vendredi 19 juillet 2013
Haïti-Tourisme-Cap : Le bureau Nord du Tourisme lance la 2ème édition du Festival de la Mer
Le Bureau Régional Nord du Ministère du Tourisme a procédé mercredi à Déco Bar-Restaurant, au Cap-Haïtien, au lancement officiel des activités de la 2ème édition du Festival de la mer qui se déroulera du 9 au 11 Aout 2013 sur le boulevard de Cap-Haïtien et sur la Plage de Camp-Louise au tour du thème : « Gardons nos plages propres ! »
« Oui ! Mettons le Cap sur le boulevard du Cap-Haitien, mettons le Cap sur la Plage de Camp-Louise, du 9 au 11 Aout de cette année, pour venir « vivre l'expérience » du Festival de la Mer 2ème édition organisé avec l'appui indispensable et inconditionnel du secteur privé du Cap-Haitien, des opérateurs touristiques de la zone, plusieurs des différents Ministères du Département, sachant que le Tourisme est un secteur transversal, et de tous les gens du Nord qui, d'une façon ou d'une autre vont contribuer à la réalisation de cette grande activité », a déclaré la Directrice Régionale Nord du Ministère du Tourisme, Mme Dieudonne Luma Etienne.
« En effet, ce Festival de la Mer en tant qu'une manifestation Touristico-culturelle créée dans la perspective de l'organisation du Tourisme événementiel qui, en général, suscite des opportunités d'affaires pour les Petites et Moyennes Entreprises (PMEs), se veut un puissant instrument de promotion du Nord comme Destination touristique », a poursuivi Mme Luma Etienne relatant aussi que la 2ème édition de cette activité va attirer beaucoup plus de visiteurs et curieux dans le Nord.
Participant à cette cérémonie, la Directrice Générale du Ministère du Tourisme, Madame Maryse Noel a, pour sa part, souligné l'engagement de son Ministère à tout mettre en œuvre pour faire de la 2ème édition du Festival de la Mer un succès.
« Ce lancement que nous faisons aujourd'hui conforte le « crédo » du Ministère du Tourisme qui met en avant le partenariat Public-Privé », a dit Mme Maryse Noel.
Rappelons que la 1ère édition du Festival de ce festival la mer s'est déroulée sur le boulevard de Cap-Haïtien et sur le Village du 13 au 15 juillet 2012 au tour du thème « Mettons le Cap sur la mer ».
Jean Jul Désauguste
desau4@yahoo.fr
Hpn-Cap-Haïtien
jeudi 18 juillet 2013
Justin Métellus veut révoquer tous les directeurs départementaux dans le Nord...
Haïti - Environnement : S.O.S Saut-d’Eau, le Premier Ministre fait appel à tous les secteurs
Le cri d'alarme du Chef du Gouvernement, vise également à sensibiliser la population sur l'état de dégradation accélérée de l'environnement, cause du tarissement de nombreuses sources et rivières. Ce phénomène qui, n'a malheureusement pas épargné la commune de Saut-d'Eau, haut lieu spirituel, a porté le Premier Ministre à mobiliser l'assistance des pouvoirs publics, la Société Civile et les partenaires de la communauté internationale afin de voler au secours de ce patrimoine inestimable. « Nap pwofite okazyon sa a, pou n di ankò, Gouvènman ap makònen jefò l, ansanm ak jefò tout sosyete sivil la, patnè entènasyonal yo, moun nan kominote yo kap viv de resous natyrèl yo, pou ansanm, nou rive aplike tout mezi valab ki pou chanje lavi sitwayen yo, chanje lavi zòn nan, pou nou rive benefisye resous natirèl Sodo yo san tèt chaje » a souligné le Chef du Gouvernement.
Le Premier Ministre, de concert avec les différents partenaires impliqués dans le projet « Inisyativ pou sove chit dlo Sodo yo », a promis de prendre toutes les dispositions nécessaires, pour pallier cette situation préoccupante qui menace non seulement le site naturel de Saut-d'Eau, mais aussi l'environnement écologique haïtien dans son ensemble.
Source: HL/ HaïtiLibre
Haiti : Cochemar de l'opposition --- Routes surélevées : les travaux vont bon train
Chantal est dans nos murs. Ses premiers effets se font déjà sentir, alors que des jeunes s'acharnent encore à dénicher des petits bouts de fer dans les décombres des structures construites sous la présidence du Dr Jean Bertrand Aristide (2e version).
Selon l'ingénieur Alfred Piard, directeur des Travaux, la démolition de ces places publiques s'est tenue dans le souci de dégager l'espace nécessaire à la construction de la « route surélevée » tout en diminuant les embûches à la circulation lors du déroulement des travaux. « Pendant la tenue des travaux, la circulation se fera autour d'une sorte de giratoire (un rond-point), explique le directeur Piard. Et on utilisera l'espace qu'occupaient les trois places pour frayer les voies nécessaires. » Toutefois,l'ing Piard souligne qu'il n'est pas en mesure de garantir que les travaux ne vont pas affecter la circulation au niveau de ce grand carrefour où affluent à longueur de journée un nombre important de véhicules. « Mais le giratoire aidera à diminuer les répercussions (...)»
« On ne va pas réellement construire de vraies routes surélevées », Alfred Piard dixit.
Les deux routes qui devront sortir de terre d'ici les 18 prochains mois dans les communes de Delmas et de Carrefour, ne seront pas réellement des voies surélevées, d'après les explications de l'ingénieur Piard. « Il s'agit de l'aménagement de deux intersections comparativement aux longues traversées dans les autres pays, explique le technicien. A Delmas, ce ne sera qu'un passage dénivelé qui permettra de séparer les flux de véhicules au niveau du carrefour de Delmas et de la route de l'aéroport et de rendre plus facile la gestion de cette intersection. »
Les véhicules venus de Nazon, se dirigeant vers l'aéroport, vice versa, et celles qui montent et descendent sur la route de Delmas circuleront sur deux plans différents. Une nouvelle artère sera construite entre Delmas 9 et 19, et survolera le carrefour. « A Carrefour, il y aura un échangeur en trompette qui séparera les deux flux de véhicules des routes des rails et de Carrefour. »
D'après l'ingénieur, à Delmas, le projet est dans la phase de mobilisation. Les travaux de terrain ont commencé et les préparations de chantier vont bon train, alors qu'à Carrefour on n'en est pas encore là.
Par ailleurs, l'ingénieur Piard va remarquer que le processus d'expropriation fait son petit bonhomme de chemin. « Avec les nouvelles dispositions prises par le comité d'expropriation, créé récemment, tous les travaux préliminaires ont été effectués, informe-t-il. Tous les dossiers reçus ont été évalués et les propriétaires recevront leur chèque bientôt. »
Martelly di ki moun ki zanmi'l tout bon...
Le Président Martelly exige des poursuites contre les diffamateurs...
Analiz Lanmo Jij Jean Serge Joseph Verite ak Manipilasyon yo.---
Martelly ne connait même pas le juge Joseph
En réaction aux accusations selon lesquelles le président aurait eu une rencontre avec le juge Jean Serge Joseph peu avant la mort subite de ce dernier, Michel Martelly déclare n'avoir jamais eu l'occasion de faire connaissance avec le défunt de son vivant. « C'est un juge que je n'ai jamais vu. Je ne l'ai jamais rencontré», martèle Martelly qui fait remarquer qu'il ne lui revient pas de prouver qu'il participait à une quelconque rencontre.
Martelly demande qu'on consulte l'historique de ses déplacements
Démontrer que le chef de l'Etat a rencontré le juge décédé est chose facile, indique Michel Martelly qui explique qu'il existe un historique des déplacements du président.
Le combat de Martelly est celui de la vie et non de la mort
Michel Martelly salue la famille du juge et présente ses condoléances aux proches de la victime. « Mon combat est celui de la vie et non de la mort », déclare le président pour préciser qu'il n'est impliqué ni de loin ni de près dans la mort du juge Joseph décédé subitement samedi dans des circonstances non encore élucidées.
Si Martelly devait pressurer un juge, sa cible ne serait pas Me. Jean Serge Joseph
Par rapport aux éventuelles pressions dont serait l'objet le juge, le président rappelle que les accusés avaient déjà interjeté appel du jugement. Ainsi, trois autres juges devaient travailler sur le dossier. Donc, « s'il fallait pressurer un juge, ce ne serait pas celui qui est récemment décédé, car il ne pouvait plus revenir à cette affaire», affirme Michel Martelly.
Source: Signal FM
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Le forum économique du secteur privé appuie la position du gouvernement
La crise causée par la décision du gouvernement haïtien de renouveler l'interdiction de 2008 d'importer des produits avicoles de la République dominicaine (RD) a fait ressurgir les vrais problèmes posés par les échanges commerciaux qui se réalisent entre Haïti et le pays voisin,échanges considérés comme abusifs et prédateurs.
Face à cette crise, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE apporte son soutien le plus complet à la décision adoptée par le gouvernement qui a pour responsabilité de protéger la population haïtienne contre tous les risques de contamination, en particulier ceux véhiculés par les marchandises en provenance de la République dominicaine. Cette protection est d'ailleurs conforme aux règles et principes du commerce international, en particulier ceux contenus dans l'Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et l'Accord sur les obstacles techniques au commerce (OTC) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Par conséquent, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE appuie sans réserve les négociations en cours entre les deux parties en vue de la mise en place de mesures internes communes visant à reprendre le commerce des produits avicoles sur des bases plus sûres et plus équitables, en accord avec les dispositions des deux accords susmentionnés, y compris d'autres dispositifs internationaux tels que le « Codex Alimentarius », etc.
Cependant, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE attire l'attention sur le caractère inégal du commerce bilatéral caractérisé, entre autres, par le traitement non règlementaire accordé par la République dominicaine aux produits d'origine haïtienne qui ne sont pas commercialisés sur le marché de ce pays conformément aux règles de l'OMC. Ces produits font, en effet, l'objet de pratiques commerciales déloyales telles que:
« Les barrières non tarifaires sous forme de mesures SPS applicables aux marchandises haïtiennes (Par exemple, impossibilité d'obtenir les certificats SPS règlementaires), en désaccord avec les clauses insérées dans les Accords de l'OMC y relatifs;
les pratiques de dumping systématique qui causent des préjudices graves aux secteurs nationaux de production et qui ont pour effet d'entraver leur capacité de développer des filières capables de concurrencer les produits similaires importés du pays voisin. Des contre-mesures sous forme de droits anti-dumping devraient être utilisées par le gouvernement sur la base des dispositions de l'Accord sur la mise en oeuvre de l'article Vl (l'Accord antidumping") de l'OMC afin de permettre aux branches nationales de production affectées de procéder aux ajustements de structure nécessaires;
L'application de licence automatique et/ou non automatique qui crée des entraves non nécessaires à la commercialisation des produits haïtiens sur le marché dominicain, en contravention avec les dispositions de l'Accord sur les procédures de licences d'importation de l'OMC. Des contre-mesures règlementaires devraient être adoptées en faveur des producteurs haïtiens dont les produits sont assujettis à de telles mesures en cas de non conformité avec les dispositions de cet Accord.
En plus des paramètres susmentionnés, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE note aussi :
« La situation incontrôlable, voire anarchique induite par les échanges commerciaux enregistrés sur les marchés binationaux (qui sont au nombre de plus de 50 du côté dominicain) et qui fonctionnent à sens unique au profit des produits dominicains;
les difficultés, voire l'impossibilité, pour les postes douaniers établis à la frontière de taxer les marchandises originaires de la République dominicaine, exacerbant ainsi les pertes de recettes qui se situeraient autour de 15 milliards de gourdes;
En raison de la campagne de dénigrement menée contre certains produits haïtiens dans le but de résoudre les problèmes provoqués par les échanges commerciaux entre Haïti et la République dominicaine, le FORUM ECONOMIQUE DU SECTEUR PRIVE encourage fortement le gouvernement à:
Accroître le contrôle des flux de marchandises qui traversent régulièrement la frontière en renforçant les structures douanières déjà établies;
mettre en place des postes sanitaires et phytosanitaires capables de contrôler les marchandises qui présentent des risques pour la santé des personnes, des animaux et des végétaux conformément aux dispositions des accords commerciaux multilatéraux de l'OMC;
mettre en place les structures légales et institutionnelles aptes à faciliter la gestion des échanges commerciaux bilatéraux et à déclencher, au besoin, les contre-mesures nécessaires en cas d'utilisation par la RD de pratiques commerciales déloyales (dumping, licence automatique/non automatique, etc.), conformément aux règles insérées dans les accords de l'OMC y relatifs...
s'assurer que le passage de la frontière par des personnes ou des biens se fasse dans le plus strict respect de la loi comme dans nos ports ou aéroports et, par conséquent, éliminer la mesure instituant les marchés binationaux.
Enfin, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE encourage le gouvernement haïtien à oeuvrer en vue d'aboutir, par la négociation, à une entente avec la partie dominicaine qui contemplera la réalisation du commerce bilatéral sur des bases axées sur le respect mutuel, la justice et surtout la réciprocité.
Une telle entente doit être aussi impérativement basée sur l'application stricte et le respect des règles du commerce international administrées par
l'OMC dont les deux pays sont membres. Elle ne peut être d'ailleurs mise en oeuvre tant que l'institution douanière haïtienne ne sera pas entièrement et profondément renforcée.
Le Nouvelliste