mardi 10 août 2010

Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.

Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.


Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :

 www.reseaucitadelle .blogspot. com

 

Au 21e siècle la continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole. Si dans le système esclavagiste le gouverneur, le chef de la force expéditionnaire et les grands blancs contrôlaient les forces de production et drainaient toutes les ressources de Saint-Domingue vers la métropole suivant l'esprit du mercantilisme économique, en 2010 quelques groupes monopolistiques utilisent l'Etat et le pouvoir politique pour maintenir la majorité dans l'exclusion. Les revendications populaires de liberté ayant été séquestrées par les généraux et les affranchis fils bâtards de colons blancs après l'indépendance en 1804, le peuple continue d'évoluer en dehors de système éducatif capable de garantir son émancipation.


Un fossé s'est creusé entre un petit groupe de privilégiés et une grande masse d'exclus analphabètes évoluant sans principes d'hygiène, sans soins de santé, dans des espaces non-aménagés. Après 200 ans, l'écart étant trop grand pour garantir la cohésion nationale, la nation haïtienne est en crise.


Des démagogues ont exploité cet état de crise. Ils ont utilisé des discours populistes pour attiser la haine sans attaquer réellement les bases de ce mal national. Mulatrisme, noirisme, macoute, lavalas, n'ont été que des mouvements « idéologiques » visant à choisir des boucs émissaires pour jeter de la poudre aux yeux du peuple dans le but de faciliter la continuité du statu quo. Car, le petit groupe de privilégiés est toujours au contrôle des ressources de ce pays tout en gardant les masses dans l'exclusion la plus abjecte. Ces quelques familles qui symbolisent l'apartheid économique en Haïti ont été avec les Duvalier, les Généraux, Lavalas, Lespwa. Après le 12 janvier 2010, elles revendiquent le droit de gérer la reconstruction d'Haïti. Leur tactique est simple : supporter les régimes et profiter des avantages de la puissance publique pour ensuite appuyer la conspiration contre les gouvernants afin de leur faire passer comme la cause de la misère des masses.


A l'émission DIAGNOSTIC nous pensons que la reconstruction doit passer par des réformes structurelles capables de mettre un terme à cette spirale de l'exclusion. L'ouverture et le développement du marché haïtien dans une logique de libre concurrence permettra aux masses exclues de vendre leur force de travail, leur savoir-faire et leur créativité, de participer dans l'économie, de profiter des avantages du marché et de la concurrence.  Voila toute la signification de la division du travail qui explique si on va vivre dans la prospérité ou dans la misère noire pour les années à venir. C'est une question de choix conscient. Il n'y pas de conspiration contre Haïti comme les  populistes se plaisent à véhiculer. Nous croyons aux qualités d'intégration de l'éducation et du travail. Il faut mettre un terme au capitalisme à papa. La reconstruction et la stabilité en Haïti passent par des réformes structurelles en profondeur.


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 21 Juillet 2010, 14 heures 49.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/06/reconstruction-dhaiti-quand-les.html

Haïti : La continuité du système d'exploitation coloniale prend la forme de monopole au 21e Siècle.

Haïti : La continuité du système d'exploitation coloniale prend la forme de monopole au 21e Siècle.


Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :

 www.reseaucitadelle .blogspot. com

 

Au 21e siècle la continuité du système d'exploitation coloniale prend la forme de monopole. Si dans le système esclavagiste le gouverneur, le chef de la force expéditionnaire et les grands blancs contrôlaient les forces de production et drainaient toutes les ressources de Saint-Domingue vers la métropole suivant l'esprit du mercantilisme économique, en 2010 quelques groupes monopolistiques utilisent l'Etat et le pouvoir politique pour maintenir la majorité dans l'exclusion. Les revendications populaires de liberté ayant été séquestrées par les généraux et les affranchis fils bâtards de colons blancs après l'indépendance en 1804, le peuple continue d'évoluer en dehors de système éducatif capable de garantir son émancipation.


Un fossé s'est creusé entre un petit groupe de privilégiés et une grande masse d'exclus analphabètes évoluant sans principes d'hygiène, sans soins de santé, dans des espaces non-aménagés. Après 200 ans, l'écart étant trop grand pour garantir la cohésion nationale, la nation haïtienne est en crise.


Des démagogues ont exploité cet état de crise. Ils ont utilisé des discours populistes pour attiser la haine sans attaquer réellement les bases de ce mal national. Mulatrisme, noirisme, macoute, lavalas, n'ont été que des mouvements « idéologiques » visant à choisir des boucs émissaires pour jeter de la poudre aux yeux du peuple dans le but de faciliter la continuité du statu quo. Car, le petit groupe de privilégiés est toujours au contrôle des ressources de ce pays tout en gardant les masses dans l'exclusion la plus abjecte. Ces quelques familles qui symbolisent l'apartheid économique en Haïti ont été avec les Duvalier, les Généraux, Lavalas, Lespwa. Après le 12 janvier 2010, elles revendiquent le droit de gérer la reconstruction d'Haïti. Leur tactique est simple : supporter les régimes et profiter des avantages de la puissance publique pour ensuite appuyer la conspiration contre les gouvernants afin de leur faire passer comme la cause de la misère des masses.


A l'émission DIAGNOSTIC nous pensons que la reconstruction doit passer par des réformes structurelles capables de mettre un terme à cette spirale de l'exclusion. L'ouverture et le développement du marché haïtien dans une logique de libre concurrence permettra aux masses exclues de vendre leur force de travail, leur savoir-faire et leur créativité, de participer dans l'économie, de profiter des avantages du marché et de la concurrence.  Voila toute la signification de la division du travail qui explique si on va vivre dans la prospérité ou dans la misère noire pour les années à venir. C'est une question de choix conscient. Il n'y pas de conspiration contre Haïti comme les  populistes se plaisent à véhiculer. Nous croyons aux qualités d'intégration de l'éducation et du travail. Il faut mettre un terme au capitalisme à papa. La reconstruction et la stabilité en Haïti passent par des réformes structurelles en profondeur.


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 21 Juillet 2010, 14 heures 49.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/06/reconstruction-dhaiti-quand-les.html

"Voie-Minusthiste" ou "Voie Municipaliste" ?

"Voie-Minusthiste" ou "Voie Municipaliste" ?
par Gerard Bissainthe

Aujourd'hui il est clair pour tout le monde que ce ne sont pas les Haitiens qui decident de l'agenda politique d'Haiti mais des forces etrangeres et meme la Minustah, puisqu'il faut appeler ce fleau par son nom.

Le Dr Guy Theodore ayant acquis aujourd'hui la certitude que les prochaines élections ne sont que des "Elections-Selections" toujours par la douce et tendre Minustah qui nous veut tant de bien, sans ceder aux Cerberes de la Constitution et aux  MacCarthy de la Double Nationalite, a decide de se retirer de ce carnaval et ne se présente plus à ces elections verouillees, cadenacees. Le Guy que je connais n'a jamais aime les mascarades et la langue de bois.

Maintenant la grande question est: qui va decider de l'agenda politique d'Haiti? Les Haitiens ou les Etrangers?

Pour le moment ce sont les Etrangers, puisque trop d'Haïtiens "leur donnent le gain". 

Quelle est la parade?

Ici nous, les Municipalistes, nous avons un terrain en or. Laissons la Minustah faire ses elections et faisons nos elections municipalistes à nous. PLEBISCITONS a travers nos 580 sections municipales ceux/celles qui vont prendre notre pays en main. Ici la Diaspora peut jouer le role-cle de donner a chacune des sections communales les moyens logistiques d'organiser ces elections locales. Si le casec qui est sur place est sain, nous travaillerons avec lui, sinon nous elirons notre propre équipe locale et nous travaillerons avec elle. Il va de soi que nous plebisciterons ceux/celles qui choisissent la "Voie Municipaliste" à la place de la "Voie-Minusthiste".  Comme nous choisirons le meilleur, nous n'avons pas de "candidats" attitrés.

Il va de soi que ceux tres nombreux qui font deja du municipalisme sans le nom sont nos favoris.

C'est ca la  vraie voie des "Ballots" (les Bulletins de vote) à partir des "grassroots" (les citoyens de la base) qui va mettre fin a la République de Port-au-Prince et instaurer une Haiti non plus plouto-xenocratique mais rellement democratique.

Gerard Bissainthe
10 aout 2010

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/06/reconstruction-dhaiti-quand-les.html

Haitian children turn to begging in DR after quake.


SANTO DOMINGO, Dominican Republic — From the white-sand beaches at the edge of all-inclusive resorts to the gritty streets of the capital, more Haitian children are begging on the streets of the Dominican Republic — a sign that the economic gulf between the neighboring nations has grown wider since the Jan. 12 earthquake.


Haitian children, some believed to be brought by traffickers, roam the fruit stands and dangerous medians, collecting pesos from passers-by as they dart through smoggy traffic. No one knows how many, but their presence has grown by the dozens over the past six months, aid groups say.


"They are vulnerable to all kinds of dangers in the streets," said Maria Elena Asaud, a UNICEF child-protection expert in the Dominican Republic.


Those dangers include being abused, forced into prostitution and exploited by traffickers for their begging wages.


The Jan. 12 earthquake killed an estimated 300,000 people and displaced more than 2 million more. Many of those who survived fled to the countryside or tent encampments around the capital, but the nearby Dominican Republic has always been a powerful economic lure.


While Haiti was ripped apart by political upheaval over the past three decades, the Dominican Republic opened its shores to tourists and its finances to Washington-based multilateral institutions.


Haitians for decades have sought opportunity working on the streets, sugar plantations and tourist resorts of the Dominican Republic, risking discrimination and sometimes violence.


An estimated 9,000 Haitians have migrated across the border since the earthquake, increasing the Haitian-born population by 15 percent to an estimated 600,000, said Sigfrido Pared, the country's immigration director.


On a busy median in the capital, three Haitian brothers — Luigi, Wilchy and Aldry — smiled to passers-by and stuck out their hands asking for a few pesos. They sometimes run into traffic to look for change from the open windows of stopped cars, the drivers blaring Latin rhythms of bachata and reggaeton.


The boys did not give their last name and were reluctant to tell strangers about their lives.


Luigi, who gave his age as 7, said they came from Port-au-Prince after the earthquake destroyed their home and killed their father. They crossed the porous border with their mother as she found work selling avocados.


When AP journalists visited them over several days, they sometimes looked clean and well cared-for, other times filthy from the tops of their heads to their plastic sandals.


"I want to go back to Haiti, so I can go to school," Luigi said.


Those working in the north-coast beach areas can earn nearly $14 per day among the tourists — nearly three times Haiti's minimum wage.


Those areas were also cited as hotspots of child prostitution and sex tourism in a 2010 U.S. State Department report on human trafficking. A local group called the Coalition for Children found a third of the 53 child beggars it interviewed this year in the country's center and north are taken to the streets by alleged child traffickers.


"It's so terrible: The kids sleep on the streets, take showers on the street, take drugs," said Maria Josefina Paulino, director of International Self-Development Solidarity, which runs programs to keep children from prostitution.


The children are likely bought or traded along the countries' lawless border, where contraband and drugs flow easily over unguarded desert, said Davide Sala, a migrants-rights advocate with the Jesuit Refugee and Migration Service.


The Dominican National Childhood Council established a program after the quake to remove children from the streets. So far, it has taken in 102 minors and returned half to their families in Haiti. The rest are in shelters as authorities try to locate relatives, said manager Angel Luis Alvarez.


Haiti and the Dominican Republic — each with just under 10 million people — share Hispaniola, an island divided in colonial times by the Spanish and French empires. Both imported African slaves and kept them under some of the most brutal conditions in the hemisphere. An independent Haiti invaded the Spanish-speaking side of the island in 1822 and occupied it for 22 years.


Dominican leaders have fostered anti-Haitian sentiment to consolidate their control, contributing to decades of violence and discrimination against Haitians. Even Dominican-born people of Haitian descent are barred from gaining citizenship.


But the quake devastation prompted an unprecedented level of good will toward their poorer neighbor: For a time, the Dominican Republic was the staging ground for much of the aid pouring into Haiti. Dominican President Leonel Fernandez made his first visit next door in half a decade.


Those warm feelings could diminish as Dominicans see Haitians they deem "ungrateful" for their aid stream into their country, Sala said.


"There was a feeling that the help given to Haiti (after the earthquake) was supposed to erase the past," he said.


The high visibility of the children on the street could exacerbate tensions among those who feel relations have gotten too cozy over the past few months, he added.


In Santo Domingo, children — both Dominican and Haitian — are also employed as street vendors, shoe shiners, prostitutes and drug dealers.


In Santiago, some of the children clean windshields, shine shoes or work on farms but most just beg, said Cynthia Lora, whose group, Street Action, is trying to start a program that will allow some of them to attend school. The kids who ask for money in the streets often get some, she said.


"For now, after the quake, people in Santiago are sensitive" to the plight of victims, Lora said. "They aren't really conscious of the fact that these kids are victims of trafficking or exploitation."


Ezequiel Abiu Lopez reported from Santo Domingo, Dominican Republic, and Jonathan M. Katz reported from Port-au-Prince, Haiti.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/06/reconstruction-dhaiti-quand-les.html