. Government

Haiti Joint Information Center

Port-au-Prince, Haiti

20 février 2010

Communiqué de presse

USNS COMFORT PARTIRA DE LA BAIE DE PORT-AU-PRINCE TEMPORAIREMENT AFIN DE SE REAPPROVISIONNER

PORT-AU-PRINCE, HAITI – Le navire-hôpital USNS Comfort quittera la baie de Port-au-Prince le 21 février à 15h00 afin de faire un bref voyage pour se réapprovisionner. Le Comfort reviendra le 22 février.

Selon le directeur du navire-hôpital, le capitaine Bob Holley, l'opération va prendre 24 heures.

Le navire-hôpital recevra les provisions médicaux, la nourriture, l'eau, et le pétrole du pétrolier USNS Leroy Grumman.

« Pendant cette opération de réapprovisionnement, le Comfort continuera à fournir les soins medicaux, » selon l'amiral David Thomas, commandant des forces navales américaines en Haiti. « Il est important que le navire se réapprovisionne afin de continuer son soutien médical à l'aide humanitaire en Haiti. »

Le Comfort prendra environ 3.7 millions des litres de pétrole, ainsi que de l'eau potable, ce qui va permettre le Comfort à continuer sa mission en Haiti de fournir les soins médicaux aux gens sinistrés par le tremblement de terre en janvier. Depuis le 19 janvier, l'équipe médicale du Comfort à fait 767 chirurgies et soigné 933 personnes blessés.

Bulletin météo du vendredi 19 février 2010


Valable jusqu'au 21 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
L'axe du front froid laisse Haïti et est positionné au niveau du canal de la Mona ce matin. Cependant, le système rejaillit sur la zone une chute des températures et des passages périodiques de nuages. La probabilité de pluie demeure très faible pour certains de nos départements aujourd'hui.

Prévisions pour Haïti
- Temps nuageux avec des périodes couvertes par moment ;
- Températures agréables au cours de la journée et durant la nuit;
- Chance de pluie isolée faible pour le sud-est et le nord-ouest.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Périodes nuageuses au cours de la journée et en début de soirée;
· Tº. max. : 30ºC ; Tº min: 19ºC ;
· Faible chance de pluie ce soir.

Aperçu pour les 20 et 21 février
· Généralement ensoleillé
· Températures légèrement en hausse
· Faible chance de pluie

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 19 fév.
Lever : 06h 15 mn
Coucher : 05h 52 mn

Samedi 20 fév.
Lever : 06h 14 mn
Coucher : 05h 52 mn

Dimanche 21 fév.
Lever : 06h 13 mn
Coucher : 05h 52 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du vendredi 19 février 2010

Valable jusqu'au 20 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Vendredi & Samedi
* Vent du secteur nord-est 20/25 nœuds ;
* Hauteur des vagues: 5 à 9 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée à agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.

Golfe de la Gonâve :
Vendredi & Samedi
* Vent du secteur nord-est à est: 20-25 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Vendredi & Samedi
* Vent du secteur nord-est à est : 20-25 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds,
* Mer plus ou moins agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

vendredi 19 février 2010

Rivalité franco-américaine autour de la reconstruction

http://www. courrierinternation al.com/ evenement/medias_ haitiens_ temoignent

Rivalité franco-américaine autour de la reconstruction

Malgré les discours affirmant le contraire, Washington envisagerait de mettre sous tutelle le pays ravagé par le séisme du 12 janvier. Une idée qui séduit certains Haïtiens, mais qui ne convient pas à la France. Nicolas Sarkozy a lui-même apporté son plan de reconstruction.

18.02.2010 | Jacques Desrosiers, Daly Valet |Le Matin

Le président français, Nicolas Sarkozy, a survolé la capitale en hélicoptère, 17 février 2010

Le journal américain El Nuevo Herald a rapporté dans son édition du 11 février que l'équipe de Barack Obama a discrètement concocté un plan de reconstruction d'Haïti. Conçu par le département d'Etat, ce plan aurait été présenté au président René Préval lors de la dernière visite en Haïti de l'ancien président américain Bill Clinton, il y a environ deux semaines. El Nuevo Herald a également rapporté qu'au cours de cette visite, Clinton était accompagné d'un haut cadre du département d'Etat, Cheryl Mills. Le plan soumis au président René Préval prévoirait la création d'une structure chargée de superviser les aides d'urgence et une reprise rapide dans les dix-huit prochains mois. Elle aura également pour mission la mise en place d'une autorité haïtienne de développement pour planifier et coordonner l'aide internationale au cours des dix prochaines années.

A environ un mois de la réunion – en mars – des bailleurs de fonds de New-York pour la reconstruction d'Haïti à l'initiative des Etats-Unis, ces informations raniment les débats sur la mise sous tutelle d'Haïti par les Etats-Unis. Elles sont en outre en contradiction avec ce qui se dit officiellement côté haïtien et côté américain. Coordinateur des secours des Etats-Unis en Haïti, Lewis Lucke a, début février, apporté des précisions sur la mission de son pays qui "est totalement humanitaire, qu'il s'agisse de sa composante militaire ou de sa dimension civile". Il a aussi expliqué qu'il revenait au gouvernement haïtien de définir le plan de reconstruction, lequel "sera soutenu par les Américains".

Malgré tout ce qui se dit, la population tant en Haïti que dans la diaspora haïtienne aux Etats-Unis, particulièrement en Floride, voit les choses autrement. Là-bas, des médias haïtiens ont même organisé des sondages relatifs à une mise sous tutelle d'Haïti par les Etats-Unis. Les résultats sont favorables entre 60 % à 80 %. Cette diaspora n'hésite pas à prendre position en faveur d'une tutelle américaine en Haïti.

Dans le sud d'Haïti, un pasteur protestant très écouté et harangueur de foules, a récemment mis en circulation une pétition appelant l'Oncle Sam à placer Haïti sous son protectorat permanent. La pétition a déjà recueilli plusieurs centaines de signatures. Les élites politiques et économiques haïtiennes, à de rares exceptions, semblent être prêtes à s'accommoder également d'une tutelle renforcée et effective du géant nord-américain sur la république caribéenne. La perception de la corruption qui pèse sur les dirigeants haïtiens, l'incapacité remarquable de l'équipe en place dans la gestion de l'après-séisme, sont au nombre des facteurs expliquant leur position. Certains ont avancé la question de proximité géographique d'Haïti avec les Etats-Unis.

Dans une lettre datée du 9 février 2010, Dumas Simeus, un Haïtien-Américain résidant aux Etats-Unis, multimillionnaire et ex-candidat à l'élection présidentielle de 2006, a ouvertement demandé au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de placer Haïti sous tutelle onusienne pour au moins vingt ans.

Il faut dire qu'en dépit des apparences, la compétition bat son plein entre Américains, Européens et hauts cadres onusiens à Port-au-Prince en termes de visibilité et d'influence, et sur le leadership international qui pilotera la reconstruction. Si, en privé, les discussions vont bon train sur l'éventualité d'une tutelle américaine ou onusienne déclarée, il n'y a pas encore vraiment en Haïti de grands débats publics sur la question.

Entre-temps, les va-et-vient des chefs d'Etat et de gouvernement se poursuivent. Le 15 février, Haïti a reçu la visite du Premier ministre canadien, Stephen Harper. Cette visite a été suivie par celle de Nicolas Sarkozy, le 17 février. Le président français, a-t-on appris, avait dans ses valises son propre plan de reconstruction d'Haïti qu'il devait soumettre aux officiels haïtiens. Il y a donc le plan Sarkozy et le plan Obama. Le séisme du 12 janvier semble avoir emporté tout ce qui restait de souveraineté à ce pays dévasté. Haïti avait, par le passé, fait souvent les frais des luttes d'influence entre les puissances occidentales, et de leurs visées hégémoniques dans les Amériques. Dans le malheur, la même dynamique continue. Pour le meilleur ou le pire.

Lettre d'Informations du 19 fevrier 2010-PM!

Délégation du Nord


CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE GESTION DE CRISE POST DESASTRE

« C'est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »


LETTRE D'INFORMATIONS


Vendredi 19 février 2010 (PM)


République d'Haïti

Délégation du Nord


Cap-Haïtien, ce 19 février 2010


Monsieur Harry FOUCHE

Chairman

Consortium for Haitian Empowerment


Monsieur le Chairman,


J'accuse réception de votre lettre, postée sur le Web le 11 février 2010, faisant suite à la dépêche du brillant journaliste capois Cyrus SIBERT concernant le traitement de l'aide humanitaire qui arrive au Cap-Haïtien.


Je tiens à vous remercier de votre intérêt pour la question qui a été portée à notre connaissance par plusieurs opérateurs et organisations nationales et internationales impliquées dans l'effort d'assistance humanitaire qui a suivi le Tremblement de Terre du 12 janvier dernier.


Je veux profiter de l'occasion pour vous informer que les instructions ont été passées par les responsables concernés aux agents en poste à l'Aéroport du Cap-Haïtien de ne plus réclamer de frais pour heures supplémentaires de travail si, après vérification, le cargo de l'avion est vraiment destiné à l'aide humanitaire qui continue de bénéficier des mesures de livraison par anticipation sous contrôle douanier.


Ces dispositions concernent les Services de Douane, d'Immigration, de l'Autorité aéroportuaire et éventuellement de l'OFNAC.


Plusieurs organisations impliquées dans l'assistance humanitaire sont déjà informées de ces nouvelles dispositions qui ont été entérinées au cours d'une réunion de Conseil Technique départemental qui s'est tenu ce jeudi 18 février 2010 au local de la Délégation départementale du Nord.


Je vous remercie, encore une fois, et vous prie de bien vouloir accepter, Cher Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.

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Georgemain PROPHETE

Délégué départemental du Nord