lundi 29 mars 2010

Lettre d'information de la Délégation du Nord.

 

République d'Haïti

Délégation du Nord

 

CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE GESTION DE CRISE POST DESASTRE

 

« C'est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »

 

LETTRE D'INFORMATIONS

Vendredi 26 mars 2010

 

 

Situation des personnes déplacées (IDPs) dans le département du Nord

Le Conseil Départemental de Gestion de Crise Post-Désastre a déjà identifié environ 42878 personnes déplacées (IDPs) se trouvant dans les Villes, Bourgs et Sections Communales du Département du Nord.

 

Les Sections Communales ayant reçu le plus de déplacés (IDPs) sont, à date :

 

-          2e Section Communale « La Belle Mère » de la Commune de Pignon avec 1702 IDPs inscrits ;

-          3e Section Communale « Mornet » de la Commune d'Acul du Nord avec 1200 IDPs inscrits ;

-          3e Section Communale « Ravine Trompette » de la Commune de Pilate avec 1141 IDPs inscrits ;

-          4e Section Communale « Trou d'Enfer » de la Commune de Borgne avec 1026 IDPs inscrits.

 

L'agglomération urbaine du Cap-Haïtien a reçu environ 10 543 IDPs repartis entre :

-          Le Centre-ville ………………………………           1745 IDPs

-          Les 3 Sections Communales …………………          8798 IDPs

o   Haut du Cap ………  4774 (IDPs)

o   Petite Anse ………..   2836 (IDPs)

o   Bande du Nord …...   1188 (IDPs)

 

Actions de Réponse déjà engagées.

1-      Les Autorités municipales et locales du Département ont coordonné l'évacuation et le transfert de plus de 2000 blessés et sinistrés de la Région métropolitaine de Port-au-Prince vers les Communautés d'Accueil du Département du Nord ;

2-      FOOD for the POOR a pris en charge l'accueil de plusieurs milliers de déplacés (IDPs) a travers ses actions au Centre d'hébergement du Gymnasium du Cap-Haïtien sur les plans alimentaire, médical et aide non-alimentaire ;

3-      Le PAM/WFP a effectué plusieurs distributions de nourriture à travers la CARITAS, le CNCS, les Mairies et plusieurs autres institutions partenaires dans le département ;

4-      La Direction Sanitaire du Nord a coordonné la prise en charge de plus de 2000 blessés et traumatisés du Séisme qui ont reçu des soins dans les différents Centres hospitaliers du Département (HUJ du Cap-Haïtien, HSC de Milôt, HBP-Pignon, HBS-Limbé, etc.) ;

5-      L'Hôpital du Sacré-Cœur du Milôt a établi un couloir sanitaire en liaison avec des partenaires à Port-au-Prince et a traité, à ce jour, plus d'un millier (1000) de cas divers ;

6-      La Chambre de Commerce, d'Industrie et des Professions du Nord (CCIPN) a sollicité et obtenu du Gouvernement Dominicain une assistance en médicaments et aide alimentaire a travers son Consulat au Cap-Haïtien ;

7-      FOOD for the POOR, en partenariat avec le Gouvernement de la République à travers la Délégation du Nord et le CASEC de la 1e Section Communale de Quartier-Morin, est en train de construire un Village de Trois Cents (300) Unités de Logement pour les Déplacés (IDPs) pour un investissement évalué à environ US$ 1,500,000.00.

 

Les seize (16) premières maisons ont été déjà construites et remises à seize (16) familles.

 

Trente (30) autres sont en construction et devraient être prêtes dans les deux (2) prochaines semaines ;

 

Cent (100) autres sont déjà programmées et l'implantation sera effectuée incessamment.

 

8-      Royal Caribbean Cruise Line (RCCL) et Haïti Shipping Lines ont offert leurs facilités de Transport maritime pour le transport gratuit de l'Assistance Humanitaire en faveur des victimes du Séisme ;

9-      Plusieurs Organisations privées, caritatives et bénévoles (RCCL, Hosean International Ministries, Paroisse Saint-François de Sales, FOOD for the Poor, l'Hôpital de la Convention Baptiste d'Haïti, l'Hôpital de Bienfaisance de Pignon, etc,) ont sollicité et obtenu des facilités de dédouanement aux Ports et à l'Aéroport du Cap-Haïtien à travers le Conseil Départemental de Gestion de Crise Post Désastre, créé par Acte Constitutif du 15 janvier 2010 et coordonné par le Délégué départemental du Nord.

 

Les Besoins à satisfaire

Il y a un besoin urgent pour les suivants :

-          Logement 

o   Construction, au moins, de 10 000 unités de logements dans, au moins, 6 Centres d'hébergement ou Villages d'Accueil sur tout le Département du Nord ;

o   Matériaux de Construction pour accompagner les familles d'accueil et améliorer les structures d'hébergement des Communautés d'accueil de Déplacées (IDPs) ;

-          Nourriture pour les 42 878 IDPs et les Familles et Communautés d'accueil

o   Riz, Mais, Pois, Huile, Farine, etc.

o   Nourriture pour Bébés, Nourrissons et Jeunes enfants

o   Eau de boisson et Breuvages divers

-          Aide non-alimentaire

o   Équipement de Maison : Lits, Draps, Moustiquaires, Tables, Chaises, etc.

o   Ustensiles de Cuisine et Vaisselle ;

o   Kits d'hygiène et de toilette ;

o   Vêtements et articles d'habillement ;

-          Assistance financière pour aider les sinistrées à se procurer tout ce que l'assistance humanitaire n'a pas pris en compte (Combustible, savon de lessive, vaisselle, etc.) ;

-          Prise en charge médicale, psycho-sociale et de suivi post traumatique ;

-          Renforcement du système scolaire du département pour intégrer la population déplacée dans les centres d'enseignement du département.

 

Création d'emplois (HIMO, Agriculture, Industrie, etc.)

Plus encore, ces déplacés (IDPs) ont besoin de travail (JOBs) pour reprendre confiance dans l'avenir, retrouver leur dignité, se recapitaliser et se reprendre en charge.

 

Nous saluons l'effort et la solidarité de la Communauté internationale qui nous est venu en aide spontanément, dès les premiers jours, à travers ses structures d'assistance humanitaire dont la MINUSTSH, la Croix-Rouge Internationale (CICR), le Programme Alimentaire Mondial (PAM/WFP), les organisations caritatives de l'Eglise Catholique dont : FOOD for the POOR et CARITAS, etc. Mais pour être efficace, l'effort d'assistance doit se concentrer sur la satisfaction des besoins des personnes réellement en difficulté. Pour le moment, ce n'est pas encore le cas et c'est bien dommage.

 

C'est pourquoi, nous pensons que le moment est venu de solliciter, de leur part, un renforcement en quantité, en qualité et en coordination de l'assistance à ces victimes du Tremblement de Terre du 12 janvier 2010 tout en souhaitant que soient, également, pris en compte les besoins des Communautés d'accueil de ces sinistrés dans toutes les 19 Communes et les 82 Sections Communales du Département du Nord.

 

Suivi du Processus

Le Conseil de Gestion de Crise Post-Désastre a mis en place une structure d'aide humanitaire comprenant cinq (5) Commissions coordonnées par le Comité départemental de Gestion de Risques et de Désastres (CDGRD) pour assurer la liaison avec les organisations d'assistance et le suivi des programmes pour s'assurer de leur pertinence et de leur efficacité.

 

Ces Commissions sont les suivantes :

1-      Commission d'Alimentation coordonnée par :                       PAM/CNSA

2-      Commission de Logement et d'Aide non-alimentaire, par :   DDN-MAST/OIM

3-      Commission Sante, par :                                                         DDN-MSPP/Konbit Santé

4-      Commission Éducation, par :                                                 DDN-MENFP

5-      Commission Protection, par :                                      DDN-MAST/SDH-MINUSTAH

 

Information

For more information or if you can or want to help, please feel free to contact the following:

 

Pour plus d'informations ou si vous pouvez ou voulez aider, veuillez contacter :

 

Conseil Départemental de Gestion de Crise Post-Désastre

Délégation du Nord                Cap-Haïtien, Haïti                  Tel. (509) 38 37 83 97


Ban Ki-moon : 'Non pas reconstruire mais créer un Haïti nouveau'.

Lundi, 29 mars 2010 10:00

Ban Ki-moon : «Non pas reconstruire mais créer un Haïti nouveau»

À deux jours de la conférence des donateurs pour Haïti à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé lundi à faire de l'espoir une réalité «C'est le défi que nous devons relever à New York : non pas reconstruire mais plutôt 'construire mieux', pour créer littéralement un Haïti nouveau», a souligné Ban Ki-moon dans une tribune publiée dans le quotidien américain Washington Post.

«Ensemble, le Président Préval et son gouvernement ont élaboré un plan d'action stratégique national devant orienter le relèvement et le développement du pays. Il s'agit à tous égards d'un document visionnaire », a-t-il assuré. «De toute évidence, l'aide doit être bien dépensée et bien coordonnée », a continué le Secrétaire général, rappelant que jusqu'ici, les Nations Unies ont fourni à 1 million de personnes (soit environ les trois quarts de la population dans le besoin) des tentes et des bâches et en distribueront encore 300.000 au cours des prochaines semaines.

«Nous disposons désormais aux alentours de Port-au-Prince de plusieurs sites importants où nous pouvons reloger les personnes qui vivent dans des secteurs menacés par les inondations lorsque la saison des pluies commencera vraiment», a-t-il ajouté.

Mais, «à mesure que nous acheminons de l'aide d'urgence à la reconstruction à plus long terme, il faut admettre que nous ne pouvons pas nous contenter de faire comme d'habitude», a-t-il dit. «Notre ambition aujourd'hui c'est de rebâtir le pays de fond en comble. En collaboration avec la communauté internationale, les dirigeants haïtiens s'engagent à conclure un nouveau contrat social avec le peuple ».

«Autrement dit, il faut un gouvernement entièrement démocratique, doté de politiques économiques et sociales judicieuses pour faire face à l'extrême pauvreté et aux disparités profondes en matière de répartition des richesses. Cela signifie aussi qu'il faut des élections libres et régulières, organisées avec l'aide de l'ONU, de préférence avant la fin de l'année », a ajouté M. Ban.

Le Secrétaire général a aussi souligné que «ce nouveau contrat social doit rendre plus autonome les femmes, comme chefs de ménage assurant l'entretien de leur famille, comme entrepreneurs créant des entreprises, comme défenseurs des personnes vulnérables, qui exercent tous leurs droits en tant que responsables dans les institutions démocratiques et les organisations d'action civile en constante évolution».

En outre, «il doit offrir de nouvelles possibilités de promotion économique, et surtout des emplois ». Ban Ki-moon a notamment estimé que « le programme 'travail contre rémunération' de l'ONU devrait être un modèle».

«En fin de compte, seuls les Haïtiens peuvent reconstruire, ou plutôt mieux construire, Haïti », a-t-il insisté. «Les dirigeants haïtiens savent bien que ce nouveau partenariat exige un attachement à la bonne gouvernance, à la transparence et à la responsabilité mutuelle – entre l'administration et les administrés, entre les secteurs public et privé, entre Haïti et la communauté internationale [...] Il faut donc trouver de nouvelles formules pour faire face aux problèmes de longue date, notamment l'avenir de la capitale haïtienne surpeuplée».

Le Secrétaire général a souligné que «pour qu'Haïti s'épanouisse, il faut que toutes les régions et les villes du pays bénéficient des infrastructures sociales et du développement économique. C'est pourquoi le plan national haïtien prévoit d'importantes ressources pour le relèvement de l'environnement, pour la réforme foncière et pour de nouveaux investissements dans la pêche et l'agriculture».

«Dans les prochains jours, les dirigeants du monde se mettront à la hauteur de la situation en épaulant Haïti dans la solidarité, une solidarité qui sera mesurée dans plusieurs années, longtemps après que le choc initial de la catastrophe sera passé », a enfin écrit Ban Ki-moon. «Je suis convaincu qu'ensemble nous pouvons mettre Haïti sur la voie d'un nouvel avenir, très différent».


N / Radio Métropole Haïti


Le Sénateur Christopher Dodd prone une occupation douce d'Haiti.

Posted on Mon, Mar. 29, 2010

Place
The Miami Herald
Haiti under `trusteeship'

BY CHRIS DODD
http://dodd.senate.gov


T
he nightly news cameras may have left, but the human suffering caused by the devastating earthquake in Haiti continues.

Hundreds of thousands of people are dead or injured. Many more are homeless or orphaned. And without sustained intervention by the international community, Haiti's future could be very bleak indeed.

Nearly a quarter million homes -- and 20,000 commercial buildings -- have been destroyed, or so badly damaged that they will need to be demolished. And the earthquake, which struck just 16 miles from the capital of Port-au-Prince, essentially destroyed the capacity of Haitian authorities to act.

Haiti's education system, in the words of its minister of education, has ``totally collapsed.'' Transportation and communication systems have been wiped out. Finance and industry have been crippled.

There is no health care system to treat the wounded, no social services to help the displaced, and no government infrastructure left standing to bring about order out of the chaos.

The Haitian government, for all practical purposes, does not exist. It lies in ruins, in the rubble of the presidential palace, and other government buildings ranging from the Supreme Court to the National Assembly.

After the quake, the Washington Post interviewed Haitians who begged the United States to take over control of Haiti.

Haitians no longer believe that their government could do what needs to be done to save their country. Said one man: ``When we tell the government we're hungry, the government says, `We're hungry, too.' ''

Sadly, they may be right.

I do not believe, of course, that we should occupy Haiti. We should not take lightly the importance of sovereignty, not discount the Haitian people's long history of enduring difficult times. But we cannot pretend that Haiti can lead its own reconstruction.

Fortunately, there is precedent for situations in which the international community must intervene to ensure that a troubled country can look forward to a brighter future.

Chapter XII of the United Nations Charter established the International Trusteeship System for the supervision of territories placed under U.N. control by agreement of the territories themselves as well as the states administering them.

The idea was not to bring about hostile takeovers of failed states, but rather to provide administrative support for countries emerging from the geopolitical reshuffling after World War II -- until those countries could stand on their own two feet.

The Trusteeship System was, by all accounts, successful. And even after the program became obsolete, a form of trusteeship was used in Bosnia, Kosovo, East Timor, and Cambodia -- places where the collapse of order necessitated help from the international community to perform the basic functions of a government.

Haiti -- an independent sovereign nation and a United Nations member -- would not be eligible for trusteeship. But, as in those other cases, the U.N. mission can be broadened to coordinate the various international actors currently working in Haiti.

Instead of the ad-hoc system currently in place -- the United States controls the airport, the United Nations controls food distribution, and other responsibilities are divided in a scattershot fashion -- a form of trusteeship would allow the UN to coordinate assistance in an orderly and transparent fashion.

Other international actors could then be tasked with specific roles -- ranging from security and governance to economic development and the coordination of international aid.

The goal is simple: Provide Haitians with a legitimate, functional state -- one capable of managing the day-to-day tasks of government and providing security, economic stability, and social services.

This won't work without the Haitian people and their elected leaders -- it must be done with them, not to them.

Indeed, Haitian authorities have repeatedly asked the United States and the international community to provide this help, and we must answer their call in a way that allows Haiti to get back on its feet and regain control over its future.

The task of rebuilding Haiti will fall on the international community -- that much is clear. And I believe we can do it most effectively if we have a coordinated strategy for our efforts.

Intervention on this scale might not be pleasant to consider, but it is what the Haitian people want -- and, more importantly, it is what Haiti needs to emerge from this latest tragedy and build a new future.

Sen. Chris Dodd, D-Conn., is chairman of the Western Hemisphere Subcommittee of the Senate Foreign Relations Committee

Read more: http://www.miamiherald.com/2010/03/29/v-print/1552739/place-haiti-under-trusteeship.html#ixzz0jaYtQTLJ

Bulletin météo du lundi 29 mars 2010


Valable jusqu'au 31 mars 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
Une zone de haute pression (beau temps) centrée sur l'atlantique influence la météo des Antilles et de la caraïbe centrale ce matin. Toutefois, un faible front froid devrait se trouver dans le canal du vent mardi soir pour ensuite se dissiper mercredi en remontant sur l'océan atlantique. Quelques activités de pluie isolée légère peuvent faire l'objet sur les départements du nord-ouest et du nord demain.

Prévisions pour Haïti
- Beau temps au cours de la journée mais venteux par endroits ;
- Quelques passages nuageux en fin de journée et en début de soirée.
- Températures peu clémentes au cours de la journée mais fraiches en soirée ;
- Faible chance de pluie ce soir.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Ensoleillé et plus ou mois venteux ce matin ;
· Quelques passages nuageux en début de soirée;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 22ºC ;
· Faible chance de pluie.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 29 Mars.
Lever : 05h 46 mn
Coucher : 06h 02 mn

Mardi 30 Mars.
Lever : 05h 45 mn
Coucher : 06h 03 mn

Mercredi 31 Mars.
Lever : 05h 44 mn
Coucher : 06h 03 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine lundi 29 mars 2010

Valable jusqu'au 30 mars 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Lundi & mardi
* Vent du secteur nord-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.

Golfe de la Gonâve :
Lundi & mardi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Lundi & mardi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds;
* Mer plus ou moins agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Bulletin météo du dimanche 28 mars 2010.


Valable jusqu'au 30 mars 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
Un creux frontal est logé dans le canal du vent et s'étend sur les côtes nord d'Hispaniola ce matin. De la pluie et quelques orages isolés demeurent probables pour certaines des régions septentrionales.

Prévisions pour Haïti
- Temps partiellement nuageux ;
- Passages nuageux en fin de journée et en début de soirée.
- Hausses légères des Températures au cours de la journée mais fraiches en soirée ;
- Possibilité de pluie isolée légère ce soir dans le nord-ouest, le nord, l'Artibonite, le centre et l'ouest du pays.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Passages nuageux cet après-midi ;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 22ºC ;
· De la pluie isolée légère reste possible sur le bassin de P-au-P.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 28 Mars.
Lever : 05h 47 mn
Coucher : 06h 02 mn

Lundi 29 Mars.
Lever : 05h 46 mn
Coucher : 06h 02 mn

Mardi 30 Mars.
Lever : 05h 45 mn
Coucher : 06h 03 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du dimanche 28 mars 2010

Valable jusqu'au 29 mars 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur nord-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.
* De la pluie reste probable sur le littoral nord-ouest et nord

Golfe de la Gonâve :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds;
* Mer plus ou moins agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Secousse au cours de la nuit.

Pour information, selon le site du USGS,
Une secousse s'est produite au cours de la nuit.
 

Earthquake Details

Magnitude 4.2
Date-Time
Location 18.470°N, 72.886°W
Depth 10 km (6.2 miles) set by location program
Region HAITI REGION
Distances 60 km (35 miles) W of PORT-AU-PRINCE, Haiti
95 km (60 miles) ENE of Les Cayes, Haiti
160 km (100 miles) SSW of Cap-Haitien, Haiti
1110 km (690 miles) SE of Miami, Florida
Location Uncertainty horizontal +/- 10.9 km (6.8 miles); depth fixed by location program
Parameters NST= 18, Nph= 18, Dmin=30 km, Rmss=1.3 sec, Gp= 68°,
M-type=body wave magnitude (Mb), Version=7
Source
  • USGS NEIC (WDCS-D)
Event ID us2010ujaq
  • This event has been reviewed by a seismologist.


Marie-Louise Augustin Russo
Directrice Executive
Alliance pour la Gestion des Risques
Et la Continuité des Activités(AGERCA)

Tel.: (509) 3776-1198
Cell.: (509) 3441-0454
www.agerca.org.ht
email: agerca@yahoo.com

Danje a Pou Nou Tout !

samedi 27 mars 2010

Bulletin météo du samedi 27 mars 2010

Valable jusqu'au 29 mars 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
La zone de haute pression de l'atlantique maintient un système de beau temps sur les régions antillaises et de la caraïbe centrale ce matin. Cette situation contribue à réduire les activités de pluie sur Haïti aujourd'hui et demain.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé au cours de la journée ;
- Quelques passages nuageux en fin de journée et en début de soirée.
- Hausses légères des Températures au cours de la journée ;
- Possibilité de pluie isolée légère ce soir dans l'ouest et le centre du pays.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Rares passages nuageux cet après-midi ;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 22ºC ;
· Quelques gouttes de pluie isolée restent possibles sur le bassin.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 27 Mars.
Lever : 05h 47 mn
Coucher : 06h 02 mn

Dimanche 28 Mars.
Lever : 05h 47 mn
Coucher : 06h 02 mn

Lundi 29 Mars.
Lever : 05h 46 mn
Coucher : 06h 02 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du samedi 27 mars 2010

Valable jusqu'au 28 mars 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur sud sud-ouest : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.

Golfe de la Gonâve :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds;
* Mer plus ou moins agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Port-Au-Prince : 10 fois plus de morts par balle a la morgue.


La morgue de l'Hôpital de l'Université d'État d'Haïti (HUEH) a enregistrée une soixantaine de morts par balle rien que pour le mois de mars, alors que du côté de Médecins sans Frontières selon un dernier bilan, 50 blessés par balle sont traité depuis le tremblement de terre du 12 janvier, parmi ces victimes plusieurs n'ont pas survécus. Des chiffres qui contredisent les récentes données de la MINUSTHA qui affirmait pas plus tard que jeudi dernier que la situation sécuritaire été stable.

Sur place, Gaby Saget de Radio Métropole fait le point...

63 morts par balle depuis le début du mois de mars des chiffres émanant de la morgue de l'Hôpital de l'Université d'État d'Haïti (HUEH), une source proche de l'hôpital général, voulant garder l'anonymat, nous a dit que jamais la morgue n'avait enregistrée autant de victimes en si peu de temps.

Les victimes proviennent de tous les quartiers de la capitale et même de sa banlieue, cette même source nous a précisé qu'avant le 12 janvier, alors que le climat sécuritaire était «plus stable», la morgue enregistrait l'entrée de 6 morts par mois. Ajouté à cela, l'organisation international Médecins sans Frontières déclare avoir traitée 50 blessés par balle depuis le tremblement de terre sans compter une dizaine de blessures à l'arme blanche.

La meurtre par balle n'est donc pas la seule cause de morts violentes en recrudescence et on enregistre aussi une nette augmentation des cas de lapidation ou d'immolation. Tant de morts violente en si peu de temps il y a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête, surtout lorsqu'on l'on sait que 4.000 évadés de prison courent toujours les rues.

À ce jour, malgré les efforts de la police et de la MINUSTAH, seulement 10% de ces évadés ont été remit sous les verrous. On craint actuellement la reconstitution des gangs dans les zones à risque. Si la comparaison des données statistiques de la mission onusienne de mars 2010 avec celle de 2009 ne permet pas de démontrer une éventuelle aggravation du climat sécuritaire on peut s'interroger sur la valeur de ces chiffres et notamment sur la méthode utilisée pour les obtenir dans la mesure où bon nombre de commissariats ont été détruits et qu'il est beaucoup plus difficile actuellement de rapporter un délit que cela ne l'a été l'année passée.

Rappellons que pas plus tard que jeudi dernier, le chef de la cellule intelligence criminelle de la MINUSTHA soulignait que rien que l'année passée pour la période de février-mars 697 crimes avaient été enregistré contre 442 cette année pour la même période. Le porte parole de la MINUSTAH George Ola-Davies avait même déclaré lors de cette même conférence hebdomadaire, que la situation sécuritaire était, à leur avis, stable.

Cependant les faits sur le terrain, s'acharnent à contredire les chiffres rassurants des données statistique, en tous cas du côté des autorités gouvernementale on semble préoccupé par le problème car désormais, le bureau du secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, fait obligation aux professionnels de la santé de fournir à la force publique tout les renseignements sur les traitements et l'assistance fournies aux personnes blessées par balle depuis le premier mars dernier.

N/ Radio Métropole Haïti

Une force politique régionale dans le grand Sud


Haïti-Séisme : Initiative pour construire une force politique régionale dans le Grand Sud

samedi 27 mars 2010

Cayes (Haïti), 27 mars 2010 [AlterPresse] --- Après une première, organisée le 13 mars, une deuxième rencontre interdépartementale, de mise en commun de réflexions et d'actions en vue de parvenir à la mise en place d'une force politique regionale dans le Grand Sud d'Haïti - incluant les départements géographiques du Sud, du Sud-Est et du Sud-Ouest (Nippes et Grande Anse) - se tient, pendant la journée du samedi 27 mars 2010, aux Cayes (troisième ville du pays, à 185 kilomètres au sud de la capitale Port-au-Prince) , constate l'agence en ligne AlterPresse.

En plus de la construction d'une force politique régionale (dans le Grand Sud), l'initiative des forums de discussion aurait également pour objectif d'aboutir à une large représentativité régionale, susceptible d'encourager une décentralisation véritable et un développement régional pertinent, en passant par le développement local.

Les grandes orientations pour la reconstruction nationale, avec les conséquences du tremblement de terre du 12 janvier 2010 sur la zone métropolitaine de la capitale (Port-au-Prince, Delmas, Carrefour, Pétionville, Tabarre, Croix des Bouquets), Léogane, Petit-Goâve et Grand-Goâve (Ouest), le Sud-Est et une partie des Nippes (Sud-Ouest) constituent un des thèmes qui seront abordés ce 27 mars, à 4 jours de la rencontre des bailleurs de fonds internationaux sur Haïti au siège de l'organisation des Nations Unies (Onu) à New York.

Les échanges, du samedi 27 mars aux Cayes, seront aussi axés sur la conjoncture nationale et régionale, notamment la situation post-séisme du 12 janvier 2010, la proposition issue d'organisations de Nippes pour la formation d'un conseil d'Etat (avantages et inconvénients) dans le contexte actuel de gestion, les échéances électorales (à 11 mois de la prestation d'un nouveau chef d'Etat, en principe le 7 février 2011 et à quelques mois de consultations – les dates ne sont pas encore déterminées, ni pour la présidentielle d'ailleurs - pour le renouvellement de sénateurs, de l'ensemble des députés, de conseils municipaux et de conseils d'administration de sections communales / Casec).

Cependant, les partenaires du Sud, membres de l'initiative de concertation pour le Grand Sud, feront part de leur proposition, consistant en l'organisation (prochaine) d'un "congrès régional du Grand Sud et sa diaspora" (les personnes originaires du Grand Sud et résidant à l'extérieur d'Haïti) et en la "création des conseils régionaux de la décentralisation pour aboutir à un conseil national de la décentralisation" .

Diverses citoyennes et divers citoyens du pays, y compris des consultants autour des grands dossiers techniques nationaux, participent à cette deuxième rencontre interdépartementale pour la "construction d'une force politique régionale" dans le Grand Sud d'Haïti.

Parmi les organisations, auteures de l'initiative, figurent la ligue citoyenne pour le progrès (Lcp / Sud), la coordination régionale des organisations du Sud-Est (Cros), la coordination des organisations de la région des Nippes (Korenip, de son sigle en Créole), la coordination de la résistance dans la Grande Anse (Korega, de son sigle en Créole). [rc apr 27/03/2010 11:30]

Quiproquos! Éditorial de Daly Valet.


Le Matin
- Vendredi 26 mars - Jeudi 2 avril 2010 No 34211
 
 
Éditorial
 
       Quiproquos !

 

Le président Obama a, mercredi 24 mars, demandé officiellement au Congrès américain d'approuver une enveloppe d'aide supplémentaire d'urgence à Haïti d'un montant de 2,8 milliards de dollars. Le chiffre ne surprend pas. Les conseillers techniques des Congressmen tablaient, depuis quelques semaines déjà, sur un montant d'aide additionnelle de 3 milliards. À Port-au-Prince, les conversations allaient aussi bon train sur cette pactole - ô combien tentante et alléchante ! - qui nous viendrait de l'Oncle Sam. Au Capitol Hill, la démarche du président Obama fait sourciller certains Républicains et Démocrates conservateurs, lesquels rechignent de plus en plus à approuver des dépenses publiques qui ne pourront qu'aggraver l'effarant déficit budgétaire américain. La requête de l'Exécutif américain a toutes les chances de passer les mailles des filets de contrôle du Congrès. Obama obtiendra gain de cause, même si l'autorisation de dépenser qui lui sera accordée dans le dossier haïtien sera assortie de conditions de décaissement et d'évaluation sévères et renforcées. D'ailleurs, la puissante Commission des Affaires étrangères du Sénat présidée par le sénateur du Massachussetts, John Kerry, travaille actuellement sur une loi qui réglementera, sur une base contraignante, l'assistance américaine à Haïti dans le cadre de la reconstruction. Un « Monsieur Haïti » sera également nommé pour coordonner l'aide et veiller à l'utilisation honnête et transparente des fonds. Corruption oblige.

 

C'est bien beau, tout cela ! Le hic, c'est que plus d'un tiers des 2,8 milliards sollicités par la Maison Blanche restera à Washington. Autrement dit, près d'un milliard de dollars ira au Pentagone et à l'USAID à titre de remboursement des dépenses hors budget consenties par ces entités fédérales en faveur d'Haïti au lendemain de la catastrophe du 12 janvier. Des montants moindres, mais assez substantiels, iront renflouer les comptes du Département d'État, de ceux de l'État de la Floride, du Département du Trésor, de l'Agriculture, de la Santé, etc. Elles sont légion ces agences gouvernementales américaines qui se verront rembourser à la faveur de l'éventuelle approbation par le Congrès de la demande du président Obama.

 

Mais que restera-t-il de cette enveloppe à Haïti pour la reconstruction après que les coffres des agences américaines à être intervenues en Haïti eurent été regarnis? Pas beaucoup, si l'on en croit les données officielles auxquelles nous avons pu accéder. Le reliquat qui sera alloué aux plans de relance et aux projets de reconstruction est, en fait, de l'ordre de 895 millions de dollars. Ce budget sera confié aux bons soins du Département d'État et de l'USAID. Les chiffres sont vraiment trompeurs. Des milliards virtuels. Et quelques millions bien réels. Le président René Préval aura définitivement échoué à convaincre Washington de la capacité de cet appareil d'État qu'il dirige à gérer correctement son aide à Haïti. Washington, de son côté, devra mieux travailler à rendre cette aide concrètement plus ambitieuse et ses engagements envers ce pays plus constants; et qu'il sera, à terme, improductif de persister à contourner notre président de la République et son administration, aussi inefficaces qu'ils puissent être.

 

Il y a lieu de demeurer raisonnablement et patriotiquement optimiste quant au futur de notre chère Haïti. Il faut, cependant, admettre que la reconstruction est déjà mal partie. Et le sommet de New York du 31mars avec. Les prémices sont loin d'être convaincantes. D'autant que la phase de gestion des urgences et de planification du long terme nous laisse avec beaucoup d'insatisfaction. Faux-semblants. Faux-fuyants. Faux pas. Efforts d'inclusion en demi-teinte. Pratiques d'exclusion à l'ancienne mode. Rien de vraiment réconfortant. Surtout quand les chiffres astronomiques de la coopération internationale continuent de relever largement du trompe-l'oeil.

 
Daly Valet

The world as seen from the mountains of Haiti

Commentary: The world as seen from the mountains of Haiti

Published on Saturday, March 27, 2010 Email To Friend    Print Version

By Jean H Charles

Each nation, whether as small as Haiti or as big as the United States, tends to believe it is at the center of the universe, the world turns around them and their action can have global impact. Indeed, some nations albeit small in size did and continue to have some repercussions that affect the entire world.

Jean H Charles MSW, JD is Executive Director of AINDOH Inc a non profit organization dedicated to building a kinder and gentle Caribbean zone for all. He can be reached at: jeanhcharles@aol.
I have in mind two countries where I have detected some fragrant similarities in their historical path. The people of Israel enslaved by Egypt some five thousand years ago were for two thousand years before Christ, selected as the venue for a God made man, who would come to earth, to teach humanity how to behave amongst each other and how to develop a personal relationship with the Creator. Christ indeed came; the historical testimony of some twelve apostles plus Saul converted into Paul have attested to the living proofs of that event. The story of the Crucifixion on Good Friday and the miracle of Resurrection on Easter Sunday is the basis of the tenets of the Christian church.

The nation of Haiti occupies similar global interest; some fifteen men in a leadership position in their country have turned around three centuries of global policy of maintaining black men and women in eternal bondage and servitude. Easter Sunday was a turning point for man's relationship with God; January 1, 1804, was also a turning point for the relationship of man amongst man. The myth of the black man as less of a human being could not hold together anymore.

In a recent article, How Haiti helped create the United States, Ted Widmer provided the trajectory of an "America that might never have come into existence without the help of our island neighbor', St Domingue. It would become Haiti later; it was the richest colony in the world, it provided more income for France than all the other Spanish colonies combined.

The Boston Tea party at the origin of the colonists' rebellion against the British stemmed from the fact that commerce by New England with Haiti/St Domingue was so lucrative for the Americans that the yoke of the British Empire was too heavy to continue to be carried for a longer time. The commerce of cod fish for alcohol and sugar produced, on both sides of the Caribbean Sea, entrepreneurs "rich as a Creole".

French support for the American Revolution was the determinant factor that insured the success of the war of Independence. France did not want the prized Haiti to fall into the hands of the British. It paid, according to Ted Widmer, the equivalent of 9 billion dollars to support the war. This war chest was nothing else than the blood, the sweat and the labor of thousands of Haitian slaves from the mighty Haiti colony.

They gave more than money; the battle of Savannah in 1779 was fueled by a contingent of French and Haitian men, including the young Henry Christophe, who would grow up to become the second king of Haiti after the country's independence.

Haiti's contribution to America's formation did not stop there, while John Adams, from New England, the second President of the United States was promoting a good neighbor policy with Toussaint Louverture, his successor Thomas Jefferson sided with Napoleon Bonaparte to re-establish slavery dismantled in the island by Toussaint.

The French incursion into Haiti to put Toussaint Louverture in his place as commander of the slaves encountered the bravura of Dessalines and Christophe. The mighty French troops that succeeded all over Europe were defeated by the gallant Haitian freedom fighters. Napoleon, dejected from his hegemonic plan to create an Empire in the Americas, ceded for a penny to the acre, the Louisiana territory facilitating as such a United States shining from sea to a shining sea.

Haiti's contribution to humanity extended also to Latin America. Alexander Petion, the country's third president offered to Simon Bolivar arms, food, support and money to go and liberate the slaves in the countries of Bolivia, Venezuela and Colombia. He had no other obligation for the money lent than to create a land of hospitality for all in the territories delivered from slavery.

Later, during the Jewish pogrom in Germany, Haiti took the bold stand of providing legal documents to hundreds of Jews persecuted by the Nazi regime. An exhibit in Montreal this week celebrated the forgotten history of Jews and Haitians as one nation always in the avant-garde, standing to protect those who are persecuted. At the League of Nations, Haiti was again the determining vote and voice to help Israel to become a nation when the crucial vote was counted at the world forum. Haiti's past vibrant diplomacy played a crucial role in helping Libya, Belgium and Greece to become independent nations.

Nicholas Sarkozy, on his recent visit to Haiti, reminds the world it was again Haiti that helped to facilitate the use of the French language as an official tool of communication of the United Nations, helping to spread and maintain the culture and the language of millions who use French as their lingua franca.

After the devastating earthquake of January 12, 2010, I have seen the pain and the misery of a country but I have also seen the resilience and the courage of a nation that bends but does not fall. I have come to believe that God in his firmament has a special eye and concern for the Haitian people.

vendredi 26 mars 2010

Le Consulat des Etats-Unis en Haïti reprend ses services pour les demandes de visa non-immigrant.

Le 26 mars 2010

No. 2010/25


Le Consulat des Etats-Unis en Haïti reprend ses services

 pour les demandes de visa non-immigrant à partir du 5 avril 2010


Le Consulat des Etats-Unis en Haïti souhaite informer le public en général qu'à partir du  5 avril 2010, la section consulaire reprendra ses services pour les demandes de visa non-immigrant y compris les demandes relatives aux visas d'affaires et de tourisme (B1/B2).


Les demandeurs de visa devront utiliser le système en ligne disponible à l'adresse http://evisaforms.state.gov/schedulingsystem.asp pour obtenir un rendez-vous avec le consulat.


Pour plus d'informations concernant la procédure à suivre, veuillez consulter le site de l'ambassade à l'adresse suivante : http://haiti.usembassy.gov.


Des rendez-vous peuvent être pris dès maintenant pour des entrevues qui seront programmées à partir du 5 avril.


Tous les demandeurs de visa désireux de renouveler leur visa multiple de cinq ans devront obligatoirement utiliser le système de rendez-vous en ligne.  Le consulat tient aussi à porter à l'attention du public que le programme de renouvellement de visa à travers les agences de voyages est désormais suspendu.


Les demandeurs de visa qui souhaitent avoir un rendez-vous avant le 5 avril pour affaires, études, programmes d'échanges ou autres catégories de visas exigeant normalement une pétition approuvée par le service d'immigration américain peuvent continuer à écrire à papniv@state.gov pour avoir un rendez-vous anticipé.  Toutefois, les demandeurs de visa appartenant à ces catégories et souhaitant voyager après le 5 avril devront obligatoirement utiliser le système de rendez-vous en ligne.


Les demandeurs de visa devront remplir et imprimer la version électronique du formulaire de demande de visa (DS-156) qui est disponible sur le site: http://evisaforms.state.gov.  Le jour du rendez-vous, ils devront également apporter les documents suivants:


·       Un passeport valide (au moins 6 mois de validité après la durée du séjour aux Etats-Unis);

·       une photo de visa récente (50mmX50mm);

·       le reçu de paiement de la SOGEBANK;

·       autres documents pouvant attester des liens en Haïti.


Pour plus d'informations concernant les règlements, les qualifications requises, et pour obtenir des copies et instructions sur les formes de demandes de visa et toutes questions y relatives, veuillez consulter les sites internet: www.travel.state.gov et http://haiti.usembassy.gov.


(Fin de texte)


Cap-Haïtien : des logements sociaux, une aubaine pour des déplacés

 
Plusieurs centaines de familles ont fui Port-au-Prince aux lendemains du séisme du 12 janvier. Cette soudaine migration pose de nombreux problèmes dont celui du logement. Au Cap-Haitien, dans le Nord, l'ONG Food of the Poor a décidé de mettre des logements sociaux à la disposition de quelques familles déplacées de la capitale.


Construite en six jours environ, chaque maison se compose d'une chambre à coucher, d'un salon, d'une mini galerie, d'une cuisine et des toilettes. Un ou deux lits sont remis aux locataires des maisons au moment de la remise des clés. L'eau est fournie par un puits munis de deux pompes à bras.

Quelque six familles déplacées de Port-au-Prince sont logés dans ces maisonnettes fraîchement construites à Chastenwa, une localité de la commune de Quartier Morin (10 kilomètres de Cap-Haïtien). Elles vivaient dans les quartiers défavorisés de Solino et Delmas 32, situés dans la commune de Delmas.

Au prime abord, le projet visait à offrir un logement à des habitants de Shadda I et II, Fort St-Michel et quelques autres quartiers défavorisés situés aux alentours de la métropole du Nord. Cependant, suite au tremblement de terre survenu à Port-au-Prince, « la priorité a été accordée aux personnes déplacées », a affirmé le Directeur de Food For The Poor, le Révérend père Dicken Augustin.

A date, 16 maisons ont déjà été construites sur 34 prévues au cours de la première phase du projet. A terme, le village devrait compter 500 maisons. Débuté en janvier 2010, les constructions doivent s'étendre sur 13 hectares de terre mis à la disposition du projet par le délégué départemental du Nord, Georgemain Prophète.

Parmi les déplacés de Port-au-Prince, Roudeline, 18 ans, déjà mère de deux enfants âgés de 5 et 3 ans. Elle a perdu son mari et deux de ses frères au cours du séisme, et s'est refugiée dans le Nord. Elle remercie le patron de Food for the Poor qui l'aide à nourrir sa famille au jour le jour. Toutefois, elle insiste sur la nécessité d'avoir un travail. Car depuis qu'elle s'est installée au village, elle fait l'objet de toute sorte d'humiliations en raison de sa précarité financière.

Ces logements sont également bénéfiques pour d'autres locataires en provenance de quartiers populeux du Cap-Haitien. Parmi eux, Nelly Etienne, la quarantaine. Elle, son mari et leurs 6 enfants habitaient une maison louée à Quartier Morin. « Ajouté au fait que cette maison était incapable de défier la pluie, le prix du loyer a quintuplé en deux ans. N'était-ce ce projet, ma famille et moi serions en train de dormir dans la rue aujourd'hui », a-t-elle déclaré.

Bernier Joseph, lui, habitait à Fort Saint-Michel. Ancien portefaix de profession, sa bâtisse était construite dans une zone marécageuse, ce qui lui faisait craindre une inondation à chaque averse. Il se réjouit que ses démarches auprès du CASEC de la zone aient abouti. Malgré l'isolement et la misère qui règnent autour du village, il le préfère à son ancienne maison.

Aux yeux de certains nouveaux résidents, cette initiative, quoique « louable », mériterait quelques corrections. Entre autres défaillances évoquées, l'absence d'électricité, de services de santé et d'espace de loisir. De plus, la proximité des toilettes et de la cuisine constitue une sérieuse préoccupation du point de vue sanitaire.

Rédaction : Nelcius Florestal & Louicius Micius Eugène

Edition : Hugo Merveille