lundi 17 mars 2014

"Gouvènman an Lakay ou" à Jérémie : Développement Province TET-KALE.

Le Bureau de communication de la Primature informe le public en général et la presse en particulier que le Premier ministre, S.E.M. Laurent Lamothe, se rendra, ce vendredi 21 mars dans le département de la Grand-Anse, pour s'entretenir avec la population dans le cadre de la 6e sortie du programme « Gouvènman an lakay ou ».

Cette 6e édition aura lieu à Jérémie, ce samedi 22 mars 2014, en présence des ministres du Gouvernement, des élus locaux et des représentants d'organisations communautaires.

Ce sera l'occasion pour le Premier ministre Lamothe de recueillir les doléances des jérémiens et des populations avoisinantes et de passer en revue les différents projets réalisés dans la région par son gouvernement dans les secteurs de l'Éducation et de la Santé, de la protection de l'Environnement, de l'Agriculture et de la rénovation urbaine et de la protection sociale.

Le programme « Gouvènman an lakay ou » est un espace de dialogue permanent qui favorise des rapports harmonieux entre le gouvernement et les citoyens en vue d'une meilleure articulation des politiques publiques au profit de la population.

Le Programme « Gouvènman an lakay ou » sera retransmis en direct par plusieurs médias de la capitale, des villes de province ainsi que ceux de la diaspora.


Bureau de communication de la Primature

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Ces rhétoriques qui détruisent toute initiative en faveur des villes de Province ?
(Texte de Cyrus Sibert)

Le plus grand mal d'Haïti a toujours été cette monstruosité qu'on appelle « La République de Port-au-Prince » qui concentre 70% des ressources humaines et financières d'Haïti. L'exclusion des villes de provinces a ainsi créé deux Républiques dans un seul Etat. Les intellectuels et/ou les gens des villes ayant toujours construit toute une série de rhétoriques pour justifier de telle situation, l'apartheid CITADINS/PAYSANS s'est pérennisé.
 
Dans l'histoire d'Haïti, les régions reculées du pays n'ont rien bénéficié, si ce n'est que par des actions spéciales donc des projets ou PLANS SPECIAUX. Les Chefs d'Etat comme Florvil Hyppolite,  Philippe Guerrier, Dumarsais Estimé ont ainsi mis tout leur poids dans la balance pour jeter des ponts, construire quelques kilomètres de route et des écoles publiques en province. Le président Estimé, dernier en date sur la liste, a transformé certaines villes frontalières comme Belladère par orgueil nationaliste face à la République Dominicaine.  Après ces situations exceptionnelles de volonté de ''pouvoir établi'' pour réaliser des ouvrages publics suivant des plans exceptionnels qu'on pourrait qualifier de PLANS SPECIAUX, les régions éloignées de la capitale ont toujours été abandonnées à leur sort. Les gens dits « civilisés » de la capitale, les ont toujours vues comme source de denrées agricoles indispensables à l'exportation et la cuisine des villes.  Ainsi, en parlant des villes comme Petit-Goave, Jérémie, Cap-Haitien, on pense plus à leur « dous Makos », « Komparet» , « Kasav », « Nwa griye », qu'aux gens qui les habitent et méritent une vie descente et des infrastructures émancipatrices. Face à une telle situation, l'homme de province, ne peut qu'accueillir favorablement la volonté d'un gouvernement de réaliser des ouvrages capables de contribuer au développement de localités reculées comme l'Ile à Vache, L'Ile de Latortue, l'Ile de La Gonâve, le Nord-Ouest, la Grande Anse, etc.
 
Dire que ces PLANS SPECIAUX sont construits juste pour attirer des électeurs n'est pas logique. Car, un simple coup d'œil sur les circonscriptions électorales prouve que ces régions ne représentent pas une forte densité en terme d'électeurs. Un gouvernement qui agirait dans l'unique objectif électoral aurait concentré ses actions dans des communes comme Carrefour, Cité soleil, Delmas, des départements comme l'Artibonite, le Nord. Vouloir réaliser des projets de développement dans des communes comme Ile à Vache, Ile de Latortue ou de la Gonâve participe mieux de l'idée d'ouverture de l'économie haïtienne aux investissements étrangers. Ces iles et zones reculées offrent l'avantage de stabilité ou de paix sociale favorable aux investissements. Comme la station balnéaire de Labadie (Cap-Haitien), des investissements dans ces localités apporteront des revenues pour financer le budget de la République. C'est une question de vision et de stratégie de développement, une preuve que le gouvernement cherche à augmenter son PIB. Le Premier Ministre Laurent Lamothe, n'avait-il pas promis un taux de croissance à deux chiffres pour 2014 ?
 
De plus, lors même qu'il s'agirait d'une action visant à courtiser des électeurs, il n'y a rien de mauvais dans cette démarche. Dans toute démocratie où les dirigeants respectent le verdict des urnes, on attire des votes par l'action gouvernementale. Ceci serait une preuve que le gouvernement en place n'a aucunement l'intention de frauder lors des prochaines élections. C'est normal qu'il se concentre sur la volonté de l'électeur, qu'il cherche à le convaincre. Un comportement normal dans un état de droit.
 
C'est très superficiel de voir du saupoudrage dans la construction de routes, d'aéroports, de ponts et d'infrastructures urbaines. Le département du Nord-ouest qui n'a jamais eu de routes asphaltées avant l'arrivée du Pouvoir TET KALE, ne mérite t-il pas d'avoir un plan spécial? La population de Bernagousse, dans la Grande Anse, ne mérite t-elle pas un plan spécial pour l'accès à l'eau potable ? SPECIAL, ici, signifie : différent du traitement habituel infligé aux provinciaux.
 
Dans le Nord, à chaque fois que les monopolistes de la République de Port-au-Prince veulent bloquer un projet de développement, ils répandent dans l'opinion publique des rhétoriques visant à minimiser l'initiative. On se souvient qu'en 1991, à l'arrivée du président Aristide au pouvoir, des monopolistes de l'économie traditionnelle de rente qui avaient infiltré le mouvement Lavalas expliquèrent aux militants Lavalas du Nord que l'aéroport du Cap-Haitien que le Général Prosper Avril construisait, était un projet de la CIA. « La CIA voulait une piste d'atterrissage dans le Nord d'Haïti pour transiter ses armes vers l'Amérique centrale » disaient-ils. Des jeunes partisans d'Aristide, dans le département du Nord, avaient donc appuyé l'idée que Frantz Verella, Ministre des Travaux Publics d'alors, vienne fermer le chantier, transportant tous les équipements dans la capitale haïtienne.
 
Lors de la construction de l'Université de Limonade, des grands ténors d'opinion estimaient que le Nord n'avait pas les ressources humaines nécessaires pour faire fonctionner un Campus Universitaire. Ignorant « volontairement » le fait que des centaines de professeurs de la diaspora, originaires du nord, n'attendent que l'on fasse appel à eux pour venir apporter leur contribution à la formation des jeunes du pays, ils avaient réduit les ressources humaines du Nord, à ceux qui résident actuellement, dans le Nord. Aujourd'hui, le Campus est en crise, fermé provisoirement. L'idée propagée par les directeurs d'opinion a servi à justifier l'application de la politique habituelle des conservateurs qui jurent de combattre tout ce qui se développe en dehors de la capitale.
 
Pour bloquer la construction du port de Fort-Liberté, ces conservateurs nous disent, qu'il y a de petits lézards rares à protéger dans la zone. Alors qu'à moins de 50 kilomètres de Fort-Liberté, dans la ville Manzanillo, les dominicains développent leur infrastructure portuaire. Logiquement, ils nous demandent de laisser crever de faim la population du Nord-Est qui n'est pas « rare » pour sauver unilatéralement quelques lézards, dits, « rares ».
 
Il y a aussi cette décision des GRANDS ARCHITEQUES de la capitale qui recommandent de ne pas ouvrir la route Borgne - Anse à Foleur -- qui aurait permis une meilleure circulation de biens et de services entre les économies du Nord-Ouest, du Nord et du Nord-Est -- dans le seul but de protéger la couverture végétale. On se demande, si la République Dominicaine qui a une meilleure couverture végétale qu'Haïti, n'a pas de route.
 
On ne peut qu'applaudir l'intelligence du pouvoir en place qui a compris que seul le développement des villes de province peut libérer la capitale de ses « étreintes » démographiques. La création de pôles d'investissements partout à travers le pays créera des emplois dans les villes périphériques, provoquera un mouvement de populations dans le sens inverse de l'exorde rural, apportera des revenus supplémentaires pour le budget national et facilitera la stabilité. On ne saurait qualifier de saupoudrage les PLANS SPECIAUX d'un gouvernement qui depuis son arrivée investit dans des villes de province. Les multiples projets du programme EDE-PEP permettent d'y injecter des ressources financières, des produits alimentaires et des services. Ce gouvernement a permis d'augmenter le nombre d'actes de naissance dans le milieu provincial. La visibilité est incontestable. La décision unilatérale du Président Martelly d'organiser le carnaval national dans différentes villes de province est une preuve de plus de la volonté et de l'attachement de ce pouvoir à l'idée de développement global d'Haïti ; un rejet des idées centralisatristes chéries par les conservateurs qui continuent de voir en Port-au-Prince, la République d'Haïti et de considérer les villes de province comme leurs colonies. Une décision logique, si l'on considère que l'équipe au pouvoir est menée par un Chef d'orchestre qui, en plus d'être originaire de province (Cote de Fer), a construit sa base économique sur des spectacles dans des villes reculées du pays, une expérience qui permet de percevoir la province plus comme un marché, comme une source d'opportunité que comme une colonie. De plus, il y a aussi ces hommes d'affaires modernes comme le Premier Ministre Laurent Lamothe qui, ayant fait succès au niveau international, sont en mesure de comprendre qu'on ne peut pas changer la situation économique d'un pays sans développer un marché intérieur dynamique capable d'offrir des opportunités et d'attirer des investissements.
 
Même quand, au départ, certains résistent au changement, ils finiront par y adhérer. Les organisateurs du Festival de Jazz de Port-au-Prince ont suivi l'exemple du Président Martelly et lancé leurs activités culturelles dans des villes de province.
 
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

"Gouvènman an Lakay ou " fera escale à Jérémie

Le Bureau de communication de la Primature informe le public en général et la presse en particulier que le Premier ministre, S.E.M. Laurent Lamothe, se rendra, ce vendredi 21 mars dans le département de la Grand-Anse, pour s'entretenir avec la population dans le cadre de la 6e sortie du programme « Gouvènman an lakay ou ».


Cette 6e édition aura lieu à Jérémie, ce samedi 22 mars 2014, en présence des ministres du Gouvernement, des élus locaux et des représentants d’organisations communautaires.

Ce sera l’occasion pour le Premier ministre Lamothe de recueillir les doléances des jérémiens et des populations avoisinantes et de passer en revue les différents projets réalisés dans la région par son gouvernement dans les secteurs de l’Éducation et de la Santé, de la protection de l’Environnement, de l'Agriculture et de la rénovation urbaine et de la protection sociale.

Le programme « Gouvènman an lakay ou » est un espace de dialogue permanent qui favorise des rapports harmonieux entre le gouvernement et les citoyens en vue d’une meilleure articulation des politiques publiques au profit de la population.

Le Programme « Gouvènman an lakay ou » sera retransmis en direct par plusieurs médias de la capitale, des villes de province ainsi que ceux de la diaspora.


Bureau de communication de la Primature

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

samedi 15 mars 2014

Si seulement Jean-Claude Duvalier demandait pardon au peuple haïtien… ! Et ses avocats étaient moins arrogants… !

Par Robert Lodimus

Dans la série télévisée  Les contes d'Avonlea,  la fillette dit au garçonnet avec une pointe de dédain : « Quelqu'un qui cherche des excuses dans son estomac est une personne sans intérêt. » En clair, un individu qui agit contre la voix de sa conscience, viole les principes sacrés de la morale universelle pour  justifier et défendre un « acte répréhensible, condamnable », dans le seul but d'assouvir ses bas instincts, est – sans équivoque  un être dangereux pour la société dans laquelle il évolue.

 Dans l'Affaire Duvalier, nous croyons comprendre que seuls les honoraires motivent les avocats de la défense. Ceux-ci savent que la cause de leur client est désespérée. C'est pour cela qu'ils brandissent des menaces vides. Même Cicéron et Démosthène n'auraient  pu faire valoir leur éloquence pour obtenir la clémence de la Cour, afin de soustraire Jean-Claude Duvalier d'un « verdict » de cruauté et de tyrannie politique qui, au bout du compte, ne serait pour lui que l'aboutissement d'une « topographie eschatologique (1)».

« Que les pécheurs disparaissent de la terre et qu'il n'y ait plus de méchants! » (La Bible, Psaume 104, verset 35)

Sincèrement, nous n'avions jamais envisagé qu'il y aurait eu dans cette République, devenue depuis 1957 une léproserie de misère sociale, des « pseudo-juristes » capables de se constituer en défenseurs farouches du duvaliérisme assassin. Et encore, ces vendeurs de « blanchiment de crimes, de meurtres et de conscience» au plus offrant, le font sans gêne, sans embarras, sans aucun élan d'hésitation aux microphones des médias avides de sensation et qui tiennent coûte que coûte à pimenter, assaisonner leurs émissions de nouvelles. C'est par la presse que nous arrivent donc les « inepties » qui font bouillir notre sang. Dans un pays où la majorité des individus se noient dans la misère crasseuse, les journalistes nationaux et progressistes ont la lourde tâche, difficile et noble responsabilité de s'engager dans la lutte aux côtés des masses. Aucun être humain ne peut être objectif. Plusieurs courants philosophiques l'ont démontré de manière convaincante. «Pensés et idées neutres » n'existent pas. « Cogito ergo sum (2). » C'est pour cela que chaque année et dans de nombreux pays, des reporters tombent sous les balles meurtrières des régimes politiques autoritaires, sont torturés ou jetés violemment en prison, sans aucune forme de procès. En 1980, la presse haïtienne était engagée. Les jeunes journalistes, comme Gasner Raymond, assassiné le 1er juin 1976, Ézéchiel Abélard décédé à Fort-Dimanche de la tuberculose engendrée par le froid et la famine, ont payé de leur vie leur loyauté et fidélité aux classes ouvrières et paysannes. L'équilibre dans le contenu de l'information n'implique pas la prise en compte de la propagande éhontée construite sur le nihilisme extrémiste.

Lorsque Jean-Claude Duvalier épousa Michèle Bennet au début des années 1980, les rédacteurs de la revue Regard étaient convenus de passer eux-mêmes l'événement sous silence. Ils parvinrent à la conclusion que le palais national – alors que des millions de citoyens crevaient de faim, prenaient la mer à bord d'embarcations de fortune, des milliers d'enfants ne fréquentaient pas l'école parce que leurs parents n'avaient pas les moyens financiers requis – avait cyniquement gaspillé les fonds du Trésor public pour organiser le mariage du « prince et de la comtesse des ténèbres. »  Et, après deux ou trois semaines, l'hebdomadaire de Bois Verna (Port-au-Prince) publia en dollars américains les coûts et  dépenses que nécessita la célébration de cette « énormité absurde » diffusée et commentée en direct sur les ondes des « médias gouvernementaux » … Reporters et cameramen des grandes chaînes de télévision du monde affluèrent à Port-au-Prince et se bousculèrent dans la cathédrale où officiait Mgr François-Wolff Ligondé pour couvrir l'événement fastueux.

Une profession pour des gens honnêtes… 
 
Yves Hélory de Kermartin, ancien recteur de Trédrez, patron des professions de justice et de droit, a été canonisé en 1347, par le pape Clément VI pour l'exemplarité de sa vie humble, honnête, généreuse, charitable… La lecture de l'ouvrage biographique d'Alexandre Masseron, cité par Jean-Louis Charvet, vice-président du tribunal de grande instance d'Avignon,   révèle que, à la fois prêtre, magistrat et avocat, Saint Yves a consacré son existence entière à la défense des faibles, des abusés, des marginalisés… La pauvreté cultivée dans les sociétés extrêmement riches et dans les régions défavorisées était considérée aux yeux de l'éminent juriste comme une « injustice» grave qui exige réparation.

Une question…

Dans quelle mesure peut-on évoquer et recourir à la notion de « présomption d'innocence » dans le cas des « crimes avérés » reprochés au duvaliérisme ?

Le seul recours de Baby doc dans le cadre d'un éventuel procès pour « crime contre l'humanité » serait de demander à ses avocats de plaider pour lui l'altération de la santé psychique et psychologique. Donc la folie. Purement. Mais pas simplement…! Dites-vous bien, comment ce « prince corrompu» qui a piloté lui-même sa grosse cylindrée au moment de fuir à l'étranger en 1986, dilapidé les fonds qu'il a détournés et volés dans la caisse de l'État en s'offrant des repas royaux dans les restaurants luxueux de Paris, gaspillé les richesses de la nation en s'envoyant en l'air avec les « donzelles »  blanches de mœurs douteuses sur les plages bleutées de la Côte d'Azur, pourrait-il faire valoir une thèse de « démence » par devant des magistrats responsables et des accusateurs publics sérieux, sans courir le risque de se voir tourner  en dérision dans l'enceinte même du tribunal? Voilà donc le genre de folie auquel tout individu, femme et homme,  aurait aimé se confronter au moins une seule fois de sa vie terrestre! Restaurant, Yatch, sexe, champagne, vin, concert de musique classique, théâtre, voyage … Qui dit mieux?

Ô douce, mielleuse et paradisiaque folie…!

Heureusement que les témoins comme Patrick Lemoine, Rassoul Labuchin et bien d'autres, encore vivants, sont encore capables de nous parler de Jean-Jacques Ambroise, Gérald Brisson, Toto Guichard, Mario Rameau, Richard Brisson dont les sorts sont connus presque de tous. Dans les coins et recoins de la République, beaucoup de personnalités, citadins et campagnards,  peuvent témoigner sur les cas des pères, mères, oncles, frères, sœurs, neveux, nièces, fils, filles…, des compatriotes dont l'existence a été fauchée par Luc Désir, Albert Pierre, Clément Barbot, Zacharie Delva, Éloïs Maître, madame Marx Adolphe…, les fameux « cannibales » du système politique diabolique de 1957.

L'histoire douloureuse des exactions commises par le père et le fils est encore fraîche dans la mémoire collective. Et la senteur des crimes abjects monte encore au nez des citoyens dont les modestes demeures avoisinaient les lieux de triste réputation internationale de détention inhumaine. François Duvalier est comparable à tous les monstres – empereurs, rois, présidents, ministres, préfets… – qui se sont servis de l'autocratisme politique pour décimer des populations sans défense, crucifier des êtres innocents, mais dignes, qui ont refusé de s'agenouiller devant les « géniteurs du mal » qu'ils personnifiaient ou représentaient durant leur époque respective.

Quelle légèreté de comparer les crimes des Beria de la Caraïbe aux exultations de liesse,  aux poussées de défoulement et de vindicte populaire qui ponctuèrent les journées chaudes de février 1986, dès l'annonce du départ du dictateur et de sa famille!

Que personne ne vienne parler d' « État de droit » en Haïti pour servir leur cause personnelle et protéger leurs intérêts mesquins! L' « État d'injustice » sociale, économique et politique conviendrait mieux à cette République parasitaire… couverte de mouches comme un cadavre en putréfaction,   remplie et parsemée d'immondices, résultat décevant de la mauvaise gestion politique des uns et des autres. Nous parlons de ce pays fantasmagorique où des spectres de la pauvreté extrême se courbent sans scrupule pour applaudir et baiser les pieds  des « faiseurs de carnavals ».

Durant les 29 années sombres du gouvernement de terreur, les « loups-garous » de « Macoutistan » – pour reprendre le néologisme de l'écrivain Gary Klang – ont éventré des « innocents ». Les masses populaires, en février 1986,  ont exécuté des « assassins » sans scrupule et sans âme.

C'est un « droit légitime » pour le « peuple souverain » de décider par lui-même et pour lui-même des moyens qu'il compte utiliser pour se « faire justice ». Il personnifie la « Raison d'État ». Contrairement à l'individu assujetti à la stricte observance de la Loi, le peuple souverain détient le privilège absolu de mettre en veilleuse la « constitution », et même de la révoquer pour ramener l'ordre dans la Cité, et de ce fait, rétablir l'ensemble de ses « droits naturels ».

La constitution française de 1793, rédigée par le grand philosophe politique Condorcet – et qui n'est jamais entrée en vigueur – prévoyait en son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit mis à mort par les hommes libres. »

Le peuple peut amnistier. Comme en Afrique du Sud. Ou ailleurs. Mais pas dans un climat d'arrogance. De nihilisme de bas étage. De négation totale de faits accablants, forfaits et assassinats.

Qui a exigé le jugement du peuple français en 1793 pour avoir décapité Louis XVI et Marie Antoinette, par suite de la condamnation à mort venant de la Convention?

Nous ne sommes pas en train de faire l'apologie de la justice expéditive. La société, en aucun cas, ne saurait s'acharner sur un individu dont l'état de santé physique le rendrait inapte à supporter le harcèlement et la fatigue d'un procès long et interminable. Seulement, dans le cas de Jean-Claude Duvalier, mal conseillé – sans nul doute – par son collège d'avocats, l'opinion publique constate que ce dernier refuse de franchir le seuil de la confession, de la contrition et du repentir pour bénéficier, peut-être, d'une réhabilitation sociale commisérative.

Juger le fils de François Duvalier, l'héritier du trône en 1971,  pourrait se révéler difficile… Il ne faut pas perdre de vue la situation de connivence subtile reprochée à  la communauté internationale qui n'a jamais levé vraiment le pouce – sauf le président Jimmy Carter, le champion des droits de l'homme – pour stopper l'hémorragie et empêcher la croissance de l'Himalaya  de cadavres.

Quel dommage…!

La profession de juriste a perdu tous ses éclats de noblesse dans le contexte du monde contemporain complètement dominé par le capitalisme accaparant Et encore plus en Haïti…

Le niveau d'études dans les facultés de droit de la capitale et des villes de province laisse à désirer. À l'époque du règne de Raoul Cédras et de Michel François, l'université d'État d'Haïti consentait d'ouvrir largement ses portes à des énergumènes mal préparés, souffrant déjà de déficience intellectuelle, complices du coup d'État contre Jean-Bertrand Aristide, et qui siègent aujourd'hui au sommet et dans tous les compartiments de la sphère sociétale. Ils sont devenus avocats, médecins, politologues, sociologues …, d'une médiocrité exemplaire et incontestable.

Alea jacta est…

Pour Jean-Claude Duvalier et ses « Klaus Barbie », les chefs redoutables de la Gestapo duvaliérienne, nous aurions douté fort qu'une Cour leur eût reconnu des circonstances atténuantes pour le traumatisme social et politique causé durant trois décennies au peuple haïtien. Tous, nous connaissons les images d'horreur qui se cachent derrière les noms maudits, comme ceux des Franck Romain, Roger Lafontant, Boss peintre, Ti Bobo, Abel Jérôme, Jean Valmé, Luc Désir… Plusieurs victimes de ces Hermann Göring, ou leurs progénitures vivent encore… Et témoignent journellement de leur torture psychologique.

Les femmes et les hommes de loi haïtiens devraient prendre le temps de consulter ou revisiter la biographie de Thomas More, l'auteur de la célèbre « Utopie », ou L'île de nulle part… Avocat à l'âge de 21 ans, More n'a jamais prostitué sa science, sa dignité et son honneur. D'ailleurs, il sera décapité en 1535, en compagnie de son ami l'évêque Fisher, pour avoir condamné le divorce du roi Henri VIII avec la reine Catherine d'Aragon.

La cause justifie les moyens…

La révolution en Russie en 1917, la tournure des événements en Roumanie en 1989, le déclin du fascisme en Italie en 1945 – fin de la deuxième guerre mondiale – montrent clairement que l'histoire a bien raison, lorsqu'elle prend des raccourcis pour éviter de s'embarrasser de certains procès
 
R.L.
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1.- Expression empruntée à Simone Goyard-Fabre, préfacière et annotatrice de l'Utopie de Thomas More, éditions Flammarion, 1987.
2.- Descartes, René.- Discours de la méthode

Les élections fixées au 26 octobre 2014.--


 (Photo Le Senateur Stenven Benoit, Le President Martelly et Le Cardinal Langlois)

Emotion, satisfaction,… Après plus d'un mois de dialogue et de tergiversations, Haïti se réveille ce samedi avec un accord politique. L'accord de El Rancho. A cet hôtel de Pétion-Ville vendredi après-midi, il n'y a eu ni feux d'artifice ni champagne. Cependant, dans le calme et la sérénité, les responsables de partis politiques, le chef de l'Etat, le sénateur Steven Benoît et le cardinal Chibly Langlois ont célébré la victoire du dialogue et du compromis.

Le document ne fait pas l'unanimité. C'est un fait. Des réserves ont été formulées. Ce qui n'empêche pas pour autant que son importance fasse l'unanimité chez les acteurs politiques. Ils ont tous apposé leur signature au bas de l'accord. A l'exception, bien sûr, des organisations politiques qui ont, soit boudé ou abandonné le processus du dialogue. C'est le cas de Fanmi Lavalas, Fusion, Kontrapèpla, MOPOD, entre autres.

L'accord final conserve les points clés de l'entente trouvée entre les partis politiques et l'exécutif. Le Collègue transitoire du Conseil électoral permanent (CTCEP) devient le Conseil électoral provisoire. A partir du vendredi 14 mars, les pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif ont 10 jours francs pour changer un de leurs trois représentants dans le CTCEP ou pour confirmer la totalité. Ensuite, les acteurs politiques se mettent d'accord sur la réalisation des élections pour renouveler deux tiers du Sénat, la Chambre des députés et les collectivités territoriales. Cela doit se faire au plus tard le 26 octobre 2014, a souligné au Nouvelliste Evans Paul, leader de la KID.

Pour l'amendement de la loi électorale, une précaution particulière a été prise par les signataires de l'accord. « Si pour une raison ou une autre le Parlement ne vote pas la modification de la loi électorale, elle sera appliquée parce que c'est une décision politique et une clause dans l'accord montre comment cela va être fait. L'accord liste l'ensemble des articles qui seront amendés », a expliqué Evans Paul au Nouvelliste.

Cependant, l'homme politique s'est empressé de souligner que cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas besoin du Parlement pour avancer dans l'application de l'accord. « C'est une entente politique pour contourner si le Sénat ou la Chambre des députés ne peuvent tenir séance pour modifier la loi électorale », a-t-il précisé, soulignant qu'il ne maîtrise pas encore la totalité du document.

Ensuite, la formation d'un gouvernement d'ouverture est maintenue et lors des assises de dialogue, des responsables d'organisations politiques ont clairement manifesté leur volonté d'en faire partie.

Dans l'accord de El Rancho, a souligné M. Paul, l'exécutif a pris l'engagement de publier toutes les lois votées au Parlement en souffrance et dépassant les 10 jours francs dont dispose le chef de l'Etat pour produire une objection. Ce point répond en partie aux préalables du groupe des six sénateurs. S'agissant des résolutions adoptées par le Sénat, Michel Martelly garde une marge de manœuvre sur leur publication puisqu'elles ne sont pas contraignantes.

Selon la méthodologie fixée par la médiatrice avant la signature de l'accord, un représentant de chaque acteur politique avait à prendre la parole sur le processus du dialogue. Aujourd'hui c'est une grande famille politique qui est là, laissant de côté leurs intérêts personnels au bénéfice du pays, a déclaré le président Michel Martelly. Il a souligné qu'il a fait beaucoup de sacrifices en acceptant 45.5 sur 47 points proposés à l'exécutif. Tout en félicitant l'implication de la médiatrice, le Parlement, les partis politiques et les observateurs de la société civile, le chef de l'Etat a indiqué que le processus du dialogue reste ouvert aux organisations politiques absentes. « Cap sur les élections », a-t-il ajouté, soulignant que le travail n'est pas encore terminé.

Le sénateur Steven Benoît avait été officiellement mandaté par le président du Sénat, Dieuseul Simon Desras, qui devait voyager, pour signer le document final tout en formulant des réserves sur certains points. Le parlementaire a dit participer aux assises de dialogue avec le cœur en paix et beaucoup de contentement. L'élu du département de l'Ouest a formulé le vœu de voir se tenir le 26 octobre 2014 dans le pays des élections libres, honnêtes, inclusives et démocratiques…

La voie remplie d'émotion, Evans Paul a pris la parole au nom de tous les partis politiques. Selon lui, le pays est parvenu à cet accord avec beaucoup de douleur et aussi beaucoup de bonheur. L'accord de El Rancho est la manifestation d'une volonté de donner espoir, a-t-il dit. Il a reconnu que le document n'est pas parfait, mais c'est un grand pas vers une entente et la recherche de solutions pour le bien du pays, a-t-il ajouté. « C'est un acte de responsabilité politique, de manifestation de conscience patriotique et d'engagement citoyen », a renchéri le leader politique.

« Le dialogue nous a permis de grandir », a déclaré Son Eminence le cardinal Chibly Langlois. Il a permis de travailler pour la paix et « nous en sommes sortis renforcés ». Le premier des évêques haïtiens a estimé que nous devons cultiver le dialogue. Puisque l'objectif fixé a été atteint, le prélat croit que cela permet de poser la base de dialogue national. « Il n'y a pas de perdant dans le dialogue », a-t-il fait remarquer, soulignant qu'il n'y a que des gagnants.

L'évêque des Cayes a souligné que tous les articles du document ont été passés en revue au cours de cette dernière journée de travail et tout le monde s'est exprimé librement même s'il y en a qui ont eu des réserves sur certains points.

Le grand flop de la journée

Le grand flop de cette dernière journée de travail a été les déclarations contradictoires du président de la Chambre des députés. Si devant le chef de l'Etat, le cardinal et les autres acteurs politiques Jacques Stevenson Timoléon a donné la garantie qu'il signera l'accord de toute façon, dehors, au micro des journalistes, le député a fait savoir qu'il doit examiner le document en assemblée d'abord avant de savoir quel comportement adopter.

« Nous étions là pour signifier à l'initiateur des assises que la Chambre des députés a été traitée sans égard », a-t-il dit, soulignant qu'ils ont été mis au courant très tard de la rencontre. « Nous n'allons pas signer un document ''tèt bese'' sans savoir son contenu. Nous allons analyser le document avec l'assemblée des députés et après nous saurons si on devra signer ou pas », a-t-il dit en laissant l'hôtel El Rancho.

Parallèlement, selon le cardinal Langlois, le président de la Chambre des députés est passé à l'hôtel s'excuser du fait qu'il ne pouvait pas suivre la séance de travail, mais a promis de signer le document une fois de retour à la table du dialogue.

Jusqu'à vendredi soir, la presse ne disposait pas encore du document signé par les acteurs politiques. Après sa signature, la médiatrice, la Conférence épiscopale d'Haïti(CEH,) l'a fait authentifier par un notaire public. Ce n'est qu'après ce processus qu'il sera distribué aux acteurs politiques et à la presse. Ensuite, un comité de suivi a été mis sur pied pour assurer le respect de l'accord et sa réalisation. Cette structure travaillera sous la supervision de la CEH.
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

vendredi 14 mars 2014

Haïti-Chili-coopération: Laurent Lamothe se confie à CNN.--

Le Premier ministre, Laurent Lamothe, a, durant sa visite au Chili en début de semaine, fait le point autour de la situation socio-politique du pays, et les différentes actions du gouvernement pour relancer le pays , notamment dans le contexte difficile d'après le séisme du 12 janvier 2010 où Haïti était quasiment dans le chaos.

Dans une interview accordée à CNN Chile, M. Lamothe a fait remarquer qu'Haïti disposait d'un Président élu très populaire et que la lettre du président du Sénat de la République, Dieuseul Simon Desras, l'année dernière, demandant à l'armée chilienne d'intervenir pour défendre la population en cas de trouble politique, au président du Sénat chilien, intervenait dans un contexte très particulier. il répondait alors la question d'un journaliste sur cette fameuse lettre.

Aujourd'hui, poursuit M. Lamothe, le pays est engagé dans un dialogue politique en vue de dégager un consensus pour réaliser des élections honnêtes, crédibles et démocratiques dans le pays avant la fin de l'année, une manière de supporter l'alternance politique et de faciliter le progrès démocratique.

Le chef du gouvernement a également mis en exergue, les efforts de l'équipe au pouvoir pour redresser la barque du pays. Aussi a-t-il insisté qu'Haïti connait des moments difficiles, mais fait de grands efforts afin de se relancer. En exemple, Laurent Lamothe agite le taux d'inflation qui est à son niveau le plus bas depuis plusieurs années.

Il a entre autres présenté les nombreux programmes sociaux de son gouvernement pour améliorer rapidement les conditions de vie de la population et répondre aux besoins pressants des groupes sociaux les plus vulnérables. Le PSUGO, "Kredi pou fanm lakay" etc. répondent à ces préoccupations, martèle-t-il.

M. Lamothe a aussi fait remarquer au journaliste de CNN Chile que le pays doit plus s'investir dans la production pour réduire la dépendance vis à vis de l'international. Ainsi, il a expliqué que l'assistance internationale était importante dans le premiers instants qui ont suivi le séisme, "maintenant nous sommes dans la phase de reconstruction", soutient-il, avant de soutenir que Haïti comptait sur les fonds internationaux pour avancer.

En ce qui a trait aux rapports entre Haïti et le Chili, le chef du gouvernement a une fois de plus profité du podium offert par CNN pour saluer la victoire de Mme Michelle Bachelet qui, dit-il, est une grande amie d'Haïti, tout en rappelant que les relations entre les deux pays étaient très bonnes.

"Aujourd'hui Haïti est l'un des pays les plus sécuritaires de l'Amérique latine", les résultats obtenus dans le domaine de la sécurité sont surtout dus, explique M. Lamothe, aux actions de la Minustah et de la Police nationale d'Haïti qui se professionnalise de plus en plus et qui dispose d'un effectif assez important aujourd'hui grâce aux efforts du pouvoir en place.

Cette entrevue fut aussi l'occasion pour M. Lamothe d'envoyer un message d'unité à tous les fils du pays afin de faire front commun pour affronter les grands défis qui attendent Haïti tant au niveau national qu'international.

LE/HPN
Envoyé spécial
Photo: Pierre

http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/politique/12039-haiti-chili-cooperation-laurent-lamothe-se-confie-a-cnn
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But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Ile-à-Vache (Haiti), comme Sochi (Russie).--

Si, pour rendre leur pays plus visible, les russes ont investi dans le développement de la ville de Sochi, au bord de la mer noire, il est logique que le Président Martelly qui cherche à remettre Haïti sur la carte mondiale, investisse dans le développement de l'Ile-a-vache au bord de la mer des Caraïbes, très fréquentée par les touristes et les bateaux de croisière en route pour le canal du Panama et d'autres stations balnéaires de la région.

http://en.wikipedia.org/wiki/Sochi
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Se week-end, anpil moun ki pa vle pwojè Ile-a-Vache yo, ale Punta Cana.--

Yo pa vle touris "Ile a Vache" (Haiti), chak jou yo "Punta Cana" (Saint-Domingue).
Anpil jenn ap tan "Ile-a-Vache" (Haiti), pou sispann al pran imilyasyon "Punta Cana" (Saint-Domingue).
http://www.youtube.com/watch?v=VfF-gv9IK5c
http://www.youtube.com/watch?v=S0YaqX8ieB4
http://www.youtube.com/watch?v=SlRJXExbB1w

"Wensesclas Lambert" ou dictature parlementaire? (Texte de Cyrus Sibert)

Le week-end écoulé le Sénateur Wencesclass Lambert a réagi à coups de poing contre un comportement qu'il a qualifié d' « agression contre sa personne ». Le jeune  Daniel Théodore qui participait à une réunion du Sénateur, a ainsi perdu deux (2) dents dans la métropole du Sud-est. Les réactions sont vives. On accuse le camp Martelly/TET KALE de violation des droits humains. Le public a ainsi droit à des déclarations ridicules au niveau de la presse qui prouvent les limites des responsables politiques, des militants des droits humains et des directeurs d'opinion (medias). Car, au lieu d'être un fait isolé, l'acte du Sénateur Lambert rentre dans la liste de conflits mettant en face des parlementaires et des membres de la société : policiers, journalistes, citoyens sans défense, ministres, directeurs, employés de l'administration publique… Ne faut-il pas, de préférence, orienter le débat sur l'immunité dont jouissent les parlementaires ?

Dans les lignes qui suivent, RéseauCitadelle invite le public à revivre 11 cas de parlementaires qui, étant au-dessus de la loi, attaquent et violent les droits élémentaires des citoyens :

1- Le député Arnel Bélizaire a maltraité un employé de la poste. Pour regarder, cliquez ici: http://www.youtube.com/watch?v=7FVDLXxM5Mw

2- Le député Sinal Bertrand a pénétré de force sur la cour de l'hôtel Macaya de Port-Salut.

3-  Un député a passé les houes de sa voiture sur le pied d'un agent de sécurité d'un ministère...

4- Le Sénateur Moise Jean-Charles a été accusé d'avoir perturbé la rencontre du parti politique Lavalas dans le Nord. Pour lire, cliquez ici : http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/128491/Moise-Jean-Charles-accuse-davoir-perturbe-un-rassemblement-de-Fanmi-Lavalas-dans-le-Nord.html

5- Le Député Bourgolly a été accusé de viol sur la personne d'une jeune fille.

6- Les noms de deux députés  Rodriguez Séjour et de M'Zounaya Belange Jean Baptiste ont été cités dans le dossier d'assassinat du policier Walky Calixte. Pour lire: http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=36208

7- Le directeur adjoint de la TNH, Gamall Augustin a été maltraité et expulsé de force des enceintes du parlement.

8- Le directeur général  de l'ONA Bernard Desgraff s'est fait bastonner au parlement lors d'une séance d'invitation.

9- Les députés du PRI ont envahi l'enceinte de la primature de force en faisant des bruits intolérables. Pour lire, cliquez ici: http://www.haitilibre.com/article-7220-haiti-politique-des-deputes-du-pri-envahissent-les-bureaux-de-la-primature.html

10- Le premier ministre Laurent Lamothe a été empêché d'accomplir son devoir constitutionnel envers la nation : « La présentation du bilan à chaque 2e  lundi de janvier». Des parlementaires peuvent ne pas être d'accord avec un bilan mais ils n'ont aucun droit d'empêcher sa présentation à la nation. Pour lire, cliquez ici: http://moycorner.wordpress.com/2013/01/16/le-premier-ministre-laurent-lamothe-empeche-de-presenter-le-bilan-de-son-gouvernement-a-louverture-de-la-nouvelle-annee-legislative/

11- Des honorables sénateurs [Jean Baptiste Bien-Aimé, Wesner Polycarpe, Francky Exius] ont violé le principe élémentaire de la séparation des trois pouvoirs en intervenant de force à l'intérieur du parquet de Port-au-Prince pour empêcher à la justice d'entendre le prévenu André Michel :
Pour lire, cliquez ici: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/123023/Etat-de-droit-en-peril-le-gouvernement-accuse-des-senateurs.html
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