lundi 29 mars 2010

Ban Ki-moon : 'Non pas reconstruire mais créer un Haïti nouveau'.

Lundi, 29 mars 2010 10:00

Ban Ki-moon : «Non pas reconstruire mais créer un Haïti nouveau»

À deux jours de la conférence des donateurs pour Haïti à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé lundi à faire de l'espoir une réalité «C'est le défi que nous devons relever à New York : non pas reconstruire mais plutôt 'construire mieux', pour créer littéralement un Haïti nouveau», a souligné Ban Ki-moon dans une tribune publiée dans le quotidien américain Washington Post.

«Ensemble, le Président Préval et son gouvernement ont élaboré un plan d'action stratégique national devant orienter le relèvement et le développement du pays. Il s'agit à tous égards d'un document visionnaire », a-t-il assuré. «De toute évidence, l'aide doit être bien dépensée et bien coordonnée », a continué le Secrétaire général, rappelant que jusqu'ici, les Nations Unies ont fourni à 1 million de personnes (soit environ les trois quarts de la population dans le besoin) des tentes et des bâches et en distribueront encore 300.000 au cours des prochaines semaines.

«Nous disposons désormais aux alentours de Port-au-Prince de plusieurs sites importants où nous pouvons reloger les personnes qui vivent dans des secteurs menacés par les inondations lorsque la saison des pluies commencera vraiment», a-t-il ajouté.

Mais, «à mesure que nous acheminons de l'aide d'urgence à la reconstruction à plus long terme, il faut admettre que nous ne pouvons pas nous contenter de faire comme d'habitude», a-t-il dit. «Notre ambition aujourd'hui c'est de rebâtir le pays de fond en comble. En collaboration avec la communauté internationale, les dirigeants haïtiens s'engagent à conclure un nouveau contrat social avec le peuple ».

«Autrement dit, il faut un gouvernement entièrement démocratique, doté de politiques économiques et sociales judicieuses pour faire face à l'extrême pauvreté et aux disparités profondes en matière de répartition des richesses. Cela signifie aussi qu'il faut des élections libres et régulières, organisées avec l'aide de l'ONU, de préférence avant la fin de l'année », a ajouté M. Ban.

Le Secrétaire général a aussi souligné que «ce nouveau contrat social doit rendre plus autonome les femmes, comme chefs de ménage assurant l'entretien de leur famille, comme entrepreneurs créant des entreprises, comme défenseurs des personnes vulnérables, qui exercent tous leurs droits en tant que responsables dans les institutions démocratiques et les organisations d'action civile en constante évolution».

En outre, «il doit offrir de nouvelles possibilités de promotion économique, et surtout des emplois ». Ban Ki-moon a notamment estimé que « le programme 'travail contre rémunération' de l'ONU devrait être un modèle».

«En fin de compte, seuls les Haïtiens peuvent reconstruire, ou plutôt mieux construire, Haïti », a-t-il insisté. «Les dirigeants haïtiens savent bien que ce nouveau partenariat exige un attachement à la bonne gouvernance, à la transparence et à la responsabilité mutuelle – entre l'administration et les administrés, entre les secteurs public et privé, entre Haïti et la communauté internationale [...] Il faut donc trouver de nouvelles formules pour faire face aux problèmes de longue date, notamment l'avenir de la capitale haïtienne surpeuplée».

Le Secrétaire général a souligné que «pour qu'Haïti s'épanouisse, il faut que toutes les régions et les villes du pays bénéficient des infrastructures sociales et du développement économique. C'est pourquoi le plan national haïtien prévoit d'importantes ressources pour le relèvement de l'environnement, pour la réforme foncière et pour de nouveaux investissements dans la pêche et l'agriculture».

«Dans les prochains jours, les dirigeants du monde se mettront à la hauteur de la situation en épaulant Haïti dans la solidarité, une solidarité qui sera mesurée dans plusieurs années, longtemps après que le choc initial de la catastrophe sera passé », a enfin écrit Ban Ki-moon. «Je suis convaincu qu'ensemble nous pouvons mettre Haïti sur la voie d'un nouvel avenir, très différent».


N / Radio Métropole Haïti


Le Sénateur Christopher Dodd prone une occupation douce d'Haiti.

Posted on Mon, Mar. 29, 2010

Place
The Miami Herald
Haiti under `trusteeship'

BY CHRIS DODD
http://dodd.senate.gov


T
he nightly news cameras may have left, but the human suffering caused by the devastating earthquake in Haiti continues.

Hundreds of thousands of people are dead or injured. Many more are homeless or orphaned. And without sustained intervention by the international community, Haiti's future could be very bleak indeed.

Nearly a quarter million homes -- and 20,000 commercial buildings -- have been destroyed, or so badly damaged that they will need to be demolished. And the earthquake, which struck just 16 miles from the capital of Port-au-Prince, essentially destroyed the capacity of Haitian authorities to act.

Haiti's education system, in the words of its minister of education, has ``totally collapsed.'' Transportation and communication systems have been wiped out. Finance and industry have been crippled.

There is no health care system to treat the wounded, no social services to help the displaced, and no government infrastructure left standing to bring about order out of the chaos.

The Haitian government, for all practical purposes, does not exist. It lies in ruins, in the rubble of the presidential palace, and other government buildings ranging from the Supreme Court to the National Assembly.

After the quake, the Washington Post interviewed Haitians who begged the United States to take over control of Haiti.

Haitians no longer believe that their government could do what needs to be done to save their country. Said one man: ``When we tell the government we're hungry, the government says, `We're hungry, too.' ''

Sadly, they may be right.

I do not believe, of course, that we should occupy Haiti. We should not take lightly the importance of sovereignty, not discount the Haitian people's long history of enduring difficult times. But we cannot pretend that Haiti can lead its own reconstruction.

Fortunately, there is precedent for situations in which the international community must intervene to ensure that a troubled country can look forward to a brighter future.

Chapter XII of the United Nations Charter established the International Trusteeship System for the supervision of territories placed under U.N. control by agreement of the territories themselves as well as the states administering them.

The idea was not to bring about hostile takeovers of failed states, but rather to provide administrative support for countries emerging from the geopolitical reshuffling after World War II -- until those countries could stand on their own two feet.

The Trusteeship System was, by all accounts, successful. And even after the program became obsolete, a form of trusteeship was used in Bosnia, Kosovo, East Timor, and Cambodia -- places where the collapse of order necessitated help from the international community to perform the basic functions of a government.

Haiti -- an independent sovereign nation and a United Nations member -- would not be eligible for trusteeship. But, as in those other cases, the U.N. mission can be broadened to coordinate the various international actors currently working in Haiti.

Instead of the ad-hoc system currently in place -- the United States controls the airport, the United Nations controls food distribution, and other responsibilities are divided in a scattershot fashion -- a form of trusteeship would allow the UN to coordinate assistance in an orderly and transparent fashion.

Other international actors could then be tasked with specific roles -- ranging from security and governance to economic development and the coordination of international aid.

The goal is simple: Provide Haitians with a legitimate, functional state -- one capable of managing the day-to-day tasks of government and providing security, economic stability, and social services.

This won't work without the Haitian people and their elected leaders -- it must be done with them, not to them.

Indeed, Haitian authorities have repeatedly asked the United States and the international community to provide this help, and we must answer their call in a way that allows Haiti to get back on its feet and regain control over its future.

The task of rebuilding Haiti will fall on the international community -- that much is clear. And I believe we can do it most effectively if we have a coordinated strategy for our efforts.

Intervention on this scale might not be pleasant to consider, but it is what the Haitian people want -- and, more importantly, it is what Haiti needs to emerge from this latest tragedy and build a new future.

Sen. Chris Dodd, D-Conn., is chairman of the Western Hemisphere Subcommittee of the Senate Foreign Relations Committee

Read more: http://www.miamiherald.com/2010/03/29/v-print/1552739/place-haiti-under-trusteeship.html#ixzz0jaYtQTLJ

Bulletin météo du lundi 29 mars 2010


Valable jusqu'au 31 mars 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
Une zone de haute pression (beau temps) centrée sur l'atlantique influence la météo des Antilles et de la caraïbe centrale ce matin. Toutefois, un faible front froid devrait se trouver dans le canal du vent mardi soir pour ensuite se dissiper mercredi en remontant sur l'océan atlantique. Quelques activités de pluie isolée légère peuvent faire l'objet sur les départements du nord-ouest et du nord demain.

Prévisions pour Haïti
- Beau temps au cours de la journée mais venteux par endroits ;
- Quelques passages nuageux en fin de journée et en début de soirée.
- Températures peu clémentes au cours de la journée mais fraiches en soirée ;
- Faible chance de pluie ce soir.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Ensoleillé et plus ou mois venteux ce matin ;
· Quelques passages nuageux en début de soirée;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 22ºC ;
· Faible chance de pluie.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 29 Mars.
Lever : 05h 46 mn
Coucher : 06h 02 mn

Mardi 30 Mars.
Lever : 05h 45 mn
Coucher : 06h 03 mn

Mercredi 31 Mars.
Lever : 05h 44 mn
Coucher : 06h 03 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine lundi 29 mars 2010

Valable jusqu'au 30 mars 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Lundi & mardi
* Vent du secteur nord-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.

Golfe de la Gonâve :
Lundi & mardi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Lundi & mardi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds;
* Mer plus ou moins agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Bulletin météo du dimanche 28 mars 2010.


Valable jusqu'au 30 mars 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
Un creux frontal est logé dans le canal du vent et s'étend sur les côtes nord d'Hispaniola ce matin. De la pluie et quelques orages isolés demeurent probables pour certaines des régions septentrionales.

Prévisions pour Haïti
- Temps partiellement nuageux ;
- Passages nuageux en fin de journée et en début de soirée.
- Hausses légères des Températures au cours de la journée mais fraiches en soirée ;
- Possibilité de pluie isolée légère ce soir dans le nord-ouest, le nord, l'Artibonite, le centre et l'ouest du pays.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Passages nuageux cet après-midi ;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 22ºC ;
· De la pluie isolée légère reste possible sur le bassin de P-au-P.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 28 Mars.
Lever : 05h 47 mn
Coucher : 06h 02 mn

Lundi 29 Mars.
Lever : 05h 46 mn
Coucher : 06h 02 mn

Mardi 30 Mars.
Lever : 05h 45 mn
Coucher : 06h 03 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du dimanche 28 mars 2010

Valable jusqu'au 29 mars 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur nord-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.
* De la pluie reste probable sur le littoral nord-ouest et nord

Golfe de la Gonâve :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds;
* Mer plus ou moins agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Secousse au cours de la nuit.

Pour information, selon le site du USGS,
Une secousse s'est produite au cours de la nuit.
 

Earthquake Details

Magnitude 4.2
Date-Time
Location 18.470°N, 72.886°W
Depth 10 km (6.2 miles) set by location program
Region HAITI REGION
Distances 60 km (35 miles) W of PORT-AU-PRINCE, Haiti
95 km (60 miles) ENE of Les Cayes, Haiti
160 km (100 miles) SSW of Cap-Haitien, Haiti
1110 km (690 miles) SE of Miami, Florida
Location Uncertainty horizontal +/- 10.9 km (6.8 miles); depth fixed by location program
Parameters NST= 18, Nph= 18, Dmin=30 km, Rmss=1.3 sec, Gp= 68°,
M-type=body wave magnitude (Mb), Version=7
Source
  • USGS NEIC (WDCS-D)
Event ID us2010ujaq
  • This event has been reviewed by a seismologist.


Marie-Louise Augustin Russo
Directrice Executive
Alliance pour la Gestion des Risques
Et la Continuité des Activités(AGERCA)

Tel.: (509) 3776-1198
Cell.: (509) 3441-0454
www.agerca.org.ht
email: agerca@yahoo.com

Danje a Pou Nou Tout !

samedi 27 mars 2010

Bulletin météo du samedi 27 mars 2010

Valable jusqu'au 29 mars 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
La zone de haute pression de l'atlantique maintient un système de beau temps sur les régions antillaises et de la caraïbe centrale ce matin. Cette situation contribue à réduire les activités de pluie sur Haïti aujourd'hui et demain.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé au cours de la journée ;
- Quelques passages nuageux en fin de journée et en début de soirée.
- Hausses légères des Températures au cours de la journée ;
- Possibilité de pluie isolée légère ce soir dans l'ouest et le centre du pays.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Rares passages nuageux cet après-midi ;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 22ºC ;
· Quelques gouttes de pluie isolée restent possibles sur le bassin.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 27 Mars.
Lever : 05h 47 mn
Coucher : 06h 02 mn

Dimanche 28 Mars.
Lever : 05h 47 mn
Coucher : 06h 02 mn

Lundi 29 Mars.
Lever : 05h 46 mn
Coucher : 06h 02 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du samedi 27 mars 2010

Valable jusqu'au 28 mars 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur sud sud-ouest : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.

Golfe de la Gonâve :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds;
* Mer plus ou moins agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Port-Au-Prince : 10 fois plus de morts par balle a la morgue.


La morgue de l'Hôpital de l'Université d'État d'Haïti (HUEH) a enregistrée une soixantaine de morts par balle rien que pour le mois de mars, alors que du côté de Médecins sans Frontières selon un dernier bilan, 50 blessés par balle sont traité depuis le tremblement de terre du 12 janvier, parmi ces victimes plusieurs n'ont pas survécus. Des chiffres qui contredisent les récentes données de la MINUSTHA qui affirmait pas plus tard que jeudi dernier que la situation sécuritaire été stable.

Sur place, Gaby Saget de Radio Métropole fait le point...

63 morts par balle depuis le début du mois de mars des chiffres émanant de la morgue de l'Hôpital de l'Université d'État d'Haïti (HUEH), une source proche de l'hôpital général, voulant garder l'anonymat, nous a dit que jamais la morgue n'avait enregistrée autant de victimes en si peu de temps.

Les victimes proviennent de tous les quartiers de la capitale et même de sa banlieue, cette même source nous a précisé qu'avant le 12 janvier, alors que le climat sécuritaire était «plus stable», la morgue enregistrait l'entrée de 6 morts par mois. Ajouté à cela, l'organisation international Médecins sans Frontières déclare avoir traitée 50 blessés par balle depuis le tremblement de terre sans compter une dizaine de blessures à l'arme blanche.

La meurtre par balle n'est donc pas la seule cause de morts violentes en recrudescence et on enregistre aussi une nette augmentation des cas de lapidation ou d'immolation. Tant de morts violente en si peu de temps il y a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête, surtout lorsqu'on l'on sait que 4.000 évadés de prison courent toujours les rues.

À ce jour, malgré les efforts de la police et de la MINUSTAH, seulement 10% de ces évadés ont été remit sous les verrous. On craint actuellement la reconstitution des gangs dans les zones à risque. Si la comparaison des données statistiques de la mission onusienne de mars 2010 avec celle de 2009 ne permet pas de démontrer une éventuelle aggravation du climat sécuritaire on peut s'interroger sur la valeur de ces chiffres et notamment sur la méthode utilisée pour les obtenir dans la mesure où bon nombre de commissariats ont été détruits et qu'il est beaucoup plus difficile actuellement de rapporter un délit que cela ne l'a été l'année passée.

Rappellons que pas plus tard que jeudi dernier, le chef de la cellule intelligence criminelle de la MINUSTHA soulignait que rien que l'année passée pour la période de février-mars 697 crimes avaient été enregistré contre 442 cette année pour la même période. Le porte parole de la MINUSTAH George Ola-Davies avait même déclaré lors de cette même conférence hebdomadaire, que la situation sécuritaire était, à leur avis, stable.

Cependant les faits sur le terrain, s'acharnent à contredire les chiffres rassurants des données statistique, en tous cas du côté des autorités gouvernementale on semble préoccupé par le problème car désormais, le bureau du secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, fait obligation aux professionnels de la santé de fournir à la force publique tout les renseignements sur les traitements et l'assistance fournies aux personnes blessées par balle depuis le premier mars dernier.

N/ Radio Métropole Haïti

Une force politique régionale dans le grand Sud


Haïti-Séisme : Initiative pour construire une force politique régionale dans le Grand Sud

samedi 27 mars 2010

Cayes (Haïti), 27 mars 2010 [AlterPresse] --- Après une première, organisée le 13 mars, une deuxième rencontre interdépartementale, de mise en commun de réflexions et d'actions en vue de parvenir à la mise en place d'une force politique regionale dans le Grand Sud d'Haïti - incluant les départements géographiques du Sud, du Sud-Est et du Sud-Ouest (Nippes et Grande Anse) - se tient, pendant la journée du samedi 27 mars 2010, aux Cayes (troisième ville du pays, à 185 kilomètres au sud de la capitale Port-au-Prince) , constate l'agence en ligne AlterPresse.

En plus de la construction d'une force politique régionale (dans le Grand Sud), l'initiative des forums de discussion aurait également pour objectif d'aboutir à une large représentativité régionale, susceptible d'encourager une décentralisation véritable et un développement régional pertinent, en passant par le développement local.

Les grandes orientations pour la reconstruction nationale, avec les conséquences du tremblement de terre du 12 janvier 2010 sur la zone métropolitaine de la capitale (Port-au-Prince, Delmas, Carrefour, Pétionville, Tabarre, Croix des Bouquets), Léogane, Petit-Goâve et Grand-Goâve (Ouest), le Sud-Est et une partie des Nippes (Sud-Ouest) constituent un des thèmes qui seront abordés ce 27 mars, à 4 jours de la rencontre des bailleurs de fonds internationaux sur Haïti au siège de l'organisation des Nations Unies (Onu) à New York.

Les échanges, du samedi 27 mars aux Cayes, seront aussi axés sur la conjoncture nationale et régionale, notamment la situation post-séisme du 12 janvier 2010, la proposition issue d'organisations de Nippes pour la formation d'un conseil d'Etat (avantages et inconvénients) dans le contexte actuel de gestion, les échéances électorales (à 11 mois de la prestation d'un nouveau chef d'Etat, en principe le 7 février 2011 et à quelques mois de consultations – les dates ne sont pas encore déterminées, ni pour la présidentielle d'ailleurs - pour le renouvellement de sénateurs, de l'ensemble des députés, de conseils municipaux et de conseils d'administration de sections communales / Casec).

Cependant, les partenaires du Sud, membres de l'initiative de concertation pour le Grand Sud, feront part de leur proposition, consistant en l'organisation (prochaine) d'un "congrès régional du Grand Sud et sa diaspora" (les personnes originaires du Grand Sud et résidant à l'extérieur d'Haïti) et en la "création des conseils régionaux de la décentralisation pour aboutir à un conseil national de la décentralisation" .

Diverses citoyennes et divers citoyens du pays, y compris des consultants autour des grands dossiers techniques nationaux, participent à cette deuxième rencontre interdépartementale pour la "construction d'une force politique régionale" dans le Grand Sud d'Haïti.

Parmi les organisations, auteures de l'initiative, figurent la ligue citoyenne pour le progrès (Lcp / Sud), la coordination régionale des organisations du Sud-Est (Cros), la coordination des organisations de la région des Nippes (Korenip, de son sigle en Créole), la coordination de la résistance dans la Grande Anse (Korega, de son sigle en Créole). [rc apr 27/03/2010 11:30]

Quiproquos! Éditorial de Daly Valet.


Le Matin
- Vendredi 26 mars - Jeudi 2 avril 2010 No 34211
 
 
Éditorial
 
       Quiproquos !

 

Le président Obama a, mercredi 24 mars, demandé officiellement au Congrès américain d'approuver une enveloppe d'aide supplémentaire d'urgence à Haïti d'un montant de 2,8 milliards de dollars. Le chiffre ne surprend pas. Les conseillers techniques des Congressmen tablaient, depuis quelques semaines déjà, sur un montant d'aide additionnelle de 3 milliards. À Port-au-Prince, les conversations allaient aussi bon train sur cette pactole - ô combien tentante et alléchante ! - qui nous viendrait de l'Oncle Sam. Au Capitol Hill, la démarche du président Obama fait sourciller certains Républicains et Démocrates conservateurs, lesquels rechignent de plus en plus à approuver des dépenses publiques qui ne pourront qu'aggraver l'effarant déficit budgétaire américain. La requête de l'Exécutif américain a toutes les chances de passer les mailles des filets de contrôle du Congrès. Obama obtiendra gain de cause, même si l'autorisation de dépenser qui lui sera accordée dans le dossier haïtien sera assortie de conditions de décaissement et d'évaluation sévères et renforcées. D'ailleurs, la puissante Commission des Affaires étrangères du Sénat présidée par le sénateur du Massachussetts, John Kerry, travaille actuellement sur une loi qui réglementera, sur une base contraignante, l'assistance américaine à Haïti dans le cadre de la reconstruction. Un « Monsieur Haïti » sera également nommé pour coordonner l'aide et veiller à l'utilisation honnête et transparente des fonds. Corruption oblige.

 

C'est bien beau, tout cela ! Le hic, c'est que plus d'un tiers des 2,8 milliards sollicités par la Maison Blanche restera à Washington. Autrement dit, près d'un milliard de dollars ira au Pentagone et à l'USAID à titre de remboursement des dépenses hors budget consenties par ces entités fédérales en faveur d'Haïti au lendemain de la catastrophe du 12 janvier. Des montants moindres, mais assez substantiels, iront renflouer les comptes du Département d'État, de ceux de l'État de la Floride, du Département du Trésor, de l'Agriculture, de la Santé, etc. Elles sont légion ces agences gouvernementales américaines qui se verront rembourser à la faveur de l'éventuelle approbation par le Congrès de la demande du président Obama.

 

Mais que restera-t-il de cette enveloppe à Haïti pour la reconstruction après que les coffres des agences américaines à être intervenues en Haïti eurent été regarnis? Pas beaucoup, si l'on en croit les données officielles auxquelles nous avons pu accéder. Le reliquat qui sera alloué aux plans de relance et aux projets de reconstruction est, en fait, de l'ordre de 895 millions de dollars. Ce budget sera confié aux bons soins du Département d'État et de l'USAID. Les chiffres sont vraiment trompeurs. Des milliards virtuels. Et quelques millions bien réels. Le président René Préval aura définitivement échoué à convaincre Washington de la capacité de cet appareil d'État qu'il dirige à gérer correctement son aide à Haïti. Washington, de son côté, devra mieux travailler à rendre cette aide concrètement plus ambitieuse et ses engagements envers ce pays plus constants; et qu'il sera, à terme, improductif de persister à contourner notre président de la République et son administration, aussi inefficaces qu'ils puissent être.

 

Il y a lieu de demeurer raisonnablement et patriotiquement optimiste quant au futur de notre chère Haïti. Il faut, cependant, admettre que la reconstruction est déjà mal partie. Et le sommet de New York du 31mars avec. Les prémices sont loin d'être convaincantes. D'autant que la phase de gestion des urgences et de planification du long terme nous laisse avec beaucoup d'insatisfaction. Faux-semblants. Faux-fuyants. Faux pas. Efforts d'inclusion en demi-teinte. Pratiques d'exclusion à l'ancienne mode. Rien de vraiment réconfortant. Surtout quand les chiffres astronomiques de la coopération internationale continuent de relever largement du trompe-l'oeil.

 
Daly Valet

The world as seen from the mountains of Haiti

Commentary: The world as seen from the mountains of Haiti

Published on Saturday, March 27, 2010 Email To Friend    Print Version

By Jean H Charles

Each nation, whether as small as Haiti or as big as the United States, tends to believe it is at the center of the universe, the world turns around them and their action can have global impact. Indeed, some nations albeit small in size did and continue to have some repercussions that affect the entire world.

Jean H Charles MSW, JD is Executive Director of AINDOH Inc a non profit organization dedicated to building a kinder and gentle Caribbean zone for all. He can be reached at: jeanhcharles@aol.
I have in mind two countries where I have detected some fragrant similarities in their historical path. The people of Israel enslaved by Egypt some five thousand years ago were for two thousand years before Christ, selected as the venue for a God made man, who would come to earth, to teach humanity how to behave amongst each other and how to develop a personal relationship with the Creator. Christ indeed came; the historical testimony of some twelve apostles plus Saul converted into Paul have attested to the living proofs of that event. The story of the Crucifixion on Good Friday and the miracle of Resurrection on Easter Sunday is the basis of the tenets of the Christian church.

The nation of Haiti occupies similar global interest; some fifteen men in a leadership position in their country have turned around three centuries of global policy of maintaining black men and women in eternal bondage and servitude. Easter Sunday was a turning point for man's relationship with God; January 1, 1804, was also a turning point for the relationship of man amongst man. The myth of the black man as less of a human being could not hold together anymore.

In a recent article, How Haiti helped create the United States, Ted Widmer provided the trajectory of an "America that might never have come into existence without the help of our island neighbor', St Domingue. It would become Haiti later; it was the richest colony in the world, it provided more income for France than all the other Spanish colonies combined.

The Boston Tea party at the origin of the colonists' rebellion against the British stemmed from the fact that commerce by New England with Haiti/St Domingue was so lucrative for the Americans that the yoke of the British Empire was too heavy to continue to be carried for a longer time. The commerce of cod fish for alcohol and sugar produced, on both sides of the Caribbean Sea, entrepreneurs "rich as a Creole".

French support for the American Revolution was the determinant factor that insured the success of the war of Independence. France did not want the prized Haiti to fall into the hands of the British. It paid, according to Ted Widmer, the equivalent of 9 billion dollars to support the war. This war chest was nothing else than the blood, the sweat and the labor of thousands of Haitian slaves from the mighty Haiti colony.

They gave more than money; the battle of Savannah in 1779 was fueled by a contingent of French and Haitian men, including the young Henry Christophe, who would grow up to become the second king of Haiti after the country's independence.

Haiti's contribution to America's formation did not stop there, while John Adams, from New England, the second President of the United States was promoting a good neighbor policy with Toussaint Louverture, his successor Thomas Jefferson sided with Napoleon Bonaparte to re-establish slavery dismantled in the island by Toussaint.

The French incursion into Haiti to put Toussaint Louverture in his place as commander of the slaves encountered the bravura of Dessalines and Christophe. The mighty French troops that succeeded all over Europe were defeated by the gallant Haitian freedom fighters. Napoleon, dejected from his hegemonic plan to create an Empire in the Americas, ceded for a penny to the acre, the Louisiana territory facilitating as such a United States shining from sea to a shining sea.

Haiti's contribution to humanity extended also to Latin America. Alexander Petion, the country's third president offered to Simon Bolivar arms, food, support and money to go and liberate the slaves in the countries of Bolivia, Venezuela and Colombia. He had no other obligation for the money lent than to create a land of hospitality for all in the territories delivered from slavery.

Later, during the Jewish pogrom in Germany, Haiti took the bold stand of providing legal documents to hundreds of Jews persecuted by the Nazi regime. An exhibit in Montreal this week celebrated the forgotten history of Jews and Haitians as one nation always in the avant-garde, standing to protect those who are persecuted. At the League of Nations, Haiti was again the determining vote and voice to help Israel to become a nation when the crucial vote was counted at the world forum. Haiti's past vibrant diplomacy played a crucial role in helping Libya, Belgium and Greece to become independent nations.

Nicholas Sarkozy, on his recent visit to Haiti, reminds the world it was again Haiti that helped to facilitate the use of the French language as an official tool of communication of the United Nations, helping to spread and maintain the culture and the language of millions who use French as their lingua franca.

After the devastating earthquake of January 12, 2010, I have seen the pain and the misery of a country but I have also seen the resilience and the courage of a nation that bends but does not fall. I have come to believe that God in his firmament has a special eye and concern for the Haitian people.

vendredi 26 mars 2010

Le Consulat des Etats-Unis en Haïti reprend ses services pour les demandes de visa non-immigrant.

Le 26 mars 2010

No. 2010/25


Le Consulat des Etats-Unis en Haïti reprend ses services

 pour les demandes de visa non-immigrant à partir du 5 avril 2010


Le Consulat des Etats-Unis en Haïti souhaite informer le public en général qu'à partir du  5 avril 2010, la section consulaire reprendra ses services pour les demandes de visa non-immigrant y compris les demandes relatives aux visas d'affaires et de tourisme (B1/B2).


Les demandeurs de visa devront utiliser le système en ligne disponible à l'adresse http://evisaforms.state.gov/schedulingsystem.asp pour obtenir un rendez-vous avec le consulat.


Pour plus d'informations concernant la procédure à suivre, veuillez consulter le site de l'ambassade à l'adresse suivante : http://haiti.usembassy.gov.


Des rendez-vous peuvent être pris dès maintenant pour des entrevues qui seront programmées à partir du 5 avril.


Tous les demandeurs de visa désireux de renouveler leur visa multiple de cinq ans devront obligatoirement utiliser le système de rendez-vous en ligne.  Le consulat tient aussi à porter à l'attention du public que le programme de renouvellement de visa à travers les agences de voyages est désormais suspendu.


Les demandeurs de visa qui souhaitent avoir un rendez-vous avant le 5 avril pour affaires, études, programmes d'échanges ou autres catégories de visas exigeant normalement une pétition approuvée par le service d'immigration américain peuvent continuer à écrire à papniv@state.gov pour avoir un rendez-vous anticipé.  Toutefois, les demandeurs de visa appartenant à ces catégories et souhaitant voyager après le 5 avril devront obligatoirement utiliser le système de rendez-vous en ligne.


Les demandeurs de visa devront remplir et imprimer la version électronique du formulaire de demande de visa (DS-156) qui est disponible sur le site: http://evisaforms.state.gov.  Le jour du rendez-vous, ils devront également apporter les documents suivants:


·       Un passeport valide (au moins 6 mois de validité après la durée du séjour aux Etats-Unis);

·       une photo de visa récente (50mmX50mm);

·       le reçu de paiement de la SOGEBANK;

·       autres documents pouvant attester des liens en Haïti.


Pour plus d'informations concernant les règlements, les qualifications requises, et pour obtenir des copies et instructions sur les formes de demandes de visa et toutes questions y relatives, veuillez consulter les sites internet: www.travel.state.gov et http://haiti.usembassy.gov.


(Fin de texte)


Cap-Haïtien : des logements sociaux, une aubaine pour des déplacés

 
Plusieurs centaines de familles ont fui Port-au-Prince aux lendemains du séisme du 12 janvier. Cette soudaine migration pose de nombreux problèmes dont celui du logement. Au Cap-Haitien, dans le Nord, l'ONG Food of the Poor a décidé de mettre des logements sociaux à la disposition de quelques familles déplacées de la capitale.


Construite en six jours environ, chaque maison se compose d'une chambre à coucher, d'un salon, d'une mini galerie, d'une cuisine et des toilettes. Un ou deux lits sont remis aux locataires des maisons au moment de la remise des clés. L'eau est fournie par un puits munis de deux pompes à bras.

Quelque six familles déplacées de Port-au-Prince sont logés dans ces maisonnettes fraîchement construites à Chastenwa, une localité de la commune de Quartier Morin (10 kilomètres de Cap-Haïtien). Elles vivaient dans les quartiers défavorisés de Solino et Delmas 32, situés dans la commune de Delmas.

Au prime abord, le projet visait à offrir un logement à des habitants de Shadda I et II, Fort St-Michel et quelques autres quartiers défavorisés situés aux alentours de la métropole du Nord. Cependant, suite au tremblement de terre survenu à Port-au-Prince, « la priorité a été accordée aux personnes déplacées », a affirmé le Directeur de Food For The Poor, le Révérend père Dicken Augustin.

A date, 16 maisons ont déjà été construites sur 34 prévues au cours de la première phase du projet. A terme, le village devrait compter 500 maisons. Débuté en janvier 2010, les constructions doivent s'étendre sur 13 hectares de terre mis à la disposition du projet par le délégué départemental du Nord, Georgemain Prophète.

Parmi les déplacés de Port-au-Prince, Roudeline, 18 ans, déjà mère de deux enfants âgés de 5 et 3 ans. Elle a perdu son mari et deux de ses frères au cours du séisme, et s'est refugiée dans le Nord. Elle remercie le patron de Food for the Poor qui l'aide à nourrir sa famille au jour le jour. Toutefois, elle insiste sur la nécessité d'avoir un travail. Car depuis qu'elle s'est installée au village, elle fait l'objet de toute sorte d'humiliations en raison de sa précarité financière.

Ces logements sont également bénéfiques pour d'autres locataires en provenance de quartiers populeux du Cap-Haitien. Parmi eux, Nelly Etienne, la quarantaine. Elle, son mari et leurs 6 enfants habitaient une maison louée à Quartier Morin. « Ajouté au fait que cette maison était incapable de défier la pluie, le prix du loyer a quintuplé en deux ans. N'était-ce ce projet, ma famille et moi serions en train de dormir dans la rue aujourd'hui », a-t-elle déclaré.

Bernier Joseph, lui, habitait à Fort Saint-Michel. Ancien portefaix de profession, sa bâtisse était construite dans une zone marécageuse, ce qui lui faisait craindre une inondation à chaque averse. Il se réjouit que ses démarches auprès du CASEC de la zone aient abouti. Malgré l'isolement et la misère qui règnent autour du village, il le préfère à son ancienne maison.

Aux yeux de certains nouveaux résidents, cette initiative, quoique « louable », mériterait quelques corrections. Entre autres défaillances évoquées, l'absence d'électricité, de services de santé et d'espace de loisir. De plus, la proximité des toilettes et de la cuisine constitue une sérieuse préoccupation du point de vue sanitaire.

Rédaction : Nelcius Florestal & Louicius Micius Eugène

Edition : Hugo Merveille

Président René Préval prépare un génocide en Haïti

Lettre ouverte au Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Ban Ki-moon et aux anciens Présidents des Etats-Unis d'Amérique, Messieurs Bill Clinton et George W. Bush

(26/03/10)

99670007

Figure 1: Paul Gustave Magloire

 

« Président René Préval prépare un génocide en Haïti »

 

Excellences,

Messieurs les Présidents et Secrétaire Général :

Nous voulons vous remercier d'avoir honoré notre pays de votre présence à la suite du terrible séisme qui a dévasté la capitale haïtienne et plusieurs villes avoisinantes. D'après les estimations, ce séisme aurait causé la mort d'environ 270,000 personnes, entrainé 450,000 blessés et créé 1,350 million de nouveaux sans logis, dans un pays où déjà 72% de la population vivait dans une misère atroce. Ainsi, le 12 janvier 2010 restera dans notre mémoire collective comme le jour le plus douloureux de notre histoire. Ce désastre n'est pas dû seulement au fait du déchaînement des forces de la nature, mais en grande partie à la négligence de ceux qui nous gouvernent. Et grâce aux actions de ce gouvernement et de ses associés nous avançons maintenant vers un désastre plus grand encore que celui que nous venons de vivre. Ensuite, d'après les géologues, la terre qui continue de trembler indique que nous courons encore le risque d'être frappé d'un autre séisme de grande envergure.

Ainsi, nous sollicitons que vous restiez le plus longtemps possible sur le dossier, afin de maintenir les projecteurs de la presse internationale fixés sur nos déboires. En effet, lors de vos visites au pays, vous avez pu constater l'état catastrophique de la situation : plus d'un million de gens vivent depuis plus de deux mois dans des abris rudimentaires, battus par des pluies diluviennes et séchés par un soleil ardent, dans un environnement sanitaire déplorable.  Et cette situation va durer longtemps encore, malgré les risques de maladies infectieuses et de cyclones qui pourraient décimer cette population en créant l'une des plus grandes tragédies de ce siècle, aux portes des Amériques.

Mais, si cette tragédie frappe notre pays, elle sera l'œuvre de la mauvaise foi de ceux qui nous gouvernement et spécialement du Président René Préval. Et compte tenu qu'elle a le potentiel de causer la mort de dizaines de milliers de personnes, ce sera un cas de génocide.

En effet, dans les jours qui ont suivi le séisme, la population de Port-au-Prince avait commencé à se déplacer spontanément de la capitale vers les villes de province à la recherche d'un environnement plus accueillant. À ce moment, le gouvernement avait pour devoir de supporter ce mouvement et chercher à mobiliser les moyens capables d'aider les villes de provinces à accueillir les nouveaux venus. Du fait que nous avons été toujours en faveur de la déconcentration de la capitale et de la décentralisation du pays, nous avons fait des suggestions publiques sur la façon dont le gouvernement aurait pu encourager la population à continuer à se déplacer vers les provinces et sur la façon dont les autorités du gouvernement auraient pu venir au secours des autorités municipales dont les villes recevaient un grand nombre de réfugiés venus de la capitale et de ses environs. La réponse de Monsieur Préval, qui a toujours été opposé à la décentralisation pour des raisons idéologiques ou plutôt d'opportunisme politique, avait déclaré, publiquement, que la majorité des gens qui étaient dans les rues, venaient des quartiers résidentiels et que ces gens préféraient rester à la capitale pour être plus proches de leur maison. Très certainement, il y avait très peu de vérité dans cette déclaration. Car, la grande majorité de cette population vient des zones défavorisées de la capitale et est formée, en grande partie, de familles qui ont émigré vers la capitale à la recherche de travail et d'une amélioration de leurs conditions de vie.

Très certainement aussi, un gouvernement responsable et avec un peu d'humanité dans le cœur pour son peuple, aurait profité de cette situation comme une opportunité pour offrir à ces centaines de milliers de femmes, d'hommes et d'enfants, un nouveau départ dans un environnement plus décent et plus sécurisé dans les villes de province. Mais, la seule opportunité que Monsieur Préval et ses acolytes avaient vu dans tout cela, c'était celle de faire de l'argent et beaucoup d'argent. En effet, Monsieur Préval disait à qui voulait l'entendre qu'il avait besoin de 200,000 tentes pour les sans-abri, car ses acolytes sont les principaux fournisseurs de l'État. En fait, les premières tentes qui sont arrivées au pays se vendaient à prix fort sur le marché. Ensuite, il y a eu une rumeur qui fit croire que chaque propriétaire de tente pouvait obtenir plus tard une des maisons que le gouvernement allait construire avec les 3 milliards d'aide qu'il allait obtenir de la communauté internationale. Pas besoin de dire que les tentes ont été vendues alors à prix d'or, que le peuple se fit berner une fois encore et que Monsieur René Préval et ses acolytes se sont enrichis davantage.

Aujourd'hui, comme le rapportent les organisations des droits humains, dans ces cités de tentes dont Monsieur Préval a encouragé la création par centaines dans la capitale, les femmes, mêmes des enfants, sont violées en toute impunité dès que tombe la nuit, et cette population vit dans le mépris total de ceux qui nous gouvernent. Et si Monsieur René Préval reste au pouvoir et rien ne change avant l'arrivée de la saison cyclonique, il y a grand risque que nous ayons encore des milliers d'autres morts. Le sentiment de frustration grandira également. Ce sera une situation qui avancera vers un cas de génocide que la communauté internationale est encore en mesure d'éviter.

L'histoire d'Haïti, est marquée par des petits efforts pour le développement de cette nation qui après deux siècles d'indépendance et de déclin après déclin est maintenant le plus pauvre de la région des Amériques. En réalité, si après ce terrible tremblement de terre, de tous les coins du monde, on est en train de construire des plans, en veux-tu en voilà, nous sommes encore loin d'une solution qui pourrait améliorer les conditions de vie de notre population. Car, des plans, il y en a toujours eu, mais ce qui a toujours manqué à notre pays, c'est l'honnêteté, la volonté et le sens d'équité chez ceux qui gouvernent. Aujourd'hui, la situation est pire qu'elle n'a jamais été, car nous avons une mafia qui domine le pouvoir grâce à leur homme de paille, Président René Préval. L'atmosphère de corruption qui gangrène le fonctionnement du pays empêchera les projets de se réaliser, car les fonds seront, en grande partie, détournés de leur objectif.

Mon pays est en train de vivre le temps de tous les dangers. Et le plus grand de ces dangers est le fait qu'il soit dirigé par un gouvernement corrompu jusqu'à la moelle et qui ne cherche que ses intérêts et ceux de ses acolytes, mais pas ceux du peuple haïtien pour qui il n'a aucune considération. Monsieur Préval est un personnage qui n'hésite pas à engager des bandits très connus comme proches collaborateurs. Il organise des élections truquées et n'a aucun respect pour les normes démocratiques. Donc, en retour, il ne jouit pas de la confiance  de la population ni de l'autorité morale qui est si nécessaire dans cette période difficile que traverse notre nation.

Ainsi, pour l'amour de Dieu, n'abandonnez pas le peuple haïtien à la merci d'une poignée de profiteurs. Car, l'action de Monsieur René Préval et de ses acolytes amènera, indubitablement, Haïti à un génocide, si on ne l'arrête pas avant qu'il ne soit trop tard.

Messieurs les Présidents et Monsieur le Sécrétaire Général, nous sommes très honorés de vous saluer au nom de nos frères et sœurs d'Haïti.

 

Paul Gustave Magloire

Ancien Ministre de l'Intérieur et des Collectivités

 

Paul Gustave Magloire et la Déconcentration de Port-au-Prince

PAUL G. MAGLOIRE POUR LA DECENTRALISATION D'HAITI

 

Decentralization of Haiti is on Facebook

Magloire Interview on YouTube Part 1.mov

Magloire Interview on YouTube Part 2.mov

Magloire Interview on YouTube Part 3.mov

 

Une nouvelle mission pour le Ministère de l'Intérieur

Atelier de travail et Protocole d'accord

50 millions de dollars pour deux grands projets nationaux

Le Programme de déconcentration lancé dans le grand Nord

Le programme de déconcentration atteint l'Artibonite

Le Programme de déconcentration lancé dans le Centre

Plus de 7 millions de gourdes pour la réhabilitation de la route Mirebalais-Hinche

Vers la charte des collectivités Territoriales

Pour réglementer les collectivités territoriales

Un cybercentre municipal à Ganthier

Ingo Pyko, champion de Polo, a visité Haïti

Déconcentrer Port-au-Prince : les chèques arrivent



Haïtiens, Construisons Ensemble un État Démocratique, Moderne et Prospère

Propositions pour un Plan de 25 Années

 

 

PAUL GUSTAVE MAGLOIRE is on Facebook

LES JEUNES ET PAUL G. MAGLOIRE is on Facebook

AMENER HAITI AU 21em SIECLE is on Facebook

PAUL GUSTAVE MAGLOIRE is on TWITTER

WEBSITES UPDATES

 

PAUL GUSTAVE MAGLOIRE PLAN TO REBUILD HAITI

 

PAUL GUSTAVE MAGLOIRE TALK ABOUT HIS PARTY 'MORN'

 

PAUL GUSTAVE MAGLOIRE ASKING THE HAITIAN PEOPLE NOT TO GIVE UP

 

MR. MAGLOIRE TALKING CONNECTING THE HAITIAN COMMUNITIES

 

PAUL GUSTAVE MAGLOIRE GIVING GOOD2GO THE YOUTH HAND SHAKE


Viols en Haïti: Sous estimations et contradictions.


Des milliers de femmes vivant dans des camps provisoires en Haïti sont menacées par la violence sexuelle. Les autorités n'offrent pas une protection suffisante a déclaré un responsable d'Amnesty International. suite au rapport d'une délégation qui, durant 3 semaines, a visité 8 camps: à Port-au-Prince et dans les villes de Jacmel et Lascahobas, certains de ces camps ayant été visité plusieurs fois.

«Il y a un sentiment général d'insécurité à l'intérieur et autour des camps, en particulier la nuit. Les femmes vivant dans des abris de fortune se sentent vulnérables et ont peur des agressions» dit Chiara Liguori, chercheure au sein d'Amnesty International de Port-au-Prince. «La violence sexuelle est largement présente dans les camps [...] c'était déjà une préoccupation majeure dans le pays avant le tremblement de terre mais la situation dans laquelle aujourd'hui, vivent les femmes et les jeunes filles déplacées, les exposent à des risques encore plus grands».

Michel Martin, le chef du renseignement criminel pour la police de l'ONU, UNPOL, a réfuté les rumeurs selon lesquelles de nombreux viols auraient été commis dans les camps de déplacés, en précisant que moins d'une dizaine de viols avaient donné lieu à une enquête jusqu'à maintenant.

Pour sa part, Amnesty International déclare que l'absence de mécanismes de protection adéquats pour les femmes et les jeunes filles victimes d'abus sexuelles les découragent à dénoncer leurs auteurs. Une organisation de femmes locales a rapporté 19 cas de viol, seulement dans une partie du Champ-de-Mars, l'un des plus grands camps de Port-au-Prince. Aucune des femmes et des filles n'avait signalé les agressions à la police par crainte de représailles de leurs agresseurs.

Amnesty International, constate que la plupart des victimes de violences sexuelles interrogées sont des mineurs. Un fillette de 8 ans a été violée alors qu'elle était seule dans sa tente pendant la nuit, sa mère était sortie du camp et n'avait personne pour s'occuper de sa fille pendant son absence. Une jeune adolescente de 15 ans a été violée alors qu'elle était sortie du camp, car il n'y avait pas de latrines dans ce camp.

Le manque de moyens des forces de police et le système de justice au lendemain du tremblement de terre signifie que les coupables ne risquent pas d'être punis. Amnesty International a déclaré que l'absence de mesures visant à prévenir et à répondre adéquatement à la menace de violence sexuelle contribue à la crise humanitaire et a exhorté les autorités haïtiennes à prendre des mesures immédiates et efficaces pour freiner la violence sexuelle et protéger les femmes vivant dans les camps.



Il semble qu'au delà de la déclaration de Michel Martin, la situation soit bien plus préoccupante qu'il ne le laisse entendre. En effet si seulement 10 cas de viols ont été rapporté, comment expliquer

Que 350 policier de l'UNPOL travaillent avec la police haïtienne et la MINUSTAH, la force militaire de l'ONU en Haïti, pour mettre fin aux violences dans les 460 camps recensés dans Port-au-Prince et ses environs, ou l'UNPOL travaille avec les leaders de chaque camps?

Pourquoi avoir installé un numéro d'urgence que les femmes peuvent appeler en cas d'agression, s'il y a si peu de viol?

Comment expliquer la mise en place du projet pilote actuellement en cours dans le camp de Pétion-Ville où des policières de l'UNPOL et de la PNH travaillent spécifiquement sur les violences faites aux femmes, informations rapportée dans notre article du 21 mars?

Pourquoi, si le problème n'est pas si «généralisé», l'ONU vient-elle de produire plusieurs spots en créole pour aider les haïtiennes à se prémunir contre les viols dans les campements de fortune. Spots qui seront diffusé 6 fois par jours, par 7 stations de radio pendant 60 jours et qui expliqueront comment se protéger si elles se font agresser?

Pourquoi le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) est-elle en train de distribuer 17 000 lampes de poche aux femmes et 300 tentes pour créer dans les camps des «espaces sécuritaires pour les femmes» ?

Tout ces moyens mis en œuvres, important mais sans doute insuffisant, démontrent à l'évidence qu'entre les déclarations publique et la réalité la situation concernant les violence sexuelles dans les camps en Haïti est infiniment plus grave.

«Les autorités d'Haïti doivent prioriser le renforcement de la présence policière dans les camps, surtout la nuit, y compris leur capacité à protéger les femmes et les filles contre la violence sexuelle et répondre adéquatement aux cas signalés» a déclaré Chiara Liguori d' Amnesty International.

Michel Martin, le chef du renseignement criminel pour la police de l'ONU, UNPOL explique que «C'est une situation très particulière: des milliers de personnes campent dans des zones où il est difficile de patrouiller. Il y a des cordes et des poteaux partout. La nuit en particulier c'est très, très difficile [...] nous ne pouvons pas patrouiller dans les camps, 24 heures sur 24 et dans tous les camps en même temps. Nous avançons petits pas par petits pas», a-t-il poursuivi.

Amnesty International déplore aussi le manque de refuge dans le pays où les victimes de violences sexuelles pourraient être protégées et avoir accès aux services se soutien indispensables. La réponse d'urgence à cette situation par les ONG internationales présentes en Haïti, ne peut se faire qu'en coordination avec les autorités haïtiennes », a déclaré Chiara Liguori.


 Les délégués d'Amnesty International ont rencontré les autorités gouvernementales, y compris le Président de la République, René García Préval, et le Premier ministre, Jean-Max Bellerive. Ils ont eu des entretiens avec le chef de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) et avec divers organismes des Nations Unies opérant en Haïti, locaux et internationaux de défense des droits et les ambassadeurs du Brésil, du Canada et la France en vue de trouver des solutions.


 Des moyens et des solutions doivent être mis en place de toute urgence, chaque jour qui passe des femmes et des fillettes haïtiennes deviennent de nouvelles victimes, chaque jour qui passe sans solution, est un jour de trop.

N / Radio Métropole Haïti

Des officiels de l'ONU préoccupés par la situation des sinistrés.


Les secrétaires généraux adjoints aux opérations de maintien de la paix et d'appui aux missions, Alain Le Roy et Susana Malcorra, ont fait état des efforts visant a améliorer les conditions de vies des sinistrés du séisme du 12 janvier.

Le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, a révélé hier que le chef de l'Etat haïtien avait signé un décret présidentiel identifiant les principaux sites d'accueil des personnes déplacées. Il a rappelé qu'il n'a jamais été facile de répondre aux besoins de 500 000 déplacés repartis dans 900 camps ni d'acheminer de la nourriture à 1,3 million de personnes.

C'est également l'avis de la secrétaire générale adjointe à l'appui aux missions, Susana Malcorra, pour qui la lenteur des opérations humanitaires est liée à la difficulté d'identifier des zones d'accueil pour des centaines de millier des personnes autour de Port-au-Prince. Elle souligne que la situation devient plus compliquée en raison du refus d'un grand nombre de personnes de s'éloigner de leur domicile.

En début de semaine lors d'une rencontre au siège des Nations Unies, les représentants d'une cinquantaine d'états membres avaient salué la qualité du travail de la Mission Des Nations Unies Pour La Stabilisation En Haïti (Minustah), avant ou après le tremblement de terre.

LLM / Radio Métropole Haïti

Forum de l'UNESCO sur Haïti – La France annonce une série de mesures en coopération culturelle avec Haïti.


Le ministre Français de la Culture et de la Communication, M. Frédéric Mitterand, était absent à Paris lors du Forum de l'UNESCO sur Haïti. C'est donc l'Ambassadrice de la France auprès de l'UNESCO, Mme Catherine Collona, qui a lu son message de solidarité envers le peuple haïtien. Dans ce message, Frédéric Mitterand souligne que : « La culture constitue un enjeu déterminant » de la reconstruction d'Haïti, « car elle est au cœur de ce qui fonde les valeurs communes des Haïtiens et de ce « tissu » – économique bien sûr, mais avant tout social, artistique, intellectuel, culturel – qui relie ensemble chacun des Haïtiens ». Mme Collona a annoncé des initiatives "concrètes" qui marqueront le début d'un processus complexe et délicat de coopération, car le patrimoine culturel haïtien a profondément souffert du séisme.

La France souhaite, par exemple, soutenir fortement le secteur des médias en fournissant des contenus libres de droits, notamment pour la télévision, à apporter un soutien technique d'urgence aux radios, à former des journalistes ou encore à réfléchir aux moyens de moderniser le système de diffusion. « Ce n'est pas là seulement une contribution technique, mais un engagement humain qui crée ou recrée le tissu social et culturel là où il en a le plus besoin », a déclaré Mme Collona.

Le soutien aux artistes Haïtiens est également un enjeu déterminant pour la France. Tout au long de l'année 2010, des artistes haïtiens, venus du théâtre, de la musique, des arts plastiques, seront accueillis en résidence en France, que ce soit dans des centres culturels de rencontre, à la Cité internationale des arts ou au couvent des Récollets.

Mme Collona a annoncé la restauration du tableau « Le Serment des ancêtres ». « Ce tableau hautement symbolique de l'accession d'Haïti à son indépendance en 1804, que les pompiers français ont retrouvé dans les ruines du palais présidentiel, sera restauré à Port-au-Prince par le Centre de recherche et de restauration des Musées de France. Cette restauration sera accompagnée d'une opération d'information et de sensibilisation pédagogique du public haïtien, indispensable complément au renforcement du lien social et culturel entre les Haïtiens », a-t-elle souligné.

Le ministère français de la Culture et de la Communication enverra ainsi en Haïti, dans les prochains jours, une mission chargée d'effectuer un état des lieux des dommages et des besoins dans les domaines du patrimoine, de la restauration du patrimoine bâti et de la sauvegarde des œuvres d'art menacées.

Enfin, la Bibliothèque nationale de France se propose d'envoyer aux bibliothèques haïtiennes pas moins de 30.000 livres, dès que cela sera matériellement possible, et a d'ores et déjà engagé une réflexion sur la création d'une bibliothèque numérique haïtienne.

Soulignons que le Forum de l'UNESCO sur Haïti a été clôturé le 24 mars dans la soirée par la première mondiale de la pièce de théâtre de Franckétienne, « Mélovivi ou le piège» qui a été ovationnée par le public présent. Ce texte théâtral, à dimension écologique universelle, a été écrit en novembre 2009. « Melovivi" ou "le piège » raconte l'histoire de "2 individus enfermés, prisonniers dans un espace délabré, dévasté, sans issue, à la suite d'un désastre. Pour ne pas mourir dans ce lieu d'enfermement, les 2 individus parlent, déparlent, délirent sur les malheurs provoquées par les prédateurs de la planète". Le public devait constamment se rappeler qu'elle a bien été écrite avant la catastrophe du 12 janvier tellement le texte est prémonitoire du séisme dévastateur qui a frappé Haïti. C'est le jeune acteur, Garnel Innocent, 37 ans, qui accompagnait Franckétienne sur scène dans un duo de 90 minutes qui vous bouleverse et vous interpelle tant sur Haïti que sur les enjeux climatiques de la planète.

Nancy Roc, Paris le 26 mars 2010.

Ce reportage a été rendu possible grâce au soutien de l'UNESCO et au patronage de DIGICEL, du CONATEL, du Groupe REBO-INTERNEGOCE et de NO PIN LONG DISTANCE.

Haiti's Signal FM Radio to be Honored at NABEF's Service to America Awards.

CONTACT
Eva Henninger
202-429-5481


Haiti's Signal FM Radio to be Honored at NABEF's Service to America Awards

WASHINGTON, DC - Haiti's Signal FM radio will be honored for their outstanding service to the Haitian community during the aftermath of the recent earthquake disaster, the NAB Education Foundation (NABEF) announced today. Station owner Mario Viau will accept the award during the Celebration of Service to America gala held Monday, June 14, at the Hyatt Regency Washington on Capitol Hill. Now in its 12th year, the Celebration of Service to America Awards recognizes outstanding community service by local broadcasters.

"Signal FM reached nearly three million Haitians, providing them with information that helped unite families and save lives," said NAB Education Foundation President Marcellus Alexander. "The tireless efforts of the station's staff truly exemplify the crucial role that broadcasters play in providing information and resources to millions of people during times of crises."


Recognizing the important role of broadcasting during the Haitian earthquake relief efforts, the U.S. Army distributed more than 50,000 radios to Haiti citizens aimed at keeping them informed of the latest developments affecting their country. As the only radio station in Haiti that remained on-the-air immediately following the earthquake, Signal FM became a vital source of information for the millions of Haitians that had no access to fuel, electricity or telephone service.


For nearly two weeks, Signal FM provided round-the-clock coverage to families and rescue teams desperate for information. The station helped locate missing people, spread news to families searching for lost loved ones, and delivered messages to Haitians across Port-au-Prince regarding available water resources and hospital information. Additionally, Signal FM helped save the lives of numerous Haitians by providing reports to rescue teams describing where immediate aid was needed.


About The Celebration of Service to America Awards
The Celebration of Service to America Awards are sponsored and produced by NABEF with major support from Bonneville International Corporation and the National Association of Broadcasters. In recent years, ABC's "Extreme Makeover: Home Edition," entertainment industry icon Quincy Jones, legendary rock star Sir Elton John, former President Bill Clinton, First Lady Laura Bush, Her Majesty Queen Noor of Jordan, former New York Mayor Rudy Giuliani, boxing legend Muhammad Ali, former President Jimmy Carter and First Lady Rosalyn Carter, and former First Lady Nancy Reagan have been presented with the Celebration of Service to America Leadership Award at the event. Details about the Celebration of Service to America Awards are available at www.nabef.org/ServicetoAmerica.


About Bonneville International Corp.
Founded in 1964, Bonneville International's heritage traces its early roots to KSL Radio, which first went on the air in July of 1922 (originally as KZN) in Salt Lake City and to KSL-TV, which had its on-air debut in 1949. Bonneville currently owns and operates 28 radio stations in the Los Angeles, Chicago, Washington, D.C., Seattle, Phoenix, St. Louis, and Cincinnati markets, with company headquarters in Salt Lake City. The company's working motto is "Do good, do well, make a difference, and have fun," and it structures its innovative and successful business model on the three principles of 1) building its people, 2) making a difference in its communities, and 3) meeting aggressive financial goals. Bonneville enjoys a long-standing reputation and is known industry-wide for its quality, values-oriented programming, its technological innovation, and its nationally recognized and award-winning commitment to serving the communities where it broadcasts.


About NABEF
The National Association of Broadcasters Education Foundation (NABEF) is a non-profit organization dedicated to serving broadcasters and the public interest by supporting and advocating community service, diversity, education and broadcasting issues and trends.


About NAB
The National Association of Broadcasters is the premier advocacy association for America's broadcasters. NAB advances radio and television interests in legislative, regulatory and public affairs. Through advocacy, education and innovation, NAB enables broadcasters to best serve their communities, strengthen their businesses and seize new opportunities in the digital age. Learn more at www.nab.org. innovative and successful business model on the three principles of 1) building its people, 2) making a difference in its communities, and 3) meeting aggressive financial goals. Bonneville enjoys a long-standing reputation and is known industry-wide for its quality, values-oriented programming, its technological innovation, and its nationally recognized and award-winning commitment to serving the communities where it broadcasts.


About NABEF
The National Association of Broadcasters Education Foundation (NABEF) is a non-profit organization dedicated to serving broadcasters and the public interest by supporting and advocating community service, diversity, education and broadcasting issues and trends.


About NAB
The National Association of Broadcasters is the premier advocacy association for America's broadcasters. NAB advances radio and television interests in legislative, regulatory and public affairs. Through advocacy, education and innovation, NAB enables broadcasters to best serve their communities, strengthen their businesses and seize new opportunities in the digital age. Learn more at www.nab.org.