vendredi 13 juin 2014

Lavalas risque de démobiliser les policiers de la PNH.- (Texte de Cyrus Sibert)

 Photo : Comme les FADH, la PNH est menacée par les anarco-populistes Lavalas.- (Texte de Cyrus Sibert)  La nouvelle stratégie des anarcho-populistes consiste à provoquer la Police Nationale d'Haïti. En moins d'un mois, des chefs de file, extrémistes de l'opposition, se sont comportés en agresseurs face à des policiers en service. Le 8 mai 2014, le Sénateur Moise Jean-Charles circulant à bord d'une voiture de location s'est interposé contre un contrôle de routine des policiers affectés à Gressier, sur la route de Léogane, provoquant ainsi une confusion qu'il allait ensuite exploiter en accusant la PNH de tentative d'assassinat sur sa personne. A l'Arcahaïe, le 30 mai dernier, la réaction défensive d'un agent de l'APENA, paniqué face à une foule déterminée à envahir l'espace pénitentiaire, a été une occasion supplémentaire pour les politiciens de mettre l'institution policière sur le banc des accusés. Après avoir saccagé le Tribunal de Paix de la localité, des partisans Lavalas, regroupés au sein du  FOPAK, exprimaient leurs désirs ardents de lyncher des policiers. Ils scandaient entre autres: « Si polisye tounen makout, nap boule yo ». Un comportement criminel déjà expérimenté contre des agents de la Police haïtienne lors de la guérilla urbaine lancée pour forcer la communauté internationale à ramener le Leader du Parti Lavalas de son exil en Afrique du Sud. On ne saurait oublier des dizaines de jeunes policiers lynchés dans des quartiers populaires de la capitale durant l'opération Bagdad.  Naturellement, les anarchistes n'aiment pas les forces de l'ordre. Ce n'est pas par hasard que les Forces Armées d'Haïti (FADH) ont été démobilisées sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide. Nombreux sont les indices prouvant l'impossibilité de cohabitation entre Anarcho-populistes et des forces publiques efficaces et opérationnelles.  1- Le programme de formation accélérée de policiers haïtiens par des instructeurs américains dans des bases aux Etats-Unis a été combattu avec acharnement par l'ex-président Jean-Bertrand Aristide et les barons du régime Lavalas. Certains des policiers formés à Missouri ont été maltraités à leur retour. Face au refus de coopération des autorités haïtiennes, l'administration Clinton n'a eu d'autre choix que de suspendre le programme.  2- Les policiers de la première Compagnie SWAT vous diront que la première décision de M. Aristide, dès son retour au Palais National en 2001, fut la destruction des fourgons blindés octroyés par les Etats-Unis. Ces équipements qui représentaient un atout pour cette unité de la Police furent détruits au Palais National. M. Aristide et ses conseillers Lavalas avaient peur de cette unité surentrainée par des experts américains. Aujourd'hui, la majorité de ces jeunes ont pris refuge aux Etats-Unis où leur niveau de formation leur permet de travailler dans des entreprises privées de sécurité.  3- Lavalas au pouvoir a toujours œuvré pour maintenir la PNH dans une situation d'incapacité opérationnelle. Alors que dans le store de Dany Toussaint, les matériels existaient en abondance, les policiers déployés sur le terrain n'ont jamais eu les équipements indispensables à leur protection. Des équipements fournis en don par les Etats-Unis ont été détournés au profit des groupes de fanatiques et/ou des maisons de commerce appartenant à des personnalités liées à M. Aristide. C'est le cas d'un stock de Radios de Communication GPS, évalué à 6 millions de dollars US, qui n'a jamais été distribué aux agents de la PNH. Alors que des gangs circulaient avec des fusils d'assaut ou des armes de poing sophistiquées, l'agent de la PNH n'avait qu'un revolver avec un magasin de 6 balles et sans réserve.  4- Le salaire des policiers sous le régime Lavalas était un scandale : 4,000 gourdes. C'était difficile d'instaurer une chaine de commandement viable, car souvent un criminel à la solde de M. Aristide avait le droit de se rendre dans un commissariat pour commander directement des policiers en poste. Dans le Nord d'Haïti, un agent 2 fut placé Directeur Départemental de la Police. Un jour après avoir été installée comme Directrice Départementale de la Police dans le Nord-Est, une juge fut promue Directrice Générale de la Police.  Bref, Lavalas n'a jamais fait confiance aux agents de la force publique. Il s'est toujours efforcé à créer des situations révoltantes pour rappeler au policier qu'il est inférieur aux chimères, aux bandits Lavalas, et même aux agents les moins gradés mais proches de M. Aristide. L'assassinat de Marie Christine Jeune, l'installation du Policier Chili - Agent 2 - à la tête de la Direction Départementale Nord de la Police, et la nomination d'une juge comme Directrice Générale de la Police Nationale sont des preuves établissant la vision Lavalassienne de la Police Nationale d'Haïti.  L'une des critiques des Lavalassiens consiste à dénoncer la militarisation de la Police Nationale d'Haïti. Le renforcement de cette institution ayant été fait sur la base de concours donc hors des mécanismes de contrôle des réseaux Lavalas, l'institution policière est mal vue par M. Aristide et ses alliés anarcho-populistes. Si ces hommes arrivent à accéder au pouvoir, l'avenir des milliers de jeunes qui ont choisi de servir leur pays comme policiers risque d'être similaire à celui des militaires démobilisés.  On n'a qu'à regarder le passé du régime Lavalas, l'idéologie anarcho-populiste de ce mouvement, l'incompatibilité entre les pratiques Lavalassiennes et l'ordre public, y compris cette phobie de voir un Coup-d'Etat partout. En effet, seuls des hommes et des femmes qui croient dans un Etat de droit, dans l'ordre et la discipline représentent une garantie pour l'existence de la Police haïtienne. Avec les anarcho-populistes, la PNH risque de finir comme les FADH. Les harcèlements répétés des leaders politiques proches de M. Aristide, suivis de condamnations d'organisations de droits humains montées de toutes pièces par des amis de M. Aristide sont des signes avant-coureurs à prendre au sérieux.  Faut-il rappeler ce paragraphe dans le bilan du Premier Ministre Lamothe sur les 6 mois de Gouvernance pour l'année 2014: « Des dispositions ont ...été prises pour renforcer la PNH. 83 Pick Up pour les opérations de terrain, 6 camions blindés pour les unités spéciales, 5 bus pour le transport des troupes et 5 camions anti-émeutes, ainsi que 102 motos dont 22 pour l'unité BIM, 3 camions pour le transport UDMO et CIMO et 5 bateaux pour les gardes côtes ont été distribués aux forces de l'ordre. »  Cyrus Sibert, RéseauCitadelle, Cap-Haitien, Haïti 12 juin 2014


Comme les FADH, la PNH est menacée par les anarco-populistes Lavalas.- 

La nouvelle stratégie des anarcho-populistes consiste à provoquer la Police Nationale d'Haïti. En moins d'un mois, des chefs de file, extrémistes de l'opposition, se sont comportés en agresseurs face à des policiers en service. Le 8 mai 2014, le Sénateur Moise Jean-Charles circulant à bord d'une voiture de location s'est interposé contre un contrôle de routine des policiers affectés à Gressier, sur la route de Léogane, provoquant ainsi une confusion qu'il allait ensuite exploiter en accusant la PNH de tentative d'assassinat sur sa personne. A l'Arcahaïe, le 30 mai dernier, la réaction défensive d'un agent de l'APENA, paniqué face à une foule déterminée à envahir l'espace pénitentiaire, a été une occasion supplémentaire pour les politiciens de mettre l'institution policière sur le banc des accusés. Après avoir saccagé le Tribunal de Paix de la localité, des partisans Lavalas, regroupés au sein du FOPAK, exprimaient leurs désirs ardents de lyncher des policiers. Ils scandaient entre autres: « Si polisye tounen makout, nap boule yo ». Un comportement criminel déjà expérimenté contre des agents de la Police haïtienne lors de la guérilla urbaine lancée pour forcer la communauté internationale à ramener le Leader du Parti Lavalas de son exil en Afrique du Sud. On ne saurait oublier des dizaines de jeunes policiers lynchés dans des quartiers populaires de la capitale durant l'opération Bagdad.

Naturellement, les anarchistes n'aiment pas les forces de l'ordre. Ce n'est pas par hasard que les Forces Armées d'Haïti (FADH) ont été démobilisées sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide. Nombreux sont les indices prouvant l'impossibilité de cohabitation entre Anarcho-populistes et des forces publiques efficaces et opérationnelles.

1- Le programme de formation accélérée de policiers haïtiens par des instructeurs américains dans des bases aux Etats-Unis a été combattu avec acharnement par l'ex-président Jean-Bertrand Aristide et les barons du régime Lavalas. Certains des policiers formés à Missouri ont été maltraités à leur retour. Face au refus de coopération des autorités haïtiennes, l'administration Clinton n'a eu d'autre choix que de suspendre le programme.

2- Les policiers de la première Compagnie SWAT vous diront que la première décision de M. Aristide, dès son retour au Palais National en 2001, fut la destruction des fourgons blindés octroyés par les Etats-Unis. Ces équipements qui représentaient un atout pour cette unité de la Police furent détruits au Palais National. M. Aristide et ses conseillers Lavalas avaient peur de cette unité surentrainée par des experts américains. Aujourd'hui, la majorité de ces jeunes ont pris refuge aux Etats-Unis où leur niveau de formation leur permet de travailler dans des entreprises privées de sécurité.

3- Lavalas au pouvoir a toujours œuvré pour maintenir la PNH dans une situation d'incapacité opérationnelle. Alors que dans le store de Dany Toussaint, les matériels existaient en abondance, les policiers déployés sur le terrain n'ont jamais eu les équipements indispensables à leur protection. Des équipements fournis en don par les Etats-Unis ont été détournés au profit des groupes de fanatiques et/ou des maisons de commerce appartenant à des personnalités liées à M. Aristide. C'est le cas d'un stock de Radios de Communication GPS, évalué à 6 millions de dollars US, qui n'a jamais été distribué aux agents de la PNH. Alors que des gangs circulaient avec des fusils d'assaut ou des armes de poing sophistiquées, l'agent de la PNH n'avait qu'un revolver avec un magasin de 6 balles et sans réserve.

4- Le salaire des policiers sous le régime Lavalas était un scandale : 4,000 gourdes. C'était difficile d'instaurer une chaine de commandement viable, car souvent un criminel à la solde de M. Aristide avait le droit de se rendre dans un commissariat pour commander directement des policiers en poste. Dans le Nord d'Haïti, un agent 2 fut placé Directeur Départemental de la Police. Un jour après avoir été installée comme Directrice Départementale de la Police dans le Nord-Est, une juge fut promue Directrice Générale de la Police.

Bref, Lavalas n'a jamais fait confiance aux agents de la force publique. Il s'est toujours efforcé à créer des situations révoltantes pour rappeler au policier qu'il est inférieur aux chimères, aux bandits Lavalas, et même aux agents les moins gradés mais proches de M. Aristide. L'assassinat de Marie Christine Jeune, l'installation du Policier Chili - Agent 2 - à la tête de la Direction Départementale Nord de la Police, et la nomination d'une juge comme Directrice Générale de la Police Nationale sont des preuves établissant la vision Lavalassienne de la Police Nationale d'Haïti.

L'une des critiques des Lavalassiens consiste à dénoncer la militarisation de la Police Nationale d'Haïti. Le renforcement de cette institution ayant été fait sur la base de concours donc hors des mécanismes de contrôle des réseaux Lavalas, l'institution policière est mal vue par M. Aristide et ses alliés anarcho-populistes. Si ces hommes arrivent à accéder au pouvoir, l'avenir des milliers de jeunes qui ont choisi de servir leur pays comme policiers risque d'être similaire à celui des militaires démobilisés.

On n'a qu'à regarder le passé du régime Lavalas, l'idéologie anarcho-populiste de ce mouvement, l'incompatibilité entre les pratiques Lavalassiennes et l'ordre public, y compris cette phobie de voir un Coup-d'Etat partout. En effet, seuls des hommes et des femmes qui croient dans un Etat de droit, dans l'ordre et la discipline représentent une garantie pour l'existence de la Police haïtienne. Avec les anarcho-populistes, la PNH risque de finir comme les FADH. Les harcèlements répétés des leaders politiques proches de M. Aristide, suivis de condamnations d'organisations de droits humains montées de toutes pièces par des amis de M. Aristide sont des signes avant-coureurs à prendre au sérieux.

Faut-il rappeler ce paragraphe dans le bilan du Premier Ministre Lamothe sur les 6 mois de Gouvernance pour l'année 2014:
« Des dispositions ont ...été prises pour renforcer la PNH. 83 Pick Up pour les opérations de terrain, 6 camions blindés pour les unités spéciales, 5 bus pour le transport des troupes et 5 camions anti-émeutes, ainsi que 102 motos dont 22 pour l'unité BIM, 3 camions pour le transport UDMO et CIMO et 5 bateaux pour les gardes côtes ont été distribués aux forces de l'ordre. »

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
12 juin 2014
____________________
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Les anarchistes Lavalas risquent de démobiliser les policiers de la PNH.- (Texte de Cyrus Sibert)


 Photo : Comme les FADH, la PNH est menacée par les anarco-populistes Lavalas.- (Texte de Cyrus Sibert)  La nouvelle stratégie des anarcho-populistes consiste à provoquer la Police Nationale d'Haïti. En moins d'un mois, des chefs de file, extrémistes de l'opposition, se sont comportés en agresseurs face à des policiers en service. Le 8 mai 2014, le Sénateur Moise Jean-Charles circulant à bord d'une voiture de location s'est interposé contre un contrôle de routine des policiers affectés à Gressier, sur la route de Léogane, provoquant ainsi une confusion qu'il allait ensuite exploiter en accusant la PNH de tentative d'assassinat sur sa personne. A l'Arcahaïe, le 30 mai dernier, la réaction défensive d'un agent de l'APENA, paniqué face à une foule déterminée à envahir l'espace pénitentiaire, a été une occasion supplémentaire pour les politiciens de mettre l'institution policière sur le banc des accusés. Après avoir saccagé le Tribunal de Paix de la localité, des partisans Lavalas, regroupés au sein du   FOPAK, exprimaient leurs désirs ardents de lyncher des policiers. Ils scandaient entre autres: « Si polisye tounen makout, nap boule yo ». Un comportement criminel déjà expérimenté contre des agents de la Police haïtienne lors de la guérilla urbaine lancée pour forcer la communauté internationale à ramener le Leader du Parti Lavalas de son exil en Afrique du Sud. On ne saurait oublier des dizaines de jeunes policiers lynchés dans des quartiers populaires de la capitale durant l'opération Bagdad.  Naturellement, les anarchistes n'aiment pas les forces de l'ordre. Ce n'est pas par hasard que les Forces Armées d'Haïti (FADH) ont été démobilisées sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide. Nombreux sont les indices prouvant l'impossibilité de cohabitation entre Anarcho-populistes et des forces publiques efficaces et opérationnelles.  1- Le programme de formation accélérée de policiers haïtiens par des instructeurs américains dans des bases aux Etats-Unis a été combattu avec acharnement par l'ex-président Jean-Bertrand Aristide et les barons du régime Lavalas. Certains des policiers formés à Missouri ont été maltraités à leur retour. Face au refus de coopération des autorités haïtiennes, l'administration Clinton n'a eu d'autre choix que de suspendre le programme.  2- Les policiers de la première Compagnie SWAT vous diront que la première décision de M. Aristide, dès son retour au Palais National en 2001, fut la destruction des fourgons blindés octroyés par les Etats-Unis. Ces équipements qui représentaient un atout pour cette unité de la Police furent détruits au Palais National. M. Aristide et ses conseillers Lavalas avaient peur de cette unité surentrainée par des experts américains. Aujourd'hui, la majorité de ces jeunes ont pris refuge aux Etats-Unis où leur niveau de formation leur permet de travailler dans des entreprises privées de sécurité.  3- Lavalas au pouvoir a toujours œuvré pour maintenir la PNH dans une situation d'incapacité opérationnelle. Alors que dans le store de Dany Toussaint, les matériels existaient en abondance, les policiers déployés sur le terrain n'ont jamais eu les équipements indispensables à leur protection. Des équipements fournis en don par les Etats-Unis ont été détournés au profit des groupes de fanatiques et/ou des maisons de commerce appartenant à des personnalités liées à M. Aristide. C'est le cas d'un stock de Radios de Communication GPS, évalué à 6 millions de dollars US, qui n'a jamais été distribué aux agents de la PNH. Alors que des gangs circulaient avec des fusils d'assaut ou des armes de poing sophistiquées, l'agent de la PNH n'avait qu'un revolver avec un magasin de 6 balles et sans réserve.  4- Le salaire des policiers sous le régime Lavalas était un scandale : 4,000 gourdes. C'était difficile d'instaurer une chaine de commandement viable, car souvent un criminel à la solde de M. Aristide avait le droit de se rendre dans un commissariat pour commander directement des policiers en poste. Dans le Nord d'Haïti, un agent 2 fut placé Directeur Départemental de la Police. Un jour après avoir été installée comme Directrice Départementale de la Police dans le Nord-Est, une juge fut promue Directrice Générale de la Police.  Bref, Lavalas n'a jamais fait confiance aux agents de la force publique. Il s'est toujours efforcé à créer des situations révoltantes pour rappeler au policier qu'il est inférieur aux chimères, aux bandits Lavalas, et même aux agents les moins gradés mais proches de M. Aristide. L'assassinat de Marie Christine Jeune, l'installation du Policier Chili - Agent 2 - à la tête de la Direction Départementale Nord de la Police, et la nomination d'une juge comme Directrice Générale de la Police Nationale sont des preuves établissant la vision Lavalassienne de la Police Nationale d'Haïti.  L'une des critiques des Lavalassiens consiste à dénoncer la militarisation de la Police Nationale d'Haïti. Le renforcement de cette institution ayant été fait sur la base de concours donc hors des mécanismes de contrôle des réseaux Lavalas, l'institution policière est mal vue par M. Aristide et ses alliés anarcho-populistes. Si ces hommes arrivent à accéder au pouvoir, l'avenir des milliers de jeunes qui ont choisi de servir leur pays comme policiers risque d'être similaire à celui des militaires démobilisés.  On n'a qu'à regarder le passé du régime Lavalas, l'idéologie anarcho-populiste de ce mouvement, l'incompatibilité entre les pratiques Lavalassiennes et l'ordre public, y compris cette phobie de voir un Coup-d'Etat partout. En effet, seuls des hommes et des femmes qui croient dans un Etat de droit, dans l'ordre et la discipline représentent une garantie pour l'existence de la Police haïtienne. Avec les anarcho-populistes, la PNH risque de finir comme les FADH. Les harcèlements répétés des leaders politiques proches de M. Aristide, suivis de condamnations d'organisations de droits humains montées de toutes pièces par des amis de M. Aristide sont des signes avant-coureurs à prendre au sérieux.  Faut-il rappeler ce paragraphe dans le bilan du Premier Ministre Lamothe sur les 6 mois de Gouvernance pour l'année 2014: « Des dispositions ont ...été prises pour renforcer la PNH. 83 Pick Up pour les opérations de terrain, 6 camions blindés pour les unités spéciales, 5 bus pour le transport des troupes et 5 camions anti-émeutes, ainsi que 102 motos dont 22 pour l'unité BIM, 3 camions pour le transport UDMO et CIMO et 5 bateaux pour les gardes côtes ont été distribués aux forces de l'ordre. »  Cyrus Sibert, RéseauCitadelle, Cap-Haitien, Haïti 12 juin 2014
La nouvelle stratégie des anarcho-populistes consiste à provoquer la Police Nationale d'Haïti. En moins d'un mois, des chefs de file, extrémistes de l'opposition, se sont comportés en agresseurs face à des policiers en service. Le 8 mai 2014, le Sénateur Moise Jean-Charles circulant à bord d'une voiture de location s'est interposé contre un contrôle de routine des policiers affectés à Gressier, sur la route de Léogane, provoquant ainsi une confusion qu'il allait ensuite exploiter en accusant la PNH de tentative d'assassinat sur sa personne. A l'Arcahaïe, le 30 mai dernier, la réaction défensive d'un agent de l'APENA, paniqué face à une foule déterminée à envahir l'espace pénitentiaire, a été une occasion supplémentaire pour les politiciens de mettre l'institution policière sur le banc des accusés. Après avoir saccagé le Tribunal de Paix de la localité, des partisans Lavalas, regroupés au sein du FOPAK, exprimaient leurs désirs ardents de lyncher des policiers. Ils scandaient entre autres: « Si polisye tounen makout, nap boule yo ». Un comportement criminel déjà expérimenté contre des agents de la Police haïtienne lors de la guérilla urbaine lancée pour forcer la communauté internationale à ramener le Leader du Parti Lavalas de son exil en Afrique du Sud. On ne saurait oublier des dizaines de jeunes policiers lynchés dans des quartiers populaires de la capitale durant l'opération Bagdad.

Naturellement, les anarchistes n'aiment pas les forces de l'ordre. Ce n'est pas par hasard que les Forces Armées d'Haïti (FADH) ont été démobilisées sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide. Nombreux sont les indices prouvant l'impossibilité de cohabitation entre Anarcho-populistes et des forces publiques efficaces et opérationnelles.

1- Le programme de formation accélérée de policiers haïtiens par des instructeurs américains dans des bases aux Etats-Unis a été combattu avec acharnement par l'ex-président Jean-Bertrand Aristide et les barons du régime Lavalas. Certains des policiers formés à Missouri ont été maltraités à leur retour. Face au refus de coopération des autorités haïtiennes, l'administration Clinton n'a eu d'autre choix que de suspendre le programme.

2- Les policiers de la première Compagnie SWAT vous diront que la première décision de M. Aristide, dès son retour au Palais National en 2001, fut la destruction des fourgons blindés octroyés par les Etats-Unis. Ces équipements qui représentaient un atout pour cette unité de la Police furent détruits au Palais National. M. Aristide et ses conseillers Lavalas avaient peur de cette unité surentrainée par des experts américains. Aujourd'hui, la majorité de ces jeunes ont pris refuge aux Etats-Unis où leur niveau de formation leur permet de travailler dans des entreprises privées de sécurité.

3- Lavalas au pouvoir a toujours œuvré pour maintenir la PNH dans une situation d'incapacité opérationnelle. Alors que dans le store de Dany Toussaint, les matériels existaient en abondance, les policiers déployés sur le terrain n'ont jamais eu les équipements indispensables à leur protection. Des équipements fournis en don par les Etats-Unis ont été détournés au profit des groupes de fanatiques et/ou des maisons de commerce appartenant à des personnalités liées à M. Aristide. C'est le cas d'un stock de Radios de Communication GPS, évalué à 6 millions de dollars US, qui n'a jamais été distribué aux agents de la PNH. Alors que des gangs circulaient avec des fusils d'assaut ou des armes de poing sophistiquées, l'agent de la PNH n'avait qu'un revolver avec un magasin de 6 balles et sans réserve.

4- Le salaire des policiers sous le régime Lavalas était un scandale : 4,000 gourdes. C'était difficile d'instaurer une chaine de commandement viable, car souvent un criminel à la solde de M. Aristide avait le droit de se rendre dans un commissariat pour commander directement des policiers en poste. Dans le Nord d'Haïti, un agent 2 fut placé Directeur Départemental de la Police. Un jour après avoir été installée comme Directrice Départementale de la Police dans le Nord-Est, une juge fut promue Directrice Générale de la Police.

Bref, Lavalas n'a jamais fait confiance aux agents de la force publique. Il s'est toujours efforcé à créer des situations révoltantes pour rappeler au policier qu'il est inférieur aux chimères, aux bandits Lavalas, et même aux agents les moins gradés mais proches de M. Aristide. L'assassinat de Marie Christine Jeune, l'installation du Policier Chili - Agent 2 - à la tête de la Direction Départementale Nord de la Police, et la nomination d'une juge comme Directrice Générale de la Police Nationale sont des preuves établissant la vision Lavalassienne de la Police Nationale d'Haïti.

L'une des critiques des Lavalassiens consiste à dénoncer la militarisation de la Police Nationale d'Haïti. Le renforcement de cette institution ayant été fait sur la base de concours donc hors des mécanismes de contrôle des réseaux Lavalas, l'institution policière est mal vue par M. Aristide et ses alliés anarcho-populistes. Si ces hommes arrivent à accéder au pouvoir, l'avenir des milliers de jeunes qui ont choisi de servir leur pays comme policiers risque d'être similaire à celui des militaires démobilisés.

On n'a qu'à regarder le passé du régime Lavalas, l'idéologie anarcho-populiste de ce mouvement, l'incompatibilité entre les pratiques Lavalassiennes et l'ordre public, y compris cette phobie de voir un Coup-d'Etat partout. En effet, seuls des hommes et des femmes qui croient dans un Etat de droit, dans l'ordre et la discipline représentent une garantie pour l'existence de la Police haïtienne. Avec les anarcho-populistes, la PNH risque de finir comme les FADH. Les harcèlements répétés des leaders politiques proches de M. Aristide, suivis de condamnations d'organisations de droits humains montées de toutes pièces par des amis de M. Aristide sont des signes avant-coureurs à prendre au sérieux.

Faut-il rappeler ce paragraphe dans le bilan du Premier Ministre Lamothe sur les 6 mois de Gouvernance pour l'année 2014:
« Des dispositions ont ...été prises pour renforcer la PNH. 83 Pick Up pour les opérations de terrain, 6 camions blindés pour les unités spéciales, 5 bus pour le transport des troupes et 5 camions anti-émeutes, ainsi que 102 motos dont 22 pour l'unité BIM, 3 camions pour le transport UDMO et CIMO et 5 bateaux pour les gardes côtes ont été distribués aux forces de l'ordre. »

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
12 juin 2014
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But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Scandale au Parquet de Cap-Haitien : un violeur remis en liberté contre pot de vin.-

Le commissaire Jocelerne Lazare, substitut du Commissaire du gouvernement au Tribunal Civil du Cap-Haitien, est accusé d'avoir libéré de façon arbitraire "Ti Toro" ainsi connu, un bandit arrêté pour viol sur une jeune fille de 16 ans.

Ce jeune homme, expulsé des Etats-Unis pour viol et qui a récidivé en Haiti, aurait versé un pot de vin de 500 mille gourdes au Commissaire Lazare pour que son dossier soit classé sans suite.

La justice est de plus en plus décriée à cause de ces scandales répétés impliquant le parquet de la 2e ville du pays dans ce genre de libérations arbitraires, de bandits connus, au mépris des victimes.

Une pratique qui paralyse le travail de la police.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
13 Juin 2014
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"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

jeudi 12 juin 2014

Comme les FADH, la PNH est menacée par les anarco-populistes Lavalas.- (Texte de Cyrus Sibert)

La nouvelle stratégie des anarcho-populistes consiste à provoquer la Police Nationale d'Haïti. En moins d'un mois, des chefs de file, extrémistes de l'opposition, se sont comportés en agresseurs face à des policiers en service. Le 8 mai 2014, le Sénateur Moise Jean-Charles circulant à bord d'une voiture de location s'est interposé contre un contrôle de routine des policiers affectés à Gressier, sur la route de Léogane, provoquant ainsi une confusion qu'il allait ensuite exploiter en accusant la PNH de tentative d'assassinat sur sa personne. A l'Arcahaïe, le 30 mai dernier, la réaction défensive d'un agent de l'APENA, paniqué face à une foule déterminée à envahir l'espace pénitentiaire, a été une occasion supplémentaire pour les politiciens de mettre l'institution policière sur le banc des accusés. Après avoir saccagé le Tribunal de Paix de la localité, des partisans Lavalas, regroupés au sein du FOPAK, exprimaient leurs désirs ardents de lyncher des policiers. Ils scandaient entre autres: « Si polisye tounen makout, nap boule yo ». Un comportement criminel déjà expérimenté contre des agents de la Police haïtienne lors de la guérilla urbaine lancée pour forcer la communauté internationale à ramener le Leader du Parti Lavalas de son exil en Afrique du Sud. On ne saurait oublier des dizaines de jeunes policiers lynchés dans des quartiers populaires de la capitale durant l'opération Bagdad.

Naturellement, les anarchistes n'aiment pas les forces de l'ordre. Ce n'est pas par hasard que les Forces Armées d'Haïti (FADH) ont été démobilisées sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide. Nombreux sont les indices prouvant l'impossibilité de cohabitation entre Anarcho-populistes et des forces publiques efficaces et opérationnelles.

1- Le programme de formation accélérée de policiers haïtiens par des instructeurs américains dans des bases aux Etats-Unis a été combattu avec acharnement par l'ex-président Jean-Bertrand Aristide et les barons du régime Lavalas. Certains des policiers formés à Missouri ont été maltraités à leur retour. Face au refus de coopération des autorités haïtiennes, l'administration Clinton n'a eu d'autre choix que de suspendre le programme.

2- Les policiers de la première Compagnie SWAT vous diront que la première décision de M. Aristide, dès son retour au Palais National en 2001, fut la destruction des fourgons blindés octroyés par les Etats-Unis. Ces équipements qui représentaient un atout pour cette unité de la Police furent détruits au Palais National. M. Aristide et ses conseillers Lavalas avaient peur de cette unité surentrainée par des experts américains. Aujourd'hui, la majorité de ces jeunes ont pris refuge aux Etats-Unis où leur niveau de formation leur permet de travailler dans des entreprises privées de sécurité.

3- Lavalas au pouvoir a toujours œuvré pour maintenir la PNH dans une situation d'incapacité opérationnelle. Alors que dans le store de Dany Toussaint, les matériels existaient en abondance, les policiers déployés sur le terrain n'ont jamais eu les équipements indispensables à leur protection. Des équipements fournis en don par les Etats-Unis ont été détournés au profit des groupes de fanatiques et/ou des maisons de commerce appartenant à des personnalités liées à M. Aristide. C'est le cas d'un stock de Radios de Communication GPS, évalué à 6 millions de dollars US, qui n'a jamais été distribué aux agents de la PNH. Alors que des gangs circulaient avec des fusils d'assaut ou des armes de poing sophistiquées, l'agent de la PNH n'avait qu'un revolver avec un magasin de 6 balles et sans réserve.

4- Le salaire des policiers sous le régime Lavalas était un scandale : 4,000 gourdes. C'était difficile d'instaurer une chaine de commandement viable, car souvent un criminel à la solde de M. Aristide avait le droit de se rendre dans un commissariat pour commander directement des policiers en poste. Dans le Nord d'Haïti, un agent 2 fut placé Directeur Départemental de la Police. Un jour après avoir été installée comme Directrice Départementale de la Police dans le Nord-Est, une juge fut promue Directrice Générale de la Police.

Bref, Lavalas n'a jamais fait confiance aux agents de la force publique. Il s'est toujours efforcé à créer des situations révoltantes pour rappeler au policier qu'il est inférieur aux chimères, aux bandits Lavalas, et même aux agents les moins gradés mais proches de M. Aristide. L'assassinat de Marie Christine Jeune, l'installation du Policier Chili - Agent 2 - à la tête de la Direction Départementale Nord de la Police, et la nomination d'une juge comme Directrice Générale de la Police Nationale sont des preuves établissant la vision Lavalassienne de la Police Nationale d'Haïti.

L'une des critiques des Lavalassiens consiste à dénoncer la militarisation de la Police Nationale d'Haïti. Le renforcement de cette institution ayant été fait sur la base de concours donc hors des mécanismes de contrôle des réseaux Lavalas, l'institution policière est mal vue par M. Aristide et ses alliés anarcho-populistes. Si ces hommes arrivent à accéder au pouvoir, l'avenir des dizaines de milliers de jeunes qui ont choisi de servir leur pays comme policiers risque d'être similaire à celui des militaires démobilisés.

On n'a qu'à regarder le passé du régime Lavalas, l'idéologie anarcho-populiste de ce mouvement, l'incompatibilité entre les pratiques Lavalassiennes et l'ordre public, y compris cette phobie de voir un Coup-d'Etat partout. En effet, seuls des hommes et des femmes qui croient dans un Etat de droit, dans l'ordre et la discipline représentent une garantie pour l'existence de la Police haïtienne. Avec les anarcho-populistes, la PNH risque de finir comme les FADH. Les harcèlements répétés des leaders politiques proches de M. Aristide, suivis de condamnations d'organisations de droits humains montées de toutes pièces par des amis de M. Aristide sont des signes avant-coureurs à prendre au sérieux.

Faut-il rappeler ce paragraphe dans le bilan du Premier Ministre Lamothe sur les 6 mois de Gouvernance pour l'année 2014:
« Des dispositions ont ...été prises pour renforcer la PNH. 83 Pick Up pour les opérations de terrain, 6 camions blindés pour les unités spéciales, 5 bus pour le transport des troupes et 5 camions anti-émeutes, ainsi que 102 motos dont 22 pour l'unité BIM, 3 camions pour le transport UDMO et CIMO et 5 bateaux pour les gardes côtes ont été distribués aux forces de l'ordre. »

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
12 juin 2014
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

mercredi 11 juin 2014

Haiti-chikungunya : Les hopitaux ne répondent pas, le peuple rapporte des décès. (Texte de Cyrus Sibert)

Plusieurs éléments de la population haïtienne rapportent des cas de décès dans différentes communes du pays. Pourtant, le MSPP invite les malades à se rendre dans des centres de santé ou hospitaliers afin de recevoir des soins appropriés. Accueil inadéquat, service inadapté, crise de gouvernance aigüe font légion au niveau de nos hôpitaux, et plus est, ces déficiences échappent aux autorités Sanitaires mais sautent aux yeux des utilisateurs.

Plusieurs responsables d'établissements sanitaires ont contacté RéseauCitadelle pour expliquer les causes d'un dysfonctionnement qui prévaut au niveau de nos hôpitaux. Ce qui résulte nécessairement en une quantité accrue de patients décédés pour des causes mineures.

Selon les témoignages de certains cadres du MSPP, les Chefs de service et les Directeurs médicaux n'ont aucune influence sur la carrière des employés. Un médecin de service, un technicien de laboratoire, une infirmière, ou un brancardier (membres du personnel de soutien) peut agir comme il l'entend sans aucun souci d'être sanctionné. D'ailleurs, ces employés de l'Etat reçoivent leur salaire directement des autorités de la l'Etat central. D'autre part, il n'existe aucun mécanisme pour contraindre ou motiver le personnel médical des hôpitaux publics.

D'autres observateurs ont du même coup attiré notre attention sur le fait que des professeurs refusant de dispenser des cours dans nos lycées reçoivent éventuellement leur paie sans restitution aucune. Le mécanisme mis en place pour les sanctionner est ou bien extrêmement compliqué ou bien inadapté.

Une sorte de confrérie liée par une loi Omerta et/ou de tolérance réciproque consacre cette pratique d'abandon de poste et/ou de mauvaise performance au sein de l'éducation nationale et de la santé publique. Plus de temps libre pour que des enseignants et des médecins haïtiens aillent offrir leur service aux Écoles privées, aux ONGs, et ceci au détriment du plus grand nombre.

On ne peut pas changer Haïti sans poser ce problème ni apporter des solutions appropriées.

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
11 juin 2014
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lundi 9 juin 2014

Extrait du discours du Premier ministre à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de la 49e législature.--

Le pouvoir Exécutif, notamment le gouvernement de la République entend continuer à travailler pour le renforcement de la démocratie et des institutions, en vue d'accélérer le développement du pays et améliorer définitivement les conditions de vie de la population.

Le Premier ministre Lamothe félicite ainsi les différents acteurs qui ont pris part au dialogue tenu à l'hôtel Best Western afin de faciliter la tenue des élections avant la fin de l'année comme le prescrivent l'accord d'El Rancho et la Constitution.

De nombreux progrès ont été réalisés durant l'exercice fiscal 2012-2013, en se basant sur le plan stratégique pour le développement d'Haïti et la vision du chef de l'État, Michel Martelly qui entend faire d'Haïti un pays émergent d'ici à l'horizon 2030. Les actions du gouvernement ont été orientées suivant les cinq grands axes prioritaires: État de droit, Économie, Emploi, Environnement, Énergie.

État de droit: subdivisé en plusieurs sous-catégories, comme le maintien d'ordre et la sécurité publique ainsi que la réforme de l'État, a été au centre des activités gouvernementales. Des efforts considérables ont permis de réduire les meurtres de 18% et les cas d'enlèvements de 56%. Ce qui confirme qu'Haïti ne fait plus partie des pays à haut risque.

Des dispositions ont à cet effet été prises pour renforcer la PNH. 83 Pick Up pour les opérations de terrain, 6 camions blindés pour les unités spéciales, 5 bus pour le transport des troupes et 5 camions anti-émeutes, ainsi que 102 motos dont 22 pour l'unité BIM, 3 camions pour le transport UDMO et CIMO et 5 bateaux pour les gardes cotes ont été distribués aux forces de l'ordre.

L'État est également devenu plus efficace dans la lutte contre les crimes économiques et financiers en se dotant de nouveaux moyens et en procédant à la formation de plusieurs centaines d'agents publics. 30 véhicules ont été délivrés à l'Administration Générale des Douanes pour renforcer la lutte contre la contrebande.

Plusieurs chantiers devant faciliter une meilleure distribution de la Justice, au cours du précédent bilan, ont été achevés : 3 tribunaux de 1ere instance et 12 tribunaux de Paix ont déjà été livrés. Une nouvelle promotion de magistrats, et d'un autre coté, trente (30) soldats techniciens en génie militaire ont reçu une formation en Equateur dans les domaines de la construction parasismique, dans le traitement de l'eau.

Une importante réforme de l'Etat a été engagée pour délivrer des services publics de proximité et de qualité à l'ensemble de la population et sur toute l'étendue du territoire national.

Dans le domaine économique, le taux de croissance a cru de 4.3%. Les prévisions tablent sur un taux de croissance de 3.6% du PIB pour l'exercice en cours, alors que l'indice de la production industrielle a cru de 1,5% ; celui de l'activité commerciale de 6,5% et celui de la production d'énergie de 0,5%.

L'agriculture, moteur de l'Économie, a connu une croissance exceptionnelle. La production nationale de riz s'est accru de 18 %, celle des œufs de 20 % et celle d'igname a doublé, ce qui a permis à la production nationale d'occuper entre 45 à 48% de la consommation nationale. L'inflation a atteint 3.2% en glissement annuel en mars 2014 contre 7.7% pour l'exercice précédent.

La politique agressive, « Haiti is Open for Business » a permis l'extension des infrastructures dans le secteur textile et une croissance de 7 % du nombre d'emplois (soit un total de 31 462) au premier trimestre de l'exercice en cours.
L'État haïtien a été aussi plus efficace dans la collecte des taxes et impôts. Pendant les six (6) premiers mois de l'exercice fiscal 2012 – 2013 la, nou arive kolekte 26. 8 milliards de gourdes soit une augmentation de 8 % par rapport à l'exercice précédent.

Des chantiers sont en cours de réalisation à Carrefour, Fort-Liberté, Cap-Haïtien. Nous continuons avec ceux lancés à Pétion-Ville, Mirebalais, Croix-des-Bouquets, Marigot, Côtes-de-Fers. Incessamment, ce sera le tour de Ouanaminthe, Petit-Goâve, Delmas de se doter de nouvelles infrastructures, les études ont déjà commencé.
Plusieurs centaines de kilomètres de route ont été construits et/ou réhabilités, comme la route Lafito qui est à 55 % terminé, la route de Cayes-Jacmel terminé à 45 %, pour supporter la production nationale.

De nombreux marchés publics ont également été construits pour offrir un cadre plus favorable aux commerçants. Parmi lesquels, les marchés publics de Fontamara (10%), Jacmel (45 %) Arcahaie (100%), Terre neuve ; marché au fruit de Pétion-Ville et 15 autres dans les dix départements du pays. Une garre routière et un marché seront également construits bientôt à Miragôane.

Cinq (5) ports à Miragoâne, Saint Marc, Petit Goâve, Jérémie, Port-au-Prince ont été construits et/ou réhabilités. Les bâtiments devant logés le CIMO, le Centre de convention de Jacmel sont terminés. L'état d'avancement du chantier du Ministère du Commerce et de l'Industrie (MCI) + Centre de facilitation des investissements (CFI) est de l'ordre de 45 %. La construction du bâtiment du Ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales est à 43%. Le chantier du Ministère des Affaires étrangères et des cultes est de l'ordre de 17 %. Le bâtiment du Palais législatif - Parlement haïtien est à un taux d'avancement de l'ordre de 10%. Le Ciné Triomphe est à un taux d'avancement de près de 90%. Les travaux de la Cour de Cassation sont estimés à 36.60%. Le Villa d'accueil est à un taux d'avancement de 90%.

Dans le domaine de la Santé publique, 18 centre de santé / dispensaires ont été construits et 4 bâtiments administratifs.

Par ailleurs, 7 projets d'eau potable, 48 projets d'électrification, 9 centres socio-culturels, 4 projets d'infrastructures agricoles, 54 projets d'infrastructure routière, 1 projet de logement social, 19 marchés publics, 11 places publiques, 1 centre de formation, 1 wharf/quai ont été contruits un peu partout à travers la République.

Gras ak PLAN ESPESYAL yo, nou reyalize :

1. Nan Bernard Gousse (distribution d'intrants, semences agricoles, electrification publique, clinique mobile avec la coopération cubaine…)
2. Nan Cite Soleil (terrain de jeu (30 %), réparation clôture du cimetière (70 %), installation de 11 restaurants communautaires et d'un marché public...)
3. Nan Terre Neuve ( Nou ranfòse asistans sosyal ak sekirite piblik)
4. Port de Paix (Nap konstwi 2 plas , repare pak Capois Lamort, etan nap met lampadè, nap vanse tou ak reparasyon kay nan kèk katye)
5. Sou zile « Ile à Vache » ( nou fini travay etid pou amenajman ayopò a, nou ap devlope systèm distibisyon dlo nan kaykòk ( 80 %) , nap devlope pwodiksyon fwi ak proteje « mangrove » sou zile a, nou ap itilize yon apròch entegre poun arive ak yon devlopman lokal dirab )
6. Nan Ile de la Tortue (Nou ateri pwogram sosyal , Alfabetizasyon pou 10, 000 granmoun ak kontinye ede 100 sou 200 fanm gentan jwenn kredi )
7. Ile de la Gonâve ( Nap repare pò Pointe a Raquette, nap mete kanpe 2 vilaj intégré pou la pech, ranfòse prodiksyon agrikòl lan, bay semans e mete kanpe complexe administratif la kanpe).

EDUCATION ET DEVELOPPPEMENT SOCIAL

Nan domèn ledikasyon, pandan 6 mwa ki sot pase yo :
➢ Nou nome 4 458 ajan pou ranfòse systèm edikasyon an,
➢ Nou anplwaye 80 % jèn ki diplome nan lekòl nòmal.

• Gras ak PSUGO :
➢ Nou mete 1 399 173 timoun lekòl gratis, nan 10 710 lekòl, ladan yo gen 8 292 lekòl prive, 2 418 lekòl Leta nan tout 10 depatman peyi a. Map siyale nou gen 943 timoun ki te nan lari, ki sou ban lekòl jounen jodia, gras ak PSUGO.

Pour l'enseignement supérieur, il faut noter l'ouverture, en février 2014, des Universités Publiques du Nord-Est, des Nippes et de la Grande Anse.
Le Gouvernement s'engage à faire de l'université de Limonade un centre d'excellence pour la région.

JEUNESSE ET SPORT :
Nous venons d'achever les infrastructures suivantes :
➢ Le Complexe sportif de Jacmel (inauguré le 14 février 2014)
➢ Le Complexe sportif des Cayes
➢ Le Complexe sportif de Mirebalais (20 mars 2014)
➢ Le Complexe sportif des Gonaïves
➢ Le complexe sportif de OUANAMINTHE
➢ Le Parc de Foot Ball de SAINTE THERESE à Pétion Ville
➢ Le Parc sportif de THOMASSIN 25
➢ Le complexe sportif de Petit Trou de Nippes
➢ A Miragoane, nous recommencerons bientôt les travaux pour le stade de football

SOLIDARITE SOCIALE ET LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME

Le taux de pauvreté extrême est de 24 %, contre 31 % 2011.
Gouvènman mwen an revòlte devan tray 6 milyon sitwayen ki pòv yo nan peyi a, sitou 3 milyon ki pi pòv yo.

➢ Pwogram sosyal EDE PEP la deja touche 17, 009 manman pami sa k pi pòv yo, yon fason pou ede timoun yo ret lèkol.
➢ Nou distribye 309, 244 kit manje , 298 172 pla cho pou soulaje sak pa ka monte chodyè yo.
➢ Nou sipòte 42 000 sitwayen ki viktim katastwòf ak bon solidarite.
➢ Nou rive distribye 2 840 laptop ba etidyan nou yo.

NAN DOMÈN LASANTE :

Nou konstui ak repare plis pase 200 sant ak lopital nan peyi A. Tankou :
➢ Lopital Mirebalais ki fini e ki gen tout sèvis li yo kap mache;
➢ lopital Gonayiv , Nap Travay pou fini;
➢ lopital Carrefour / Arcachon 32, Nap ranje;
➢ lopital Beudet ak Bon- Repo, Nap konstwi l;
➢ lopital Jacmel Nap Ranje l;
➢ Lopital Miragoane nap kontinye ;
➢ Lopital Justinien nan Kap Ayisyen pwal fini ;
➢ Yon pati nan lopital Imakile Okay deja ap bay sevis pandan travay yo ap kontinye. Gen anpil lòt sant sante ak dispansè nap ranje ak lòt anpil lòt nou ap konstwi;

Nou mete sou pye yon gwo komisyon pou nou ateri objektif zero kolera a :

Ministè lasante mete kanpe yon gwo pwogram fimigasyon pou kwape marengwen. Se pou nou tout pote kole.

Nou ap travay pou medikaman ka vin pibon mache epi plis prezan sou mache a, pou pèp la ka jwenn pi bon tretman. Se pou sa, gras ak vwayaj mwen sot fè Boston semenn pase a, nou siyen yon akò ak « Havard University » pou devlope yon rezo famasi kominotè.

Youn nan lòt gwo aksyon gouvènman an se yon kanpay planin familyal pou nou kontwole popilasyon an ki pa sispann grandi. Chak ayisyen resevwa mesaj pou kontwole pouvwa fè pitit li sou telefòn li, ANN APLIKE L.

ENVIRONNEMENT

Le Gouvernement exécute actuellement un projet de mitigation des désastres naturels dans les départements Nord, Nord-est et Sud.

Gouvènman an mete anpil pwojè pou plante pye bwa, pwoteje ravin yo, fè kanalizasyon pou anpeche tè yo al nan lamè.

Nou ap modènize sant siveyans risk ak dezas la. Nou mete tou, yon plan pou konstwi yon sant akèy nan chak depatman pou mete sitwayen ki viktim nan katastwòf natirèl yo. Men ki kote sant yo ye :
➢ Sant akèy Okay ak nan Gonayiv fini nèt,
➢ Nan Nord'Est (Ouanaminthe), nan Nord (Cap-Haitien, Grand-Pré) : nou avanse a 25%,
➢ Nan L'Ouest (Croix des bouquets) : Mobilizasyon pou travay yo kòmanse,
➢ Nan Nippes (Baradères) : Travay yo ap kòmanse 19 Jen. Nan Plato santral, nap chache teren an;

ENERGIE

Nan kesyon èneji, n'ap travay ak patnè entènasyonal sa yo (BANK MONDIAL, BID, USAID, FMI ) [pou nou ka rive jere kouran an pi byen e nou gen anpil aksyon nap reyalize nan sektè enèji a :

➢ Nou renegosye kontra ak E-power pou kondisyon yo vin pibon pou leta ;

➢ Nap pwal renegosye ak Sogener, et Haytrac ;

➢ Nap vanse poun elektrifye depatman nò a. Kouran an komanse nan Caracol ak Trou du nord gras a yon Akò Koperasyon nou gen ak Usaid et N-reca pou Kouran ka rive nan Nord-est. Nap rive sou Fort-Liberté ak Ouanminthe, na pral siyen yon protokòl akò sou sa ;

➢ Pou zòn metropoltèn lan, nap ranje 40 mw ED'H nan estasyon Kafou a ki an pa-n;

➢ Nap kontinye ekleraj piblik la tèt kale poun kwape fè nwa ak delenkans, nou pwal enstale plis pase 6000 lanpadè ;

➢ Nap travay sou fason poun bay ak vann kouran an. Nan katye popilè yo nou pral mete plis pase 89 tranformateurs. Nou pral fe
« partenariats » nan depatman yo pou kouran ka rive pi vit. Nou pral
komanse nan Sid est ak Nòdwès jan nou deja fèl nan Nòdès. Nou pral chita pale ak tout enstitisyon yo, yon fason pou tout moun peye bòdwo kouran EDH yo ;

➢ Nou mete kanpe « Sociétés Anonymes Mixtes (SAM) » pou aprann vann kouran ak lameri nan Anse d'Hainault ak Saint Louis du Nord ;

➢ Nan Port-à-Piment, Côteaux et Roche-à-Bateau nou mete yon koperativ kominotè pou jere kouran an. Se yon ekperyans n ap fè ansanm ak 30 lòt meri ;

➢ Nan pwojè bay limyè, nou gentan mete 7470 sou yon total 8 060 lanpadè nou te dwe mete ;

DIPLOMATIE

De nouvelles ambassades et des postes consulaires ont été établis :
➢ En Afrique du Sud
➢ En Angleterre,
➢ A Porto Rico,
➢ Turks and Caicos,
➢ Ghana,
➢ Guinée,
➢ Cote d'Ivoire;

Le dialogue avec la République Dominicaine s'est poursuivi afin de trouver une solution durable aux problèmes causés par la sentence 168-13 de la Cour constitutionnelle dominicaine.

CONCLUSION
C'est le moment pour moi de féliciter la société civile pour son engagement inconditionnel en vue de trouver une issue à la crise électorale. Toute notre bonne volonté, tous nos efforts, n'auront que des résultats éphémères si nous évoluons dans un climat politico-social tumultueux marqué par des manifestations de rues et des troubles sociaux avec leurs corollaires de violence et de destruction.

Toupatou, SA CHAK JÈN GASON AK JÈN FI BEZWEN : SE TRAVAY !
SA CHAK MARI Ak MADANM BEZWEN POU PRAN SWEN FANMIL : SE TRAVAY !
KI PI GWO MWAYEN POU NOU SÒTI PÈP NOU NAN POVRETE : SE TRAVAY !
Men pa gen moun kap envesti kòb yo nan yon peyi ki gen dezòd. Estabilite politik la se sewòm pou developman ekonomik la.

Le Président de la République et moi-même avons choisi de privilégier la logique du dialogue et de la concertation. C'est pourquoi nous devons respecter les échéances électorales. C'est une responsabilité partagée !

Continuons à travailler ensemble pour le bien commun de notre patrie.

VIVE HAITI !

Je vous remercie.

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

dimanche 8 juin 2014

La Capitale d'Haiti a droit à un Centre ville digne de son histoire.-

Centre Ville Washington

Centre ville Santo Domingo

Centre ville Port-au-Prince

Projet centre ville du Gouvernement Martelly-Lamothe

Le Président Martelly lance un projet sur 30 hectares, alors que l'arrêté du Président Préval voulait 150 hectares.

vendredi 6 juin 2014

Haïti-MSPP : Faillite de l’administration des soins de santé dans les hôpitaux publics. (Texte de Cyrus Sibert)

La situation dans le fonctionnement des hôpitaux en Haïti est extrêmement grave. Alors que le MSPP se félicite des progrès enregistrés dans le secteur sanitaire haïtien, chaque jour, des citoyens perdent leur vie, faute de service d'urgence. La qualité des interventions des médecins de service laisse à désirer. Conséquence, le nombre de citoyens haïtiens obligés de voyager pour raisons médicales est en nette augmentation. Malgré les préjugés de toutes sortes auxquels ils sont objet en République Dominicaine, nos malades préfèrent un séjour chez nos voisins dans l'espoir d'accéder à des soins de santé de qualité.

C'est inacceptable que la mission de santé de l'Etat haïtien soit réduite à une fonction de gestion des campagnes de prévention allant dans l'intérêt des bailleurs de fonds. Chaque jour des citoyens haïtiens se font tuer dans les hôpitaux haïtiens faute de soin de qualité. Ce problème doit-être adressé avec le plus grand sens de responsabilité et de sérieux.  

Le pullulement des écoles de médecine et de centres d'enseignement paramédical est pour beaucoup de ce constat. Il y a dans le pays plus de médecins piètres, incapables de diagnostiquer les cas les plus élémentaires. Il faut un travail de régulation dans ce secteur. La décision personnelle d'aller à l'école de médecine ne peut pas suffire pour autoriser n'importe qui à pratiquer la médecine sur des êtres humains en Haïti. La légèreté et le manque de sérieux chez certains travailleurs de santé prouvent qu'il y a un grave problème de déontologie. C'est qui explique que les anciens médecins haïtiens, même en route pour la retraite, continuent à nous épater.

Le Ministère de la Santé publique doit prendre le recul nécessaire pour équilibrer son travail. Il y a un grave problème dans l'administration des soins de santé dans les hôpitaux du pays. Des gens y meurent par négligence, lourdeur administrative, inertie organisationnelle, nonchalance, mépris, lenteur, faute de soin d'urgence, absence de personnel compétent…

D'une part, c'est bien de vanter les succès enregistrés dans des campagnes de vaccination et de prévention des MST/VIH/SIDA ; en revanche, il ne faut pas laisser passer sous silence ce dysfonctionnement dans l'administration des soins de santé. 

Le Ministère de la Santé Publique doit penser à mettre en place un Conseil National pour régler ce problème par l' « Evaluation des systèmes de soins, la Surveillance du respect de la déontologie médicale, la Supervision de l'octroi des  licences professionnelles, la répression des fautes professionnelles,… » 

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle, 
Cap-Haitien, Haiti 
6 juin 2014
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