samedi 24 avril 2010

Haïti: Moratoire sur les évacuations forcées.


Le gouvernement haïtien a décidé jeudi un moratoire de trois semaines des évacuations forcées des camps de sinistrés du séisme établis sur des terrains privés, écoles ou autres, en raison des «tensions» que cela engendre, a indiqué un responsable de l'ONU dans le pays.

Depuis près de deux semaines, les autorités ou des propriétaires avaient intimé à des milliers de personnes de quitter les terrains où elles avaient trouvé refuge après le séisme du 12 janvier.

«On en a discuté avec le gouvernement ce matin et un moratoire de trois semaines» a été décidé « car il y a beaucoup de tensions », a déclaré le chef de la Mission de l'ONU en Haïti (MINUSTAH), Edmond Mulet, lors d'une conférence de presse consacrée aux 100 jours après le séisme.

« Il y a les élèves qui veulent rentrer dans leurs écoles pour continuer leurs études, il y a les déplacés qui sont installés dans les écoles. Alors au lieu d'avoir des affrontements, un moratoire a été établi », a-t-il ajouté, précisant que des « groupes de travail » seraient créés pour trouver des solutions.

Le représentant spécial de l'ONU en Haïti a souligné la nécessité d'«aider les personnes qui sont dans les écoles» car « il y a une raison pour laquelle elles ont cherché une solution pour se sauver et sauver leurs familles ».

L'ONU a déjà ouvert deux camps en périphérie de Port-au-Prince afin d'accueillir les 10 000 déplacés en grand danger avec la saison des pluies et celle des cyclones et elle « est en train d'accélérer la préparation d'autres terrains », a poursuivi M. Mulet.

N/ Radio Métropole Haïti

USA-Haïti: Don de 125,000 tonnes de vêtements contrefaits!


Conformément à l'accord donné lundi dernier par le gouvernement américain, un peu plus 125 000 tonnes de vêtements et de chaussures de contrefaçons d'une valeur de 10 millions de dollars iront habiller les plus nécessiteux de l'île dévastée par un séisme en janvier dernier.
 


 Ralph Lauren, Diesel et Ed Hardy, les vêtements contrefaits de ces marques qui avaient été confisqués aux Etats-Unis ne seront finalement pas détruits mais offerts aux Haïtiens. Au préalable, il a fallu obtenir les autorisations des concepteurs «Ce n'était pas facile» a déclaré le chef de la division Michael Vecchione «Mais quand nous avons expliqué notre projet de donation pour Haïti, ils ont tous donné leur accord».


Afin de ne pas inciter à acheter de la contrefaçon, World Vision a fait du bénévolat pour enlever tous les logos ou les identificateurs des marques des vêtements avant que les marchandises quitte le territoire américain.

N/ Radio Métropole Haïti

Haïti-Construction: Des abris pour résister aux cyclones et aux séismes.


Handicap International a mis au point un modèle d'abri temporaire, spécifique à Haïti. Il a été conçu pour être rapide à construire, parasismique, paracyclonique et d'une durée de vie d'au moins trois ans. Il est de surcroit accessible aux personnes à mobilité réduite.


 Fait de panneaux de bois montés sur une charpente bois, il est recouvert d'un toit de tôle. Son plancher est légèrement surélevé pour permettre l'évacuation des eaux de pluies, il dispose d'une rampe d'accès en pente douce et ses murs peuvent être renforcés de ciment pour faire face à des vents violents.



Il est adaptable à la taille des familles (surface standard : 18 m² / 6 mètres par 3). Autre atout : conditionné en kit, il est facilement transportable sur le terrain. Ce modèle a été soumis à l'avis des populations suite à quoi Handicap International s'est assurée que leurs futurs occupants puissent facilement les entretenir et a amélioré les panneaux.


Une première série de 200 de ces abris va être construite dans les prochaines semaines. L'association va également réhabiliter 200 maisons qui n'ont pas été complètement détruites mais seulement endommagées.

N/ Radio Métropole Haïti

vendredi 23 avril 2010

18 MAI 2010 GRANDE MARCHE PAR DEVANT LES NATIONS UNIES

LE GOUVERNEMENT HAITIEN, LE BUREAU DU SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES, LE BUREAU DE L'ENVOYE SPECIAL DES NATIONS A HAITI, DOIVENT PRENDRE UNE DECISION EN URGENCE PUISQUE LA VIE DES MILLIONS DE FAMILLES SINISTREES DU SEISME DU 12 JANVIER 2010 EST MENACEE. * UNE ISSUE CATASTROPHIQUE EN MATIERE DE SANTE PUBLIQUE ET DE SECURITE. 
 
Par la presente, et en la patrie commune, la United Haitian Association of USA, Inc. (UHA), une organisation a but non lucratif, creee en 1977, incorporee dans l'Etat de New York en 1978, accreditee par le Federal Board of Immigration Appeals, un Advocate dans le systeme Scolaire Americain vous salue, et saisit cette opportunite pour soliciter la participation de votre organisme dans la Croisade de Sauvetage dediee au bien - etre des Familles sinistrees d'Haiti. 

Nous demeurons persuader qu'en tant que patriote consequent, vous etes bien imbus de la triste situation des familles Haitiennes victimes du  seisme du 12 Janvier 2010. Qu'il nous soit permis de vous rappeler qu'apres plus de trois mois du Tremblement de Terre plus d'un million de familles sinistrees sont sans abri, ils vivent a la belle etoile, et, ce, malgre l'arrivee de la saison pluvieuse. Tres bientot, ce sera la saison cyclonique. Les villes de Jacmel, Petit Goave et bien d'autres sont detruites.

Il est triste de constater que le sort des familles vivant sous les tentes et les hangars laissent vraiment a desirer. Les occupants sont victimes de toutes sortes de plaies sociales, insecurite, violence, crimes de toutes sortes, crise alimentaire,etc.  
 
Comment donc ne pas mentionner que des millions et des millions de dollars ont ete collecte a destination du Gouvernement d'Haiti, pour les soins d'urgence, malheureusement, la PREMIERE PHASE DE HAITI POST SEISME 2010 s'est ecoulee dans une atmosphere d'irresponsabilite, en un mot, un desastre total.

Naturellement, il est de notre devoir de presenter nos felicitations a la communaute Haitienne d'outre mer et a la constituante mondiale pour leur marque de support et de solidarite a Haiti durant ce moment d'afflictions.  

Mais, cela n'empeche que depuis plus de trois mois, les sans abris sont toujours livres a eux meme, Ils vivent dans des conditions inhumaines, en violations flagrantes de la Declaration Universelle Des Droits de L'Homme pronee par les Nations Unies. La presence du Gouvernement Haitien et de la Communaute Internationale, ne se font pas sentir dans les tentes et dans les place publiques.. 
 
Face a un tel tableau, aucun Haitien digne de ce nom, ne devrait rester indifferent devant ce grand malheur qui frappe la grande famille Haitienne. Le COMITE DE TRAVAIL DE LA UNITED HAITIAN ASSOCATION OF USA EN HAITI a fait oeuvre qui vaille.

C'est dans cet ordre d'idees que la UHA, en collaboration, avec d'autres entites a entrepris une CAMPAGNE DE MOBILISATION ET DE SENSIBILISATION aupres de la Diaspora, en vue d'aider a trouver, dans le meilleur des delais, une solution viable a la crise. Dans un concept, la UHA a recu l'approbation de Haiti Conscience, L'Unite de la Foi, Radio Pa Nou, Radio Optimum, et de nombreuses personalites (une liste partielle)
 
Le Gouvernement Haitien, le Secretaire General des Nations Unies, l'Envoye Special des Nations Unies, et nous autres de la Diaspora, nous  devons ASSUMER NOTRE RESPONSABILITE HUMANITAIRE..Nous croyons fermement que le Gouvernement Haitien, le Bureau du Secretaire General des Nations Unies, l'Envoye Special des Nations Unies en Haiti doivent prendre une decision en urgence, puisque la vie des millions de familles sinistrees du Seisme du 12 Janvier 2010 est menacee. ,      

Nous vous prions de nous joindre dans cette croisade humanitaire, tout en supportant les demandes suivantes. 
                   
               Deplacement de plus de 1.250 million de familles sinistrees des Places Publiques. 
 
               Exige l'etablissement des conditions de vie humaines dans les tentes
 
               L'etablissement des appareils de Securite en mesure d'assurer la protection des occupants dans les Tentes.
                  
      Participation des Organisations Haitiennes dans les Prises de Decisions relatives a la Reconstruction d'Haiti.
                    
             L'Inclusion des Organisations, des Professionels, et Ouvriers de Talents Haitiens dans la Reconstruction d'Haiti.  

La plus prochaine reunion concernant la matiere se tiendra le lundi 25 Avril 2010 au local de L'Eglise Unite de la Foi, sise au 470 New York Avenue, a Brooklyn New York (coin Empire Boulevard), en preparation d'une GRANDE MARCHE PAR DEVANT LES NATIONS UNIES LE 18 MAI 2010.

Pour informations contactez: Arioste Martin Denis President de la United Haitian Association of USA, INC. 646 377 6612 e-mail uhauhec1@Yahoo.com

Daniel Morel, Haitian Photographer sued by Agence France Presse (AFP) for “antagonistic assertion of rights”

PRESS RELEASE

Contact: Barbara Hoffman

Hilary Gish

The Hoffman Law Firm

(212) 873-6200

Haitian Photographer sued by Agence France Presse (AFP) for "antagonistic assertion of rights"

Award winning Haitian born photojournalist, Daniel Morel, has filed an answer and counterclaim to the French international wire service Agence France Presse's lawsuit filed on March 26, 2010 in Manhattan federal district court. The French international wire service which distributes to approximately 110 countries, which provides text, photographs, videos and graphics to customers on a worldwide basis, asserts that Mr. Morel "has made demands that amount to an antagonistic assertion of rights in his photographs of the catastrophic earthquake in Haiti on January 12, 2010 at 4:54 p.m. taken in the hour immediately following the quake. The Complaint asks the Court to declare AFP had the right to use Mr. Morel's images without authorization or compensation and further claims damages for commercial disparagement based on Morel's attorney Barbara Hoffman's cease and desist letters to AFP subscribers, customers, and clients, including Getty Images, Inc., the Boston Globe, the Denver Post, Time, Inc., Vanity Fair, USA Today, and the Age, Australia requesting that they cease and desist from the display on their websites, and online photo galleries, the images licensed from Agence France Presse or Getty and in the case of the Washington Post, correct the misattribution to a Lisandro Suero.

Mr. Morel's answer and counterclaims admit that his lawyer sent such letters and further argues that AFP states no claim against him. Mr. Morel's counterclaims assert that AFP willfully or in reckless disregard of his copyright and other intellectual property rights infringed thirteen (13) of the images of the earthquake in Haiti by distribution, license and sale of the photographs to its subscribers, clients and customers, with a credit to AFP and Getty Images and that these images were credited incorrectly to one Lisandro Suero, tweeting from the Dominican Republic at the time of the earthquake and with no prior history as a photographer.

Mr. Morel's complaint also asserts claims against Getty Images, and CBS and ABC. Getty Images, an image distribution company is associated with AFP to distribute and license images in the United States. The latter two news companies, it is claimed, have independently infringed Mr. Morel's copyright in seven (7) and nine (9) images respectively, in a variety of ways.

When the earthquake struck, Daniel Morel was with an American journalist, Eric Parker in a school in Grand Rue, Port au Prince. Mr. Morel had been teaching the young students for the past three days on how to make their own Facebook pages and Mr. Morel was taking photographs to put on their Facebook pages, while his friend was buying art from the students.

He states in his complaint that, "I was about ready to leave and the earth started shaking. I got out in the street, it looked like the street was hit by 500 cruise missiles at the same time. My journalist friend was buried. After we dug him out, we hit the street to obtain daylight shots. Everybody was panicked. Sobbing and dazed, people wandered around the street. It was rush hour. Lots of people were dead. Then I photographed until dark. I saw a lot of injured and dead—people crying for help. Buildings collapsed—the Cathedral of St. Trinity, the Cathedral, the Iron Market, the Presidential Palace, the Palace of Justice, my father's bakery. The principal manifestations, institutions, and symbols of my Haitian childhood were destroyed in less than a minute. There were aftershocks every 15 to 20 minutes which lasted from three to five seconds."

Few professional journalists and photographers were in Haiti at the time of the quake and even fewer had access to the internet. Mr. Morel's Haiti earthquake photographs, including the thirteen, were among the first photographs by a professional photojournalist taken before sunset on January 12, 2010 to show the evolving tragedy to the world.

Mr. Morel's complaint further describes the situation on the ground: "At sunset, it was dark, there was no electricity or communication—all phone networks were down. Mr. Morel, nevertheless from the still-standing landmark Oloffson Hotel, with the assistance of Isabel Morse, the daughter of his friend Richard A. Morse, manager of the hotel, was able to use a laptop to connect to the internet and have Ms. Morse open a Twitter account with the username "PhotoMorel" for him at 5:20 p.m."

Mr. Morel intended to retain copyright in and credit to his images, at the same time he informed the world of the disaster and advertised his images for license. Perhaps, it's just the nature of an unfolding disaster that early pictures tend to be more sensational and less about telling a story. Daniel Morel was interested in licensing his images if the price, terms and conditions were right. He was not interested in selling or licensing cheap. It was enough that he and the world were witness to what had happened and what was happening. Later, he would tell the full and complete story of the Haiti Earthquake and the impact on the history of Haiti.

Apparently on or about 5:28 p.m., Lisandro Suero of the Dominican Republic, pirated Daniel Morel's thirteen images and put them on his Twitter page.

Daniel Morel's claim then goes on to state that at approximately 9:45 p.m. EST, AFP uploads the earthquake images from Lisandro Suero's account, without Mr. Morel's knowledge, or permission. He alleges, on information and belief, that AFP conducted no investigation into the identity, profession, authorship or location of Lisandro Suero. The images were distributed to subscribers clients and customers worldwide.

Mr. Morel alleges that at 2:06 a.m. on January 13, 2010, Ben Fathers (34Benjie) of AFP tweeted to Mr. Morel as follows: "Hi Daniel, great pictures from suc h a difficult environment. I work for AFP, please e-mail ben.fathers@afp.com."

One image seen below, appears on January 13, 2010 the front page of major newspapers worldwide, credited to "AFP/Getty Lisandro Suero."

On January 21, 2010 blogger, Michael David Murphy in an article entitled, "Does Haiti's Earthquake call for a new Photojournalism" (www.foto8.com) states, "if there's an iconic photograph from the disaster, it might belong to Daniel Morel, a Haitian photographer who lived through the earthquake." Subsequently, Mr. Morel was credited on some blogs and elsewhere for the image, and AFP claims to have issued a credit change, of name but not affiliation (i.e. AFP), and a "kill" for "copyright reasons."

Mr. Morel's answer and counterclaims for copyright infringement, removal of copyright management information, and false or misleading statements of attribution or http://forum.nikonpassion.com affiliation against AFP and Getty request several million dollars in damages for willful infringement. Mr. Morel's complaint alleges that Getty licensed the Earthquake images to charities, magazines, media outlets, TV and websites, all for a fee and without Mr. Morel's authorization. The 63 page counterclaim with exhibits includes examples of the photographs on websites and elsewhere that continue, such as in web photo galleries, in the New York Times, National Geographic, Time Magazine, and the Jehovah's Witness Watch Tower, licensed on information and belief from Getty.

As one blogger noted, conflict photographers on the first flights may be more experienced in reacting to events rather than telling a story. Twitter offers a real opportunity for independent distribution of images by photojournalists like Daniel Morel without the need to freelance for wire services, enter into license agreements, or even worse, contribute "work for hire" to news services. However, not if images are free for the taking for all media and commercial uses.

If the argument of AFP/Getty were to prevail and such activity were to become the norm it would ruin the livelihoods of photojournalists who live on licensing streams and harm the interests of those content owners who rely on fair compensation for their work in order to support their creative endeavors. Licensing is an important source of revenue for content creators, especially true for photographers and photojournalists in these difficult times where cheap stock images provided by amateurs, or "citizen journalists," compete with quality images taken by photojournalists like Mr. Morel.

Assignments are limited and even the Magnum Photo agency, according to reports, has created a fund for its photographers to document Haiti, apparently not obtaining funds elsewhere.

The rule of law that AFP/Getty apparently argues here essentially would permit someone to take and commercialize a content owner's property without authorization, attribution or reasonable compensation, undermining the long-established practice of using such revenue streams to support the ongoing creation of new content by these photojournalists.

In an article entitled "Fair Game: Intellectual Property in the Digital Age," (www.bigthink.com/ideas) blogger Francis Reynolds reflecting on the fact that the technological means to plunder grow more prevalent everyday, causing some to question copyright, comments "while society may seem to be moving in that direction, no matter how much this "plundering" may seem to chip away at our intellectual hierarchies, the politics of allusion and borrowing continues to be shaped by the existing power dynamics of ownership. That's why advocates of a world of free and therefore free-flowing content sometimes risk shortchanging those who have historically been wronged by cultural and intellectual appropriation or outright theft."

REPLIQUE DE DALY VALET. Vive le journalisme engagé!


RÉSEAU CITADELLE SALUE LE COURAGE DU JOURNALISTE DALY VALET. AVEC LA DESTRUCTION DE TOUTES LES INSTITUTIONS DU PAYS, LE JOURNALISTE HAÏTIEN NE DOIT PLUS ÊTRE UN RACONTEUR DE FAITS. NOUS DEVONS ASSURER UN LEADERSHIP D'OPINION CAPABLE D'ORIENTER LE PEUPLE VERS DES ACTIONS CONCRÈTES POUR LA RENAISSANCE NATIONALE.


LE COMPORTEMENT MÉPRISABLE DES QUADRUPÈDES DU PARLEMENT HAÏTIEN ET D'AUTRES VENDUS DE LA CLASSE POLITIQUE ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE DOIT ÊTRE DÉNONCÉ. LA GÉNÉRATION MONTANTE NE DOIT PAS PRENDRE CES FUMIERS POUR DES MODÈLES A SUIVRE.


CYRUS SIBERT, RÉSEAU CITADELLE.

www.reseaucitadelle.blogspot.com

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RÉPLIQUE DE DALY VALET.


Cher Junior Sampeur,


T'inquiete pas pour Daly. Ils n'atteindront jamais l'albatros.Je reagis jamais aux nombreux commentaires que suscitent souvent mes ecrits. Mais je me permets cette fois de te dire quelques mots brievement. Laisssons le debat suivre son cours. Vive le debat democratique ! Dans le respect mutuel. A chacun ses idees, sa vision du monde comme l'a si bien relevé Audan Catel. J'ai laissé Washington pour justement venir secouer les choses chez nous en Haiti. A ma facon.


Ce faisant, j'aime bien remuer de la poussiere sur le visage de nos idéologues de la crasse. Ils se sont signalés dans la discussion, qui au nom du noirisme, du populaire ou de la majorite nationale; qui au nom d'un gauchisme misérabiliste et sous la carapace factice d'une rhétorique "anti-bourgeois" primaire. Ils se recrutent, helas, parmi nos freres et soeurs haitiens les plus instruits. Comme si le "populaire" devait forcément rimer avec le laid et l'odieux. Frederic Marcelin avait bien longtemps déja dénoncé cette mentalité de pourceau dans notre societé. On vit et meurt dans la boue. On gouverne dans la boue. On s'enrichit dans la boue. Une mentalité historiquement entretenue par les enragés d'un populisme de la saleté. Ses adeptes sont partout. Au pouvoir, dans la societe civile, au seins des partis politiques, dans nos universités et sur nos forums comme l'a si bien révélé ce débat autour de mon édito.


Je suis fils du peuple. J'ai trahi ? C'est quoi, cette affaire? Come on, people ! Lisez-moi davantage et mieux. Et surtout, ecoutez mes emissions de radio, Ce que j'ai noté de troublant dans la controverse autour de mon texte c'est que beaucoup de "grosses gorges" et de "plumes chaudes et impatientes" du net ne savent ni lire un texte ni en ecrire un de cohérent et de sensé. Pourtant, ils jugent, jaugent et évaluent. Et ils se sont créés en plus des ouailles pour les encenser. Ils s'autocongratulent dans la betise. Quand meme ! Quant à ceux qui evoquent de grands concepts et font etalage de leur savoir lacunaire, ils savent pour beaucoup que je suis mieux sinon autant armés intellectuellement qu'eux pour en discuter. Mais ce n'est ni le moment ni le lieu pour de telles expositions. Je choisis plutot ces jours-ci de parler de choses plus terre à terre qui concernent le quotidien de notre pays et de son peuple. Meme mon ecriture est devenue plus accessible.


Pour l'histoire. Ma mère ne sait ni lire ni écrire. Pourtant, elle m'a envoyé dans les plus grandes ecoles de la ville de Jeremie, du primaire au secondaire. Tous ses enfants d'ailleurs. De l'Ecole Frere Paulin au College Saint Louis. Des ecoles que frequentaient les bourgeois de la ville. J'ai fait la Fac de Droit à Port-au-Prince et fréquenté les plus grandes universités nord-américaines. De Montréal à Washington. Je n'ai de complexe envers qui que ce soit. Seule l'imbecilité, d'où qu'elle vienne, me laisse mal à l'aise. Dans la petite maison d'une piece de ma maman à Jeremie, tout etait beau et propre. J'ai herité d'elle ce gout du luxe et du raffiné meme dans la modestie. Il y avait mes freres et ma soeur, des cousins et des cousines. Tous dans une piece. Pourtant, je ne cohabitais pas avec du fatras. La ville de Jeremie elle-meme etait toujours bien entretenue, belle et propre à l'époque. Chez les Freres de l'instruction Chetienne, on nous a inculqué le sens de la discipline et de la propreté en salle de classe et sur la cour de recréation. Ce n'est qu'à Port-au-Prince que j'ai commencé à cotoyer la grande saleté. Cela m'a toujours dérangé. J'ai pas grandi dans une poubelle, donc j'entends pas mourir dans une ville-poubelle. Comme j'ai choisi de finir mes jours en Haiti, je lutterai pour que les Haitiens de l'interieur et de la diaspora puissent y vivre et y retourner pour y mourir comme moi dans la propreté. N 'en deplaise aux idéologues impénitents de la crasse.


Je suis en train d'ouvrir une firme à Petion-Ville. Elle est financee par moi-meme, San yon goud pensonn, comme aurait dit Serge Beaulieu. C'est un choix. Ce sera mon bébé ! Il y aura une grande salle de conférence, une bibliotheque universitiare specialisée et multidiscipliniare ( Droit, Sciences Economiques, Relations Internationales, Communication et Marketing). La bibliothèque donnera accès électroniquement aux bases de données des grandes universitées nord-américaines et européennes. J'en suis au stade de l'ameublement. Quand j'ai été dans des magasins de la place pour acheter du mobilier, j'ai ete surpris de m'entendre dire par certains vendeurs, je cite:" les Haitiens sont des malpropres et des destructeurs dans l'ame. A votre place, Monsieur, je n'acheterais pas des trucs aussi beaux et chers". Fin de citation. Voila ce que nous avions fait de notre peuple. Il se trouve qu'il y a des gens chez nous à croire dur comme fer que les Haitiens sont allergiques au beau et qu'ils mourront dans le fatras comme ils y sont nés. Je suis contre cette facon de voir nos comptariotes. Quand on me fait des commentaires du genre, je reagis toujours pour dire: " Si Daly Valet fait quelque chose, il doit etre Beau et Grand ! Mes oeuvres devront etre le reflet de ma personnalité. Si les gens détruisent ce que je leur offre de beau, j'en acheterai d'autres." Ceux qui ont travaillé ou sous mon autorité avec moi et me connaissent vraiment peuvent en temoigner. Quand je denonce l'etat d'abandon de nos villes, je pointe surtout du doigt la mediocrité de ceux qui nous gouvernent et leur facon de voir et de faire dans le "petit" et l'a-peu-pres. Pas leurs victimes. C'est un etat de fait que je denonce depuis belle lurette, bien avant le seisme du 12 Janvier. J'ai ete faire en decembre de l'annee derniere un seminaire au Cap-Haitien au College Notre-Dame. J'ai sensibilise les gens la-bas, et a la radio, sur la degradation de la ville. J'alerte souvent le pays sur le bord-de-mer du Cap en pleine deperdition ecologiqque. Ceux qui ont eu l'outrecuidance d'insinuer que je veux sauver Petion-Ville parce que j'y habite, j'en fais peu de cas. Ce sont des agents du creux qui font constamment du bruit sur des sujets qu'ils ne maitrisent pas. Comme il leur faut coute que coute prouver qu'ils existent dans le vide, ils cranent, piaffent et se melent de tout.


Quand je vivais en Haiti dans les années 90, je passais mes week-ends à Jacmel. J'avais loué la-bas une jolie petite maison. Juste pour fuir la laideur de la capitale. J'y revenais seulement les lundis pour le boulot. J'avoue que j'aime Petion-Ville. Son cachet me rappelle Jeremie, ma ville natale. De meme que j'aimais Montreal et Washington. Ce sont de petites villes à l'architecture très coquette. Je ferai tout pour sauver les belles petites villes d'Haiti de leurs fossoyeurs. Je cherche Jérémie partout où je passe. Je l'ai retrouvée un peu en Jacmel et Pétion-Ville.


Nous autres Jérémiens, nous ne sommes pas trop bons en politique. Car nous disons toujours ce que nous pensons. Je ne dirai jamais aux elements du "peuple", le peuple des populistes de l'arriération, ce qu'ils veulent entendre. Comme quoi ils auraient le droit inalienable de faire ce qu'ils veulent comme ils veulent, partout et en tout temps. Je ne dirai jamais aux industriels d'Haiti qu'ils ont le droit de sucer le sang des ouvriers. J'ai ete en face de beaucoup de patrons d'usine dans le combat pour le salaire minimum à 200 gourdes. J'ai mené tambour battant à la radio, sur le net, dans les journaux un combat pour ce revenu journalier minimal. Ceci sur le terrain en Haiti. Avec tous les risques. Actuellement, je suis en train de defendre mon pays du bec et des ongles contre cette mise sous tutelle de la honte orchestrée par M. Preval et l'international. Je suis en train de combattre egalement la loi d'urgence des hommes de Inite.


Tout ceci pour te dire, cher ami, que je n'ai de lecon de "peuple" à recevoir d'aucun "populo" verbeux et anarchiste du net. Je n'ai pas peur non plus de leur coalition.


Vive Jacmel ! Vive Petion-Ville !


Sa k pa kontan, anbake !


P.S . Fritz Calixte, Josue Dahomey, j'aime bien votre papier réplique à mon édito. Ce fut super, en dépit du ton voyou du propos. La prochaine fois tache d'etre plus serein dans l'argumentation et nous aurons un débat plus civil et plus utile sur les afffaires de la cité. On en grand besoin.


Kenbe la !


dalyvalet

ÉTATS-UNIS : Mumia Abu-Jamal : la moitié d’une vie passée dans le couloir de la mort/Mumia Abu-Jamal : half his life spent on death row/Mumia Abu-Jamal : la mitad de una vida en el corredor de la muerte

Français/English/Español
Reporters sans frontières
23 avril 2010

États-Unis


Mumia Abu-Jamal : la moitié d'une vie passée dans le couloir de la mort


Nous Reporters sans frontières, organisation internationale de défense de la liberté de la presse, nous faisons écho de la pétition internationale de soutien au journaliste Mumia Abu-Jamal, qui a déjà passé la moitié de sa vie dans le couloir de la mort. http://fr.rsf.org/spip.php?page=petition&id_article=37069 


Lien vers la pétition, disponible en six langues : http://mumialegal.org/node/72 


Né le 24 avril 1954, journaliste alternatif et ancien militant des Black Panthers, connu comme "la voix des sans-voix", Mumia Abu-Jamal a été arrêté et emprisonné le 9 décembre 1981 pour l'assassinat d'un policier qu'il a toujours nié. Sa condamnation à mort, en 1982, à l'issue d'un procès entaché de racisme et d'irrégularités de procédure, laisse de sérieux doutes quant à sa culpabilité réelle. Pourtant, la Cour suprême a rejeté par deux fois, en octobre 2008 et avril 2009, les deux requêtes de son avocat demandant la tenue d'un nouveau procès : la première au titre des pressions exercées sur les témoins pour obtenir la condamnation à mort du journaliste, la seconde en raison de la sélection discriminatoire et raciste du jury à l'ouverture du procès de 1982. 


Le 27 mars 2008, la cour d'appel fédérale du troisième circuit de Pennsylvanie s'était prononcée en faveur de la sélection d'un nouveau jury chargé de statuer sur la peine infligée à Mumia Abu-Jamal. Malheureusement, le gouvernement de l'État de Pennsylvanie s'est pourvu devant la Cour suprême, laquelle a ordonné à la cour d'appel de Pennsylvanie, le 19 janvier 2010, de revenir sur sa précédente décision. Il s'agit d'un grave revers judiciaire, qui pourrait accélérer l'exécution de Mumia Abu-Jamal.


Nous, Reporters sans frontières, estimons que :

-Mumia Abu-Jamal n'a pas bénéficié d'un procès équitable et doit à ce titre être rejugé avec toutes les garanties d'impartialité.

-La condamnation à mort de Mumia Abu-Jamal ajoute au scandale d'un procès inique, le doute devant profiter à l'accusé comme dans n'importe quel État de droit.

-La qualité de journaliste militant de Mumia Abu-Jamal a pesé sur sa condamnation à mort, en 1982, envers et contre les principes de liberté de conscience et de liberté d'expression consacrés par la Constitution des États-Unis d'Amérique.

-La loi adoptée par l'État de Pennsylvanie en 1996 - également appelée "Loi Mumia" -, prohibant toute image et tout enregistrement sonore ou filmé d'un prisonnier condamné à mort, viole le principe de libre circulation de l'information entériné par la Constitution et la législation fédérale.  

-La peine de mort est incompatible avec l'État de droit et doit être abolie aux États-Unis comme partout ailleurs où elle est encore appliquée ou maintenue dans son principe.


Pour toute information et offre de soutien à Mumia Abu-Jamal, contacter :

Law Offices of Robert R. Bryan 2088 Union Street, Suite 4, San Francisco, CA 94123-4117 http://www.MumiaLegalDefense.org

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United States


Mumia Abu-Jamal : half his life spent on death row


We, Reporters Without Borders, an international press freedom organization, strongly support the international petition submitted by defenders of journalist Mumia Abu-Jamal, who has already spent half of his life on death row. http://en.rsf.org/spip.php?page=petition&id_article=37070


Website link to the petition (available in six languages): http://mumialegal.org/node/72


Mumia Abu-Jamal was born on April 24, 1954. An alternative journalist and former Black Panther activist known as "the voice of the voiceless," Mumia Abu-Jamal was arrested and imprisoned on December 9, 1981 for killing a police officer—a crime which he always denied having committed. His death sentence, handed down in 1982, came at the end of a trial so tainted with racism and procedural irregularities as to raise serious doubts as to his actual guilt. The U.S. Supreme Court twice rejected his lawyer's appeal for a new trial, first in October 2008, and again in April 2009. The first appeal was made on the grounds of pressures exerted on witnesses in order to obtain the journalist's death sentence, and the second on the grounds of discriminatory and racist methods used in the jury selection process at the beginning of the 1982 trial. 


On March 27, 2008, the U.S. Court of Appeals for the Third Circuit, in Pennsylvania decided in favor of a new jury trial to decide the sentence to be imposed upon Mumia Abu-Jamal. Unfortunately, the Commonwealth of Pennsylvania filed an appeal with the U.S. Supreme Court, which, on January 19, 2010, ordered the Court of Appeals to rescind its previous ruling. This is a serious legal setback that could expedite Mumia Abu-Jamal's execution.


We, Reporters Without Borders, are of the opinion that:

- Mumia-Abu-Jamal has not been given a fair trial and should therefore be retried with every guarantee of impartiality

- Mumia Abu-Jamal's death sentence only further exacerbates public indignation against an unfair trial, inasmuch as the element of doubt should benefit any accused person under any Rule of Law.

- The fact that Mumia Abu-Jamal is a militant journalist was a factor that weighed in favor of his death sentence in 1982, a decision that flies in the face of every principle of freedom of conscience and freedom of expression upheld by the United States Constitution.

- The law adopted by the State of Pennsylvania in 1996—also called the "Mumia Law"—prohibiting any photographs, sound recordings or films to be made of a prisoner sentenced to death violates the principle of the free circulation of information ratified by the U.S. Constitution and federal law.  

- The death penalty is incompatible with the Rule of Law and should be abolished in the United States and in every other country in which it is still applied or maintained in principle.


For all other information and to offer support for Mumia Abu-Jamal, please contact:

The Law Offices of Robert R. Bryan 2088 Union Street, Suite 4, San Francisco, CA 94123-4117 http://www.MumiaLegalDefense.org

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Estados Unidos


Mumia Abu-Jamal : la mitad de una vida en el corredor de la muerte


Nosotros, Reporteros sin Fronteras, organización internacional de defensa de la libertad de prensa,  nos hacemos eco de la petición internacional de apoyo al periodista Mumia Abu-Jamal, que ya ha pasado la mitad de su vida en el corredor de la muerte. http://es.rsf.org/spip.php?page=petition&id_article=37071


Enlace hacia la petición, disponible en seis idiomas : http://mumialegal.org/node/72


Nacido el 24 de abril de 1954, periodista alternativo y ex militante de los Black Panthers, conocido como « la voz de los sin voz », Mumia Abu-Jamal fue arrestado y encarcelado el 9 de diciembre de 1981 por el asesinato de un policía, crimen que siempre ha negado. Su pena de muerte, en 1982, tras un juicio lleno de racismo e irregularidades de procedimiento da mucho de qué pensar en cuanto a su culpabilidad real. No obstante, la Corte Suprema denegó dos veces, en octubre de 2008 y abril de 2009, los dos requerimientos de su abogado, quien pedía que se abriese un nuevo juicio : en el primero alegaba las presiones ejercidas sobre los testigos para obtener la pena de muerte del periodista, en el segundo la selección discriminatoria y racista del jurado cuando se abrió el juicio en 1982. 


El 27 de marzo de 2008, el Tercer Circuito de Cortes de Apelaciones de Pensilvania se pronunció a favor de la selección de un nuevo jurado encargado de decidir sobre la condena infligida a Mumia Abu-Jamal. Por desgracia, el gobierno del Estado de Pensilvania apeló ante la Corte Suprema, la cual ordenó a la Corte de Apelaciones de Pensilvania, el 19 de enero de 2010, que cambiese su decisión anterior. Se trata de un grave revés judicial que podría acelerar la ejecución de Mumia Abu-Jamal.


Nosotros, Reporteros sin Fronteras, consideramos que :

- Mumia Abu-Jamal no se benefició de un juicio justo y por esta razón se le debe volver a juzgar con todas las garantías de imparcialidad.

- La pena de muerte de Mumia Abu-Jamal añade al escándalo de un juicio inicuo, la duda de la que debe beneficiarse el acusado al igual que en cualquier Estado de derecho.

- La condición de periodista militante de Mumia Abu-Jamal tuvo importancia a la hora de condenarle a muerte, en 1982, en contra de los principios de libertad de conciencia y de libertad de expresión reconocidos por la Constitución de los Estados Unidos de América.

- La ley adoptada por el Estado de Pensilvania en 1996 – también llamada « Ley Mumia » -, que prohibe cualquier tipo de imagen y cualquier grabación sonora y filmada de un preso condenado a muerte, viola el principio de libre circulación de la información ratificado por la Constitución y la legislación federal.

- La pena de muerte es incompatible con el Estado de derecho y debe ser abolida en Estados Unidos al igual que en cualquier otro lugar donde todavía se aplique o mantenga en su pincipio.


Para cualquier información y apoyo a Mumia Abu-Jamal, contactar con :

Law Offices of Robert R. Bryan 2088 Union Street, Suite 4, San Francisco, CA 94123-4117 http://www.MumiaLegalDefense.org


Benoit Hervieu
Despacho Américas / Americas Desk
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Reporters sans frontières assure la promotion et la défense de la liberté d'informer et d'être informé partout dans le monde. L'organisation, basée à Paris, compte neuf bureaux à l'international (Berlin, Bruxelles, Genève, Madrid, Montréal, New York, Stockholm, Vienne et Washington DC) et plus de 140 correspondants répartis sur les cinq continents. 

Reporters Without Borders promotes and defends the freedom to be informed and to inform others throughout the world. Based in Paris, it has nine international offices (Berlin, Brussels, Geneva, Madrid, Montreal, New York, Stockholm, Vienna and Washington DC) and more than 140 correspondents in all five continents.

Reporteros sin Fronteras promueve y defiende la libertad de informar y de ser informado en cualquier lugar del mundo. La organización, ubicada en París, cuenta con nueve oficinas a nivel internacional (Berlín, Bruselas, Ginebra, Madrid, Montreal, Nueva York, Estocolmo, Viena y Washington DC) y más de 140 corresponsales en los cinco continentes.

Le Matin Haïti politique: Albert Ramdin de l’OEA aurait-il menti ?


La plupart des partis, groupements et regroupements politiques de l'opposition ont formellement démenti les déclarations d'Albert Ramdin faisant croire qu'ils ont trouvé un accord avec l'OEA pour la réalisation des élections législatives et présidentielle dans le pays avant la fin de l'année.

Le secrétaire général adjoint de l'Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, a informé que les principaux acteurs impliqués dans le processus électoral ont donné leur accord quant à la tenue d'élections avant la fin de l'année en cours. Avec plus de 20 ans d'expérience et environ 230 millions de dollars américains d'investissement dans les affaires électorales du pays, l'OEA possède, selon plus d'un, de sérieux arguments pour convaincre les récalcitrants. De plus, historiquement, l'organisation a toujours occupé une place prépondérante dans les élections en Haïti.

Si nous devons nous fier à cette déclaration, le diplomate aurait réussi en très peu de temps à faire avec l'opposition politique ce que René Préval n'a pas pu réaliser durant tout un mandat ou presque : un accord... Très hostiles, les principaux leaders politiques de l'opposition n'ont jamais cessé de contester le processus électoral et de dénoncer le Conseil électoral provisoire (CEP), qu'ils accusent de travailler à la solde du pouvoir en place. Ainsi, dans un document récemment publié, des responsables politiques ont déclaré que l'État d'urgence était incompatible avec toute activité électorale, puisque créant, soutiennent-ils, un terrain propice à des élections frauduleuses.

Controverse…

La déclaration du secrétaire général adjoint de l'OEA intervient à un moment où toutes les forces politiques du pays essayent de se mobiliser pour faire contrepoids au pouvoir en place. Malgré la présentation d'un nouveau calendrier électoral et la garantie des conseillers électoraux que le scrutin pourrait être organisé dans un délai variant entre 120 et 180 jours, la classe politique reste toujours inflexible. Les analystes politiques se disent pour la plupart abasourdis par cette déclaration du numéro deux de l'OEA.

Comme pour porter un démenti formel aux allégations du responsable de l'OEA, à l'initiative des fleurons de l'opposition, plus d'une vingtaine de partisans et de sympathisants ont manifesté le mardi 13 avril écoulé devant les locaux de la Direction des écoles et de la formation permanente de la police nationale d'Haïti (Académie de police). Ils ont dénoncé la loi sur l'État d'urgence ainsi que l'appareil électoral. « Un peuple aussi profondément divisé et sinistré ne peut aller aux élections », ont ils lancé.

De plus, dans un document rendu public en date du 12 avril 2010, le Conseil national des partis politiques (Conaced) se démarque de la déclaration du diplomate. Ce regroupement politique dit rejeter toute idée d'organisation d'élections sans une concertation et une évaluation haïtienne des institutions et acteurs engagés dans le processus. Ajoutant qu'ils croient, toutefois, que les élections constituent la seule voie normale de modification et/ou de changement des dirigeants politiques dans les sociétés démocratiques, Osner Févry déclare qu'il est coutumier à M. Ramdin de tenir des propos mensongers.

Menteur, ou pas ?

Himmler Rébu n'y va pas par quatre chemins. « Ramdin est un menteur », a déclaré le porte-parole de la Plateforme des patriotes haïtiens (Plaph), en réaction à la déclaration du diplomate de l'organisation hémisphérique. Le secrétaire général adjoint de l'Organisation des États américains (OEA) se serait réuni pendant une demi-heure, a informé Rébu, avec seulement cinq partis politiques. « Le seul à avoir pris la parole lors de cette rencontre fut Fanmi Lavalas qui faisait valoir son droit de réintégrer le processus électoral », a précisé l'ex-colonel.

Himmler Rébu a confirmé la participation de sa formation politique à cette rencontre tenue au restaurant La Réserve, à Pétion-Ville, le samedi 10 avril dernier. Affirmant que la Plaph n'avait rien à voir ni de près ni de loin avec la déclaration de M. Ramdin, il invite l'opposition à se concerter pour adresser une réponse à la « manœuvre de Ramdin ».

Youri Latortue, sénateur de la République, ne dissone pas avec Himmler Rébu. Le leader d'Ayiti an aksyon (AAA) traite également de menteur Albert Ramdin. « Il ne peut pas dire qu'il a rencontré tous les partis politiques », fait remarquer le parlementaire, ajoutant que son parti n'a pas été convié à cette rencontre. « Notre position est claire, dit Latortue, il ne peut y avoir d'élections dans le pays aujourd'hui. Il nous faut nous occuper d'abord de la population qui gît dans la misère dans les rues, sous les tentes ».

D'autres partis politiques, comme Ansanm nou fò, ont été moins virulents dans leurs critiques de la déclaration de Ramdin. Rudy Hériveau ne cache pas l'intention de son parti de participer aux prochaines élections. Cependant, précise-t-il, Ansanm nou fò n'a pas pris part à la rencontre dont parle le diplomate. « Notre position a toujours été très claire, souligne-t-il. Même avant la venue de cette mission de l'OEA, nous avons dit que nous étions pour les élections mais il faut d'abord un consensus pour redéfinir les règles du jeu. »

Steven Benoît, candidat au Sénat sous la bannière de l'Altènativ, et Charles Henri Baker du parti Respè croient, pour leur part, qu'il est impératif, pour préserver la démocratie, que « ce soit des élus qui remplacent des élus. Ce serait dommage, ajoutent-ils, de retomber dans la logique d'un pouvoir transitionnel », précisant qu'ils n'ont pas été informés de cette réunion avec Albert Ramdin .

D'un autre côté, Steven Benoit plaide pour la réalisation d'élections dans le plus bref délai. Toutefois, estime-t-il, il faudrait réajuster la machine électorale puisque le CEP est caduc et n'inspire pas confiance. De plus, ajoute Benoit, ces élections sont d'une importance capitale pour la reconstruction du pays. « S'il le faut, elles auront lieu avec un autre président de la République », conclut-il.

http://lematinhaiti.com/Article.asp?ID=22223

Par Lionel Edouard
lundi 19 avril 2010

Un message de réconciliation à l’endroit du peuple Haïtien. Par Jean Sénat Fleury.

Évitons à nouveau de nous faire piéger

Un message de réconciliation à l'endroit du peuple Haïtien.


Par Jean Sénat Fleury

www.jeansenatfleury.com

22 Avril, 2010

Mes chers compatriotes,

J'écris ce message pour alerter mes compatriotes: leaders politiques, employés de la presse, religieux, intellectuels, étudiants, patrons, ouvriers, professionnels, paysans, citadins, chômeurs, etc. Sur la menace de violence qui guette la société haïtienne déjà durement éprouvée par la tragédie du 12 Janvier 2010.

Le débat sur la tenue des élections en Novembre 2010, et le vote de la loi d'urgence, sont les deux grandes questions qui alimentent les discussions avec le dessein de nous diviser (pour et contre) afin de détourner notre attention sur le véritable problème que nous confrontons: La reconstruction d'Haïti.

Mes sœurs et frères Haïtiens, au nom de nos trois cent milles morts, certains enterrés dans des fosses communes; d'autres encore ensevelis sous les décombres, nous devons serrer les coudes, enterrer les haches de guerres, pour dire non à la division, à la violence, et à la lutte acharnée. Nous devons divorcer du passé récent -Lavalas contre Convergence, Group 184 contre Président Aristide- pour construire une société de justice, de paix et de progrès.

Acharnés à nous détruire depuis le lendemain de notre Independence, nous n'avons jamais pris le temps de construire une nation à l'image des idéaux de nos ancêtres qui, aux prix du sacrifice de leurs vie, et de leur sang versé à Vertières, nous ont légués ce coin de terre avec le serment prêté sur l'autel de la liberté aux Gonaïves: < Vivre Libre ou Mourir >.

En assassinant Dessalines au Pont Rouge, nous avons trahis les aspirations de justice sociale sur lesquelles a été cimenté le Congrès du 18 Mai 1803 à l'Arcahaie. Pris dans les engrenages de la lutte intestine pour la conquête du pouvoir, ce qui a toujours fragmenté la société haïtienne, nationaliste-libéraux, Duvaliériste-Déjoiste, Lavalas-Convergence; nous nous sommes jamais mis d'accord sur un plan national pour le développement de notre pays.

L'Union fait La Force est notre devise Nationale. Mais notre façon d'agir comme peuple vivant ensemble sur le même coin de terre, va à l'encontre de ce principe. La réussite a toujours été une affaire de clan, de groupe, de famille, et d'individu, au lieu d'être une vision nationale. Un pays, un peuple, une nation avec l'idéal commun: Développer Haïti. Nous avons toujours raté l'occasion de réaliser ce grand rêve.

Macoutes, Lavalas, GNB, Convergence, Group 184 etc.… Nous nous sommes toujours laissé prendre dans le même piège: s'entredéchirer entre compatriotes pour faciliter les forces malfaisantes dans leur plan d'occupation. 1er Janvier 2004, 200 ans d'indépendance, au lieu de nous joindre pour célébrer grandiosement notre bicentenaire, avec cette fierté de première nation noire indépendante au monde; nous avons déterrés nos haches de guerre pour livrer un spectacle de violence digne des Visigoths et des Ostrogoths. Depuis 1986, après le départ de Jean-Claude Duvalier, le pays cherche toujours en vain la voie de la stabilité, du progrès, du démarrage.

Piégée, on ne sait par quelle force maligne, Haïti restée embourbée dans le miasme de la misère et après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010 s'écroule dans un chaos de confusion tant émotionnel que matériel.

Compatriotes Haïtiens: Avril 2010. Le temps est à la réconciliation pour trouver un consensus sur un plan de développement national. Sauvons notre dignité de peuple, marchons la main dans la main pour reconstruire notre pays à partir de cet idéal de justice, de progrès, de partage et d'égalité. Le tremblement de terre du 12 Janvier 2010 nous offre l'unique opportunité de réécrire notre histoire. En nous inspirons de la conviction de nos ancêtres, nous pouvons refaire Vertières.

Sœurs et frères haïtiens: Etonnons le monde une nouvelle fois chantons ensemble notre hymne National.

Pour le pays pour les ancêtres

Marchons Unis Marchons Unis

Dans nos rangs point de traites

Du sol soyons seul Maître.

Construire ensemble l'Haïti d'aujourd'hui pour la génération de demain est le défi que nous avons à relever. Répétons d'une seule voie: AYITI Pap Peri.

Demande de partenariat / Plaidoyer


Mesdames, messieurs,

Vous savez que le plan de reconstruction proposé par le Gouvernement a été élaboré sans la participation de certains secteurs clés de la SC (Jeune/ paysan/ femme ) et les partis-politiques de l'opposition.

A cet effet, EDS compte organiser un plaidoyer en faveur de l'implication des Jeunes dans la mise en œuvre du plan de Refondation et reconstruction de la Société haïtienne
Un forum de trois jours se réaliseront les 16,17,18 mai au Cap-Haïtien pour forcer les autorités a prendre en compte les les besoins prioritaires de la Jeunesse universitaire, la jeunesse rurale ,la jeunesse en général.

Dans cet évènement, plusieurs partis-politiques , ainsi quelques figures de proue de la Société civile et du Corps législatif seront invites a discuter avec les jeunes en vue de définir les besoins prioritaires des jeunes a court, moyen et  long terme. Parallèlement, de dire OUI a la SOLIDARITÉ INTERNATIONALE  et NON a toute forme de tutelle.

Patrick Almonor /
EDS

3678-8224 / 3431-6576

mercredi 21 avril 2010

Bulletin météo du mercredi 21 avril 2010.


Valable jusqu'au 23 avril 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
Un faible creux en surface est entrain de traverser Haïti ce matin. Cette situation pourrait encore occasionner de la pluie isolée sur Haïti aujourd'hui et demain.

Prévisions pour Haïti
- Temps partiellement nuageux ce matin ;
- Périodes nuageuses cet après-midi et en début de soirée ;
- Températures clémentes en journée et agréables en soirée ;
- Chance de pluie isolée ce soir notamment dans le centre, l'ouest, le sud, et le sud-est.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Passages nuageux au cours de la journée et en début de soirée;
· Tº. max. : 30ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Possibilité de pluie isolée légère à modérée aujourd'hui et demain.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 21 Avril.
Lever : 05h 28 mn
Coucher : 06h 08 mn

Jeudi 22 Avril.
Lever : 05h 27 mn
Coucher : 06h 08 mn

Vendredi 23 Avril.
Lever : 05h 27 mn
Coucher : 06h 09 mn

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du mercredi 21 avril 2010

Valable jusqu'au 22 avril 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Mercredi & jeudi
* Vent variable : 05-10 nœuds aujourd'hui, devenant est sud-est : 10-15 nœuds jeudi soir.
* Hauteur des vagues: 4 à 6 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Golfe de la Gonâve :
Mercredi & jeudi
* Vent du secteur nord-est à est : 05-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 2 à 4 pieds ;
* Mer peu agitée.

Zone côtière sud :
Mercredi & jeudi
* Vent du secteur nord-est à est : 05-10 nœuds, augmentant de 15-20 nœuds jeudi soir ;
* Hauteur des vagues : 2 à 4 pieds ;
* Mer peu agitée.

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

Feds file new sex-abuse indictment againt Perlitz.

Feds file new sex-abuse indictment againt Perlitz

Published: 05:54 p.m., Wednesday, April 21, 2010
  • A new indictment contends that Douglas Perlitz used his relationship with an unidentified religious leader, who sources say is the Rev. Paul Carrier, as well as unnamed influential wealthy Catholics in Fairfield County, to help him remove two computers and a safe from his rented home in Cap-Haitien and return them to Connecticut. This allegedly occurred during an early stage of the probe into the sexual allegations against Perlitz. Carrier, who once served as Fairfield University's chaplain and director of campus ministry, has not been charged with any wrongdoing, nor have any of the unidentified area residents. Photo: Contributed Photo / Connecticut Post Contributed

Federal prosecutors made good Wednesday on their vow to re-indict Douglas Perlitz, filing five more charges that the former Fairfield resident traveled from Connecticut to Haiti to engage in illicit sex with 18 street boys enrolled in the schooling programs he established.


The new indictment returned by a federal grand jury brings to 24 the number of counts Perlitz, 39, an honored Fairfield University alumnus, now faces. It's expected that he'll be brought from the Wyatt Federal Detention center in Rhode Island to the federal court house in New Haven to enter new not guilty pleas to the charges within the next 10 days.


The indictment also contends that Perlitz used his relationship with a religious leader, who sources say is the Rev. Paul Carrier, as well as unnamed influential wealthy Catholics in Fairfield County, to help him remove two computers and a safe from his rented home in Cap-Haitien and return them to Connecticut. This allegedly occurred during an early stage of the probe into the sexual allegations against Perlitz.


Carrier, who once served as Fairfield University's chaplain and director of campus ministry, has not been charged with any wrongdoing, nor have any of the unidentified area residents.


The new indictment comes at a time when U.S. District Judge Janet Bond Arterton is weighing arguments from Perlitz's lawyers, William F. Dow and David Grudberg, to dismiss the original indictment because of a lack of specificity and questions about whether the case can be tried in Connecticut.


Assistant U.S. Attorney Stephen Reynolds, who is prosecuting the case with Assistant U.S. Attorney Krishna Patel, previously said the new indictment will clear up those issues by adding specific dates that Perlitz allegedly traveled from Fairfield and Bridgeport to New York, where he boarded flights that took him to Cap-Haitien, Haiti's second largest city.


Cap-Haitien is where the alleged sex acts involving Perlitz and students enrolled in Project Pierre Toussaint, a charitable program the defendant established with help from the Order of Malta, a Roman Catholic philanthropic group, and the Haiti Fund, a charity set up by a group of wealthy Fairfield and Westchester County Catholics.


It also provides more details between the relationship of Carrier, identified as a "religious leader who had met and befriended Perlitz" and the defendant. It claims Carrier "frequently communicated with and visited Perlitz in Haiti and elsewhere."


Sources, including alleged victims, told the Connecticut Post during December interviews in Haiti that Carrier spoke nearly every day on the telephone with Perlitz, visited him at least once a month in Cap-Haitien and vacationed with him at nearby resorts.


The indictment further contends that Carrier maintained control over the Haiti Fund's checking account in Connecticut. It claims Perlitz traveled to and from Haiti was paid through donations or from the pocketbooks of the fund's wealthy board members.


Initially, Perlitz's flights were booked by an unidentified local travel agency. The itinerary that included Perlitz's name was made in care of Carrier and used his address in Fairfield, according to the indictment. In 2008 and 2009, tickets were purchased on line and charged to Carrier's credit card, the indictment alleges.


The indictment comes just days after Special Agent Rod Khattabi of the U.S. Immigration and Custom Enforcement and Assistant U.S. Attorney Stephen Reynolds returned from an investigative trip to Cap-Haitien. Authorities have been attempting to trace the money spent on Project Pierre Toussaint, believing that some was used to buy the silence of victims as well as property in that city.


Investigators determined the following amounts were transferred from the Haiti Fund in Connecticut to Perlitz in Haiti: $67,300 in 2002; $117,000 in 2003; $168,000 in 2004; $280,000 in 2005; $346,000 in 2006; $639,500 in 2007, and $385,550 in 2008.


In August 2007 when some of Perlitz's alleged victims told their story to Cyrus Sibert, a Haitien radio journalist. Sibert's reporting led to investigations by the Haitian National Police, the United Nations, the U.S. and private detectives hired by the Haiti Fund. These investigations led to a falling out among board members, a drastic reduction in donations, Perlitz's termination and arrest in September, and closing the program last summer.


Once the allegations became public, the indictment claims that Perlitz used his relationship with Carrier and influential board members to bar investigators hired by the Haiti Fund from Perlitz's room in the home he rented for $6,000 a year from the Oblates of Mary Immaculate, a Roman Catholic missionary group. The indictment charges Perlitz, through Carrier and board members, was able to get someone to fly to Haiti to remove two computers and a safe from Perlitz's room and to divert donations intended for the Haiti Fund to a different organization.


The indictment claims Perlitz traveled from Connecticut to Haiti on Nov. 25, 2003, to have sex with three boys; on Dec. 30, 2003, July 16, 2004, June 6, 2005, July 14, 2006 and March 30, 2008, to have sex with two boys, and on June 4, 2004, March 22, 2005, May 29, 2006 and Nov. 12, 2007 to have sex with one boy. The indictment lists five other dates back to 2001 in which Perlitz is accused of traveling from Connecticut to Haiti to engage in illicit sexual conduct. No information on the victims is detailed.